Je ne supporte plus mes collègues...

Je me pose la même question... Surtout quand on est dans un très petit établissement, une quinzaine de profs et que sur les 15, 4 sont carrément hostiles....et tout ça a cause d'une engueulade privée avec l'un des 4.
Je précise que dans ma matière, je ne peux travailler seule... Bref rentrée dans une ambiance plus que pesante.

lialia7374 a écrit:Et quand vous travaillez dans la même matière ?

Idem. Le but est d'avoir le moins de discussion possible. Mais sur les 19 établissements que j'ai fréquentés, une seule collègue a réellement posé un problème en voulant imposer ses vues : elle y arrivait avec tous les TZR et jeunes collègues en poste fixe... sauf moi (je suis un ours-anguille qui fait bloc et sur lequel tout glisse). C'est la technicienne de labo qui me l'a avoué à la fin de l'année scolaire . Mais sinon, les collègues de SVT sont les moins toxiques évidemment.

Tivinou a écrit:

Enaeco a écrit:En s'en tenant au minimum d'échanges ?

Voilà. De la politesse (bonjour-bonsoir) et les échanges indispensables pour le travail. Je commence juste et c'est reposant.

Je me limite uniquement aux échanges strictement pros, la politesse ayant été abandonné par la personne.

AsarteLilith a écrit:

Tivinou a écrit:

Enaeco a écrit:En s'en tenant au minimum d'échanges ?

Voilà. De la politesse (bonjour-bonsoir) et les échanges indispensables pour le travail. Je commence juste et c'est reposant.

Je me limite uniquement aux échanges strictement pros, la politesse ayant été abandonné par la personne.

Normal, je ferais pareil. J'ai essayé la politesse marquée une année, et puis non c'est complètement vain.

Tout dépend ce que tu entends par "toxique". Si ça relève du harcèlement moral au travail, ou des violences sexistes et sexuelles, il faut en parler notamment à son syndicat.

Oui.
Il y a toxique et toxique, n'hésite pas à préciser.

VicomteDeValmont a écrit:Tout dépend ce que tu entends par "toxique". Si ça relève du harcèlement moral au travail, ou des violences sexistes et sexuelles, il faut en parler notamment à son syndicat.

Toxique , c'est comme le champignon, ça vous empoisonne. J'en ai connu une, impossible de décrire la totalité de ses actions avec beaucoup de collègues. Des négligences avec le matériel, des pertes parfois, des oublis ( tu lui prêtes un truc et le truc ne revient pas. Elle affirme l'avoir rendu), des pertes de copies, des remarques personnelles pendant le cc , la photocopieuse en panne qu" elle ne signale pas ( elle fait comme si c'est le prof d'avant ou d'après qui a mis la machine en panne. Ben oui, mais quand les photocopies sortent avec des éléments qui montrent que c'est elle!) Elle a été comme cela avec de nombreuses personnes. Pas dans la même discipline que moi, mais la collègue qui exercé dans le même domaine morfle ( casse de matériel, perte de bouquins) et je ne vous raconte pas tout. Un serpent sui sonne aux oreilles de la direction ( c'est nous qui lui en voulions) il Donc à un moment j'ai décidé que je ne la voyais pas. Paradoxalement j'étais la seule les autres mettaient un mouchoir sur toutes les crasses.
Bref, compliqué.
Des collègues toxiques tant qu'ils ne font pas de vague avec la direction, ou au contraire font beaucoup de mousse, ils sont difficiles à gérer.

Fesseur Pro a écrit:Oui.
Il y a toxique et toxique, n'hésite pas à préciser.

Pas de harcèlement. Juste toxique (négativité, les problèmes d'égo, réflexions...) Le plus dur pour moi n'est pas les élèves mais les collègues. Mon hypersensibilité et mon empathie (++) n'arrangent pas les choses.

menerve a écrit:Je me pose la même question... Surtout quand on est dans un très petit établissement, une quinzaine de profs et que sur les 15, 4 sont carrément hostiles....et tout ça a cause d'une engueulade privée avec l'un des 4.
Je précise que dans ma matière, je ne peux travailler seule... Bref rentrée dans une ambiance plus que pesante.

J'ai connu ça... Ils se voyaient à l'extérieur ?

