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- bebou86Niveau 1
Je ne m'exprime pas souvent ici, mais je vous lis souvent. Je ne savais pas vraiment où poster mon message, je tente ici en espérant recueillir un maximum de réponse qui, je l'espère, pourront m'aider.Toute jeune cafépienne (dans le privé), j'ai été affectée il y a 3 ans dans un établissement qui ne me plaît absolument pas. Sans rentrer dans les détails, l'ambiance exécrable, les mauvaises relations entre membres de l'équipe enseignante et de direction, l'éloignement entre l'école et mon domicile ont eu raison de ma patience : j'ai vite fait de demander ma mutation. Sans succès.
Ce début d'année a démarré très fort et je me sens déjà à bout de forces. Je me suis énormément investie dans deux projets pédagogiques qui me tenaient particulièrement à coeur. L'un m'a été retiré sans explications et donné à un autre collègue, et l'autre est sur la sellette : la vie scolaire pour des raisons bêtement administratives qui tiennent à des passages à la cantine tente ouvertement de décourager les élèves d'y participer. (Je n'ose pas trop développer sur le forum, je suis devenue à force extrêmement méfiante).
Quoiqu'il en soit, je souhaite plus que tout fuir cet établissement qui ne me correspond pas et pompe toute mon énergie. Je reviens presque tous les soirs en pleurant des affront et du mépris de cette direction qui se plaît à déléguer, moyennant une petite prime, certaines tâches à des sous-fifres qui ne sont ni plus ni moins que des collègues. Cela aboutit à des situations complètement délirante qui ne placent plus l'élève au centre de notre action, mais donne lieu à des gueguerres éternelles de petits chefs.
Je n'ai aucune confiance en mon principal qui a connaissance de la situation mais qui n'est ni pour, ni contre moi. En gros, il fait l'autruche. Par ailleurs, j'ai appris de source syndicale (ça vaut ce que ça vaut) qu'il bloquait mon projet de mutation depuis 2 ans. Ben oui, la cruche qui aime son boulot et ses élèves, qui fait des clubs le midi, qui participe à tout ce qui se fait dans l'établissement même les jours fériés, et ce avec le sourire et sans jamais l'ouvrir, c'est bibi!
J'ai mis tout mon coeur et toute ma bonne volonté à faire plein de choses pour mes élèves, et si leur enthousiasme me fait chaud au coeur, je ne supporte plus qu'on me mette des bâtons dans les roues juste pour le plaisir de taper sur quelqu'un. Je veux juste faire mon métier tranquillement sans me demander ce qui va me tomber sur le coin de la figure le lendemain. Je stresse beaucoup, déprime, et n'en dors presque plus. A cela s'ajoute inévitablement les aléas d'une vie familiale pas toute rose.
Que feriez-vous à ma place ? La mutation est un droit, non ? J'aimerais voir mon inspecteur et lui exposer ma situation, mais je ne suis pas sûre qu'il veuille bien se déplacer (je ne l'ai jamais vu, même pour ma validation). Me conseilleriez-vous de voir un médecin du travail? J'ai peur de ne plus pouvoir continuer comme ça encore très longtemps...
Ce début d'année a démarré très fort et je me sens déjà à bout de forces. Je me suis énormément investie dans deux projets pédagogiques qui me tenaient particulièrement à coeur. L'un m'a été retiré sans explications et donné à un autre collègue, et l'autre est sur la sellette : la vie scolaire pour des raisons bêtement administratives qui tiennent à des passages à la cantine tente ouvertement de décourager les élèves d'y participer. (Je n'ose pas trop développer sur le forum, je suis devenue à force extrêmement méfiante).
Quoiqu'il en soit, je souhaite plus que tout fuir cet établissement qui ne me correspond pas et pompe toute mon énergie. Je reviens presque tous les soirs en pleurant des affront et du mépris de cette direction qui se plaît à déléguer, moyennant une petite prime, certaines tâches à des sous-fifres qui ne sont ni plus ni moins que des collègues. Cela aboutit à des situations complètement délirante qui ne placent plus l'élève au centre de notre action, mais donne lieu à des gueguerres éternelles de petits chefs.
