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- DionysosFidèle du forum
Bref, le type qui se fait mousser.
Une seule fois en DNL j'ai autorisé un élève à regarder sur son Iphone une traduction dont je n'étais pas bien sûr, ayant oublié mon dictionnaire dans une salle voisine.
Pour le reste le type qui dit "mon cours est un cours laboratoire ou chacun peut sortir son gadget d'une grande marque à la pomme" ne fait prendre aucun recul à ses élèves quand à ces technologies.
Bref, un non-prof pour un non-problème.
Une seule fois en DNL j'ai autorisé un élève à regarder sur son Iphone une traduction dont je n'étais pas bien sûr, ayant oublié mon dictionnaire dans une salle voisine.
Pour le reste le type qui dit "mon cours est un cours laboratoire ou chacun peut sortir son gadget d'une grande marque à la pomme" ne fait prendre aucun recul à ses élèves quand à ces technologies.
Bref, un non-prof pour un non-problème.
- User5899Demi-dieu
Oui, voilàDionysos a écrit:le type qui dit "mon cours est un cours laboratoire ou chacun peut sortir son gadget d'une grande marque à la pomme" ne fait prendre aucun recul à ses élèves quand à ces technologies.
Bref, un non-prof pour un non-problème.
Un bon petit lèche-bottes, sans déontologie, sans esprit d'équipe. Moi-je-ma-pomme
MrB, je suis heureux que vous preniez parti, tout ceci me semblait compliqué.
- llaimaHabitué du forum
Je ne suis pas forcément d'accord avec ce que fait ce collègue, je trouve que ça va trop loin mais parler de "non-prof" c'est insultant, faut pas exagérer.Dionysos a écrit:Bref, le type qui se fait mousser.
Une seule fois en DNL j'ai autorisé un élève à regarder sur son Iphone une traduction dont je n'étais pas bien sûr, ayant oublié mon dictionnaire dans une salle voisine.
Pour le reste le type qui dit "mon cours est un cours laboratoire ou chacun peut sortir son gadget d'une grande marque à la pomme" ne fait prendre aucun recul à ses élèves quand à ces technologies.
Bref, un non-prof pour un non-problème.
J'aime vraiment pas les démarches d'investigation qu'on nous présente en SVT comme le nec plus ultra de la pédagogie et je ne supporterai pas une classe avec un mouvement brownien permanent et du blabla perpétuel. Par contre sans autoriser à manger (bonjour l'état de la salle en fin de cours) on peut laisser les élèves boire de l'eau, moi-même étant "bavard" je ne me vois pas parler 1heure et demi sans boire. De même pour les téléphone ils doivent en temps normal rester dans les sacs mais par exemple pour un calcul que l'on peut avoir à faire ils peuvent utiliser pendant quelques minutes la fonction calculatrice, après ça doit disparaitre. Bien sûr le jour d'une évaluation hors de question de voir le moindre pixel d'un mobile!
- SergeMédiateur
.llaima a écrit:
Je ne suis pas forcément d'accord avec ce que fait ce collègue, je trouve que ça va trop loin mais quand parler de "non-prof" c'est insultant, faut pas exagérer
+1
Qu'on exprime un désaccord sur une méthode, c'est normal. Mais les railleries excessives sur une personne ...
- Marie LaetitiaBon génie
(Faisons-nous avocat du diable cinq minutes histoire de...)Happy Flower a écrit:- Alors si j'annonce qu'ils peuvent travailler à deux ou plus, ils vont papoter entre copains et le travail sera secondaire...Source : le blog cité au début (je rectifie la source )
Je leur annonce qu’ils sont autorisés à travailler en groupe ou avec leurs voisins.
Je leur annonce encore qu’ils sont autorisés à se lever pour prendre et utiliser un dictionnaire ou un des nombreux manuels scolaires disponibles au centre de la classe.
Enfin je leur annonce qu’ils peuvent utiliser leur smartphone ou leur iPod ou bien leur tablette.
- Si je les autorise à se lever pour aller chercher des dicos, ils ne vont pas arrêter de se lever pour un rien...
- Et le portable, il est très facile d'ouvrir un page facebook en parallèle de ses recherches, et l'envoi de texto peut se faire discrètement...
Bref, pas de risque que j'adopte cette méthode !
- Alors si j'annonce qu'ils peuvent travailler à deux ou plus, ils vont papoter entre copains et le travail sera secondaire.../ sauf s'ils ont une carotte, un objectif à la clé (un devoir noté à rendre note :diable: ) La première fois ils ne feront peut-être rien, la deuxième... Je crains surtout le bruit pour les collègues, mais ça se gère, ça, comme dans un CDI
- Si je les autorise à se lever pour aller chercher des dicos, ils ne vont pas arrêter de se lever pour un rien... Et alors? S'ils ont un objectif à présenter, c'est leur problème? Si l'on sort de l'objectif "classe assise", ça peut se tenter.
