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- Reine MargotDemi-dieu
1) oui.
2) l'année de formation dans l'un des 5 Ira se passe en 2 semestres: le 1er, on a des cours de tronc commun aux 3 FP (éduc nat, FP déconcentrée de l'Etat ou administration centrale) et au milieu de l'année de premières épreuves classent les stagiaires, qui ont auparavant formulé des voeux pour l'une de ces 3 FP, selon son classement on rejoint ensuite les cours d'approfondissement par branche le second semestre. Et en fin d'année nouvelles épreuves et classement. Là on fait des voeux selon les postes ouverts dans le quart de la France concerné par l'IRA et on les obtient ou pas selon qu'on est plus ou moins bien classé, donc on jicle au hasard.
3) il y a un reclassement selon l'indice, avec prestation compensatoire si l'indice maximal du corps obtenu est atteint, mais ensuite on ne progresse plus.
2) l'année de formation dans l'un des 5 Ira se passe en 2 semestres: le 1er, on a des cours de tronc commun aux 3 FP (éduc nat, FP déconcentrée de l'Etat ou administration centrale) et au milieu de l'année de premières épreuves classent les stagiaires, qui ont auparavant formulé des voeux pour l'une de ces 3 FP, selon son classement on rejoint ensuite les cours d'approfondissement par branche le second semestre. Et en fin d'année nouvelles épreuves et classement. Là on fait des voeux selon les postes ouverts dans le quart de la France concerné par l'IRA et on les obtient ou pas selon qu'on est plus ou moins bien classé, donc on jicle au hasard.
3) il y a un reclassement selon l'indice, avec prestation compensatoire si l'indice maximal du corps obtenu est atteint, mais ensuite on ne progresse plus.
- Apices JurisNiveau 6
"Dur" ? Bof, ni le concours ni la formation ne m'ont semblé durs. Certes, quand j'ai fait l'IRA, l'organisation de l'année n'était pas la même que maintenant, c'était même formation pour tous pendant toute l'année et choix de son poste – et donc de son administration d'affectation – en fonction du rang de classement lors de l' "amphi garnison" de fin d'année. Mais je n'ai pas le sentiment que les classements intermédiaires existant aujourd'hui aient rendu la scolarité beaucoup plus difficile. Il est vrai que les collègues issus du concours interne semblaient en général un peu moins à l'aise que ceux qui avaient réussi le concours externe à la fin de leurs études (le cas n'est pas général : j'ai connu un interne qui préparait le concours de la magistrature pendant son année d'IRA et qui l'a eu). Mais de là à dire que la formation est "dure", même pour des concours interne, non, je ne pense pas.mamoisellesoph a écrit:
Le plus dur n'est pas le concours à mon sens mais l'année de formation au terme de laquelle tu es titularisée si tout va bien...
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Apices juris non sunt jura.
- LefterisEsprit sacré
Reine Margot a répondu à pas mal de questions techniques, mais je en suis pas d'accord : le plus difficile est de décrocher un concours, ensuite on s'adapte. J'ai certes fait le chemin inverse, mais je peux en parler : j'avais auparavant un métier à dominante juridique, et je m'en suis sorti avec la formation. Des collègues ont eu l'IRA, et même un l'ENA après un cycle préparatoire , et il s'y est fait. Il est toujours possible d'apprendre et il est faut de croire qu'à 30 ou 40 ans on ne peut plus faire ce que d'autres ont fait à 20 . Moi même dans l'autre sens je n'avais jamais fait de grec, je suis autodidacte, et professeur de lettres classiques. Faut pas se laisser impressionner, il faut foncer.Lombalgia a écrit:Bonjour,
J'ai trois questions simplistes :
1) Si on est reçu à un concours de l'IRA, le stage d'un an dans l'une des cinq IRA est-il incontournable ? Ca paraît plus qu'évident que oui, mais autant demander.
2) Si tout va bien et qu'on est titularisé à l'issue du stage, comment se passe l'affectation géographique ? Y a-t-il un mouvement comme chez les enseignants ? Quel est le risque de se voir affecté loin des siens ?
3) Si on est reçu à un concours de la catégorie B par exemple alors que l'on était en A, conserve-t-on son indice antérieur dans tous les cas, même si l'indice atteint en A n'existe pas en B ?
Par avance merci.
PS Mamoisellesoph, qu'est-ce qui s'est passé pour toi depuis 2013 ?