Je n'ai aucune confiance en mon principal qui a connaissance de la situation mais qui n'est ni pour, ni contre moi. En gros, il fait l'autruche. Par ailleurs, j'ai appris de source syndicale (ça vaut ce que ça vaut) qu'il bloquait mon projet de mutation depuis 2 ans. Ben oui, la cruche qui aime son boulot et ses élèves, qui fait des clubs le midi, qui participe à tout ce qui se fait dans l'établissement même les jours fériés, et ce avec le sourire et sans jamais l'ouvrir, c'est bibi!
J'ai mis tout mon coeur et toute ma bonne volonté à faire plein de choses pour mes élèves, et si leur enthousiasme me fait chaud au coeur, je ne supporte plus qu'on me mette des bâtons dans les roues juste pour le plaisir de taper sur quelqu'un. Je veux juste faire mon métier tranquillement sans me demander ce qui va me tomber sur le coin de la figure le lendemain. Je stresse beaucoup, déprime, et n'en dors presque plus. A cela s'ajoute inévitablement les aléas d'une vie familiale pas toute rose.
Que feriez-vous à ma place ? La mutation est un droit, non ? J'aimerais voir mon inspecteur et lui exposer ma situation, mais je ne suis pas sûre qu'il veuille bien se déplacer (je ne l'ai jamais vu, même pour ma validation). Me conseilleriez-vous de voir un médecin du travail? J'ai peur de ne plus pouvoir continuer comme ça encore très longtemps...
- SteredDoyen
Je ne peux que te souhaiter beaucoup de courage : je ne sais pas comment fonctionne le privé.
Mais je trouve aberrant qu'on puisse bloquer une mutation ainsi ! J'espère que tu pourras partir pour un meilleur établissement à la fin de l'année.
Sinon, il faut oser faire un scandale : soit on te laissera partir, soit on cessera de te marche sur les pieds. Enfin, j'espère
Mais je trouve aberrant qu'on puisse bloquer une mutation ainsi ! J'espère que tu pourras partir pour un meilleur établissement à la fin de l'année.
Sinon, il faut oser faire un scandale : soit on te laissera partir, soit on cessera de te marche sur les pieds. Enfin, j'espère
- Blan6ineÉrudit
Es-tu syndiquée? Ton syndicat peut défendre ton dossier en commission de l'emploi et empêcher un chef d'établissement d'agir selon son seul bon vouloir.
Si tu te sens au bout du rouleau, oui, va voir un professionnel de la santé
Si tu te sens au bout du rouleau, oui, va voir un professionnel de la santé
- CasparProphète
Comment fonctionnent les mutations dans le privé? Je crois que ce n'est pas du tout comme dans le secteur public.
Ton IPR ne se déplacera pas, sauf pour t'inspecter, tu peux d'ailleurs demander une inspection. Si ça se passe bien, ça peut jouer en ta faveur en cas de conflit ouvert avec ton directeur.
Ton IPR ne se déplacera pas, sauf pour t'inspecter, tu peux d'ailleurs demander une inspection. Si ça se passe bien, ça peut jouer en ta faveur en cas de conflit ouvert avec ton directeur.
- Blan6ineÉrudit
C'est une possibilité; un droit...cela dépend du marché de l'emploi, à moins que tu aies droit à une priorité (catégories A, voire B)bebou86 a écrit: La mutation est un droit, non ?
Comme on vient de te le dire, un bon rapport d'inspection donnera une bonne image de toi, et compensera ce que peut dire un directeur. En revanche, l'inspecteur n'a pas d'influence sur le mouvement de l'emploi du privé... (à moins qu'il ait le bras long long long long... au point d'être proche de ta direction diocésaine par exemple.)J'aimerais voir mon inspecteur et lui exposer ma situation, mais je ne suis pas sûre qu'il veuille bien se déplacer (je ne l'ai jamais vu, même pour ma validation).
