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- MusyneNiveau 10
Bonjour Larsson,
Je rejoins les avis des autres. Si tu veux remettre les pendules à l'heure, crier ne sera pas vraiment efficace, surtout sur des 4èmes. Ils pourraient même voir dans ton énervement une source de faiblesse. Sans avoir une voix froide et glaçante, si tu n'y arrives pas, tu peux juste leur énoncer les faits, calmement, en début d'heure. Tu leur dis de quoi tu es mécontent, ce que tu attends d'eux et les sanctions qu'ils encourent désormais. Pour montrer que tu comptes agir vite, tu peux leur faire mettre les carnets sur la table après ton discours.
Ne crois pas que ta position de stagiaire te rend moins crédible. Tu seras crédible s'ils savent que tu agis quand tu annonces ton fonctionnement. Mais franchement, t'énerver et punir à tour de bras, je crois que ce n'est pas idéal. Courage
Je rejoins les avis des autres. Si tu veux remettre les pendules à l'heure, crier ne sera pas vraiment efficace, surtout sur des 4èmes. Ils pourraient même voir dans ton énervement une source de faiblesse. Sans avoir une voix froide et glaçante, si tu n'y arrives pas, tu peux juste leur énoncer les faits, calmement, en début d'heure. Tu leur dis de quoi tu es mécontent, ce que tu attends d'eux et les sanctions qu'ils encourent désormais. Pour montrer que tu comptes agir vite, tu peux leur faire mettre les carnets sur la table après ton discours.
Je ne pense pas que cette stratégie fonctionne à terme car elle va t'épuiser et les énerver. Tu as annoncé tes règles du jeu et tes sanctions. Si tu en vois un qui bavarde, tu le lui rappelles calmement et tu lui annonces qu'à la prochaine reprise, il sera puni : "Machin, j'ai rappelé en début d'heure que les bavardages étaient interdits. Or tu bavardes. Je te laisse une dernière chance". S'il recommence, tu punis. Si vraiment tu ne tiens plus (perso, je punis au 3ème rappel, c'est ce qui me convient, mais chacun a ses méthodes, ses limites) tu zappes la dernière chance et tu fais la même en terminant par un "Donc, tu vas avoir du travail supplémentaire/un mot/un coup de boule". Je crois que pour les bavardages, le signalement dans le carnet a plus d'impact, mais c'est à voir selon ton public (suivi des parents, etc.)2ème chose : puisque je suis vraiment énervé, je prévois de tirer à vue : le premier qui parle travail supplémentaire (même si c'est pour demander un stylo), le premier qui se retourne travail supplémentaire, le premier qui rigole travail supplémentaire etc.
Bonne stratégie ou excès d'autoritarisme ?
Ne crois pas que ta position de stagiaire te rend moins crédible. Tu seras crédible s'ils savent que tu agis quand tu annonces ton fonctionnement. Mais franchement, t'énerver et punir à tour de bras, je crois que ce n'est pas idéal. Courage
- SergeMédiateur
Se mettre à crier, c'est perdre le contrôle. En un sens, ils auraient gagné. Sans compter ce qui se dirait derrière "le prof est fou, il n'a pas le droit de nous parler comme ça" ou "On lui a fait péter un câble, les gars, on continue!"
Ou, même s'ils se calment, ils peuvent soit avoir peur de toi, soit se braquer et te prendre en grippe, ce qui serait contre productif pour toute l'année. Sans compter les échos déformés auprès des parents, des collègues, de la hiérarchie, etc.
Vraiment, pousser une gueulante n'est stratégiquement pas une bonne idée. Je le comprends si c'est un "craquage" (on est humain), mais si c'est "planifié", ça apportera sans doute une situation plus négative que celle d'origine. Ce qui n'est pas le but. Il faut leur faire comprendre qu'ils doivent se calmer dans leur intérêt, ou dans l'intérêt de ceux qui ont le droit de suivre correctement, sans donner l'impression d'entrer avec eux dans un bras de fer, ou un rapport de force "toi contre eux", en y mettant trop d'affects. Personne n'aurait rien à y gagner, au final.
Je sais que ce genre de situation n'est pas évidente, et qu'on réagit finalement comme on peut, mais il faut être conscient qu'on n’éteint jamais un incendie avec de l'huile, même si le réflexe premier est de vouloir verser un liquide. Il faut juste trouver le bon.
