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- lapetitemuExpert
Que veux-tu dire par "je n'ai pas les mêmes élèves que Véronique" ? D'après ce que je lis, tes élèves ont l'air débrouillards (pas tellement pour le fait qu'ils trouvent des remarques dès les premières minutes, mais plutôt pour le fait qu'ils te guident autant au moment de la synthèse).
En tout cas, tout ce que vous dites, tous et toutes, m'aide beaucoup à y voir plus clair dans mes pratiques ! Je ne dis pas que j'arriverai à un résultat parfait l'an prochain, mais en tout cas, cela confirme certaines de mes convictions et me fait voir d'autres choses d'un oeil nouveau.
Merci beaucoup, donc !
En tout cas, tout ce que vous dites, tous et toutes, m'aide beaucoup à y voir plus clair dans mes pratiques ! Je ne dis pas que j'arriverai à un résultat parfait l'an prochain, mais en tout cas, cela confirme certaines de mes convictions et me fait voir d'autres choses d'un oeil nouveau.
Merci beaucoup, donc !
- DalvaVénérable
Justement, mes élèves, bien que culturellement généralement très "appauvris", ont je pense plus de vocabulaire et de "structures verbales" à leur disposition que ceux de Véronique, au départ. C'est pourquoi la compréhension littérale et explicite des textes ne pose pas de problème en général, sauf pour ceux dont la langue maternelle n'est pas le français (Turcs et Maghrébins uniquement, très peu nombreux ici).
Je dois dire que mes élèves les plus faibles à l'écrit, qui passent leurs journées dehors, dans la forêt, et sèchent les cours pour l'ouverture de la chasse ou de la pêche, sont très surprenants en ce qu'ils disposent d'un vocabulaire vraiment très riche comparé à ceux qui restent bloqués toute la journée devant la télévision ou les jeux vidéos (ou, pire, accrochés à leur téléphone ou à FB à tourner en boucle autour des mêmes idées avec leurs copains). J'ai ici des élèves qui m'en remontrent en terme de vocabulaire animalier et de la nature - on a plus de mal quand même sur le registre des émotions, mais ça se travaille facilement parce qu'on est sur un terreau fertile. Ils ne supportent pas que je confonde deux oiseaux (qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau à mes yeux...), ils comprennent donc que j'insiste pour établir une distinction entre "mélancolie" et "nostalgie", par exemple, ou entre "avarice" et "égoïsme".
Enfin, je généralise, mais ce n'est pas le cas de tous, hein.
En revanche, ils ont beaucoup de mal à passer à l'implicite, même en 3e. C'est assez galère, ils sont pragmatiques et terre à terre, c'est assez impressionnant. (Cela ne les empêche pas d'écrire des énormités malgré tout, du type "J'ai acheté une grande maison de 25 m²." ou "Je vis maintenant au Japon, à Tokyo, où j'exploite une terre de 1500 hectares, et voilà mon numéro de téléphone : 03 29 36 .. ..").:lol:
Je dois dire que mes élèves les plus faibles à l'écrit, qui passent leurs journées dehors, dans la forêt, et sèchent les cours pour l'ouverture de la chasse ou de la pêche, sont très surprenants en ce qu'ils disposent d'un vocabulaire vraiment très riche comparé à ceux qui restent bloqués toute la journée devant la télévision ou les jeux vidéos (ou, pire, accrochés à leur téléphone ou à FB à tourner en boucle autour des mêmes idées avec leurs copains). J'ai ici des élèves qui m'en remontrent en terme de vocabulaire animalier et de la nature - on a plus de mal quand même sur le registre des émotions, mais ça se travaille facilement parce qu'on est sur un terreau fertile. Ils ne supportent pas que je confonde deux oiseaux (qui se ressemblent comme deux gouttes d'eau à mes yeux...), ils comprennent donc que j'insiste pour établir une distinction entre "mélancolie" et "nostalgie", par exemple, ou entre "avarice" et "égoïsme".
Enfin, je généralise, mais ce n'est pas le cas de tous, hein.
En revanche, ils ont beaucoup de mal à passer à l'implicite, même en 3e. C'est assez galère, ils sont pragmatiques et terre à terre, c'est assez impressionnant. (Cela ne les empêche pas d'écrire des énormités malgré tout, du type "J'ai acheté une grande maison de 25 m²." ou "Je vis maintenant au Japon, à Tokyo, où j'exploite une terre de 1500 hectares, et voilà mon numéro de téléphone : 03 29 36 .. ..").:lol:
- lapetitemuExpert
D'accord, je vois ! Une amie qui travaille aussi en milieu rural (montagnard précisément) me faisait à peu près les mêmes remarques que toi.