- bebou86Niveau 1
Aïe Blan6ine, tu viens de confirmer ce que je craignais... c'est le coup de massue.
Pour les mouvements, j'ai essayé de faire tout en règle : demander un entretien avec mon chef qui a fini par le crier haut et fort devant tout le monde "Quoi ? Vous demandez votre mutation? Mais faudra pas revenir en pleurant si ça ne se passe pas bien ailleurs!" puis démarcher les établissements dont les postes dans ma discipline étaient vacants, portfolio à l'appui : "Mais oui mademoiselle, votre dossier est très intéressant, je vous place en voeu n°1" pour finir par ne plus avoir aucune nouvelle et apprendre par la suite que la mutation était refusée.
Les syndicats, j'ai tenté avec deux différents. Ils n'ont absolument rien pu faire et m'ont répondu que j'étais jeune, que j'avais bien le temps de muter. Devant ma colère, l'un des délégué a fini par avouer que le blocage était plus haut, c'est à dire au niveau des chefs qui ont tout pouvoir de constitution de leurs équipes.
Ne sachant plus quoi faire, j'ai demandé à la rentrée une inspection avec, en arrière pensée, l'idée de me faire aider : effectivement, je pensais qu'il pouvait influencer le mouvement. Maintenant, je ne sais vraiment plus quoi faire...
Pour les mouvements, j'ai essayé de faire tout en règle : demander un entretien avec mon chef qui a fini par le crier haut et fort devant tout le monde "Quoi ? Vous demandez votre mutation? Mais faudra pas revenir en pleurant si ça ne se passe pas bien ailleurs!" puis démarcher les établissements dont les postes dans ma discipline étaient vacants, portfolio à l'appui : "Mais oui mademoiselle, votre dossier est très intéressant, je vous place en voeu n°1" pour finir par ne plus avoir aucune nouvelle et apprendre par la suite que la mutation était refusée.
Les syndicats, j'ai tenté avec deux différents. Ils n'ont absolument rien pu faire et m'ont répondu que j'étais jeune, que j'avais bien le temps de muter. Devant ma colère, l'un des délégué a fini par avouer que le blocage était plus haut, c'est à dire au niveau des chefs qui ont tout pouvoir de constitution de leurs équipes.
Ne sachant plus quoi faire, j'ai demandé à la rentrée une inspection avec, en arrière pensée, l'idée de me faire aider : effectivement, je pensais qu'il pouvait influencer le mouvement. Maintenant, je ne sais vraiment plus quoi faire...
- CasparProphète
Idée un peu folle mais et si tu passais le CAPES ou l'agreg pour basculer dans le public?
- Blan6ineÉrudit
Aïe, bebou86, je voulais pas te faire malbebou86 a écrit:Aïe Blan6ine, tu viens de confirmer ce que je craignais... c'est le coup de massue.
Il y a plus de 2 syndicats et un vrai syndicat se bat même contre les blocages "plus haut"!
- Blan6ineÉrudit
C'est sûr que c'est une solution!Caspar Goodwood a écrit:Idée un peu folle mais et si tu passais le CAPES ou l'agreg pour basculer dans le public?
Pour changer d'établissement, babou changera! Mais même si elle est jeune, a-t-elle envie de revivre ce temps des concours et des incertitudes de la première affectation?
Après, des chefs horribles, il y a en un peu partout, dans toutes les régions et dans tout type d'établissement. Il y a aussi des crèmes, hein!
Vois-tu un établissement où tu voudrais aller? Connais-tu l'équipe en place là-bas? (tu comprends que je te montre qu'avec des contacts, on peut plus facilement quitter son établissement pour entrer dans un autre... :diable: )
- IlonaHabitué du forum
Bon courage bebou86,et surtout prenez soin de vous en essayant de relativiser autant que possible.
Je comprends votre sentiment d'étre prise au piége,et espére que vous pourrez fuir cet établissement peu épanouissant.
Je comprends votre sentiment d'étre prise au piége,et espére que vous pourrez fuir cet établissement peu épanouissant.
