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- Reine MargotDemi-dieu
B-Becker a écrit:Quant à moi, je le conseille fortement. Pour en avoir bénéficié et sachant de quoi je parle, sans doute. Le coup de la dégringolade à l'indice 300, c'est du délire total. Cette désinformation inhérente à l'EN est sincèrement épuisante, c'est la raison pour laquelle je ne détaille pas davantage.Lefteris a écrit:Je déconseille fortement en revanche de passer des concours de catégorie B . Si tu es à l'indice 500 par exemple, tu dégringoles à l'indice 300 avec une indemnité compensatoire certes, mais tu ne bouges plus tant que tu ne parviens pas à l'indice que tu détenais , et en catégorie B, ça peut prendre 15 ou 20 ans. Et si tu n'atteins jamais ton indice, ta pension est calculée sur l'indice réel, hors indemnité compensatoire.
Il vaut mieux prendre sont temps, tenter plusieurs concours et décrocher un concours en A.
Quant aux postes, dans tous les cas, il faut s'attendre à déménager, à moins d'un coup de pot.
En effet, venant de catégorie A (certifiée) et reclassée en B, j'ai pu garder mon indice.
- B-BeckerNiveau 7
Quelques réponses en vrac :Lombalgia a écrit:Prenons au hasard un prof à l'indice majoré 783 (agrégé 10e échelon ou certifié HC 7e échelon). Il passe et réussit un concours B. Dans ce nouveau corps l'indice maximum qu'il pourra espérer atteindre un jour, si j'ai bien compris et cherché, c'est 675 (B 3e grade). En traitement brut cela donne 2602 €. Même avec 200 € de compensation le collègue restera loin des 3625 € (sans aucune heure sup) de son indice antérieur. Ce raisonnement est-il juste ?
- C'est un exemple intéressant mais tu es un peu taquin. Note toutefois que les agrégés sont en catégorie A+, alors le grand écart est toujours possible (sans trahir trop de secret, il y a au moins un cas dans la promotion actuelle de contrôleurs des finances publiques stagiaires) mais il est assez marginal.
- Attention aux indices que tu donnes, tu prends le brut en catégorie B et le majoré en catégorie A+. Après, le traitement brut est correct, c'est juste pour qu'il n'y ait pas de confusion auprès de très hypothétiques lecteurs. En B, on tombe à l'indice majoré 562.
- Pour synthétiser ce qui a été dit, un enseignant titulaire dont l'indice majoré est inférieur à 562 y gagnera nécessairement. Il sera reclassé à un indice supérieur à celui qu'il détenait en catégorie A. Avec une nuance, le reclassement à vocation fiscale (le salaire) et le reclassement à vocation administrative (les mutations essentiellement) peut être différent. Par exemple, il y a des contrôleurs de 2e classe, 1er classe et principaux. Un enseignant de plus de 562 points d'indice intègrerait le corps des contrôleurs en 2e classe (la plus basse) avec un indice administratif limité par ce grade mais une rémunération basée sur l'indice le plus élevé du corps, soit 562. Mais peu importe la nuance, on parlait salaire.
- La compensation qui était évoquée ci-dessus intervient seulement dans ce cadre. L'agrégé dont tu parles subi une perte indiciaire contraire à la philosophie du reclassement dans la fonction publique (reclassement à l'indice égal ou supérieur). Il obtiendra une compensation pour cela. J'ignore son montant exact, je me renseignerai auprès des très rares cas concernés.
- Selon la direction d'arrivée, les primes peuvent compenser cet écart. Je vais parler de mon cas, stagiaire B à la DGFiP (non titularisé, j'ai obtenu le concours A dans la foulée, mais le montant des primes doit être sensiblement le même en tant que titulaire) l'ensemble des primes s'élevait à un petit plus de 800 euros par mois. Cela ne comble pas les 1000 euros d'écart de ton exemple. Mais avec le mécanisme de la compensation, on y arrive sans doute. Il est vrai que dans cet exemple, l'agrégé n'a pas grand chose à y gagner côté salaire (il n'a pas grand chose à y perdre non plus). En revanche, le certifié en début de carrière peut augmenter son salaire de près de 50%. Attention, je parle d'un ministère généreux, j'en ai parfaitement conscience. Je doute fortement qu'il en soit de même à l'écologie et au développement durable.
