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Pourquoi avez-vous choisi d'étudier les LC? Si vous n'aviez pas pu faire lettres classiques, qu'auriez-vous choisi d'étudier à la place?
- ProvenceEnchanteur
Cette question peut sembler curieuse, mais je me la suis souvent posée, y compris aujourd'hui ( https://www.neoprofs.org/t63875p60-reintegration-d-audrey ). J'ai voulu faire LC pour le latin et j'ai aimé la littérature en fac, mais jamais je n'aurais suivi un cursus de LM. A l'heure des choix, j'avais envisagé d'étudier l'histoire ou le droit, mais pas les lettres modernes.
Cette question me paraît aussi d'actualité quand on sait toutes les évolutions du métier, en cours ou à venir...
Merci pour vos réponses!
Cette question me paraît aussi d'actualité quand on sait toutes les évolutions du métier, en cours ou à venir...
Merci pour vos réponses!
- susannah_283Expert
Inscrite en fac LC après avoir découvert le grec en prépa. J'ai adoré, malgré (grâce à) des professeurs très exigeants! Je ne me serais jamais inscrite en LM, le cursus m'aurait paru "fade" (je ne veux froisser personne, hein!).
Je me retrouve tout à fait dans l'assertion "je ne me sens pas assez littéraire"!
Je me retrouve tout à fait dans l'assertion "je ne me sens pas assez littéraire"!
- LoraNeoprof expérimenté
J'ai mis " autre " car je ne sais pas dans quelle catégorie me " ranger ".
J'ai toujours voulu être prof de français. J'ai donc commencé le latin en 4e en pensant que c'était obligatoire pour exercer cette profession.
Après mon bac, j'ai choisi les Lettres Classiques parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'étudiants comparé aux LM ! J'aurais tout à fait pu suivre le cursus LM, mais je ne sais pas si j'aurais aussi bien réussi : je trouve les LC plus structurées, plus " logiques ", je ne sais pas trop comment dire... Bref, ça me correspond mieux.
J'ai toujours voulu être prof de français. J'ai donc commencé le latin en 4e en pensant que c'était obligatoire pour exercer cette profession.
Après mon bac, j'ai choisi les Lettres Classiques parce qu'il n'y avait pas beaucoup d'étudiants comparé aux LM ! J'aurais tout à fait pu suivre le cursus LM, mais je ne sais pas si j'aurais aussi bien réussi : je trouve les LC plus structurées, plus " logiques ", je ne sais pas trop comment dire... Bref, ça me correspond mieux.
- Presse-puréeGrand sage
Parce que j'aime l'histoire antique, que j'ai une solide culture dans ce domaine et que, après avoir détesté le latin dans le secondaire, je m'y suis remis avec plaisir en prépa. Du coup j'ai eu envie de faire de la transmission de ces langues anciennes mon métier.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- musaNeoprof expérimenté
Exclusivement pour le latin et le grec. J'aurais d'ailleurs préféré qu'il n'y ait pas de français dans le "package". En prépa, j'ai un peu hésité entre lettres classiques, histoire (j'ai d'ailleurs fait une licence d'histoire)et anglais.
- UpsilonNiveau 3
J'ai choisi LC pour les langues anciennes avant tout (comme musa je me serais volontiers détachée du français). L'archéologie était aussi ma grande passion et j'avoue que j'ai hésité entre ces deux voies... En même temps, l'étude des civilisations et des auteurs anciens sont assez complémentaires. Je ne regrette pas ce choix pour la richesse culturelle qu'il m'a apporté mais je suis assez déçue (voire frustrée) de voir comment les langues anciennes sont traitées dans l'enseignement actuel... J'ai peur de devoir être contrainte un jour de n'enseigner que le français ce qui ne m'enchante guère!
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"Le bruit, l'éclat de l'eau, sa blancheur transparente,
D'un voile de cristal alors peu différente,
Font goûter un plaisir de cent plaisirs mêlés."
La Fontaine, "Les Amours de Psyché et Cupidon"
- linotteFidèle du forum
Alors que j'étais en fac de sciences, j'ai assisté à un cours de litt du 17e qui m'a scotchée,j'ai eu le déclic et ai bifurqué en lettres, a priori LM.
Et puis j'avoue tout : j'ai été convaincue par le baratin de la prof de grec venue faire de la retape lors de la réunion de rentrée :lol:
J'avais fait du latin, sans grand enthousiasme, c'est vrai, mais sans dégoût non plus ; l'idée de commencer le grec me tentait, et le pourcentage de réussite annoncé a fait le reste (env 50% ).
