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- ArtysiaVénérable
Oui en fait les compétences sont forcément travaillées mais elles ne correspondent pas forcément à ce qu'on trouve dans le LPC. Pour dans nos programmes on a bien des compétences/apprentissages identifiés à travailler.
- InvitéInvité
On va éviter de repartir dans des querelles concernant twitter, merci.
- InstructeurpublicFidèle du forum
Au risque de surprendre, j'ai moi-même toujours travaillé par "compétences". Mes contrôles ont toujours été conçus comme ça (un peu d'analyse de doc, un peu d'argumentation, quelques exercices de logique, des questions de cours plus brutes, des croquis avec légende, etc.). Simplement, ces compétences ne sont pour moi qu'un simple outil au service des connaissances et surtout pas une fin en soi. Il s'agit d'une manière intelligente de concevoir des exercices et de faire travailler les élèves autant sur le raisonnement que le par coeur. Je suis prof d'histoire-géo, pas prof de compétences et je n'ai pas attendu les directives européennes et l'employabilité pour savoir comment je dois travailler.
- IgniatiusGuide spirituel
Artysia a écrit:Oui en fait les compétences sont forcément travaillées mais elles ne correspondent pas forcément à ce qu'on trouve dans le LPC. Pour dans nos programmes on a bien des compétences/apprentissages identifiés à travailler.
Sans mauvais esprit, c'est le genre de phrases que je trouve incompréhensibles.
Si ce n'est pas ds le LPC, c'est donc que vous avez défini vous-mêmes ces compétences ?
En fait, ce sont tout simplement des savoir-faire, comme nous les évaluons tous, depuis toujours ?
Je demeure tjrs sur ma faim quant à la définition du mot "compétence", c'est pourquoi je trouve ta phrase nébuleuse.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Presse-puréeGrand sage
C'est très théâtral, comme situation d'un certain côté. Deux canaux de lectures et de commentaires, qui semblent s'ignorer, mais qui se répondent en creux. Mais des canaux asymétriques, puisque les débordements ne sont modérés que d'un côté.
Voir ma seconde citation.
Voir ma seconde citation.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- *Fifi*Modérateur
Pour moi, c'est un savoir-faire oui.Igniatius a écrit:Sans mauvais esprit, c'est le genre de phrases que je trouve incompréhensibles.Artysia a écrit:Oui en fait les compétences sont forcément travaillées mais elles ne correspondent pas forcément à ce qu'on trouve dans le LPC. Pour dans nos programmes on a bien des compétences/apprentissages identifiés à travailler.
Si ce n'est pas ds le LPC, c'est donc que vous avez défini vous-mêmes ces compétences ?
En fait, ce sont tout simplement des savoir-faire, comme nous les évaluons tous, depuis toujours ?
Je demeure tjrs sur ma faim quant à la définition du mot "compétence", c'est pourquoi je trouve ta phrase nébuleuse.
A mes yeux, c'est le titre qui induit en erreur : oui tout le monde (enfin j'espère !) travaille les compétences*, mais il me semble que la question se posait sur la manière de les évaluer (par une note ou par une grille) et de communiquer sur elles (à l'égard des parents ou de l'institution).
*Après, en HG, ce n'est pas si simple. On peut très bien imaginer que quelqu'un fasse des cours de collège en projetant systématiquement des docs pour expliquer à l'oral puis en dictant le bilan/ou donnant une photocopie et ainsi de suite. Or, pour moi cette personne ne travaille pas les savoirs-faire/compétences car les élèves ne s'entrainent jamais et ne peuvent pas vraiment progresser.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- RouletabilleNiveau 9
Opposé idéologiquement et pédagogiquement aux compétences et au socle commun, je me contente du strict minimum :
- RAS pour les 6e, 5e et 4e
- pour les 3e et face aux pressions du CDE, je valide les compétences une fois par trimestre "au doigt mouillé" - mais pas tant que ça au final, car je suis très très loin des 100% - tout en me refusant de me prononcer sur les "savoir-être".
Bref, je tente de rester au maximum cohérent avec ce que je pense avec le minimum de compromission avec ce système.
Inspecté l'an dernier, l'IPR pro socle et compétence ne m'a pas branché la dessus. Sans doute pour ne pas avoir à justifier cette machine à gaz...