Je déconseille fortement en revanche de passer des concours de catégorie B . Si tu es à l'indice 500 par exemple, tu dégringoles à l'indice 300 avec une indemnité compensatoire certes, mais tu ne bouges plus tant que tu ne parviens pas à l'indice que tu détenais , et en catégorie B, ça peut prendre 15 ou 20 ans. Et si tu n'atteins jamais ton indice, ta pension est calculée sur l'indice réel, hors indemnité compensatoire.
Il vaut mieux prendre sont temps, tenter plusieurs concours et décrocher un concours en A.
Quant aux postes, dans tous les cas, il faut s'attendre à déménager, à moins d'un coup de pot.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Reine MargotDemi-dieu
Je dis cela car j'ai été admissible à l'IRA et j'ai renoncé à l'oral car je vois que je suis bien moins compétente que mes supérieurs qui sont attachés, ils ont des connaissances et une capacité à comprendre rapidement toutes les situations que je n'ai pas, et cela une année d'IRA ne suffirait pas à y remédier.
Mais je suis un cas à part: pas mauvaise quand il faut décrocher un concours, très peu d'esprit pratique et de capacité d'adaptation ensuite. C'est pourquoi je reste dans un poste qui convient à ce que je suis capable de faire, mais il est vrai que d'autres enseignants qui ont pasé l'IRA s'en sont bien sortis.
Mais je suis un cas à part: pas mauvaise quand il faut décrocher un concours, très peu d'esprit pratique et de capacité d'adaptation ensuite. C'est pourquoi je reste dans un poste qui convient à ce que je suis capable de faire, mais il est vrai que d'autres enseignants qui ont pasé l'IRA s'en sont bien sortis.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LarssonNiveau 8
Vous avez suivi une formation spécifique pour intégrer un Ira ?
Genre des cours de droit administratif à la fac en auditeur libre.
Ouais, parce que c'est que j'envisage de faire à terme, notamment pour avoir quelques notions de droit avant le concours.
Genre des cours de droit administratif à la fac en auditeur libre.
Ouais, parce que c'est que j'envisage de faire à terme, notamment pour avoir quelques notions de droit avant le concours.
- Reine MargotDemi-dieu
Non, cours du CNED.
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- LefterisEsprit sacré
Le syndrome du prof écrabouillé par la machine à écoeurer, culpabiliser, qui ne croit plus en lui ?Reine Margot a écrit:Je dis cela car j'ai été admissible à l'IRA et j'ai renoncé à l'oral car je vois que je suis bien moins compétente que mes supérieurs qui sont attachés, ils ont des connaissances et une capacité à comprendre rapidement toutes les situations que je n'ai pas, et cela une année d'IRA ne suffirait pas à y remédier.
Mais je suis un cas à part: pas mauvaise quand il faut décrocher un concours, très peu d'esprit pratique et de capacité d'adaptation ensuite. C'est pourquoi je reste dans un poste qui convient à ce que je suis capable de faire, mais il est vrai que d'autres enseignants qui ont pasé l'IRA s'en sont bien sortis.
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- Reine MargotDemi-dieu
oui, et raisons perso aussi.
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La famille Bélier
- B-BeckerNiveau 7
Quant à moi, je le conseille fortement. Pour en avoir bénéficié et sachant de quoi je parle, sans doute. Le coup de la dégringolade à l'indice 300, c'est du délire total. Cette désinformation inhérente à l'EN est sincèrement épuisante, c'est la raison pour laquelle je ne détaille pas davantage.Lefteris a écrit:Je déconseille fortement en revanche de passer des concours de catégorie B . Si tu es à l'indice 500 par exemple, tu dégringoles à l'indice 300 avec une indemnité compensatoire certes, mais tu ne bouges plus tant que tu ne parviens pas à l'indice que tu détenais , et en catégorie B, ça peut prendre 15 ou 20 ans. Et si tu n'atteins jamais ton indice, ta pension est calculée sur l'indice réel, hors indemnité compensatoire.
Il vaut mieux prendre sont temps, tenter plusieurs concours et décrocher un concours en A.
Quant aux postes, dans tous les cas, il faut s'attendre à déménager, à moins d'un coup de pot.
- LarssonNiveau 8
De toute manière, on ne peut pas être reclassé à un indice inférieur, non ?