C'est pas très glorieux :lol: , et comme Lora je pense avoir réussi en fac grâce au petit nombre d'élèves en LC (8 !!) : pas l'ambiance 'fac' rêvée ( ah, la cafet' d'Hélène et les garçons ' !) , mais propice au travail :lol:
Et puis j'avoue tout : j'ai été convaincue par le baratin de la prof de grec venue faire de la retape lors de la réunion de rentrée :lol:
J'avais fait du latin, sans grand enthousiasme, c'est vrai, mais sans dégoût non plus ; l'idée de commencer le grec me tentait, et le pourcentage de réussite annoncé a fait le reste (env 50% ).
C'est pas très glorieux :lol: , et comme Lora je pense avoir réussi en fac grâce au petit nombre d'élèves en LC (8 !!) : pas l'ambiance 'fac' rêvée ( ah, la cafet' d'Hélène et les garçons ' !) , mais propice au travail :lol:
- NLM76Grand Maître
Professeur de Lettres modernes pendant une quinzaine d'années, j'ai fini par comprendre que je devais savoir le latin pour mieux enseigner le français. Je l'ai appris. Ça m'a plu. J'ai appris le grec. Et je me suis senti beaucoup plus à mon aise dans mon enseignement du français.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- LisaZenideExpert spécialisé
J'ai répondu : "J'ai fait LC pour les langues anciennes; je ne me serais pas inscrit(e) dans une fac en LM."
Pour tout dire, je me suis initialement inscrite en 2° année de LM après hypo parce que n'ayant jamais fait de grec je n'avais pas l'équivalence pour 2° année de LC mais mon but était de faire du grec à haute dose en un an pour aller en licence LC l'année suivante.
Au bout d'une semaine, j'ai commencé à faire :shock: (et j'ai appris qu'il était peu probable que mon projet aboutisse).
Au bout de la deuxième j'ai jeté mon équivalence à la poubelle pour aller en 1° année de LC.
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
Pour tout dire, je me suis initialement inscrite en 2° année de LM après hypo parce que n'ayant jamais fait de grec je n'avais pas l'équivalence pour 2° année de LC mais mon but était de faire du grec à haute dose en un an pour aller en licence LC l'année suivante.
Au bout d'une semaine, j'ai commencé à faire :shock: (et j'ai appris qu'il était peu probable que mon projet aboutisse).
Au bout de la deuxième j'ai jeté mon équivalence à la poubelle pour aller en 1° année de LC.
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
- ProvenceEnchanteur
J'aime enseigner le français, mais je n'aimerais pas faire que ça. C'est une perspective inquiétante.Upsilon a écrit:J'ai peur de devoir être contrainte un jour de n'enseigner que le français ce qui ne m'enchante guère!
C'était une motivation assez partagée dans ma fac: il faut bien songer à sa future pitance! Je ne me serais pas engagée dans des études sans débouchés convenables (en terme de taux de réussite au concours, par exemple).linotte a écrit:Alors que j'étais en fac de sciences, j'ai assisté à un cours de litt du 17e qui m'a scotché, j'ai eu le déclic et ai bifurqué en lettres, a priori LM.
Et puis j'avoue tout : j'ai été convaincue par le baratin de la prof de grec venue faire de la retape lors de la réunion de rentrée :lol:
J'avais fait du latin, sans grand enthousiasme, c'est vrai, mais sans dégoût non plus ; l'idée de commencer le grec me tentait, et le pourcentage de réussite annoncé a fait le reste (env 50% ).
C'est pas très glorieux :lol: , et comme Lora je pense avoir réussi en fac grâce au petit nombre d'élèves en LC (8 !!) : pas l'ambiance 'fac' rêvée ( ah, la cafet' d'Hélène et les garçons ' !) , mais propice au travail :lol:
Sais-tu pourquoi? En quoi ton enseignement a-t-il changé?nlm76 a écrit: Et je me suis senti beaucoup plus à mon aise dans mon enseignement du français.
Les sciences me barbaient, mais j'aimais les maths.LisaZenide a écrit:
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
- LisaZenideExpert spécialisé
Je suis une mauvaise scientifique en fait.Provence a écrit:Les sciences me barbaient, mais j'aimais les maths.LisaZenide a écrit:
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
J'adore les maths... ... ... mais je déteste la géométrie (surtout dans l'espace à n-dimension).