Quant à moi, j'ai plutôt un public proche de celui de Véronique.
Mais j'ai l'impression qu'ils manquent de tout : de culture, de vocabulaire, de structures...
Quant à moi, j'ai plutôt un public proche de celui de Véronique.
Mais j'ai l'impression qu'ils manquent de tout : de culture, de vocabulaire, de structures...
- olexNiveau 3
Bonjour à tous !
Je réagis sur cette histoire de "trace écrite". Cette année nous avons construit au début de l'année (suite à des révisions) un tableau dont on se sert pour analyser les textes. Ce tableau prend appui sur trois idées ou axes de lecture que chacun aura trouvés, puis pour chaque axe chaque élève note deux procédés et à chaque fois ce que cela lui procure en tant que lecteur. Du coup, sans s'en rendre compte, les élèves avancent petit à petit vers la rédaction du commentaire et ensuite, à l'oral, ils sont attentifs à l'interprétation des autres ! Bien sûr, je ne fais pas ça avec tous les textes (un ou deux par séquence) et je donne des photocopies (sinon ils prennent les axes des questions bien sûr...). Ce tableau mène parfois à la rédaction en trois parties d'un bilan. Sinon, c'est rédaction des réponses aux questions du manuel ou réponses à l'oral. Je fais évidemment noter l'essentiel, ce qui n'est pas que valable pour le texte étudié (les trois fonctions de la scène d'exposition ou de l'incipit, le rythme du récit etc.). Si vous avez d'autres idées, je suis preneur !
Je réagis sur cette histoire de "trace écrite". Cette année nous avons construit au début de l'année (suite à des révisions) un tableau dont on se sert pour analyser les textes. Ce tableau prend appui sur trois idées ou axes de lecture que chacun aura trouvés, puis pour chaque axe chaque élève note deux procédés et à chaque fois ce que cela lui procure en tant que lecteur. Du coup, sans s'en rendre compte, les élèves avancent petit à petit vers la rédaction du commentaire et ensuite, à l'oral, ils sont attentifs à l'interprétation des autres ! Bien sûr, je ne fais pas ça avec tous les textes (un ou deux par séquence) et je donne des photocopies (sinon ils prennent les axes des questions bien sûr...). Ce tableau mène parfois à la rédaction en trois parties d'un bilan. Sinon, c'est rédaction des réponses aux questions du manuel ou réponses à l'oral. Je fais évidemment noter l'essentiel, ce qui n'est pas que valable pour le texte étudié (les trois fonctions de la scène d'exposition ou de l'incipit, le rythme du récit etc.). Si vous avez d'autres idées, je suis preneur !
- lolv0736Niveau 5
J'ai lu avec attention cette discussion très intéressante parce que cela me parait être vraiment au coeur de notre métier.
Pour ma part, en 6ème, nous faisons bcp d'oral et cela fuse souvent dans tous les sens! Après, il ne reste plus qu'à mettre en forme. Soit nous répondons ensemble sous forme de deux ou trois phrases (je propose une amorce, ils enchainent) au point abordé puis nous reprenons l'oral, cela permet d'alterner oral/écrit; soit nous passons une vingtaine de minutes à analyser et comprendre le texte puis je propose un gros bilan qu'ils recopient. Au début je fais court mais au fur et à mesure de l'année, je peux proposer des bilans d'une demi page, et mes élèves ne se plaignent jamais qu'il y a trop à écrire (alors que je sais que certaines de mes collègues rament pour leur faire recopier deux lignes). Comme quoi tout n'est qu'une affaire d'habitude.
Le premier système où ils sont acteurs de leur trace écrite ne fait cependant travailler que les meilleurs, ceux qui sont déjà habitués à formuler des phrases, les autres ne participent pas vraiment. Et même si je demande de rédiger au brouillon, les plus faibles ne s'y mettent pas vraiment...
En 3ème, j'ai eu la faiblesse de dicter toutes les réponses, sous forme d'impro et comme Dalva, les élèves m'aident, me corrigent, relisent et poursuivent la phrase... Mais c'est toujours pareil, ils ne sont tjs qu'une poignée à vraiment s'y mettre! Mais j'ai clairement conscience que c'est cela qui pêche: il faut les habituer à mettre par écrit leur pensée, et en 3ème ils sont plus fainéants que jamais pour ça!
La collègue qui a eu la pire classe de 3è du collège a volontairement fait des coupes-franches dans le prog de gram et a préféré travailler à chaque séance, je dis bien chaque heure de cours, l'écriture! Sous n'importe quelle forme, quelque chose à pondre... Et bien quand on voit ce qui est tombé au brevet cette année, je comprends qu'elle ne regrette rien! Elle a sans doute été plus utile à ses élèves que j'ai pu l'être aux les miens!