- LefterisEsprit sacré
Ce n'est pas de la désinformation, je viens d'ailleurs que l'EN et je connais bien la question. On garde son indice grâce à une indemnité compensatoire. qui assure la différence jusqu'à ce qu’on ait regagné son indice. Mais l'indice réel, sur lequel serait calculée la pension de réversion si l'on venait à mourir, par exemple, serait l'indice détenu dans le corps.B-Becker a écrit:
Quant à moi, je le conseille fortement. Pour en avoir bénéficié et sachant de quoi je parle, sans doute. Le coup de la dégringolade à l'indice 300, c'est du délire total. Cette désinformation inhérente à l'EN est sincèrement épuisante, c'est la raison pour laquelle je ne détaille pas davantage.
Alors oui, dans un premier temps, on ne peut qu'être gagnant en net à payer , car il y a partout des primes hors de l'EN . Mais sur le long terme, il y a intérêt à changer de grade et de corps.
Oui, avec l'indemnité compensatoire , mais vérifie depuis combien de temps tu n'as pas bougé, et le temps qu'il te faudrait pour arriver à cet indice, si tu restais dans les mêmes corps et grade (mais je te souhaite de progresser) .Reine Margot a écrit:
En effet, venant de catégorie A (certifiée) et reclassée en B, j'ai pu garder mon indice.
Quand je suis entré dans l'EN, je l'ai touchée, l'indemnité compensatoire, le temps qu'ils rectifient le tir . J'avais été reclassé beaucoup plus bas que mon indice, par un calcul absurde de l'administration, et si je m’étais laissé faire , il m'aurait fallu dix ou douze ans au moins pour remonter la pente. Bon , ca s'est arrangé, mais le médiateur m'a confirmé de vive voix exactement ce que je suis en train d'expliquer.
L'affaire a été portée dans les questions au Sénat, et il y a encore un flottement pour cette histoire de pensions, mais quoi qu'il en soit, c'st a minima une stagnation.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- CleroliDoyen
Je lis avec intérêt vos échanges, merci pour les informations données.
- RoninMonarque
Pareil, on sait jamais, ça pourrait servir...
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- LefterisEsprit sacré
En gros, si l'on est jeune, on peut partir en catégorie B : le différentiel est encore faible, on a le temps de se "refaire", et l'on n'a pas un indice majoré dépassant les bornes de la catégorie B . Si on se décide très tard, on est bloqué très longtemps, et la conservation de l'indice personnel est plafonnée à l'indice sommital du nouveau corps. Pour faire simple , un certifié au-delà du 8ème échelon est quasiment bloqué pour toujours, puisqu'il est dans les indices sommitaux de la categorie B .Cléroli a écrit:Je lis avec intérêt vos échanges, merci pour les informations données.
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- Reine MargotDemi-dieu
Je n'ai pas d'indemnité compensatoire car je n'avais pas en tant que A dépassé le dernier point d'indice de mon nouveau corps. Pour progresser je passe les concours supérieurs (classe sup et classe ex)
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- B-BeckerNiveau 7
La question de l'avancement se pose. Elle se résout par voie de concours, bien entendu. C'est un projet à moyen terme, chaque chose en son temps, il n'est pas interdit de profiter de l'instant présent et de travailler moins pour gagner plus en catégorie B.
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
- LefterisEsprit sacré
Mais le maintien dans l'indice à titre personnel implique le blocage jusqu'à ce qu'on "remonte" au même point. On ne descend en effet que virtuellement dans la grille indiciaire (au prorata de l'ancienneté reprise dans le nouveau corps, donc pas forcément l'IM 313, ça peut être un peu plus ) car l'indice personnel est conservé. Mais on peut stagner le temps de parvenir au même point , moment auquel on peut alors progresser de nouveau, s'il reste des échelons à gravir.B-Becker a écrit:La question de l'avancement se pose. Elle se résout par voie de concours, bien entendu. C'est un projet à moyen terme, chaque chose en son temps, il n'est pas interdit de profiter de l'instant présent et de travailler moins pour gagner plus en catégorie B.
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
On ne sort pas de la question, quel que soit le sens dans lequel on la tourne : si l'on part jeune, dans les premiers échelons, c'est un moindre mal. Si l'on se décide vers le 11ème échelon, ou plus, c'est beaucoup plus délicat.
En revanche, avec les primes, un agrégé même hors-classe peut redescendre en catégorie A "type " sans problème dans la plupart des administrations, il s'y retrouvera en activité, parfois largement, et perdra un peu sur la retraite si l’indemnité compensatoire est plafonnée au dernier indice du nouveau corps.