- Et le portable, il est très facile d'ouvrir un page facebook en parallèle de ses recherches, et l'envoi de texto peut se faire discrètement... Là on touche un problème différent: tout cela se bloque, se paramètre. Encore faut-il de solides connaissances informatiques ( *soupir* )
Voilà.Isis39 a écrit:Je suis contribuable. J'utiliserai ces tablettes mais je pense que le CG aurait pu demander quels besoins avaient les enseignants plutôt que d'imposer un matériel. Avec moins de crédits, on aurait pu répondre à des besoins spécifiques et donc être sûr de l'utilisation du matériel.Cripure a écrit:Vous semblez soutenir cette initiative couteuse et dont on peut se dispenser. Qu'en pensent les contribuables ?Isis39 a écrit:Ce n'est pas moi, c'est le conseil général. Pourquoi dites-vous que je milite ?
Je trouve cette façon de faire très électoraliste.
Aevin ton argument est assez mauvais ou plutôt reflète la désorganisation des usages informatiques dans l'enseignement. On devrait avoir de l'argent pour des dicos, avant d'avoir des moyens pour des tablettes! C'est bien là l'absurdité...Serge a écrit:Je comprends, et nous sommes presque tous logés à la même enseigne concernant l'usage des dictionnaires en classe au quotidien (sauf si on prévoit des séances spécifiques).Aevin a écrit:Pas évident du tout. Nous avons un certains nombre de dicos, mais quand on doit monter deux ou trois étages pour y accéder et en plus traverser tout le lycée, ça fait perdre entre 10 et 15 minutes. Et même si on est à proximité de la salle avec les dicos, il faut espérer qu'un autre collègue n'en a pas besoin. Si les élèves travaillent en groupe sur un texte, on ne peut pas toujours demander au reste de la classe, s'ils connaissent le mot, sinon on avance pas du tout.Serge a écrit:S'il faut un dictionnaire, autant en distribuer des versions physiques. Il n'y a pas besoin d'en avoir à chaque fois pour chacun, si c'est juste un ou deux élèves qui ont besoin d'une définition (et encore, on peut demander à la classe si elle connait le sens du mot, ou l'expliquer au besoin)
C'est pourquoi j'opte pour une étude préalable du vocabulaire rencontré en ouverture de séquence (quitte à distribuer un lexique des mots difficiles qu'ils vont rencontrer)
C'est bien plus efficace, et ça évite les dérives possibles liées à des smartphones ou autres.
S'il y a moyen de s'en passer avec profit, c'est toujours mieux.
https://www.neoprofs.org/t64142-francais-college-des-pistes-pour-un-enseignement-actif-du-vocabulaire
Manger ou pas est assez anecdotique, même si il est bon que les jeunes apprennent qu'en certaines circonstances, on s'abstient de manger, en effet.dandelion a écrit:C'est une façon délicieuse de rappeler à certains qu'ils n'ont ni smartphone, ni ipod (merci pour la pub) ni tablette. Parce que moi je n'ai pas eu de classes où tous les élèves avaient accès à internet, et très peu avaient un smartphone. Et beaucoup n'avaient pas non plus souvent accès aux fruits et légumes frais à mon avis.
Cela me surprend en tant qu'enseignante mais en tant que parent ça m'énerve franchement. On essaie d'apprendre à nos enfants qu'il ne faut pas manger entre les repas (ah oui c'est un fruit, et puis c'est manger-bouger ce cours de toute façon ) et puis un enseignant dit que c'est bien. Sans compter que si on fait partie de ceux qui refusent de donner un smartphone à leurs enfants (ne serait-ce que pour de basses raisons financières) merci la pression. Enfin j'apprécie le parallèle entre les enfants et les cobayes: on pratique des expériences sur les enfants maintenant?
Sinon se lever pour aller chercher le dictionnaire, ce n'est pas innovant et l'élève autorisé à se lever ça fait longtemps que cela se pratique, particulièrement au primaire, cependant il y a généralement une correspondance droit/devoir.
La pression à la consommation est un aspect assez négatif de cette expérience (qui me tente bien pour d'autres raisons, notamment l'autonomie que cela peut donner aux élèves). Il y a quoi devenir fou: d'un côté on prêche la sobriété, la nécessité de polluer le moins possible, d'économiser les ressources et l'on multiplie les appareils exigeant des terres rares que l'on sait en quantité insuffisantes pour équiper d'appareils technologiques l'ensemble de la population mondiale... et de l'autre, tout ce qui est informatique (même sans queue ni tête) est forcément bien. Et en épouse d'informaticien barbu, je ne soutiendrai pas que l'informatique est mauvaise, soit dit en passant.
Le pire, pour moi, est atteint avec la promotion de multinationales.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- doctor whoDoyen
Perso, je n'autoriserais pas un élève à boire, tout simplement par peur du résultat une demi-heure ou trois-quart d'heure plus tard.
Sinon, j'aimerais avoir des tablettes au collège, mais hyper-hyper contrôlé. Du genre à ne pouvoir aller que sur les quelque sites validés ponctuellement, pour la durée de l'heure de cours, par le professeurs.
Cela me permettrait de faire lire des morceaux choisis de manuels anciens : un usage rétro du numérique, en quelque sorte.
Sinon, j'aimerais avoir des tablettes au collège, mais hyper-hyper contrôlé. Du genre à ne pouvoir aller que sur les quelque sites validés ponctuellement, pour la durée de l'heure de cours, par le professeurs.
Cela me permettrait de faire lire des morceaux choisis de manuels anciens : un usage rétro du numérique, en quelque sorte.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
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