- Lola-ValérieNiveau 9
On peut redescendre si on est plus haut que le haut de la grille dans laquelle on est reclassé, mais sinon on est reclassé à indice égal ou immédiatement supérieur. Par ailleurs, tous les internes catégories B et C à l'IRA se plaignent de perdre plusieurs centaines d'euros de primes, alors qu'on a quand même 200€ en plus de notre salaire conservé. Les profs sont tellement mal payés (au moins pour ceux qui ne font pas 12h supp) que même en passant un concours de B on y gagne forcément.
Je ne répondrai pas sur la difficulté de l'année d'IRA, je pense que c'est surtout une question de personnalité qui fait le ressenti. Par contre, il faut pouvoir assumer les postes en sortie, qui nécessitent quand même pas mal d'investissement et d'autonomie. Le choix de Reine Margot me semble totalement respectable à partir du moment où il a été réfléchi. Grimper les échelons n'est pas une fin en soi...
Je ne répondrai pas sur la difficulté de l'année d'IRA, je pense que c'est surtout une question de personnalité qui fait le ressenti. Par contre, il faut pouvoir assumer les postes en sortie, qui nécessitent quand même pas mal d'investissement et d'autonomie. Le choix de Reine Margot me semble totalement respectable à partir du moment où il a été réfléchi. Grimper les échelons n'est pas une fin en soi...
- LombalgiaNiveau 10
Lola et B-Becker,
Votre témoignage est très intéressant, si vous avez le temps de développer n'hésitez pas. M'interroge cette phrase :
(...)même en passant un concours de B on y gagne forcément.
Prenons au hasard un prof à l'indice majoré 783 (agrégé 10e échelon ou certifié HC 7e échelon). Il passe et réussit un concours B. Dans ce nouveau corps l'indice maximum qu'il pourra espérer atteindre un jour, si j'ai bien compris et cherché, c'est 675 (B 3e grade). En traitement brut cela donne 2602 €. Même avec 200 € de compensation le collègue restera loin des 3625 € (sans aucune heure sup) de son indice antérieur. Ce raisonnement est-il juste ?
Il n'y a pas que les échelons et le traitement, je suis bien d'accord, et je comprends que perdre en salaire puisse être un détail si on gagne en qualité de vie et de ressenti. Il vaut mieux néanmoins savoir où on va avant d'y aller.
Votre témoignage est très intéressant, si vous avez le temps de développer n'hésitez pas. M'interroge cette phrase :
(...)même en passant un concours de B on y gagne forcément.
Prenons au hasard un prof à l'indice majoré 783 (agrégé 10e échelon ou certifié HC 7e échelon). Il passe et réussit un concours B. Dans ce nouveau corps l'indice maximum qu'il pourra espérer atteindre un jour, si j'ai bien compris et cherché, c'est 675 (B 3e grade). En traitement brut cela donne 2602 €. Même avec 200 € de compensation le collègue restera loin des 3625 € (sans aucune heure sup) de son indice antérieur. Ce raisonnement est-il juste ?
Il n'y a pas que les échelons et le traitement, je suis bien d'accord, et je comprends que perdre en salaire puisse être un détail si on gagne en qualité de vie et de ressenti. Il vaut mieux néanmoins savoir où on va avant d'y aller.
- MelanieSLBDoyen
Lombalgia a écrit:Lola et B-Becker,
Votre témoignage est très intéressant, si vous avez le temps de développer n'hésitez pas. M'interroge cette phrase :
(...)même en passant un concours de B on y gagne forcément.
Prenons au hasard un prof à l'indice majoré 783 (agrégé 10e échelon ou certifié HC 7e échelon). Il passe et réussit un concours B. Dans ce nouveau corps l'indice maximum qu'il pourra espérer atteindre un jour, si j'ai bien compris et cherché, c'est 675 (B 3e grade). En traitement brut cela donne 2602 €. Même avec 200 € de compensation le collègue restera loin des 3625 € (sans aucune heure sup) de son indice antérieur. Ce raisonnement est-il juste ?
Il n'y a pas que les échelons et le traitement, je suis bien d'accord, et je comprends que perdre en salaire puisse être un détail si on gagne en qualité de vie et de ressenti. Il vaut mieux néanmoins savoir où on va avant d'y aller.
Tu prends un cas de figure qui me paraît plus qu'improbable (certifié HC 7e échelon, je doute que ça arrive assez vite pour avoir encore l'énergie et la volonté de passer un autre concours). Et tu as pris en compte les primes des autres fonctionnaires?