J'adore la chimie... ... ... mais j'ai buggué sur la physique au mot calorifère (et leçons suivantes).
J'adore la biologie... ... ... mais je m'endors sur la géologie (pourtant j'ai essayé !).
Autant dire que les études scientifiques n'étaient pas vraiment faites pour moi (et mes notes au bac l'ont confirmé... mes 3 moins bonnes notes sont en Maths / Physique-Chimie / SVT)
Pour moi, le latin, c'est un problème de maths... quand je dis ça aux élèves, j'ai souvent droit à :shock: :shock: :shock:
(bon, bilan : mauvaise scientifique, mauvaise littéraire... ... ... il est bon pour mon moral ce topic )
- AudreyOracle
De retour du resto, je réponds!
La première fois que ma mère m'a emmenée à la bibliothèque municipale, pendant mon année de CP, je suis tombée en extase devant un énorme dictionnaire de mythologie grecque et un livre expliquant comment les archéologues avaient reconstitué d'après un crâne le visage supposé de Philippe II de Macédoine. Dès ce jour, j'ai voulu étudier le latin et le grec. Je ne peux rien expliquer sur cette révélation, cette espèce de choc intellectuel, mais ça m'a paru une évidence. Il fallait que j'apprenne des tas de langues anciennes et que je devienne archéologue.
J'ai donc été inscrite dans un collège-lycée où j'ai pu commencer le latin en 5è, le grec en 4è, et garder le tout jusqu'en seconde, où pour entrer en 1ère S j'ai dû choisir de garder le grec pour incompatibilité d'emploi du temps. J'ai découvert en seconde que devenir archéologue serait une mission quasi impossible, j'ai donc envisagé un autre parcours qui m'avait toujours attirée, médecine, tout en me passionnant toujours pour l'antiquité sous toutes ses formes.
Après le bac D, l'échec en médecine, je suis revenue à mes premières amours, et surtout à une filière où je savais que je n'essuierais aucun échec tant je m'y sentais dans mon élément: les langues anciennes.
Vous aurez remarqué que pas une seule fois je n'ai parlé de littérature… j'ai toujours aimé lire, mais je n'ai jamais envisagé d'en faire un métier, j'ai toujours vécu ma vie de lectrice comme un simple plaisir.
J'ai toujours très mal vécu la dissection littéraire. Parce que oui, pour moi, l'étude littéraire a pour objet un cadavre et ne produit rien. Le texte est un objet mort. Il ne s'anime que dans l'oeil et l'esprit de celui qui le lit, et pour chaque lecteur d'une façon différente…C'est quand il entre en résonance avec mon vécu, ma sensibilité, mon intelligence, qu'il prend vie. A ce moment-là, oui, je prends plaisir à lire… mais quand je dois le décortiquer, le passer au microscope de l'analyse stylistique, grammaticale, je décroche. Complètement. J'ai la sensation de me transformer en robot mécanicien. Pas une seule fois durant mes études de lettres je n'ai vu un texte commenté avec passion, émotion, emportement. Tout n'était que commentaire techniciste et hygiénique. Cela m'a durablement et profondément ennuyée.
A contrario, j'ai toujours éprouvé un plaisir ludique à traduire latin et grec (et à faire des maths, et de la chimie, et de la mécanique)… et je n'ai jamais eu le sentiment d'accomplir un travail vain et futile en le faisant. C'était productif. Cet aspect-là est important pour moi, c'était d'ailleurs ce qui me plaisait aussi en médecine: on fait quelque chose, on ne se contente pas de décrire, d'analyser et de comprendre.
Pas une seule seconde je n'aurais imaginé me consacrer à la littérature… ce que j'aime c'est l'aspect linguistique et historique de ma discipline. Je serais bien embêtée si je ne devais enseigner que le français à l'avenir.
Même si évidemment, je n'étudie que des textes qui me plaisent avec mes élèves, même si je le fais en tentant toujours de communiquer aux élèves mes émotions face à ces textes, en leur donnant les outils pour eux aussi comprendre et ressentir des choses face à la littérature et au monde, ce n'est pas cet aspect du métier qui me plaît. Je le fais simplement parce que je n'ai pas le choix et tant qu'à faire, je le fais de mon mieux et de façon plus sensible et "humaine" que ce que j'ai vécu en tant qu'élève ou étudiante. Mais je suis lucide: ça ne me procure que peu de joie.