Les gros gagnants sont les certifiés et assimilés qui obtiennent un concours de catégorie A, c'est généralement un bond immédiat d'au moins 30% net sur la fiche de paie.
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- ModuloHabitué du forum
B-Becker a écrit:
- Selon la direction d'arrivée, les primes peuvent compenser cet écart. Je vais parler de mon cas, stagiaire B à la DGFiP (non titularisé, j'ai obtenu le concours A dans la foulée, mais le montant des primes doit être sensiblement le même en tant que titulaire) l'ensemble des primes s'élevait à un petit plus de 800 euros par mois. Cela ne comble pas les 1000 euros d'écart de ton exemple. Mais avec le mécanisme de la compensation, on y arrive sans doute. Il est vrai que dans cet exemple, l'agrégé n'a pas grand chose à y gagner côté salaire (il n'a pas grand chose à y perdre non plus). En revanche, le certifié en début de carrière peut augmenter son salaire de près de 50%. Attention, je parle d'un ministère généreux, j'en ai parfaitement conscience. Je doute fortement qu'il en soit de même à l'écologie et au développement durable.
- Off Topic:
- Cherchant aussi à intégrer la DGFiP, je suis bien content de voir que 1/ les exemples de EN vers DGFiP existent déjà (même si je n'avais pas trop de doutes) 2/ que le salaire est bien meilleur, même si on intègre le corps des controleurs de catégorie B. Etant certifié échelon 5, je pense que je vais être un grand gagnant à ce niveau.
Me permets-tu de prendre contact avec toi en MP pour en savoir un peu plus sur le système de mutation ?
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Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- B-BeckerNiveau 7
Je suis pragmatique Lefteris : vaut-il mieux gagner 1800 € avec des perspectives d'évolution de + 80 € tous les 3 ans ou être bloqué à 2500 € ?
Et puis "bloqué", c'est vraiment relatif. Celui qui a déjà réussi deux concours de la fonction publique va bien pouvoir trouver les ressources pour en réussir un troisième, tôt ou tard. L'évolution existe, elle est juste différée et conditionnée à un petit effort supplémentaire.
Pas de soucis pour les MP Modulo.
Et puis "bloqué", c'est vraiment relatif. Celui qui a déjà réussi deux concours de la fonction publique va bien pouvoir trouver les ressources pour en réussir un troisième, tôt ou tard. L'évolution existe, elle est juste différée et conditionnée à un petit effort supplémentaire.
Pas de soucis pour les MP Modulo.
- LombalgiaNiveau 10
Bonjour,
Je viens de tomber sur ça :
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F549.xhtml
J'ai peut-être mal lu mais j'ai compris que dans tous les modes d'accès, on conserve son indice antérieur. Non?
Je viens de tomber sur ça :
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F549.xhtml
J'ai peut-être mal lu mais j'ai compris que dans tous les modes d'accès, on conserve son indice antérieur. Non?
- LefterisEsprit sacré
Le mieux est de relire tout le fil , surtout mes contributions , modestie mise à part :succes: , car je l'ai vécuLombalgia a écrit:Bonjour,
Je viens de tomber sur ça :
http://vosdroits.service-public.fr/particuliers/F549.xhtml
J'ai peut-être mal lu mais j'ai compris que dans tous les modes d'accès, on conserve son indice antérieur. Non?
On garde son indice à titre personnel , par exemple 500 majoré. Mais si le nouveau corps plafonne à 400 , on est à 400 majoré, et on touche une indemnité compensatoire, jusqu'à ce qu'on obtienne par le jeu de l'ancienneté un indice équivalent ou supérieur, qui permet de reprendre la progression .
Je me suis retrouvé un temps dans ce cas en entrant dans l'EN , car par erreur ou mauvaise foi (rayer la mention inutile), on m'a reclassé comme venant de la catégorie B . Donc je me suis retrouvé échelon 6 , indice 467. Mais j'ai touché mon indice qui était autour de 590 . Ceci dit, il m'aurait fallu franchir les échelons 7, 8, 9 pour atteindre l'échelon égal ou immédiatement supérieur, le 10ème , soit une bonne douzaine d'années au choix (je ne parle même pas de l'ancienneté ). Je me suis donc tiré. (Finalement, j'ai gagné in extremis mon recours et je suis resté dans l'EN. Il aurait peut-être mieux valu perdre ).
Donc, si tu dégringoles en B , la situation sera similaire, mais là, sans recours, car statutaire. Quelqu'un en début de carrière peut se le permettre, la différence n'est pas monstrueuse, mais plus on avance , plus on perd.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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