Olex, je trouve ton idée très intéressante, je vais peut-être la reprendre...
Pour ma part, en 6ème, nous faisons bcp d'oral et cela fuse souvent dans tous les sens! Après, il ne reste plus qu'à mettre en forme. Soit nous répondons ensemble sous forme de deux ou trois phrases (je propose une amorce, ils enchainent) au point abordé puis nous reprenons l'oral, cela permet d'alterner oral/écrit; soit nous passons une vingtaine de minutes à analyser et comprendre le texte puis je propose un gros bilan qu'ils recopient. Au début je fais court mais au fur et à mesure de l'année, je peux proposer des bilans d'une demi page, et mes élèves ne se plaignent jamais qu'il y a trop à écrire (alors que je sais que certaines de mes collègues rament pour leur faire recopier deux lignes). Comme quoi tout n'est qu'une affaire d'habitude.
Le premier système où ils sont acteurs de leur trace écrite ne fait cependant travailler que les meilleurs, ceux qui sont déjà habitués à formuler des phrases, les autres ne participent pas vraiment. Et même si je demande de rédiger au brouillon, les plus faibles ne s'y mettent pas vraiment...
En 3ème, j'ai eu la faiblesse de dicter toutes les réponses, sous forme d'impro et comme Dalva, les élèves m'aident, me corrigent, relisent et poursuivent la phrase... Mais c'est toujours pareil, ils ne sont tjs qu'une poignée à vraiment s'y mettre! Mais j'ai clairement conscience que c'est cela qui pêche: il faut les habituer à mettre par écrit leur pensée, et en 3ème ils sont plus fainéants que jamais pour ça!
La collègue qui a eu la pire classe de 3è du collège a volontairement fait des coupes-franches dans le prog de gram et a préféré travailler à chaque séance, je dis bien chaque heure de cours, l'écriture! Sous n'importe quelle forme, quelque chose à pondre... Et bien quand on voit ce qui est tombé au brevet cette année, je comprends qu'elle ne regrette rien! Elle a sans doute été plus utile à ses élèves que j'ai pu l'être aux les miens!
Olex, je trouve ton idée très intéressante, je vais peut-être la reprendre...
- CelebornEsprit sacré
Je ne suis pas certain que le brevet soit le meilleur critère d'utilité qui existe...lolv0736 a écrit:
La collègue qui a eu la pire classe de 3è du collège a volontairement fait des coupes-franches dans le prog de gram et a préféré travailler à chaque séance, je dis bien chaque heure de cours, l'écriture! Sous n'importe quelle forme, quelque chose à pondre... Et bien quand on voit ce qui est tombé au brevet cette année, je comprends qu'elle ne regrette rien! Elle a sans doute été plus utile à ses élèves que j'ai pu l'être aux les miens!
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- olexNiveau 3
Merci lolv0736 ! Si tu veux, je peux t'envoyer le tableau vide ainsi qu'un exemple de tableau rempli (l'épisode de Io dans Les Métamorphoses d'Ovide). Il est vrai que réussir l'épreuve du brevet n'est pas ce qu'il y a de plus utile dans la vie, mais si on peut et faire des choses utiles avec les élèves, et les faire réussir au brevet ... (qui, cette année, a été encore plus affligeant, j'en conviens !)
- nlebNiveau 1
Pour continuer à en discuter sur ce fil ce serait intéressant que tu mettes en ligne ces deux tableaux. En tout cas je serai intéressé pour les voirolex a écrit:Merci lolv0736 ! Si tu veux, je peux t'envoyer le tableau vide ainsi qu'un exemple de tableau rempli (l'épisode de Io dans Les Métamorphoses d'Ovide). Il est vrai que réussir l'épreuve du brevet n'est pas ce qu'il y a de plus utile dans la vie, mais si on peut et faire des choses utiles avec les élèves, et les faire réussir au brevet ... (qui, cette année, a été encore plus affligeant, j'en conviens !)
- CowabungaHabitué du forum
Moi aussi j'aimerais voir les tableaux, parce que je n'ai pas compris.
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"La parole est mon domaine, la parole est mon royaume" Paul Ricoeur
- vyvy62200Niveau 2
Cette histoire de tableau m'intéresse aussi. Ce fil de discussion m'a été d'une grande aide pour la rentrée. J'ai essayé diverses choses durant l'année précédente mais rien de très concluant. Je vais pouvoir piocher quelques unes des idées émises ici. Merci !
- CelebornEsprit sacré
Au fait, je n'ai même pas signalé comment je fonctionnais .