Et comme Provence, j'ai songé à faire des études de droit. D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu de sombres affaires de services m'en dissuadant, j'aurais entamé une Licence de droit dans 10 jours.
Pour synthétiser, je me sens davantage prof de langue et de civi que de littérature.
La première fois que ma mère m'a emmenée à la bibliothèque municipale, pendant mon année de CP, je suis tombée en extase devant un énorme dictionnaire de mythologie grecque et un livre expliquant comment les archéologues avaient reconstitué d'après un crâne le visage supposé de Philippe II de Macédoine. Dès ce jour, j'ai voulu étudier le latin et le grec. Je ne peux rien expliquer sur cette révélation, cette espèce de choc intellectuel, mais ça m'a paru une évidence. Il fallait que j'apprenne des tas de langues anciennes et que je devienne archéologue.
J'ai donc été inscrite dans un collège-lycée où j'ai pu commencer le latin en 5è, le grec en 4è, et garder le tout jusqu'en seconde, où pour entrer en 1ère S j'ai dû choisir de garder le grec pour incompatibilité d'emploi du temps. J'ai découvert en seconde que devenir archéologue serait une mission quasi impossible, j'ai donc envisagé un autre parcours qui m'avait toujours attirée, médecine, tout en me passionnant toujours pour l'antiquité sous toutes ses formes.
Après le bac D, l'échec en médecine, je suis revenue à mes premières amours, et surtout à une filière où je savais que je n'essuierais aucun échec tant je m'y sentais dans mon élément: les langues anciennes.
Vous aurez remarqué que pas une seule fois je n'ai parlé de littérature… j'ai toujours aimé lire, mais je n'ai jamais envisagé d'en faire un métier, j'ai toujours vécu ma vie de lectrice comme un simple plaisir.
J'ai toujours très mal vécu la dissection littéraire. Parce que oui, pour moi, l'étude littéraire a pour objet un cadavre et ne produit rien. Le texte est un objet mort. Il ne s'anime que dans l'oeil et l'esprit de celui qui le lit, et pour chaque lecteur d'une façon différente…C'est quand il entre en résonance avec mon vécu, ma sensibilité, mon intelligence, qu'il prend vie. A ce moment-là, oui, je prends plaisir à lire… mais quand je dois le décortiquer, le passer au microscope de l'analyse stylistique, grammaticale, je décroche. Complètement. J'ai la sensation de me transformer en robot mécanicien. Pas une seule fois durant mes études de lettres je n'ai vu un texte commenté avec passion, émotion, emportement. Tout n'était que commentaire techniciste et hygiénique. Cela m'a durablement et profondément ennuyée.
A contrario, j'ai toujours éprouvé un plaisir ludique à traduire latin et grec (et à faire des maths, et de la chimie, et de la mécanique)… et je n'ai jamais eu le sentiment d'accomplir un travail vain et futile en le faisant. C'était productif. Cet aspect-là est important pour moi, c'était d'ailleurs ce qui me plaisait aussi en médecine: on fait quelque chose, on ne se contente pas de décrire, d'analyser et de comprendre.
Pas une seule seconde je n'aurais imaginé me consacrer à la littérature… ce que j'aime c'est l'aspect linguistique et historique de ma discipline. Je serais bien embêtée si je ne devais enseigner que le français à l'avenir.
Même si évidemment, je n'étudie que des textes qui me plaisent avec mes élèves, même si je le fais en tentant toujours de communiquer aux élèves mes émotions face à ces textes, en leur donnant les outils pour eux aussi comprendre et ressentir des choses face à la littérature et au monde, ce n'est pas cet aspect du métier qui me plaît. Je le fais simplement parce que je n'ai pas le choix et tant qu'à faire, je le fais de mon mieux et de façon plus sensible et "humaine" que ce que j'ai vécu en tant qu'élève ou étudiante. Mais je suis lucide: ça ne me procure que peu de joie.
Et comme Provence, j'ai songé à faire des études de droit. D'ailleurs, s'il n'y avait pas eu de sombres affaires de services m'en dissuadant, j'aurais entamé une Licence de droit dans 10 jours.
Pour synthétiser, je me sens davantage prof de langue et de civi que de littérature.