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- LombalgiaNiveau 10
Mélanie j'ai pris cet exemple en connaissant justement quelqu'un de concerné.
Je ne sais rien des primes des autres fonctionnaires, qu'en est-il au juste ?
Je ne sais rien des primes des autres fonctionnaires, qu'en est-il au juste ?
- Lola-ValérieNiveau 9
Lombalgia, les primes sont très variables selon les ministères et les postes. Effectivement, si tu prends des exemples de personnes en fin de carrière, de hors classes ou d'agrégés, alors oui, il vaut mieux passer du A que du B, ou être prêt à faire des concessions niveau salaire. A mon petit niveau de certifiée échelon 5, je n'avais pas envisagé ces exemples, et je doute qu'ils soient la majorité des prétendants à la reconversion. De toute façon, le concours de l'IRA est un des plus accessibles (7 à 10% de reçus).
- Reine MargotDemi-dieu
B-Becker a écrit:Quant à moi, je le conseille fortement. Pour en avoir bénéficié et sachant de quoi je parle, sans doute. Le coup de la dégringolade à l'indice 300, c'est du délire total. Cette désinformation inhérente à l'EN est sincèrement épuisante, c'est la raison pour laquelle je ne détaille pas davantage.Lefteris a écrit:Je déconseille fortement en revanche de passer des concours de catégorie B . Si tu es à l'indice 500 par exemple, tu dégringoles à l'indice 300 avec une indemnité compensatoire certes, mais tu ne bouges plus tant que tu ne parviens pas à l'indice que tu détenais , et en catégorie B, ça peut prendre 15 ou 20 ans. Et si tu n'atteins jamais ton indice, ta pension est calculée sur l'indice réel, hors indemnité compensatoire.
Il vaut mieux prendre sont temps, tenter plusieurs concours et décrocher un concours en A.
Quant aux postes, dans tous les cas, il faut s'attendre à déménager, à moins d'un coup de pot.
En effet, venant de catégorie A (certifiée) et reclassée en B, j'ai pu garder mon indice.
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La famille Bélier
- B-BeckerNiveau 7
Quelques réponses en vrac :Lombalgia a écrit:Prenons au hasard un prof à l'indice majoré 783 (agrégé 10e échelon ou certifié HC 7e échelon). Il passe et réussit un concours B. Dans ce nouveau corps l'indice maximum qu'il pourra espérer atteindre un jour, si j'ai bien compris et cherché, c'est 675 (B 3e grade). En traitement brut cela donne 2602 €. Même avec 200 € de compensation le collègue restera loin des 3625 € (sans aucune heure sup) de son indice antérieur. Ce raisonnement est-il juste ?
- C'est un exemple intéressant mais tu es un peu taquin. Note toutefois que les agrégés sont en catégorie A+, alors le grand écart est toujours possible (sans trahir trop de secret, il y a au moins un cas dans la promotion actuelle de contrôleurs des finances publiques stagiaires) mais il est assez marginal.
- Attention aux indices que tu donnes, tu prends le brut en catégorie B et le majoré en catégorie A+. Après, le traitement brut est correct, c'est juste pour qu'il n'y ait pas de confusion auprès de très hypothétiques lecteurs. En B, on tombe à l'indice majoré 562.
- Pour synthétiser ce qui a été dit, un enseignant titulaire dont l'indice majoré est inférieur à 562 y gagnera nécessairement. Il sera reclassé à un indice supérieur à celui qu'il détenait en catégorie A. Avec une nuance, le reclassement à vocation fiscale (le salaire) et le reclassement à vocation administrative (les mutations essentiellement) peut être différent. Par exemple, il y a des contrôleurs de 2e classe, 1er classe et principaux. Un enseignant de plus de 562 points d'indice intègrerait le corps des contrôleurs en 2e classe (la plus basse) avec un indice administratif limité par ce grade mais une rémunération basée sur l'indice le plus élevé du corps, soit 562. Mais peu importe la nuance, on parlait salaire.
- La compensation qui était évoquée ci-dessus intervient seulement dans ce cadre. L'agrégé dont tu parles subi une perte indiciaire contraire à la philosophie du reclassement dans la fonction publique (reclassement à l'indice égal ou supérieur). Il obtiendra une compensation pour cela. J'ignore son montant exact, je me renseignerai auprès des très rares cas concernés.