- bebou86Niveau 1
Idée pas si folle : j'ai pensé retenter le CAPES, je me suis même renseignée pour voir s'il était possible de le passer en interne, mais les renseignements donnés sur Internet sont flous, je ne sais pas à qui m'adresser, et j'ai déjà eu tellement de mal à l'avoir...
Je sais que la situation pourrait se reproduire dans n'importe quel établissement, mais avant de me lancer dans la grande aventure de l'enseignement, j'ai travaillé et fait beaucoup de stages : j'ai toujours su m'adapter à plein de situations, même difficiles, et on ne m'a jamais autant montré de mépris qu'aujourd'hui. Du coup je me dis que n'importe où ferait l'affaire.
Et à mon grand regret non, je ne connais pas encore grand monde qui pourrait m'infiltrer dans son établissement...
Je sais que la situation pourrait se reproduire dans n'importe quel établissement, mais avant de me lancer dans la grande aventure de l'enseignement, j'ai travaillé et fait beaucoup de stages : j'ai toujours su m'adapter à plein de situations, même difficiles, et on ne m'a jamais autant montré de mépris qu'aujourd'hui. Du coup je me dis que n'importe où ferait l'affaire.
Et à mon grand regret non, je ne connais pas encore grand monde qui pourrait m'infiltrer dans son établissement...
- bebou86Niveau 1
Dans tous les cas, merci pour vos messages encourageants :flower:
- CasparProphète
Dans le public les mutations sont décidées par les CAPA en fonction d'un barème (pas ou très peu de piston possible), les cde ne font en général que passer et si jamais tu ne t'entends pas avec eux tu peux toujours leur dire M... sans risquer grand chose.
- Blan6ineÉrudit
bebou86 a écrit:Dans tous les cas, merci pour vos messages encourageants :flower:
Je vais rejoindre Morphée; bon courage à toi et tiens-nous au courant!
- egometDoyen
Sa connaissance de la situation n'est peut-être pas aussi profonde que tu le crois. Si tu ne te plains pas, il peut penser que "tu gères" et passer simplement à des sujets qui lui semblent plus urgents. On a parfois du mal à percevoir le malaise d'un professeur impliqué et travailleur. Pour la plupart des directeurs, pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Ils ne vont pas plus loin. Je suis sûr que si tu as une explication franche avec lui, il va tomber des nues. Il se montrera peut-être beaucoup plus compréhensif que tu ne le penses. tu ne risques pas grand-chose. Après tout, si réellement il bloque ton projet de mutation, c'est qu'il est satisfait de ton travail et qu'il compte sur toi.bebou86 a écrit:
Je n'ai aucune confiance en mon principal qui a connaissance de la situation mais qui n'est ni pour, ni contre moi. En gros, il fait l'autruche. Par ailleurs, j'ai appris de source syndicale (ça vaut ce que ça vaut) qu'il bloquait mon projet de mutation depuis 2 ans. Ben oui, la cruche qui aime son boulot et ses élèves, qui fait des clubs le midi, qui participe à tout ce qui se fait dans l'établissement même les jours fériés, et ce avec le sourire et sans jamais l'ouvrir, c'est bibi!
_________________
Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- bebou86Niveau 1
Merci Blan6ine
Caspar, c'est effectivement un argument que je regrette de ne pas avoir pris suffisamment en compte lorsque je me suis inscrite au concours. Dommage qu'il n'y ait pas de passerelle possible...
Egomet, connaissant un peu le bonhomme et au vu de ce qu'il a déjà été capable de faire, je ne crois pas vraiment a cette éventualité. Mais oui, je n'ai plus rien a perdre.
Caspar, c'est effectivement un argument que je regrette de ne pas avoir pris suffisamment en compte lorsque je me suis inscrite au concours. Dommage qu'il n'y ait pas de passerelle possible...
Egomet, connaissant un peu le bonhomme et au vu de ce qu'il a déjà été capable de faire, je ne crois pas vraiment a cette éventualité. Mais oui, je n'ai plus rien a perdre.
