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- olexNiveau 3
Oui, je suis d'accord Celeborn, mais j'explique bien aux élèves ce que j'entends par "but de l'auteur". Et puis, pour beaucoup, "le but" est plus vivant que "l'intérêt", ça les met dans une démarche active.
- CelebornEsprit sacré
C'est pas le mot but qui pose problème (« but du texte » fonctionne), mais vraiment le mot auteur. Je pense qu'il faut très tôt séparer l'auteur du texte, et bien expliquer qu'on étudie le texte, et non ce qu'on pense que l'auteur pensait.olex a écrit:Oui, je suis d'accord Celeborn, mais j'explique bien aux élèves ce que j'entends par "but de l'auteur". Et puis, pour beaucoup, "le but" est plus vivant que "l'intérêt", ça les met dans une démarche active.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- InvitéP22Niveau 9
Tu me rassures, moi non plus je n'y parviens pas.
- SergeMédiateur
V.Marchais a écrit:
Je fais comme toi, petitemu : 5 ou 6 chapitres avec en moyenne 6 textes, je dirais, à vue de nez. Mais comme je travaille presque exclusivement à l'oral, ça va vite. L'étude du texte lui-même me prend une demi-heure maxi. Je n'essaie pas de tout dire, ni de faire quelque chose qui se rapprocherait d'un commentaire sous forme de questions-réponses ( ). Compréhension, voca, puis mise en évidence d'un ou deux points saillants, discussion sur une ambiance, la façon dont elle est créée, un personnage... Ce ne sont que des collégiens. À la fin, il me reste 10 ou 15 minutes pour lancer la rédaction de la synthèse (à finir à la maison si nécessaire).
Oui, rien de plus rébarbatif pour des élèves que de vouloir leur faire répondre à des questions l'une après l'autre.
Ceci dit, c'est au final pile ce qu'on leur demande au brevet. Cherchons l'erreur ... :sourit:
Tu vois, nos situations ne sont pas très différentes. Ce qui change peut-être, c'est la manière dont on approfondit chaque texte. Quand on est jeune, tout juste sorti d'études exigeantes, on a tendance à vouloir aller très loin dans l'analyse des textes. Je l'ai fait aussi, et aujourd'hui, je considère que c'est un tort. On s'adresse à des petits de 11, 12 ans, au début du collège. Ils ont le temps pour cela. Par contre, ils savent à peine aligner 3 mots. Là-dessus, il y a un travail à faire qui ne peut attendre.
Oui, c'est clairement ça le nerf de la guerre. La plupart du temps, surtout en 6ème/5ème, je rédige avec eux sinon ils rentreraient avec des "traces écrites" incompréhensibles, remplies d'erreurs, et les parents s'imagineraient en plus que c'est ce qui était écrit au tableau.
Avec le temps, je n'écris progressivement plus que des mots clés du bilan au tableau et ils rédigent des phrases personnelles en les utilisant obligatoirement. Puis j'en interroge quelques-uns à l'oral pour vérifier que c'est bon. Je leur demande parfois de reformuler quelques tournures qui ne seraient pas correctes ou de compléter avec telle ou telle idée qu'ils auraient omise. Ils ont ainsi chacun leur bilan, mais tous formulé un peu (beaucoup, passionnément) différemment.
- ElbertaHabitué du forum
Serge a écrit:
Oui, rien de plus rébarbatif pour des élèves que de vouloir leur faire répondre à des questions l'une après l'autre.
Je trouve que l'intérêt d'un "questionnaire" (ou en tout cas de questions qui se suivent) c'est la progression et le fil conducteur qui permettent justement d'arriver à la trace écrite.
Comment vous organisez-vous ? Vous posez vous-même les questions à l'oral ? Il n'y a aucune réponse écrite des élèves dans leur cahier ?
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