- Selon la direction d'arrivée, les primes peuvent compenser cet écart. Je vais parler de mon cas, stagiaire B à la DGFiP (non titularisé, j'ai obtenu le concours A dans la foulée, mais le montant des primes doit être sensiblement le même en tant que titulaire) l'ensemble des primes s'élevait à un petit plus de 800 euros par mois. Cela ne comble pas les 1000 euros d'écart de ton exemple. Mais avec le mécanisme de la compensation, on y arrive sans doute. Il est vrai que dans cet exemple, l'agrégé n'a pas grand chose à y gagner côté salaire (il n'a pas grand chose à y perdre non plus). En revanche, le certifié en début de carrière peut augmenter son salaire de près de 50%. Attention, je parle d'un ministère généreux, j'en ai parfaitement conscience. Je doute fortement qu'il en soit de même à l'écologie et au développement durable.
- LefterisEsprit sacré
Ce n'est pas de la désinformation, je viens d'ailleurs que l'EN et je connais bien la question. On garde son indice grâce à une indemnité compensatoire. qui assure la différence jusqu'à ce qu’on ait regagné son indice. Mais l'indice réel, sur lequel serait calculée la pension de réversion si l'on venait à mourir, par exemple, serait l'indice détenu dans le corps.B-Becker a écrit:
Quant à moi, je le conseille fortement. Pour en avoir bénéficié et sachant de quoi je parle, sans doute. Le coup de la dégringolade à l'indice 300, c'est du délire total. Cette désinformation inhérente à l'EN est sincèrement épuisante, c'est la raison pour laquelle je ne détaille pas davantage.
Alors oui, dans un premier temps, on ne peut qu'être gagnant en net à payer , car il y a partout des primes hors de l'EN . Mais sur le long terme, il y a intérêt à changer de grade et de corps.
Oui, avec l'indemnité compensatoire , mais vérifie depuis combien de temps tu n'as pas bougé, et le temps qu'il te faudrait pour arriver à cet indice, si tu restais dans les mêmes corps et grade (mais je te souhaite de progresser) .Reine Margot a écrit:
En effet, venant de catégorie A (certifiée) et reclassée en B, j'ai pu garder mon indice.
Quand je suis entré dans l'EN, je l'ai touchée, l'indemnité compensatoire, le temps qu'ils rectifient le tir . J'avais été reclassé beaucoup plus bas que mon indice, par un calcul absurde de l'administration, et si je m’étais laissé faire , il m'aurait fallu dix ou douze ans au moins pour remonter la pente. Bon , ca s'est arrangé, mais le médiateur m'a confirmé de vive voix exactement ce que je suis en train d'expliquer.
L'affaire a été portée dans les questions au Sénat, et il y a encore un flottement pour cette histoire de pensions, mais quoi qu'il en soit, c'st a minima une stagnation.
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- CleroliDoyen
Je lis avec intérêt vos échanges, merci pour les informations données.
- RoninMonarque
Pareil, on sait jamais, ça pourrait servir...
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- LefterisEsprit sacré
En gros, si l'on est jeune, on peut partir en catégorie B : le différentiel est encore faible, on a le temps de se "refaire", et l'on n'a pas un indice majoré dépassant les bornes de la catégorie B . Si on se décide très tard, on est bloqué très longtemps, et la conservation de l'indice personnel est plafonnée à l'indice sommital du nouveau corps. Pour faire simple , un certifié au-delà du 8ème échelon est quasiment bloqué pour toujours, puisqu'il est dans les indices sommitaux de la categorie B .Cléroli a écrit:Je lis avec intérêt vos échanges, merci pour les informations données.
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- Reine MargotDemi-dieu
Je n'ai pas d'indemnité compensatoire car je n'avais pas en tant que A dépassé le dernier point d'indice de mon nouveau corps. Pour progresser je passe les concours supérieurs (classe sup et classe ex)
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La famille Bélier
- B-BeckerNiveau 7
La question de l'avancement se pose. Elle se résout par voie de concours, bien entendu. C'est un projet à moyen terme, chaque chose en son temps, il n'est pas interdit de profiter de l'instant présent et de travailler moins pour gagner plus en catégorie B.