- alprechac2Expert
Si je n'avais pas pu faire LC, je pense que je serais allée en fac d'histoire. J'aurais aimé être archéologue, mais j'ai vite compris c'était pas un gagne-pain très sûr, et venant d'une famille ne roulant pas sur l'or (et mes parents connaissant fréquemment des périodes de chomage), j'ai opté pour la sécurité de l'emploi, et donc LC pour assouvir ma passion de l'antiquité, et de langue latine en elle-même. C'est elle qui m'a fascinée en tout premier, dès le 1er cours de latin.
J'aime enseigner la grammaire française, moins la littérature et c'est pour cela que je n'ai pas très envie de retourner enseigner en lycée, et ça m'ennuierait aussi profondément de ne devoir enseigner que du français.
Je préfèrerais, à choisir, ne devoir enseigner que du latin, même partagée sur 2 bahuts, si la pénurie de profs de LC s'accentuait.
J'aime enseigner la grammaire française, moins la littérature et c'est pour cela que je n'ai pas très envie de retourner enseigner en lycée, et ça m'ennuierait aussi profondément de ne devoir enseigner que du français.
Je préfèrerais, à choisir, ne devoir enseigner que du latin, même partagée sur 2 bahuts, si la pénurie de profs de LC s'accentuait.
- NomeraNiveau 5
Bonjour à tous (toutes ?),
J'ai coché la première réponse.
En fait, je ne sais plus trop comment je suis arrivée en LC...
J'avais fait du latin en 5e parce que j'étais une bonne élève et que j'avais envie d'apprendre de nouvelles choses. Je l'ai gardé en lycée et l'ai présenté à l'oral.
Arrivée en prépa, il a fallu choisir une option : j'ai hésité avec philo mais me suis dit que le grec devait être vraiment bien. Je ne m'étais pas trompée : c'est la matière dans laquelle je suis le plus à l'aise
Ensuite, dans la mesure où je voulais être professeur depuis mon 1er jour à l'école maternelle, le cursus de professeur de Lettres Classiques s'est imposé de lui-même !
Ce n'était pas un choix pré-déterminé mais ça s'est fait naturellement (même si j'ai longtemps hésité pendant ma prépa littéraire à passer des banques de concours pour travailler dans le commerce ^^)
Bref, aujourd'hui je suis fière de mon métier et mon conjoint aussi (même si le top pour lui aurait été que je sois archéologue !).
J'ai coché la première réponse.
En fait, je ne sais plus trop comment je suis arrivée en LC...
J'avais fait du latin en 5e parce que j'étais une bonne élève et que j'avais envie d'apprendre de nouvelles choses. Je l'ai gardé en lycée et l'ai présenté à l'oral.
Arrivée en prépa, il a fallu choisir une option : j'ai hésité avec philo mais me suis dit que le grec devait être vraiment bien. Je ne m'étais pas trompée : c'est la matière dans laquelle je suis le plus à l'aise
Ensuite, dans la mesure où je voulais être professeur depuis mon 1er jour à l'école maternelle, le cursus de professeur de Lettres Classiques s'est imposé de lui-même !
Ce n'était pas un choix pré-déterminé mais ça s'est fait naturellement (même si j'ai longtemps hésité pendant ma prépa littéraire à passer des banques de concours pour travailler dans le commerce ^^)
Bref, aujourd'hui je suis fière de mon métier et mon conjoint aussi (même si le top pour lui aurait été que je sois archéologue !).
- KilmenyEmpereur
En 6ème je voulais être "prof de grammaire" ! C'était l'aspect grammatical qui m'intéressait, même si j'adorais lire aussi. Puis en 4ème, j'ai découvert le latin et là j'ai su.
Je n'ai jamais changé de route. Je n'aurais jamais fait LM et aujourd'hui, si je n'avais plus de français, je ne serais pas trop triste.
Je n'ai jamais changé de route. Je n'aurais jamais fait LM et aujourd'hui, si je n'avais plus de français, je ne serais pas trop triste.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- blancheExpert
A la fin de la prépa, après avoir pensé devenir prof des écoles (et donc envisagé de faire une licence de sciences de l'éducation) puis découvert (en allant dans des classes) que je préférerais peut-être enseigner à des élèves plus âgés, j'ai choisi le cursus LC (avec appréhension car je trouvais le grec très difficile et me sentais complètement nulle, ne l'ayant commencé qu'en prépa et ayant plus travaillé la philo et l'histoire que cette matière...) et non LM pour pouvoir enseigner le latin, et j'ai bien fait : aujourd'hui, seule prof de LC dans mon collège et à 80%, je n'aurai que du latin cette année (et ce n'est pas la première fois).