- RAS pour les 6e, 5e et 4e
- pour les 3e et face aux pressions du CDE, je valide les compétences une fois par trimestre "au doigt mouillé" - mais pas tant que ça au final, car je suis très très loin des 100% - tout en me refusant de me prononcer sur les "savoir-être".
Bref, je tente de rester au maximum cohérent avec ce que je pense avec le minimum de compromission avec ce système.
Inspecté l'an dernier, l'IPR pro socle et compétence ne m'a pas branché la dessus. Sans doute pour ne pas avoir à justifier cette machine à gaz...
- ArtysiaVénérable
Oui ce sont des savoir-faire qui sont aussi nommés compétences. Par exemple en HG, on trouve dans le BO : raconter, décrire, expliquer, faire un croquis… Donc nous le faisons dans nos cours, de manière plus ou moins marquée.*Fifi* a écrit:Pour moi, c'est un savoir-faire oui.Igniatius a écrit:Sans mauvais esprit, c'est le genre de phrases que je trouve incompréhensibles.Artysia a écrit:Oui en fait les compétences sont forcément travaillées mais elles ne correspondent pas forcément à ce qu'on trouve dans le LPC. Pour dans nos programmes on a bien des compétences/apprentissages identifiés à travailler.
Si ce n'est pas ds le LPC, c'est donc que vous avez défini vous-mêmes ces compétences ?
En fait, ce sont tout simplement des savoir-faire, comme nous les évaluons tous, depuis toujours ?
Je demeure tjrs sur ma faim quant à la définition du mot "compétence", c'est pourquoi je trouve ta phrase nébuleuse.
A mes yeux, c'est le titre qui induit en erreur : oui tout le monde (enfin j'espère !) travaille les compétences*, mais il me semble que la question se posait sur la manière de les évaluer (par une note ou par une grille) et de communiquer sur elles (à l'égard des parents ou de l'institution).
*Après, en HG, ce n'est pas si simple. On peut très bien imaginer que quelqu'un fasse des cours de collège en projetant systématiquement des docs pour expliquer à l'oral puis en dictant le bilan/ou donnant une photocopie et ainsi de suite. Or, pour moi cette personne ne travaille pas les savoirs-faire/compétences car les élèves ne s'entrainent jamais et ne peuvent pas vraiment progresser.
Ces compétences sont celles qu'ont m'a demandé de travailler l'année dernière en tant que stagiaire, ce sont celles-ci dont mon IPR m'a parlé suite à ma visite de titularisation et qui doivent selon elle apparaitre dans mes progressions.
Acquérir une culture humaniste ne me parle pas plus que ça sinon
- IgniatiusGuide spirituel
Je comprends bien ce que vous racontez là : j'ai d'ailleurs l'impression que cela ressemble fortement aux cours d'HG que j'ai reçus étant élève (je détestais les croquis).Artysia a écrit:Oui ce sont des savoir-faire qui sont aussi nommés compétences. Par exemple en HG, on trouve dans le BO : raconter, décrire, expliquer, faire un croquis… Donc nous le faisons dans nos cours, de manière plus ou moins marquée.*Fifi* a écrit:Pour moi, c'est un savoir-faire oui.Igniatius a écrit:Sans mauvais esprit, c'est le genre de phrases que je trouve incompréhensibles.
Si ce n'est pas ds le LPC, c'est donc que vous avez défini vous-mêmes ces compétences ?
En fait, ce sont tout simplement des savoir-faire, comme nous les évaluons tous, depuis toujours ?
Je demeure tjrs sur ma faim quant à la définition du mot "compétence", c'est pourquoi je trouve ta phrase nébuleuse.
A mes yeux, c'est le titre qui induit en erreur : oui tout le monde (enfin j'espère !) travaille les compétences*, mais il me semble que la question se posait sur la manière de les évaluer (par une note ou par une grille) et de communiquer sur elles (à l'égard des parents ou de l'institution).
*Après, en HG, ce n'est pas si simple. On peut très bien imaginer que quelqu'un fasse des cours de collège en projetant systématiquement des docs pour expliquer à l'oral puis en dictant le bilan/ou donnant une photocopie et ainsi de suite. Or, pour moi cette personne ne travaille pas les savoirs-faire/compétences car les élèves ne s'entrainent jamais et ne peuvent pas vraiment progresser.