- egometDoyen
Tu es évidemment mieux placée que moi pour évaluer la situation.bebou86 a écrit:Merci Blan6ine
Caspar, c'est effectivement un argument que je regrette de ne pas avoir pris suffisamment en compte lorsque je me suis inscrite au concours. Dommage qu'il n'y ait pas de passerelle possible...
Egomet, connaissant un peu le bonhomme et au vu de ce qu'il a déjà été capable de faire, je ne crois pas vraiment a cette éventualité. Mais oui, je n'ai plus rien a perdre.
Mais il vaut parfois mieux crever l'abcès.
De toute façon, dis-toi bien qu'il y a des choses qui ne dépendent pas de toi. Si tes élèves apprennent et sont heureux dans tes cours, tu as fait l'essentiel. Le reste, c'est en plus. Ce n'est pas grave.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- orelydeNiveau 9
Bonsoir Bebou86,
Je suis moi aussi dans le privé et je déplore toutes ces petites magouilles et arrangements entre copains ou voisins de messe.... En plus mon statut de non titulaire n'arrange rien (ben oui c'est vrai je suis trop conne pour avoir loupé mon admission à 1 point.... genre de remarque que l'on m'a sorti....). Ceci dit ton cas ne me surprend pas. J'ai dans mon entourage plusieurs exemples de mut bloquées ou retardées et ce malgré des motifs tout à fait légitimes (rapprochement de conjoint, poste dispo...)
Je ne sais pas sur quelle académie tu es mais il apparaît pour moi essentiel d’être syndiqué notamment pour un meilleur suivi et appui lors des mutations... Le mouvement se déroule en 2 phases et tu dois être dan la première vu ton statut de titulaire.
Tu dois retirer un dossier (en décembre chez nous) afin de déclarer ton intention de mut. Ensuite tu peux en informer ton CDE. Tente de faire abstraction de ces remarques puériles (mais tellement en vigueur dans le privé...). L'enseignement privé manque de bonnes volontés et il est de bon ton de les faire culpabiliser à souhait. Je suis ironique mais je sais de quoi je parle...!!!!
Ensuite les CDE doivent déclarer les postes vacants ou susceptibles de l’être. Il y a malheureusement beaucoup de cachotteries lors de cette phase. Certains temps plein se transforment comme par magie en minuscules temps partiels, voire même n'apparaissent pas du tout (pour mieux le réserver à un ami dans le besoin....!)
Tu as quelques semaines (mais là aussi cela varie en fonction des académies) pour saisir tes voeux sur serveur informatique. Tu dois dans le même temps adresser un courrier aux CDE des établissements sur lesquels tu postules. Puis vient le balai des commissions : plusieurs réunions durant lesquelles responsables du rectorat, CDE et représentants syndicaux tentent de satisfaire au mieux les souhaits de chacun. Comme je te le disais plus haut il me semble crucial d’être appuyé par un syndicat pour que ta demande surpasse ces petites magouilles et qu'il fasse appliquer les règles de droit.
Vu ta situation tu devrais être classée B (juste derrière les sinistres donc si ma mémoire est bonne). A moins donc d'avoir un sinistré face à toi, tu es en bonne position. Ceci dit, si deux maîtres postulent sur le même établissement et sont à égalité de classement c'est au CDE de choisir... Cela fait partie des petits pouvoirs dont certains aiment particulièrement abuser !
Tente de ne pas te décourager, c'est facile à dire, je le sais très bien. J'en ai fait les frais depuis la rentrée... Je suis chaque jour un peu plus écœurée et me demande si je saurais faire carrière dans cet univers !
N'hésites pas à me contacter en MP si tu le souhaites.
Je suis moi aussi dans le privé et je déplore toutes ces petites magouilles et arrangements entre copains ou voisins de messe.... En plus mon statut de non titulaire n'arrange rien (ben oui c'est vrai je suis trop conne pour avoir loupé mon admission à 1 point.... genre de remarque que l'on m'a sorti....). Ceci dit ton cas ne me surprend pas. J'ai dans mon entourage plusieurs exemples de mut bloquées ou retardées et ce malgré des motifs tout à fait légitimes (rapprochement de conjoint, poste dispo...)