- SteredDoyen
A quelques détails près, j'ai le même parcours. Je ne me sens pas légitime à enseigner le grec, n'en ayant fait que quatre ans en tout et pour tout (si j'avais dû l'enseigner dès le début de ma carrière, ç'aurait peut-être été différent, mais là, après huit ans, je me demande ce qu'il m'en reste...).blanche a écrit:A la fin de la prépa,[...], j'ai choisi le cursus LC (avec appréhension car je trouvais le grec très difficile et me sentais complètement nulle, ne l'ayant commencé qu'en prépa et ayant plus travaillé la philo et l'histoire que cette matière...) et non LM pour pouvoir enseigner le latin
Je voulais enseigner et le français et le latin
- ProvenceEnchanteur
J'adorais les cours de grammaire française en 5e: ils étaient carrés, structurés. J'avais l'impression de maîtriser enfin quelque chose que j'utilisais ou lisais intuitivement. En 4e, j'ai tout de suite adoré le latin: l'étymologie me fascinait, la traduction me paraissait logique; c'est sans doute un peu bête, mais je me souviens avec émotion du cours sur les pronoms relatifs: soudain, j’avais eu le sentiment de comprendre quelque chose que je n'avais pas vraiment saisi encore sur le fonctionnement de la langue française.Kilmeny a écrit:En 6ème je voulais être "prof de grammaire" ! C'était l'aspect grammatical qui m'intéressait, même si j'adorais lire aussi. Puis en 4ème, j'ai découvert le latin et là j'ai su.
- RuthvenGuide spirituel
Quasi exclusivement pour le grec (commencé en 4ème), et pour la philosophie (ou plutôt Platon et ses successeurs).
Je vais me faire lyncher, mais j'ai du mal avec la littérature latine ...
Je vais me faire lyncher, mais j'ai du mal avec la littérature latine ...
- KakHabitué du forum
+ 1Provence a écrit:Les sciences me barbaient, mais j'aimais les maths.LisaZenide a écrit:
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
... mon goût pour l'antiquité date de la maternelle.Audrey a écrit:La première fois que ma mère m'a emmenée à la bibliothèque municipale, pendant mon année de CP,
Mais en fait, je voulais être bibliothécaire... (faire découvrir des livres plutôt que les analyser)
+ 1Audrey a écrit:J'ai toujours très mal vécu la dissection littéraire. Parce que oui, pour moi, l'étude littéraire a pour objet un cadavre et ne produit rien. Le texte est un objet mort. Il ne s'anime que dans l'oeil et l'esprit de celui qui le lit, et pour chaque lecteur d'une façon différente…C'est quand il entre en résonance avec mon vécu, ma sensibilité, mon intelligence, qu'il prend vie. A ce moment-là, oui, je prends plaisir à lire… mais quand je dois le décortiquer, le passer au microscope de l'analyse stylistique, grammaticale, je décroche. Complètement. J'ai la sensation de me transformer en robot mécanicien. Pas une seule fois durant mes études de lettres je n'ai vu un texte commenté avec passion, émotion, emportement. Tout n'était que commentaire techniciste et hygiénique. Cela m'a durablement et profondément ennuyée.
A contrario, j'ai toujours éprouvé un plaisir ludique à traduirelatin etgrec(et à faire des maths, et de la chimie, et de la mécanique)… et je n'ai jamais eu le sentiment d'accomplir un travail vain et futile en le faisant. C'était productif.
Pour synthétiser, je me sens davantage prof de langue et de civi que de littérature.
histoire ou maths pour moialprechac2 a écrit:Si je n'avais pas pu faire LC, je pense que je serais allée en fac d'histoire.
Les trois- quatre matières que j'ai adorées au collège/ lycée: maths, histoire et latin...et français (grammaire et expression surtout... avec de lourdes lacunes en orthographe) mais surtout au collège!
+1alprechac2 a écrit:Je préfèrerais, à choisir, ne devoir enseigner que du latin, même partagée sur 2 bahuts, si la pénurie de profs de LC s'accentuait.
- LefterisEsprit sacré
J’ai répondu « Pour les langues anciennes », et j’aurais pu ajouter « pour l’histoire ancienne ».