Ces compétences sont celles qu'ont m'a demandé de travailler l'année dernière en tant que stagiaire, ce sont celles-ci dont mon IPR m'a parlé suite à ma visite de titularisation et qui doivent selon elle apparaitre dans mes progressions.
Acquérir une culture humaniste ne me parle pas plus que ça sinon
Mais aujourd'hui, le mot "compétence" dans l'éducation n'a pas ce sens commun français : à chaque fois que j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec des thuriféraires du socle et/ou des compétences, ils niaient que ce que vous racontez là soient des compétences.
Et puis après ils partaient en courant.
Je ne sais donc tjrs pas ce qu'est une compétence ou, au moins, ce qu'elle comporte de différent de tout ce que j'ai pu connaître.
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Brian Wilson
- Presse-puréeGrand sage
Igniatius a écrit:Sans mauvais esprit, c'est le genre de phrases que je trouve incompréhensibles.Artysia a écrit:Oui en fait les compétences sont forcément travaillées mais elles ne correspondent pas forcément à ce qu'on trouve dans le LPC. Pour dans nos programmes on a bien des compétences/apprentissages identifiés à travailler.
Si ce n'est pas ds le LPC, c'est donc que vous avez défini vous-mêmes ces compétences ?
En fait, ce sont tout simplement des savoir-faire, comme nous les évaluons tous, depuis toujours ?
Je demeure tjrs sur ma faim quant à la définition du mot "compétence", c'est pourquoi je trouve ta phrase nébuleuse.
Quelques définitions de "compétence" appliquée à l'éducation:
J.-M. Zakhartchouk:
"Rappelons qu'une compétence, c'est la mobilisation de ressources, donc de connaissances, d'habiletés et d'attitudes, pour accomplir des tâches, et de la façon la plus autonome possible." (NRP, n° de nov. 2012)
Ph. Perrenoud:
"Une compétence est la faculté de mobiliser un ensemble de ressources cognitives (savoirs, capacités, informations, etc) pour faire face avec pertinence et efficacité à une famille de situations. " (2000, trouvé sur Google)
J.-P. Astolfi,
compare les compétences à des filles de l'air et explique qu'il s'agit d'un concept à la fois indéterminé et surdéterminé, porté aujourd'hui par des cadres éducatifs qui en font la marque du "pédagogiquement correct" (en gros). Dans un passage intéressant, il explique: "En conclusion, l'usage du terme compétences correspond à un problème didactique réel: celui de la capacité de l'école à fournir des outils de pensée capables de fonctionner dans des situations diversifiées. Le problème est d'y parvenir sans dévaloriser les savoirs disciplinaires, mais au contraire en restaurant leur saveur. Nous dirons volontiers, avec Bernard Rey, qu'il n'est pas de savoir authentique qui ne fournisse pas déjà une compétence et, inversement, qu'une compétence d"pourvue de savoir ne serait qu'une procédure vide ou une simple recette. Ou, avec Gérard Vergnaud (1990), que les concepts sont la forme prédicative de la connaissance, quand les compétences en sont la forme opératoire." (La saveur des savoirs)
(Notons que le problème de certaines sciences humaines, telles que la littérature, est qu'elles ne s'y retrouvent pas, d'où l'adjonction "pour éviter les caricatures", comme a dit le ministre à des syndicalistes, du terme "culture" au sigle SCC, ce qui ne règle en rien le problème didactique posé par la furie des compétences et leur caractère invasif. Et cela ne joue en rien sur les problématiques d'ordre politique et social posées par cette invasion du champ éducatif.).
N. Baillargeon:
"L'indétermination du concept est notoire, et, par-delà certaines généralités faussement évidentes (ainsi la compétence comme capacité à efficacement mobiliser des ressources, cognitives et autres, pour résoudre un problème ou réaliser un projet), il en existe, de l'aveu même des théoriciens de l'APC, une pléiade de définitions désolante et portant à confusion. Cette confusion tient notamment au type de lien qu'une compétence est censée entretenir avec les connaissances -béhavioristes et constructivistes offrant ici des interprétations opposées voire contradictoires -, mais aussi au rapport entre une compétence, entendue comme l'idéal-type d'une savoir-faire toujours perfectible, et les compétences singulières dont elles témoignent. Elle tient aussi au fait que le concept de compétence a été utilisé pour désigner une vaste étendue d'habilités et d'aptitudes motrices, intellectuelles, émotionnelles, créatives, et qu'il est douteux qu'un même concept puisse recouvrir des savoirs et des savoirs-faire aussi variés.