Quand c'est possible, ( calme olympien, prise de distance etc.), ne pas répondre sur le fond de la remarque toxique, mais embrayer sur l'analyse de l'interaction induite." C'est curieux que tu évoques cela de cette façon" ou " tu as conscience que ce que tu dis peut-être ressenti de telle ou telle façon" et si on a suffisamment confiance en soi, reprise de volée et retour à l'envoyeur " est-ce que cela signifie que toi, tu...". Fatigant, parce que cela demande beaucoup de doigté, mais généralement au bout de trois ou trois échanges de cet acabit, la personne toxique cherche une autre victime, surtout si l'établissement est grand. Mais je suis d'accord avec ce qui a été dit et fais, moi aussi, l'éloge de la fuite.

C'est d'autant plus compliqué quand la hiérarchie choisit un camp...

Ou ne fait simplement pas grand chose tout en reconnaissant qu'il y a un problème.

Alors, je vois deux cas:

- les autres ont compris comment est la personne, son aura ne s'étend pas, elle ne trouve pas de répondant. Dans ce cas, tu la laisses se ridiculiser toute seule

- elle est capable d'avoir de l'influence sur les autres et ça fonctionne. Tu as l'impression qu'elle réussit à avoir sa petite cour. Dans ce cas, opte pour une posture de spectateur indifférent. Tu la laisses, tu ne dis rien, tu ne rentres pas dans son jeu, tu ne cherches pas à participer aux conversations où elle est. Tu as toujours un bouquin avec toi ou du boulot à faire, toujours une bonne raison de ne pas entrer dans leur jeu. Mais observe tout de même, c'est toujours intéressant et repérer leur comportement et celui de leurs toutous.

lialia7374 a écrit:

menerve a écrit:Je me pose la même question... Surtout quand on est dans un très petit établissement, une quinzaine de profs et que sur les 15, 4 sont carrément hostiles....et tout ça a cause d'une engueulade privée avec l'un des 4.
Je précise que dans ma matière, je ne peux travailler seule... Bref rentrée dans une ambiance plus que pesante.

J'ai connu ça... Ils se voyaient à l'extérieur ?

On se voyait à l'extérieur... Et on partait en vacances ensemble... Bref maintenant ambiance pourrie au boulot et je me retrouve très seule en dehors. Il y a un proverbe qui dit "quand on veut noyer son chien on dit qu'il a la rage"... Et bien j'ai l'impression d'être le chien.

menerve a écrit:

lialia7374 a écrit:

menerve a écrit:Je me pose la même question... Surtout quand on est dans un très petit établissement, une quinzaine de profs et que sur les 15, 4 sont carrément hostiles....et tout ça a cause d'une engueulade privée avec l'un des 4.
Je précise que dans ma matière, je ne peux travailler seule... Bref rentrée dans une ambiance plus que pesante.

J'ai connu ça... Ils se voyaient à l'extérieur ?

On se voyait à l'extérieur... Et on partait en vacances ensemble... Bref maintenant ambiance pourrie au boulot et je me retrouve très seule en dehors. Il y a un proverbe qui dit "quand on veut noyer son chien on dit qu'il a la rage"... Et bien j'ai l'impression d'être le chien.

Tu n'as pas envisagé une mutation ?

Caspar a écrit:

menerve a écrit:

lialia7374 a écrit:

menerve a écrit:Je me pose la même question... Surtout quand on est dans un très petit établissement, une quinzaine de profs et que sur les 15, 4 sont carrément hostiles....et tout ça a cause d'une engueulade privée avec l'un des 4.
Je précise que dans ma matière, je ne peux travailler seule... Bref rentrée dans une ambiance plus que pesante.

J'ai connu ça... Ils se voyaient à l'extérieur ?

On se voyait à l'extérieur... Et on partait en vacances ensemble... Bref maintenant ambiance pourrie au boulot et je me retrouve très seule en dehors. Il y a un proverbe qui dit "quand on veut noyer son chien on dit qu'il a la rage"... Et bien j'ai l'impression d'être le chien.

Tu n'as pas envisagé une mutation ?

Bien sûr que si mais dans ma discipline... Un par établissement et ça m'éloignerait beaucoup de mon domicile.... Et j'ai acheté ma maison et investi beaucoup de temps et d'argent à la rénover...

Très honnêtement, même quand on enseigne la même discipline, j'ai du mal à voir à quel moment on est censé interagir avec ses collègues ? Puisqu'on ne partage justement aucune classe en commun, les interactions sont encore plus limitées qu'avec les collègues enseignant une autre discipline.

Il peut y avoir ponctuellement quelques réunions auxquelles nous assistons (et encore, quand on est TZR, on y assiste pas car ce sont des réunions permettant de préparer l'année suivante) mais :

elles se déroulent avec du monde - en général, les personnes toxiques ne montrent pas leur vrai visage en groupe-
elles ne sont que très ponctuelles (entre 3 et 4 dans l'année ?)