L’étude des langues anciennes était un simple hobby , j’avais un métier n’ayant rien à voir (plutôt juridique) , j’ai appris le grec seul parce que je suivais des cours de philo, et philo sans grec, pour moi, c’est vélo sans chaîne.
Puis j’ai bifurqué, sur certains conseils, pour le goût des langues, le caractère complet du cursus, qui touche un peu à tout,je me suis inscrit en fac LC, en pointillés puisque je bossais, Jamais donc je n’aurais fait autre chose que LC, et encore, s’il y avait eu un pack « histoire + LC » ou « philo+ langues anciennes », j’aurais pris. Puisque jamais je n’aurais pas imaginé devenir enseignant un jour. Ca s’est passé comme sur des roulettes, sans efforts, sauf en ancien français où j’avais quasiment tout à apprendre. En français sur certains points , le jargon que je n e comprenais pas (j’étais quadra, on nous avait changé tout ça …).
C’est donc l’organe qui a créé la fonction, quand il m’a fallu changer de boulot, c’était ma ressource la plus immédiate sous la main, mais pas mon programme. Sinon, j’aurais fait tranquillement un doctorat (civilisation antique bien en tendu) , pour garder le contact, accéder aux bibliothèques, chose possible vu mes horaires décalés d’alors…
Quant à l’enseignement du latin, je suis mitigé : je préfère évidemment cette matière , mais pas forcément à enseigner, vu les conditions. Ca dépend des classes, mais là où je suis souvent des élèves difficiles, imposés par les parents (et on l’entend à chaque cours, certains en sont carrément agressifs ) , ou venus pour être avec le copain ou la copine , refusant majoritairement le travail, allergiques à la grammaire (même en français), prenant pour un gros mot le terme de « mémoriser », surexcités le soir, apathiques le matin.
J’ai eu le grec trois ans, ceux qui le choisissent sont un peu plus mûrs, mais pas plus décidés à bosser dans leur immense majorité.
L’idéal serait d’enseigner le latin à un bon niveau , mais vu que ça disparaît des lycées (de toute manière je n’ai pas les points pur autre chose que les « poubelles » ) peu à peu, je me dis « no future », je me fais une raison et j’étudie et lis POUR MOI.
L’étude des langues anciennes était un simple hobby , j’avais un métier n’ayant rien à voir (plutôt juridique) , j’ai appris le grec seul parce que je suivais des cours de philo, et philo sans grec, pour moi, c’est vélo sans chaîne.
Puis j’ai bifurqué, sur certains conseils, pour le goût des langues, le caractère complet du cursus, qui touche un peu à tout,je me suis inscrit en fac LC, en pointillés puisque je bossais, Jamais donc je n’aurais fait autre chose que LC, et encore, s’il y avait eu un pack « histoire + LC » ou « philo+ langues anciennes », j’aurais pris. Puisque jamais je n’aurais pas imaginé devenir enseignant un jour. Ca s’est passé comme sur des roulettes, sans efforts, sauf en ancien français où j’avais quasiment tout à apprendre. En français sur certains points , le jargon que je n e comprenais pas (j’étais quadra, on nous avait changé tout ça …).
C’est donc l’organe qui a créé la fonction, quand il m’a fallu changer de boulot, c’était ma ressource la plus immédiate sous la main, mais pas mon programme. Sinon, j’aurais fait tranquillement un doctorat (civilisation antique bien en tendu) , pour garder le contact, accéder aux bibliothèques, chose possible vu mes horaires décalés d’alors…
Quant à l’enseignement du latin, je suis mitigé : je préfère évidemment cette matière , mais pas forcément à enseigner, vu les conditions. Ca dépend des classes, mais là où je suis souvent des élèves difficiles, imposés par les parents (et on l’entend à chaque cours, certains en sont carrément agressifs ) , ou venus pour être avec le copain ou la copine , refusant majoritairement le travail, allergiques à la grammaire (même en français), prenant pour un gros mot le terme de « mémoriser », surexcités le soir, apathiques le matin.
J’ai eu le grec trois ans, ceux qui le choisissent sont un peu plus mûrs, mais pas plus décidés à bosser dans leur immense majorité.