Toutefois, et même s'il était possible de donner une interprétation suffisamment claire du concept de compétence susceptible de justifier de manière convaincante d'assigner comme finalité à l'éducation leur développement, il ne s'ensuivrait pas qu'un enseignement pour les compétences doive en passer par les compétences.En fait, la recherche empirique crédible, aussi bien que les travaux des sciences cognitives tendent à valider cette intuition que c'est d'abord par l'acquisition de connaissances que se développent ensuite les compétences, selon un parcours qui va du simple au complexe." (Article APC de son vade-mecum sur l'Education)
J.-M. Zakhartchouk:
"Rappelons qu'une compétence, c'est la mobilisation de ressources, donc de connaissances, d'habiletés et d'attitudes, pour accomplir des tâches, et de la façon la plus autonome possible." (NRP, n° de nov. 2012)
Ph. Perrenoud:
"Une compétence est la faculté de mobiliser un ensemble de ressources cognitives (savoirs, capacités, informations, etc) pour faire face avec pertinence et efficacité à une famille de situations. " (2000, trouvé sur Google)
J.-P. Astolfi,
compare les compétences à des filles de l'air et explique qu'il s'agit d'un concept à la fois indéterminé et surdéterminé, porté aujourd'hui par des cadres éducatifs qui en font la marque du "pédagogiquement correct" (en gros). Dans un passage intéressant, il explique: "En conclusion, l'usage du terme compétences correspond à un problème didactique réel: celui de la capacité de l'école à fournir des outils de pensée capables de fonctionner dans des situations diversifiées. Le problème est d'y parvenir sans dévaloriser les savoirs disciplinaires, mais au contraire en restaurant leur saveur. Nous dirons volontiers, avec Bernard Rey, qu'il n'est pas de savoir authentique qui ne fournisse pas déjà une compétence et, inversement, qu'une compétence d"pourvue de savoir ne serait qu'une procédure vide ou une simple recette. Ou, avec Gérard Vergnaud (1990), que les concepts sont la forme prédicative de la connaissance, quand les compétences en sont la forme opératoire." (La saveur des savoirs)
(Notons que le problème de certaines sciences humaines, telles que la littérature, est qu'elles ne s'y retrouvent pas, d'où l'adjonction "pour éviter les caricatures", comme a dit le ministre à des syndicalistes, du terme "culture" au sigle SCC, ce qui ne règle en rien le problème didactique posé par la furie des compétences et leur caractère invasif. Et cela ne joue en rien sur les problématiques d'ordre politique et social posées par cette invasion du champ éducatif.).
N. Baillargeon:
"L'indétermination du concept est notoire, et, par-delà certaines généralités faussement évidentes (ainsi la compétence comme capacité à efficacement mobiliser des ressources, cognitives et autres, pour résoudre un problème ou réaliser un projet), il en existe, de l'aveu même des théoriciens de l'APC, une pléiade de définitions désolante et portant à confusion. Cette confusion tient notamment au type de lien qu'une compétence est censée entretenir avec les connaissances -béhavioristes et constructivistes offrant ici des interprétations opposées voire contradictoires -, mais aussi au rapport entre une compétence, entendue comme l'idéal-type d'une savoir-faire toujours perfectible, et les compétences singulières dont elles témoignent. Elle tient aussi au fait que le concept de compétence a été utilisé pour désigner une vaste étendue d'habilités et d'aptitudes motrices, intellectuelles, émotionnelles, créatives, et qu'il est douteux qu'un même concept puisse recouvrir des savoirs et des savoirs-faire aussi variés.