Je ne sais pas sur quelle académie tu es mais il apparaît pour moi essentiel d’être syndiqué notamment pour un meilleur suivi et appui lors des mutations... Le mouvement se déroule en 2 phases et tu dois être dan la première vu ton statut de titulaire.
Tu dois retirer un dossier (en décembre chez nous) afin de déclarer ton intention de mut. Ensuite tu peux en informer ton CDE. Tente de faire abstraction de ces remarques puériles (mais tellement en vigueur dans le privé...). L'enseignement privé manque de bonnes volontés et il est de bon ton de les faire culpabiliser à souhait. Je suis ironique mais je sais de quoi je parle...!!!!
Ensuite les CDE doivent déclarer les postes vacants ou susceptibles de l’être. Il y a malheureusement beaucoup de cachotteries lors de cette phase. Certains temps plein se transforment comme par magie en minuscules temps partiels, voire même n'apparaissent pas du tout (pour mieux le réserver à un ami dans le besoin....!)
Tu as quelques semaines (mais là aussi cela varie en fonction des académies) pour saisir tes voeux sur serveur informatique. Tu dois dans le même temps adresser un courrier aux CDE des établissements sur lesquels tu postules. Puis vient le balai des commissions : plusieurs réunions durant lesquelles responsables du rectorat, CDE et représentants syndicaux tentent de satisfaire au mieux les souhaits de chacun. Comme je te le disais plus haut il me semble crucial d’être appuyé par un syndicat pour que ta demande surpasse ces petites magouilles et qu'il fasse appliquer les règles de droit.
Vu ta situation tu devrais être classée B (juste derrière les sinistres donc si ma mémoire est bonne). A moins donc d'avoir un sinistré face à toi, tu es en bonne position. Ceci dit, si deux maîtres postulent sur le même établissement et sont à égalité de classement c'est au CDE de choisir... Cela fait partie des petits pouvoirs dont certains aiment particulièrement abuser !
Tente de ne pas te décourager, c'est facile à dire, je le sais très bien. J'en ai fait les frais depuis la rentrée... Je suis chaque jour un peu plus écœurée et me demande si je saurais faire carrière dans cet univers !
N'hésites pas à me contacter en MP si tu le souhaites.
- User17706Bon génie
«des sous-fifres qui ne sont ni plus ni moins que des collègues»: s'il n'y a pas de nom pour cette délicieuse figure de style, il devrait y en avoir un.
Sinon... bon courage. Un désinvestissement affectif (et donc pédagogique!) partiel (ça ne se décrète pas tout à fait mais...) pourrait être une solution pour rester debout provisoirement...
Sinon... bon courage. Un désinvestissement affectif (et donc pédagogique!) partiel (ça ne se décrète pas tout à fait mais...) pourrait être une solution pour rester debout provisoirement...
- orelydeNiveau 9
+ 10000 !!!!j'essaie a écrit:«des sous-fifres qui ne sont ni plus ni moins que des collègues»: s'il n'y a pas de nom pour cette délicieuse figure de style, il devrait y en avoir un.
Sinon... bon courage. Un désinvestissement affectif (et donc pédagogique!) partiel (ça ne se décrète pas tout à fait mais...) pourrait être une solution pour rester debout provisoirement...
- orelydeNiveau 9
+ 10000 !!!!j'essaie a écrit:«des sous-fifres qui ne sont ni plus ni moins que des collègues»: s'il n'y a pas de nom pour cette délicieuse figure de style, il devrait y en avoir un.
Sinon... bon courage. Un désinvestissement affectif (et donc pédagogique!) partiel (ça ne se décrète pas tout à fait mais...) pourrait être une solution pour rester debout provisoirement...