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
- LefterisEsprit sacré
Mais le maintien dans l'indice à titre personnel implique le blocage jusqu'à ce qu'on "remonte" au même point. On ne descend en effet que virtuellement dans la grille indiciaire (au prorata de l'ancienneté reprise dans le nouveau corps, donc pas forcément l'IM 313, ça peut être un peu plus ) car l'indice personnel est conservé. Mais on peut stagner le temps de parvenir au même point , moment auquel on peut alors progresser de nouveau, s'il reste des échelons à gravir.B-Becker a écrit:La question de l'avancement se pose. Elle se résout par voie de concours, bien entendu. C'est un projet à moyen terme, chaque chose en son temps, il n'est pas interdit de profiter de l'instant présent et de travailler moins pour gagner plus en catégorie B.
Je ne nie pas cette problématique. "L'indemnité compensatoire" est étrangement traitée. Il semblerait qu'on ne nomme pas "compensation" la même chose. Je ne tire pas mes sources du médiateur mais des syndicats et de quelques "cas pratiques". Sur le fond, j'ai dis ce que j'avais à dire sur la question. Je réitère mon étonnement quant à la dégringolade à l'indice 300, qui constitue notre véritable point de désaccord (et qui est faux en tant que tel, en plus des nombreux cas autour de moi, le décret ad hoc est facilement consultable sur internet, et s'il n'est pas correctement appliqué par des personnels incompétents, la règle du reclassement à l'indice égal ou supérieur n'en demeure pas moins le standard à appliquer).
On ne sort pas de la question, quel que soit le sens dans lequel on la tourne : si l'on part jeune, dans les premiers échelons, c'est un moindre mal. Si l'on se décide vers le 11ème échelon, ou plus, c'est beaucoup plus délicat.
En revanche, avec les primes, un agrégé même hors-classe peut redescendre en catégorie A "type " sans problème dans la plupart des administrations, il s'y retrouvera en activité, parfois largement, et perdra un peu sur la retraite si l’indemnité compensatoire est plafonnée au dernier indice du nouveau corps.
Les gros gagnants sont les certifiés et assimilés qui obtiennent un concours de catégorie A, c'est généralement un bond immédiat d'au moins 30% net sur la fiche de paie.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ModuloHabitué du forum
B-Becker a écrit:
- Selon la direction d'arrivée, les primes peuvent compenser cet écart. Je vais parler de mon cas, stagiaire B à la DGFiP (non titularisé, j'ai obtenu le concours A dans la foulée, mais le montant des primes doit être sensiblement le même en tant que titulaire) l'ensemble des primes s'élevait à un petit plus de 800 euros par mois. Cela ne comble pas les 1000 euros d'écart de ton exemple. Mais avec le mécanisme de la compensation, on y arrive sans doute. Il est vrai que dans cet exemple, l'agrégé n'a pas grand chose à y gagner côté salaire (il n'a pas grand chose à y perdre non plus). En revanche, le certifié en début de carrière peut augmenter son salaire de près de 50%. Attention, je parle d'un ministère généreux, j'en ai parfaitement conscience. Je doute fortement qu'il en soit de même à l'écologie et au développement durable.
- Off Topic:
- Cherchant aussi à intégrer la DGFiP, je suis bien content de voir que 1/ les exemples de EN vers DGFiP existent déjà (même si je n'avais pas trop de doutes) 2/ que le salaire est bien meilleur, même si on intègre le corps des controleurs de catégorie B. Etant certifié échelon 5, je pense que je vais être un grand gagnant à ce niveau.
Me permets-tu de prendre contact avec toi en MP pour en savoir un peu plus sur le système de mutation ?
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- B-BeckerNiveau 7
Je suis pragmatique Lefteris : vaut-il mieux gagner 1800 € avec des perspectives d'évolution de + 80 € tous les 3 ans ou être bloqué à 2500 € ?
Et puis "bloqué", c'est vraiment relatif. Celui qui a déjà réussi deux concours de la fonction publique va bien pouvoir trouver les ressources pour en réussir un troisième, tôt ou tard. L'évolution existe, elle est juste différée et conditionnée à un petit effort supplémentaire.
Pas de soucis pour les MP Modulo.
Et puis "bloqué", c'est vraiment relatif. Celui qui a déjà réussi deux concours de la fonction publique va bien pouvoir trouver les ressources pour en réussir un troisième, tôt ou tard. L'évolution existe, elle est juste différée et conditionnée à un petit effort supplémentaire.
Pas de soucis pour les MP Modulo.
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