Ou, même s'ils se calment, ils peuvent soit avoir peur de toi, soit se braquer et te prendre en grippe, ce qui serait contre productif pour toute l'année. Sans compter les échos déformés auprès des parents, des collègues, de la hiérarchie, etc.
Vraiment, pousser une gueulante n'est stratégiquement pas une bonne idée. Je le comprends si c'est un "craquage" (on est humain), mais si c'est "planifié", ça apportera sans doute une situation plus négative que celle d'origine. Ce qui n'est pas le but. Il faut leur faire comprendre qu'ils doivent se calmer dans leur intérêt, ou dans l'intérêt de ceux qui ont le droit de suivre correctement, sans donner l'impression d'entrer avec eux dans un bras de fer, ou un rapport de force "toi contre eux", en y mettant trop d'affects. Personne n'aurait rien à y gagner, au final.
Je sais que ce genre de situation n'est pas évidente, et qu'on réagit finalement comme on peut, mais il faut être conscient qu'on n’éteint jamais un incendie avec de l'huile, même si le réflexe premier est de vouloir verser un liquide. Il faut juste trouver le bon.
- CatLeaBon génie
Je plussoie les autres. Stagiaire ou non, tu es crédible. Point final. Crier ne sert à rien. Personnellement, l'an dernier avec ma classe de première horrible, un lundi soir, étant à bout de leurs bavardages, j'ai crié et la brosse m'a échappé des mains. Sur le coup, ils ont eu peur mais ça n'a rien empêché par la suite. Cette année, avec eux, je ne crie plus. J'explique juste que si je ne peux pas bosser avec eux sur une activité parce que c'est trop le souk, ils me la feront sur feuille et je ramasserai au hasard. Ca calme en général.
Et puis quand je crie, moi aussi je pars dans les aigus et bafouille du coup ça me décrédibilise encore plus. Si tu es vraiment en colère et que tu te retiens, ça se sentira et ils seront sur leurs gardes.
Et puis quand je crie, moi aussi je pars dans les aigus et bafouille du coup ça me décrédibilise encore plus. Si tu es vraiment en colère et que tu te retiens, ça se sentira et ils seront sur leurs gardes.
- NasopiBon génie
Mais il ne faut pas que tu aies l'air d'être en colère ! La colère rend ridicule, parce qu'elle montre qu'on ne se maîtrise pas. Il faut au contraire que tu aies l'air parfaitement calme, avec une voix froide et glaçante. Effet garanti.Larsson a écrit:Mouais, j'arrive pas à avoir une voix froide / glaçante et à montrer que je suis en colère. C'est soit l'un, soit l'autre.
Et j'ai peur que si je me contente de l'option voix froide de ne pas avoir l'air assez en colère... et donc que mon discours fasse un plat...
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- albertine02Expert spécialisé
entièrement d'accord; tu peux avoir l'air mécontent, navré, affligé, mais ta voix être glaciale et cassante.Nasopi a écrit:Mais il ne faut pas que tu aies l'air d'être en colère ! La colère rend ridicule, parce qu'elle montre qu'on ne se maîtrise pas. Il faut au contraire que tu aies l'air parfaitement calme, avec une voix froide et glaçante. Effet garanti.Larsson a écrit:Mouais, j'arrive pas à avoir une voix froide / glaçante et à montrer que je suis en colère. C'est soit l'un, soit l'autre.
Et j'ai peur que si je me contente de l'option voix froide de ne pas avoir l'air assez en colère... et donc que mon discours fasse un plat...
- Jeanne-FlorentineNiveau 8
+1 avec le regard qui tue avec!albertine02 a écrit:entièrement d'accord; tu peux avoir l'air mécontent, navré, affligé, mais ta voix être glaciale et cassante.Nasopi a écrit:Mais il ne faut pas que tu aies l'air d'être en colère ! La colère rend ridicule, parce qu'elle montre qu'on ne se maîtrise pas. Il faut au contraire que tu aies l'air parfaitement calme, avec une voix froide et glaçante. Effet garanti.Larsson a écrit:Mouais, j'arrive pas à avoir une voix froide / glaçante et à montrer que je suis en colère. C'est soit l'un, soit l'autre.
Et j'ai peur que si je me contente de l'option voix froide de ne pas avoir l'air assez en colère... et donc que mon discours fasse un plat...