- bebou86Niveau 1
Orelyde, tu as parfaitement décrit la situation. Me syndiquer est la première chose que j'ai faite après le concours. J'ai choisi un syndicat fortement représenté dans mon établissement et j'ai cotisé une année entière avant que l'on ne me dise qu'on avait "oublié" de défendre mon cas lors de la commission
- bebou86Niveau 1
La deuxième fois, j'ai choisi un autre syndicat qui lui pour le coup a pris le temps de m'écouter mais n'a pas pu agir. Résultat: une prof contractuelle qui "faisait l'affaire" sur l'un des postes sur lequel j'avais postulé est restée en place. Avec tout le respect que j'ai pour les profs contractuels, le syndicat a lui même reconnu que la situation était anormale mais n'a rien su faire.
- Carrie7Niveau 9
Tu ne devrais pas te décourager, il n'y a pas de grand complot national pour t'empêcher de muter.
Tu devrais y arriver cette année, à condition qu'il y ait des besoins dans ta matière vers chez toi.
C'est sûr que quand le CDE a le choix, c'est lui qui choisit en dernier recours. Ce sont les règles du privé, tu les a acceptées en passant le concours.
De ce que j'ai vu, il arrive effectivement que des contractuels soient gardés "en douce" sur un poste au détriment de cafepiens. Autour de moi, il s'agit (rarement) de gens hyper impliqués de longue date dans l'établissement, et ça ne paraît pas inhumains de ne pas les virer comme de vieilles chaussettes parce qu'ils n'ont pas le concours. Ou, plus souvent, de gens qui ont des problèmes par ailleurs, font à peu près l'affaire mais auraient du mal à trouver ailleurs et sont donc gardés par gentillesse.
Encore une fois, les règles du privé... Que personnellement je trouve bien plus humaines que dans le public ! mais ça n'engage que moi.
Alors mets toutes les chances de ton côté, mets plein de postes dans ta liste de demandes de mutation, quitte à risquer de t'éloigner un peu de chez toi...
Et en attendant, focalise sur le positif, tu aimes ton métier et ça a l'air de bien se passer avec tes classes, donc c'est déjà très bien!
Tu devrais y arriver cette année, à condition qu'il y ait des besoins dans ta matière vers chez toi.
C'est sûr que quand le CDE a le choix, c'est lui qui choisit en dernier recours. Ce sont les règles du privé, tu les a acceptées en passant le concours.
De ce que j'ai vu, il arrive effectivement que des contractuels soient gardés "en douce" sur un poste au détriment de cafepiens. Autour de moi, il s'agit (rarement) de gens hyper impliqués de longue date dans l'établissement, et ça ne paraît pas inhumains de ne pas les virer comme de vieilles chaussettes parce qu'ils n'ont pas le concours. Ou, plus souvent, de gens qui ont des problèmes par ailleurs, font à peu près l'affaire mais auraient du mal à trouver ailleurs et sont donc gardés par gentillesse.
Encore une fois, les règles du privé... Que personnellement je trouve bien plus humaines que dans le public ! mais ça n'engage que moi.
Alors mets toutes les chances de ton côté, mets plein de postes dans ta liste de demandes de mutation, quitte à risquer de t'éloigner un peu de chez toi...
Et en attendant, focalise sur le positif, tu aimes ton métier et ça a l'air de bien se passer avec tes classes, donc c'est déjà très bien!
- keroGrand sage
Peut-être que le vrai problème de fond est là ?bebou86 a écrit:Ben oui, la cruche qui aime son boulot et ses élèves, qui fait des clubs le midi, qui participe à tout ce qui se fait dans l'établissement même les jours fériés, et ce avec le sourire et sans jamais l'ouvrir, c'est bibi!
En seulement peu d'années à l'éduc nat, j'ai compris un truc. Si tu veux pas qu'on t'emmerde, fais comprendre rapidement que t'es un emmerdeur. Jouer perpétuellement les gentilles fifilles ou les gentils garçons, c'est juste la meilleure manière de te faire exploiter (et évidemment, de ne rien obtenir lorsque tu demandes quelque chose).
Bref: si tu ne veux pas être prise pour une cruche, arrête de jouer les cruches.
Accessoirement, c'est vrai dans n'importe quel autre milieu pro.
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