Toutefois, et même s'il était possible de donner une interprétation suffisamment claire du concept de compétence susceptible de justifier de manière convaincante d'assigner comme finalité à l'éducation leur développement, il ne s'ensuivrait pas qu'un enseignement pour les compétences doive en passer par les compétences.En fait, la recherche empirique crédible, aussi bien que les travaux des sciences cognitives tendent à valider cette intuition que c'est d'abord par l'acquisition de connaissances que se développent ensuite les compétences, selon un parcours qui va du simple au complexe." (Article APC de son vade-mecum sur l'Education)
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
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- Presse-puréeGrand sage
@ Rouletabille: selon moi, il y a une marge entre être opposé idéologiquement et pédagogiquement à l'APC (approche par compétences) et l'être au Socle Commun.
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"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- IgniatiusGuide spirituel
"Quand un spécialiste en sciences de l'éducation me répond, je ne comprends plus ma question"
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- User5899Demi-dieu
Et c'est une lourde erreur, car les synonymes sont bien rares dans une langue. Ainsi, un savoir-faire s'apprécie par rapport à un champ disciplinaire, alors qu'une compétence se projette sur une tâche future. Un savoir-faire est à sa place à l'école, pas une compétence, qui pue son entreprise à cent mètres. Un élève n'est pas un futur employé.Artysia a écrit:Oui ce sont des savoir-faire qui sont aussi nommés compétences.
- ElyasEsprit sacré
Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
- Isis39Enchanteur
Très bien résumé !Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés".
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
- *Fifi*Modérateur
Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Entièrement d'accord.
Ce que j'appelle compétence c'est ce qui est dans le programme d'HG (décrire, raconter, situer, localiser etc) et non ce qui est marqué dans le livret.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
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- DionysosFidèle du forum
On s'entend bien.*Fifi* a écrit:Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Entièrement d'accord.
Ce que j'appelle compétence c'est ce qui est dans le programme d'HG (décrire, raconter, situer, localiser etc) et non ce qui est marqué dans le livret.
Donc le reste, c'est du blabla ?
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- *Fifi*Modérateur
J'ai pas compris ta pensée.Dionysos a écrit:On s'entend bien.*Fifi* a écrit:Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises mais aussi grâce aux capacités inhérentes à l'HG que je leur ai faites acquérir (comme toujours vérifier les sources, prendre du recul face aux événements et aux documents, observer au-delà du général...etc).
Pour l'auteur d'origine, si tu es dans un collège expérimental où on évalue sans notes les élèves, utilise les capacités indiquées dans le programme. Par exemple, tu fais ton évaluation sur l'Orient ancien, tu auras 4 capacités à évaluer (cf BOEN des programmes ).
Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Entièrement d'accord.
Ce que j'appelle compétence c'est ce qui est dans le programme d'HG (décrire, raconter, situer, localiser etc) et non ce qui est marqué dans le livret.
Donc le reste, c'est du blabla ?
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- DionysosFidèle du forum
j'approuve le message précédents : pour moi, ce que j'évalue ce sont les capacités évoquées dans le BO. Les compétences détaillées du LPC sont pour moi de l'ordre du blabla.*Fifi* a écrit:J'ai pas compris ta pensée.Dionysos a écrit:On s'entend bien.*Fifi* a écrit:
Entièrement d'accord.
Ce que j'appelle compétence c'est ce qui est dans le programme d'HG (décrire, raconter, situer, localiser etc) et non ce qui est marqué dans le livret.
Donc le reste, c'est du blabla ?
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- *Fifi*Modérateur
Ah oui alors on est d'accord ! :lol:Dionysos a écrit:j'approuve le message précédents : pour moi, ce que j'évalue ce sont les capacités évoquées dans le BO. Les compétences détaillées du LPC sont pour moi de l'ordre du blabla.*Fifi* a écrit:J'ai pas compris ta pensée.Dionysos a écrit:On s'entend bien.
Donc le reste, c'est du blabla ?
Je ne comprends pas pourquoi ce LPC ne reprend pas les capacités du BO qui sont pourtant claires. L'art de faire les choses simples ...
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- User5899Demi-dieu
Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.
Elyas a écrit:Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmises
Vous arrivez facilement à gérer ces contradictions ?Elyas a écrit:Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Je suis très surpris du décalage entre les objectifs affichés, avec lesquels je suis parfaitement d'accord, et l'espèce d'insouciance pour des termes (et donc des réalités) très connotés et purement idéologiques. Qu'on puisse simplement parler de compétences à l'école me fait froid dans le dos. Et incompréhensible de la part de collègues qui ont les buts qu'ils professent légitimement et à juste titre.