- Madame_ProfEsprit sacré
J'ai pas tout lu... mais à ceux qui disent qu'il faut pas gueuler au début du cours : non, quand ils ne sont pas capable de s'installer dans le calme et qu'ils font un boucan énorme (même rentrés un par un), faut bien lever un peu la voix pour les faire taire. Ensuite, oui le discours avec froideur si nécessaire.
Sinon, quand je m'énerve en milieu de cours, là oui je fais plutôt un discours posé mais cinglant dans les propos, et ça les calme.
Sinon, quand je m'énerve en milieu de cours, là oui je fais plutôt un discours posé mais cinglant dans les propos, et ça les calme.
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2017-2025 - 10ème établissement, en poste fixe ! Et, militante (encore, malgré tout...) !
2013-2017 - TZR en expérimentation au gré des établissements, et militante !
2012-2013 - Année de stage en collège
- LarssonNiveau 8
Sans forcément crier (je déteste ça), ça peut marcher si je hausse le ton en prenant une voix énervée ?
Car je crois que si j'utilise ma voix normale, calme, celle pour faire cours, tout cela ne fasse un plat, et qu'ils se disent : "eh bien, s'il parle sur ce ton quand on est infernales, c'est bon les gars, on risque rien ! C'est un faible !".
Oui, je pense m'en tenir à : 1 rappel à l'ordre, au bout du 2ème rapport d'incident, au bout de 3 travail supplémentaire (avec les PPP de Cripure, il me semble).
Car je crois que si j'utilise ma voix normale, calme, celle pour faire cours, tout cela ne fasse un plat, et qu'ils se disent : "eh bien, s'il parle sur ce ton quand on est infernales, c'est bon les gars, on risque rien ! C'est un faible !".
Oui, je pense m'en tenir à : 1 rappel à l'ordre, au bout du 2ème rapport d'incident, au bout de 3 travail supplémentaire (avec les PPP de Cripure, il me semble).
- Madame_ProfEsprit sacré
Je comprends pas... un rapport d'incident avant une punition ?!Larsson a écrit:Sans forcément crier (je déteste ça), ça peut marcher si je hausse le ton en prenant une voix énervée ?
Car je crois que si j'utilise ma voix normale, calme, celle pour faire cours, tout cela ne fasse un plat, et qu'ils se disent : "eh bien, s'il parle sur ce ton quand on est infernales, c'est bon les gars, on risque rien ! C'est un faible !".
Oui, je pense m'en tenir à : 1 rappel à l'ordre, au bout du 2ème rapport d'incident, au bout de 3 travail supplémentaire (avec les PPP de Cripure, il me semble).
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- albertine02Expert spécialisé
je ne comprends pas non plus.....un rapport d'incident, c'est quand l'élève a dépassé les bornes, que tu as dû l'exclure par exemple, que tu juges qu'il doit être puni et que ce qu'il a fait mérite punition ou sanction (je ne sais jamais la distinction entre les deux, mea culpa ) et mérite d'être su par le CPE, le chef d'établissement, les parents.
Mais entre le rappel à l'ordre et le rapport d'incident, tu as quand même un éventail de possibilité...devoir supplémentaire, observation dans le carnet, mot ou appel à la famille etc.
Mais entre le rappel à l'ordre et le rapport d'incident, tu as quand même un éventail de possibilité...devoir supplémentaire, observation dans le carnet, mot ou appel à la famille etc.
- LarssonNiveau 8
Non, chez nous les rapports d'incident ça y va. Par exemple pour un devoir non fait. C'est juste pour prévenir la vie scolaire.
- CelebornEsprit sacré
Hey ! Rends-moi mes PPP !Larsson a écrit: (avec les PPP de Cripure, il me semble).
(Même s'il n'y a rien de déshonorant à être confondu avec le sieur Cripure )
J'ai écrit un article sur la technique dite "de la porte de prison", sinon. C'est ici !
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- AlcyoneFidèle du forum
Une voix calme et plus grave. Sans s'énerver. Détendue et froide.
En revanche, pour des cas très graves, je m'énerve sérieusement et je crie tout en leur passant un savon. C'est viscéral. Cas graves du type harcèlement d'un élève envers un autre ou chahut incontrôlable dans la classe d'un collègue qui se plaint à moi (pp) et semble à bout.
En revanche, pour des cas très graves, je m'énerve sérieusement et je crie tout en leur passant un savon. C'est viscéral. Cas graves du type harcèlement d'un élève envers un autre ou chahut incontrôlable dans la classe d'un collègue qui se plaint à moi (pp) et semble à bout.