L’idéal serait d’enseigner le latin à un bon niveau , mais vu que ça disparaît des lycées (de toute manière je n’ai pas les points pur autre chose que les « poubelles » ) peu à peu, je me dis « no future », je me fais une raison et j’étudie et lis POUR MOI.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- JPhMMDemi-dieu
Allons, résoudre un petit Rubik's Cube 4D, c'est quand même pas la mer à boire. :lol:LisaZenide a écrit:Je suis une mauvaise scientifique en fait.Provence a écrit:Les sciences me barbaient, mais j'aimais les maths.LisaZenide a écrit:
Suis plutôt scientifique au départ... et je me reconnais aussi dans le "je ne me sens pas assez littéraire"... plus j'échange, plus je me rends compte de lacunes lourdes !
J'adore les maths... ... ... mais je déteste la géométrie (surtout dans l'espace à n-dimension).
http://www.superliminal.com/cube/applet.html
Bien sûr, je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LisaZenideExpert spécialisé
Ben peut-être pas... en tout cas mon prof de spé n'a jamais vraiment compris comment je fonctionnais...JPhMM a écrit:Allons, résoudre un petit Rubik's Cube 4D, c'est quand même pas la mer à boire. :lol:LisaZenide a écrit:J'adore les maths... ... ... mais je déteste la géométrie (surtout dans l'espace à n-dimension).
Bien sûr, je comprends tout à fait ce que tu veux dire.
n ≤ 3, trop facile, normal - n= 4, je comprends, j'y arrivais (j'ai oublié depuis), juste logique pour moi - n ≥ 5 : bug complet. :lol:
- User5899Demi-dieu
Pour les langues anciennes, et plus précisément pour la grammaire latine, que j'ai toujours adorée et que j'ai mémorisée très tôt, et pour la richesse de la littérature grecque (au sens large). Réponse 1,donc. J'ai par ailleurs toujours exprimé mon incompréhension devant l'étude privilégiée du latin au détriment du grec,quand on voit la pauvreté de la littérature latine...
En revanche,la "civi" m'a toujours profondément ennuyé et aujourd'hui encore, je traite ces langues dans l'abstrait,en me contrefichant des impluuium, des toges prétextes, des ius imaginum et autres pédérasties
Edit Ruthven,
En revanche,la "civi" m'a toujours profondément ennuyé et aujourd'hui encore, je traite ces langues dans l'abstrait,en me contrefichant des impluuium, des toges prétextes, des ius imaginum et autres pédérasties
Edit Ruthven,
- sansaraModérateur
Pour ma part, j'ai un peu l'impression de m'être fait entraîner dans cette voie sans y avoir vraiment réfléchi : j'ai découvert le latin en 5e, ça m'a plu, ma prof de français de l'époque a dit à mes parents que, puisque j'étais bonne élève, il fallait que je pense à faire une prépa, voire à intégrer l'ENS, et si possible en lettres classiques.
Pour raisons d'emploi du temps, je n'ai commencé le grec qu'en 1e, tout en continuant le latin, et une fois en prépa, la spécialité s'est imposée d'elle-même, sans que j'y réfléchisse vraiment.
Ensuite, une fois à l'ENS, j'ai un peu regretté ce choix : les enseignements de littérature française sont réduits à néant ou presque, au profit des cours techniques de langues anciennes (version et thème), qui ne m'enthousiasment pas plus que ça. Et puis l'agreg est arrivée, les cours de littérature sont revenus, à ma plus grande joie.
Voilà, je ne suis pas vraiment là par passion pour les LC, simplement parce que ça s'est fait comme ça. Après, je suis pleine d'amour pour les langues anciennes, en particulier le latin (moins fan du grec), mais comme Cripure, le côté "civi" m'ennuie profondément (enfin, à part la mythologie, mais ça c'est parce que je suis tjrs une enfant !)
Pour raisons d'emploi du temps, je n'ai commencé le grec qu'en 1e, tout en continuant le latin, et une fois en prépa, la spécialité s'est imposée d'elle-même, sans que j'y réfléchisse vraiment.
Ensuite, une fois à l'ENS, j'ai un peu regretté ce choix : les enseignements de littérature française sont réduits à néant ou presque, au profit des cours techniques de langues anciennes (version et thème), qui ne m'enthousiasment pas plus que ça. Et puis l'agreg est arrivée, les cours de littérature sont revenus, à ma plus grande joie.
Voilà, je ne suis pas vraiment là par passion pour les LC, simplement parce que ça s'est fait comme ça. Après, je suis pleine d'amour pour les langues anciennes, en particulier le latin (moins fan du grec), mais comme Cripure, le côté "civi" m'ennuie profondément (enfin, à part la mythologie, mais ça c'est parce que je suis tjrs une enfant !)
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