- Isis39Enchanteur
Dans les gens qui ont pondu cette usine à case, il n'y avait pas de profs d'HG, c'est sûr.*Fifi* a écrit:Ah oui alors on est d'accord ! :lol:Dionysos a écrit:j'approuve le message précédents : pour moi, ce que j'évalue ce sont les capacités évoquées dans le BO. Les compétences détaillées du LPC sont pour moi de l'ordre du blabla.*Fifi* a écrit:J'ai pas compris ta pensée.
Je ne comprends pas pourquoi ce LPC ne reprend pas les capacités du BO qui sont pourtant claires. L'art de faire les choses simples ...
- Presse-puréeGrand sage
Moi aussi, je suis tout à fait d'accord avec les objectifs affichés par notre collègue, mais le propos me semble reposer sur quelques prémices qu'il faudrait analyser plus avant. Premièrement l'opposition implicite entre une pédagogie centrée sur les connaissances, assimilé à de la mémorisation, et plus précisément à un rabâchage imbécile, à l'opposé d'une pédagogie centrée sur les compétences qui serait autre, disons plus dynamique; deuxièmement la confusion entre mémorisation et psittacisme.Cripure a écrit:Elyas a écrit:Les programmes d'Histoire-Géographie-Education civique au collège parlent de capacités (comme en 6e "raconter l'épopée d'Alexandre" ou "décrire les espaces étudiés et expliquer les transformations des espaces étudiés").
Ces capacités sont intrinsèquement liées au savoir que nous enseignons. En clair, on nous demande à ce que les élèves savent faire plus que répondre à un QCM. Si on ne le fait pas, oui, les IA-IPR peuvent nous le reprocher.
Le reste, l'idéologie pro ou contre, je m'en fiche. Je ne tiens qu'à une seule chose : que mes élèves sachent écrire, comprendre, connaître, observer, analyser, synthétiser, raconter, décrire, situer, localiser... les objets d'étude que nous travaillons.Elyas a écrit:Je ne souhaite pas transformer mes élèves en perroquets mais en citoyens libres capables de comprendre et analyser le monde dans lequel ils vivent grâce aux connaissances en HG que je leur ai transmisesVous arrivez facilement à gérer ces contradictions ?Elyas a écrit:Elyas, pragmatique avant d'être idéologique (même si...).
Je suis très surpris du décalage entre les objectifs affichés, avec lesquels je suis parfaitement d'accord, et l'espèce d'insouciance pour des termes (et donc des réalités) très connotés et purement idéologiques. Qu'on puisse simplement parler de compétences à l'école me fait froid dans le dos. Et incompréhensible de la part de collègues qui ont les buts qu'ils professent légitimement et à juste titre.
Et bon, sérieusement, qui fait encore apprendre des listes pour le plaisir d'apprendre des listes? Qui, lorsqu'il dit ne pas intégrer les compétences dans son enseignement, ne fait pas attention à la forme que l'élève donne à son travail d'évaluation? Qui sépare la forme du fond?
Personne, mis à part quelques fous furieux, ne peut être contre l'idée de "former des citoyens libres et éclairés". Mais il serait intéressant que vous interrogiez vos présupposés lorsque vous faites entendre que votre manière de faire est la seule voie possible pour y parvenir.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Marie LaetitiaBon génie
Je ne vais pas faire dans l'originalité et vais rejoindre mes collègues...Isis39 a écrit:C'est pareil pour moi. Le LPC, beurk. Mais travailler les compétences qu'on développe en HG (rédiger, étudier un document, faire un croquis...), c'est plutôt intéressant et parlant pour les élèves.Malaga a écrit:Je suis d'accord avec toi. Le LPC me fait profondément suer car c'est une usine à gaz absolument pas adaptée à nos cours. En revanche, créer une grille simple et qui correspond à ce que j'attends de mes élèves, cela me semble utile.*Fifi* a écrit:J'ai pas tout a fait le même avis. Le Livret et les compétences ce n'est pas forcément la même chose. Tu peux te faire une grille simple d'items (on en a parlé sur les fils d'HG) qui soit plus claire pour les élèves et les parents que "lire et pratiquer divers langages !".