- LarssonNiveau 8
Celeborn a écrit:Hey ! Rends-moi mes PPP !Larsson a écrit: (avec les PPP de Cripure, il me semble).
(Même s'il n'y a rien de déshonorant à être confondu avec le sieur Cripure )
J'ai écrit un article sur la technique dite "de la porte de prison", sinon. C'est ici !
Mille excuses !
- tiptop77Prophète
Tout pareil!caribouc a écrit:Hum, à mon avis, le meilleur moyen de pousser une gueulante est de ne pas en pousser une
Si tu parles très froidement, très calmement mais très fermement... ça risque de bien mieux porter ses fruits (ahem, faut-il encore réussir à garder son calme et ne pas monter dans les tours tout seul )
Moi, ce que je fais dans ces cas-là : je les fais asseoir.
- Spoiler:
De toute façon, rien qu'à la tête que je tire et au ton sur lequel je leur dis "bonjour", ils sentent qu'il y a un truc qui ne va pas. Enfin, bref...
Ensuite, je leur dis que je suis en colère et leur explique le pourquoi de cette saine colère, puis je leur (ré)explique le fonctionnement que j'attends d'eux très précisément (vous rentrez en classe en silence, vous attendez que je vous autorise à vous asseoir, vous sortez vos affaires en silence, vous...)
Généralement, je dis aussi que le premier qui moufte dans l'heure qui suit se fera ramasser aussi sec et aura une punition.
Comme je suis très énervée dans ces moments-là, le cours commence généralement avec le bruit des mouches qui volent... puis, je me détends s'ils respectent les règles (parce qu'en fait, je suis une gentille même s'ils ne le voient pas avant pas mal de temps )
Courage, Larsson
Une colère froide, il n'y a rien de tel.
Selon moi, un psychopathe comme Hannibal Lecter qui reste stoïque et inquiétant fait plus d'effet qu'un braillard gesticulant.
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May the force be with us!
- CatLeaBon génie
J'aime beaucoup ton billet de blog Celeborn. Mais c'est vrai que c'est vite déprimant de faire la porte de prison. Malheureusement, parfoid, il n'y a que ça qui fonctionne.
- LefterisEsprit sacré
C'est effectivement irritant et j'ai tendance à gueuler aussi , quand on ne peut pas leur parler, qu'ils sont pendant 5 minutes comme si on n'était pas là , même en les faisant entrer un par un , parce qu'ils continuent à peine entrés. Et on peut gueuler tout ce qu'on veut, ils sont dans leur bulle ( j'ai souvent des élèves comme dans Entre les murs , d'ailleurs c'est pas très loin géographiquement) surtout l'après-midi . Tant pis, on attend en se mettant dans leur dos , on relève quelques noms de ceux qui font durer, et on punit. Je me contrains à le faire quoique voir le temps passer en pure perte me fasse bouillir intérieurement, mais hors de question de commencer le cours dans ces conditions insupportables.Madame_Prof a écrit:J'ai pas tout lu... mais à ceux qui disent qu'il faut pas gueuler au début du cours : non, quand ils ne sont pas capable de s'installer dans le calme et qu'ils font un boucan énorme (même rentrés un par un), faut bien lever un peu la voix pour les faire taire. Ensuite, oui le discours avec froideur si nécessaire.
Sinon, quand je m'énerve en milieu de cours, là oui je fais plutôt un discours posé mais cinglant dans les propos, et ça les calme.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CatLeaBon génie
Si ça fait trop de bruit en rentrant en classe, je fais lever jusqu'au silence complet. Si ça recommence quand ils s' assoient, rebelotte. Au bout d'un moment, ils en ont marre. Tant pis pour eux si on perd du temps.
- AtargatisNiveau 7
Je ne crie jamais (j'ai quelques années de chant lyrique à mon actif et je suis sensible à la préservation de ma voix) mais j'adopte un ton qui montre ma colère... J'essaie toujours de désamorcer par l'humour quand je sens que la pression monte trop, surtout avec les ado en cricrise (j'avais des 4e en pleine poussée hormonale l'an passé...).
Sinon il reste le fameux "wooooooooOOOooooooh" quand il n'y a rien d'autre pour faire descendre le volume sonore, suivi du "c'est bon, on peut faire cours?" et qui doit rester très occasionnel. Au collège, je pratiquais aussi le "woooOOOOooh" en cas de situation/comportement dangereuse dans les couloirs - grands foufous de 3e qui jouent à la bagarre en s'envoyant des coups de pieds balayettes qui passent à 3 cm du nez de mes 6e par exemple.
