Cannes - 2 collégiennes se prostituent "pour le fun" et "pour l'argent"

Principe d'indisponibilité du corps, c'est tout. Pas plus qu'on n'a le droit de vendre ses poumons ou ses reins, on n'a le droit de vendre son corps...

mathmax a écrit:Le travail des enfants est interdit, ou très étroitement encadré. Une atteinte à leur liberté ?

Non, du tout. Je n'ai jamais dit qu'il ne fallait aucune limite. J'ai dit que les seules limites légitimes sont celles qui permettent à l'individu de s'engager dans un processus d'autonomisation, et non celles qui l'infantilisent dans une attitude paternaliste. Penser que par nature une jeune fille de 16 ans est incapable de consentir librement à la prostitution, c'est l'infantiliser et nier son autonomie, et donc sa liberté.

Elaïna a écrit:Principe d'indisponibilité du corps, c'est tout. Pas plus qu'on n'a le droit de vendre ses poumons ou ses reins, on n'a le droit de vendre son corps...

Comme indiqué plus haut dans le fil, la prostitution n'est pas un commerce du corps mais d'une fonction du corps, comparable à l'ensemble des métiers de services corporels (coiffeur, masseur-kinésithérapeute, etc.). Que je sache, le corps de la prostituée n'est pas atteint dans son intégrité (elle le préserve intact). Elle ne fait que consentir à un service de certaines fonctions de son corps (ici, la fonction sexuelle).

Camille87 a écrit:

Elaïna a écrit:Principe d'indisponibilité du corps, c'est tout. Pas plus qu'on n'a le droit de vendre ses poumons ou ses reins, on n'a le droit de vendre son corps...

Comme indiqué plus haut dans le fil, la prostitution n'est pas un commerce du corps mais d'une fonction du corps, comparable à l'ensemble des métiers de services corporels (coiffeur, masseur-kinésithérapeute, etc.). Que je sache, le corps de la prostituée n'est pas atteint dans son intégrité (elle le préserve intact). Elle ne fait que consentir à un service de certaines fonctions de son corps (ici, la fonction sexuelle).

Ce n'est pas l'avis des juristes...
Par ailleurs, tu ne fais vraiment aucune différence entre couper les cheveux de quelqu'un, et lui fournir des prestations sexuelles ? :shock: :shock: :shock: 

Elaïna a écrit:

Camille87 a écrit:

Elaïna a écrit:Principe d'indisponibilité du corps, c'est tout. Pas plus qu'on n'a le droit de vendre ses poumons ou ses reins, on n'a le droit de vendre son corps...

Comme indiqué plus haut dans le fil, la prostitution n'est pas un commerce du corps mais d'une fonction du corps, comparable à l'ensemble des métiers de services corporels (coiffeur, masseur-kinésithérapeute, etc.). Que je sache, le corps de la prostituée n'est pas atteint dans son intégrité (elle le préserve intact). Elle ne fait que consentir à un service de certaines fonctions de son corps (ici, la fonction sexuelle).

Ce n'est pas l'avis des juristes...
Par ailleurs, tu ne fais vraiment aucune différence entre couper les cheveux de quelqu'un, et lui fournir des prestations sexuelles ? :shock: :shock: :shock: 

Oh, mais l'avis des juristes, il est relatif aux lieux et aux époques, le prendre pour vérité absolue....la loi a longtemps permis le commerce des corps sous la forme de l'esclavage...

Non, pas de véritable différence entre la prostitution et les métiers de services corporels:

1) y a-t-il une différence dans le rapport à l'intimité d'autrui ? Non, le gynécologue ou l'aide-soignante explorent intimement le corps d'autrui.
2) Y a-t-il une différence dans les parties du corps utilisées ? Non, les ostéopathes qui font des manipulations en se collant à leurs patients se servent de parties sexualisées de leur corps pour rendre le service au patient.
3) Y a-t-il une différence d'affectivité ? Non, les infirmières qui font des prélèvements de sang à la chaîne ne sont pas spécialement intéressées par la personnalité des patients.
4) Y a-t-il une différence de finalité ? Oui, sans doute, c'est la seule différence: la prostitution a pour but le plaisir du client, alors que le coiffeur a pour but de bien coiffer le client (même si le client peut y trouver du plaisir, ce n'est pas le but premier). Mais cette différence doit-elle vraiment créer une différence de nature entre prostitution et autres métiers de services corporels ? J'en doute pour ma part.

Merci d'avoir précisé tout ça.
Bon, je ne suis absolument pas d'accord - pas le temps de préciser de mon côté - mais merci.

Je t'en prie : )