Moi je donne une grille de 8 items, quand on bosse le récit par exemple il me suffit de faire une croix si c'est bien. Ça permet aussi de valoriser les efforts des faibles lors du cours (je peux cocher quand ils en font en cours, c'est pas seulement en contrôle).
Je trouve ça plus parlant.
Dans mon académie, les IPR ne sont pas trop exigeants pour le moment avec les compétences. Lors de mon inspection au printemps dernier, je n'ai pas eu de remarque ou de question là-dessus.
C'est normal, nous sommes vendus à l'ennemi. La preuve, nous défendons ardemment l'usage des TICE... :diable:Artysia a écrit:Complètement d'accord avec les dernières interventions de mes collègues d'HG
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
ça m'intéresserait que l'on compare nos grilles, tiens...*Fifi* a écrit:C'est sûr que si on fait les compétences en pensant au livret, ça sert pas à grand chose vu les formulations/le suivi/l'utilité du livret tel que c'est aujourd'hui. Honnêtement faire un suivi des compétences en 3e me gave un peu car je me sens obligée de suivre le livret pour l'évaluation finale, mais en HG on peut quand même dire que ca correspond à rien, donc finalement je ne fais pas de suivi via une grille.Dionysos a écrit:Redébarquant au collège pour une année je me suis fait une belle progression des compétences.
Bah, mes collègues m'ont ri a nez : "non mais te casse pas la tête, mets-les sur tes contrôles, c'est tout". Et puis "de toutes façons, quand ils passent, toutes les compétences sont validées par le secrétariat".
Par contre, dans les autres niveaux je me fais ma grille, simple, courte, et elle me sert pour faire comprendre ce qu'il faut dans un récit (par ex) aux élèves, ce qui manque, et d'expliquer les attentes en terme de savoirs-faire aux parents.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Isis39Enchanteur
On les avait mises sur le forum mais voilà la mienne, inspirée fortement de celle de Fifi.Marie Laetitia a écrit:ça m'intéresserait que l'on compare nos grilles, tiens...*Fifi* a écrit:C'est sûr que si on fait les compétences en pensant au livret, ça sert pas à grand chose vu les formulations/le suivi/l'utilité du livret tel que c'est aujourd'hui. Honnêtement faire un suivi des compétences en 3e me gave un peu car je me sens obligée de suivre le livret pour l'évaluation finale, mais en HG on peut quand même dire que ca correspond à rien, donc finalement je ne fais pas de suivi via une grille.Dionysos a écrit:Redébarquant au collège pour une année je me suis fait une belle progression des compétences.
Bah, mes collègues m'ont ri a nez : "non mais te casse pas la tête, mets-les sur tes contrôles, c'est tout". Et puis "de toutes façons, quand ils passent, toutes les compétences sont validées par le secrétariat".
Par contre, dans les autres niveaux je me fais ma grille, simple, courte, et elle me sert pour faire comprendre ce qu'il faut dans un récit (par ex) aux élèves, ce qui manque, et d'expliquer les attentes en terme de savoirs-faire aux parents.
1. Rédiger :
- Répondre à une question sur un document (C5.1.1)
- Rédiger quelques lignes pour raconter, expliquer un fait historique ou géographique, en utilisant un vocabulaire précis. (C1.2.3 + C3.1.3)
2. Travail sur documents (textes, graphiques, images, cartes, etc) :
- Présenter un document et le décrire (C5.3.1)
- Prélever des informations (C5.3.1 + C3.1.1)
3. Schémas, croquis et cartes
- Savoir compléter ou réaliser un schéma (ou carte mentale) pour expliquer ou résumer un aspect du cours. (C5.3.1)
- Savoir compléter un croquis ou une carte en utilisant le langage approprié. (C5.3.1)
4. Avoir des connaissances :
- Localiser et situer dans le temps et/ou l’espace (en sachant expliquer le sens) (C5.1.1 + C5.1.2 + C5.2.1)
- Connaitre les définitions (C5.1.1 + C5.1.2+C5.1.5)
- Connaitre et maitriser les notions du cours pour les réutiliser (C5.1.1 + C5.1.2+C5.1.5)
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