Sinon il reste le fameux "wooooooooOOOooooooh" quand il n'y a rien d'autre pour faire descendre le volume sonore, suivi du "c'est bon, on peut faire cours?" et qui doit rester très occasionnel. Au collège, je pratiquais aussi le "woooOOOOooh" en cas de situation/comportement dangereuse dans les couloirs - grands foufous de 3e qui jouent à la bagarre en s'envoyant des coups de pieds balayettes qui passent à 3 cm du nez de mes 6e par exemple.
- SphinxProphète
+1. Pas de gueulante. Je me suis énervée beaucoup trop facilement l'an dernier (parole de débutante...) et ça n'avait généralement d'effet que pendant un quart d'heure. Parle sèchement, prépare ton discours à l'avance, préviens des sanctions qui peuvent les effrayer le plus (les miens, par exemple, se fichent des mots dans le carnet mais n'aiment pas du tout être exclus de cours et recevoir un rapport), et mets-les à exécution très rapidement, de préférence pendant le même cours si tu vois qu'ils recommencent à faire les imbéciles. Le seul moment où une gueulante a été efficace pour moi c'est quand j'en ai viré plusieurs dans la foulée ("Vous ne voulez pas bosse ? DEHORS !" il paraît qu'on m'a entendue dans tout l'étage ).
Tu peux même t'arranger avec la vie sco avant : tu préviens que tu risques d'en mettre un ou deux à la porte (et tu peux même savoir lesquels, ce sont toujours les mêmes les pires, non ?) et tu le fais. Parler de respect, ça peut avoir son utilité aussi. Mes 3e de l'an dernier étaient très consommateurs, tout leur était dû et surtout le respect (pourvu qu'il soit à sens unique). Le jour où je leur ai expliqué que ça allait dans les deux sens, qu'ils avaient le droit (internationalement reconnu) de recevoir une instruction, mais en contrepartie le devoir de travailler et d'écouter, et que moi aussi j'avais des droits et des devoirs : le devoir de les instruire, et le droit de le faire dans des conditions correctes, ça les a laissés assez songeurs.
Stagiaire ou pas stagiaire, s'ils voient que tu ne te laisses pas démonter, ils finiront par te considérer comme un prof comme les autres. Il n'y a en réalité que deux catégories de profs dans leur tête : ceux qui se laissent faire, et les autres. Il est vrai qu'ils placent d'office les stagiaires dans la première catégorie, mais tu peux tout à fait en sortir. Après tout aussi les remplaçants sont placés d'office dans cette catégorie-là... et s'ils savent y faire, ils en sortent dans les cinq minutes. Tout est une question de savoir-faire, et d'expérience
Tu peux même t'arranger avec la vie sco avant : tu préviens que tu risques d'en mettre un ou deux à la porte (et tu peux même savoir lesquels, ce sont toujours les mêmes les pires, non ?) et tu le fais. Parler de respect, ça peut avoir son utilité aussi. Mes 3e de l'an dernier étaient très consommateurs, tout leur était dû et surtout le respect (pourvu qu'il soit à sens unique). Le jour où je leur ai expliqué que ça allait dans les deux sens, qu'ils avaient le droit (internationalement reconnu) de recevoir une instruction, mais en contrepartie le devoir de travailler et d'écouter, et que moi aussi j'avais des droits et des devoirs : le devoir de les instruire, et le droit de le faire dans des conditions correctes, ça les a laissés assez songeurs.
Stagiaire ou pas stagiaire, s'ils voient que tu ne te laisses pas démonter, ils finiront par te considérer comme un prof comme les autres. Il n'y a en réalité que deux catégories de profs dans leur tête : ceux qui se laissent faire, et les autres. Il est vrai qu'ils placent d'office les stagiaires dans la première catégorie, mais tu peux tout à fait en sortir. Après tout aussi les remplaçants sont placés d'office dans cette catégorie-là... et s'ils savent y faire, ils en sortent dans les cinq minutes. Tout est une question de savoir-faire, et d'expérience
- LarssonNiveau 8
Okay merci à tous.
J'ai préparé mon discours, je l'apprends et je m'entraîne à le répéter.
Je les revois jeudi, alors :
J'ai préparé mon discours, je l'apprends et je m'entraîne à le répéter.
Je les revois jeudi, alors :
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