Personnellement, je suis du genre à faire mon boulot devant mes élèves et je rentre chez moi. Ce qui ne m'empêche pas de faire remonter les problèmes par écrit aux personnes concernées sans les cotoyer.

Cela m'est arrivé l'an dernier (menerve), mais après quelques mois de coupure totale on vient de réussir à passer outre.

Dodeline a écrit:Très honnêtement, même quand on enseigne la même discipline, j'ai du mal à voir à quel moment on est censé interagir avec ses collègues ?

Par exemple quand tu arrives en salle des profs et que tout le monde se tait, quand on te demande d'aller manger à une autre table, quand on te coupe la parole quand tu parles, que tu te prends des sales réflexions sous prétexte d'humour... on interagit parfois malgré nous.

Quand tu dois faire le brevet blanc, répartir les copies, décider du manuel... même ces peu d'interactions peuvent pourrir la vie. J'ai muté pour m'éloigner d'un collègue toxique, je ne l'ai jamais regretté.

Cléopatra2 a écrit:Quand tu dois faire le brevet blanc, répartir les copies, décider du manuel... même ces peu d'interactions peuvent pourrir la vie. J'ai muté pour m'éloigner d'un collègue toxique, je ne l'ai jamais regretté.

Exactement!

La gestion des séries par les professeurs de Français : ça peut vite partir en vrille avec un collègue qui pose souci...

Pour compléter les réponses à Dodeline qui est en Physique-Chimie, on ne partage pas les mêmes classes mais on partage du matériel, des salles et des ordinateurs.  
On doit s'entendre pour des sujets d'épreuves.
Si on veut faire entendre son avis ça peut être compliqué.

C'est peut-être plus facile en collège.

scot69 a écrit:

Dodeline a écrit:Très honnêtement, même quand on enseigne la même discipline, j'ai du mal à voir à quel moment on est censé interagir avec ses collègues ?

Par exemple quand tu arrives en salle des profs et que tout le monde se tait, quand on te demande d'aller manger à une autre table, quand on te coupe la parole quand tu parles, que tu te prends des sales réflexions sous prétexte d'humour... on interagit parfois malgré nous.

Voilà c'est tout à fait ça... Quand tu sens que ta présence gêne, quand on lève les yeux au ciel quand tu prends la parole en Réunion, quand on ne répond pas à ton bonjour... Et l'humour ça c'est génial... On peut rabaisser quelqu'un et s'il se rebelle... "ah mais tu as perdu ton humour".
2e jour et j'en ai déjà ras le bol.

Dodeline a écrit:Très honnêtement, même quand on enseigne la même discipline, j'ai du mal à voir à quel moment on est censé interagir avec ses collègues ? Puisqu'on ne partage justement aucune classe en commun, les interactions sont encore plus limitées qu'avec les collègues enseignant une autre discipline.

Il peut y avoir ponctuellement quelques réunions auxquelles nous assistons (et encore, quand on est TZR, on y assiste pas car ce sont des réunions permettant de préparer l'année suivante) mais :

elles se déroulent avec du monde - en général, les personnes toxiques ne montrent pas leur vrai visage en groupe-
elles ne sont que très ponctuelles (entre 3 et 4 dans l'année ?)

Personnellement, je suis du genre à faire mon boulot devant mes élèves et je rentre chez moi. Ce qui ne m'empêche pas de faire remonter les problèmes par écrit aux personnes concernées sans les cotoyer.

Tu n'as pas dû croiser de collègues vraiment toxiques. Il n'y en a pas dans tous les établissements heureusement.

Un des énormes avantages de notre métier, et Dieu sait qu'il n'y en a plus beaucoup, c'est qu'on peut zapper tout collègue désagréable, toxique, pénible....
On a l'avantage de travailler chacun dans sa salle, de ne pas avoir de compte à leur rendre, d'être tout à fait hermétiques.
Pas obligé de se dire bonjour ou bonsoir, on peut se croiser sans se parler si vraiment le collègue est désagréable, les salles des profs sont assez grandes pour ne pas être dans le même coin ou le même groupe.
Alors oui il y a forcément des moments où on va être obligés de se croiser, conseil de classe ou conseil d'enseignement si on est dans la même discipline mais on est plusieurs avec l'administration et pas besoin de leur adresser directement la parole.

Il y a des métiers où s'ignorer totalement est impossible et ça doit être pénible si on tombe sur des collègues toxiques.