De mon côté, quel que soit le niveau, les élèves repartent de cours avec un cours (!!), et tous avec le même. Le cours est généralement construit en alternance travail oral (questions/réponses) écriture, avec régulièrement des petits moments de recherche personnelle avant mise en commun (parfois sur un bout du tableau sous forme de tirets, par exemple, avant de bien rédiger ça au centre).
Mais je trouve essentiel que les élèves repartent chez eux avec une analyse construite et rédigée du texte qu'on étudie (« les paroles s'envolent, etc. »), et qui soit autre chose que 3 lignes de synthèse. Il y a un grand I et un grand II (et même parfois un grand III), souvent une ligne d'intro, parfois deux lignes de conclu, des paragraphes (parfois des listes sous forme de tirets, de temps en temps un grand tableau), un code couleur pour distinguer définition/cours/exemple. Bref, un cours. Peu importe qu'il soit déjà entièrement prévu et que je m'arrange pour qu'on y aboutisse ou qu'on le construise ensemble : à l'arrivée, ça donne la même chose (et évidemment, s'il y a une remarque ou une analyse pertinente non prévue, je l'intègre).
De mon côté, quel que soit le niveau, les élèves repartent de cours avec un cours (!!), et tous avec le même. Le cours est généralement construit en alternance travail oral (questions/réponses) écriture, avec régulièrement des petits moments de recherche personnelle avant mise en commun (parfois sur un bout du tableau sous forme de tirets, par exemple, avant de bien rédiger ça au centre).
Mais je trouve essentiel que les élèves repartent chez eux avec une analyse construite et rédigée du texte qu'on étudie (« les paroles s'envolent, etc. »), et qui soit autre chose que 3 lignes de synthèse. Il y a un grand I et un grand II (et même parfois un grand III), souvent une ligne d'intro, parfois deux lignes de conclu, des paragraphes (parfois des listes sous forme de tirets, de temps en temps un grand tableau), un code couleur pour distinguer définition/cours/exemple. Bref, un cours. Peu importe qu'il soit déjà entièrement prévu et que je m'arrange pour qu'on y aboutisse ou qu'on le construise ensemble : à l'arrivée, ça donne la même chose (et évidemment, s'il y a une remarque ou une analyse pertinente non prévue, je l'intègre).
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- olexNiveau 3
Je veux bien mettre les tableaux en ligne mais je ne sais pas comment faire. Si quelqu'un pouvait me l'expliquer ... Merci !
- CelebornEsprit sacré
En appuyant sur le bouton répondre (en bas à gauche, à côté de « Nouveau »), tu pourras utiliser la fonction « joindre un fichier ».
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- olexNiveau 3
Je ne le vois pas et visiblement il est trop lourd... Je peux toujours vous l'envoyer sur votre boîte mail !
- SergeMédiateur
http://www.partage-facile.com/
Cet hébergeur supporte des documents de 1GO !
Du coup, on peut envoyer des audios, vidéos, diaporama, etc.
Vous faites "sélectionner les fichiers", ensuite envoyer, la vidéo se charge ... (cela peut être long en fonction de la taille du fichier, on voit les chiffres qui bougent)
Quand le chargement est fini, il faudra copier le "lien réel" ou "lien court", au choix, et le coller dans votre message pour mettre le fichier en partage.
Sinon, tu peux l'héberger via :
http://dl.free.…http://dl.free.fr/
http://cjoint.c…http://cjoint.com/
Cet hébergeur supporte des documents de 1GO !
Du coup, on peut envoyer des audios, vidéos, diaporama, etc.
Vous faites "sélectionner les fichiers", ensuite envoyer, la vidéo se charge ... (cela peut être long en fonction de la taille du fichier, on voit les chiffres qui bougent)
Quand le chargement est fini, il faudra copier le "lien réel" ou "lien court", au choix, et le coller dans votre message pour mettre le fichier en partage.
Sinon, tu peux l'héberger via :
http://dl.free.…http://dl.free.fr/
http://cjoint.c…http://cjoint.com/
- olexNiveau 3
Merci du tuyau, Serge !
Le tableau vide : http://dl.free.fr/g9aC13k9l
Le tableau rempli (exemple Io) : http://dl.free.fr/mj6uNLnov
Le tableau vide : http://dl.free.fr/g9aC13k9l
Le tableau rempli (exemple Io) : http://dl.free.fr/mj6uNLnov
- SergeMédiateur
Merci à toi plutôt.
- LédisséEsprit sacré
Merci de ce partage Olex !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- CelebornEsprit sacré
J'éviterais de parler du « but de l'auteur ». Il me semble plus judicieux de parler de l'« intérêt du texte » ou de l'« objectif du texte ».
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- AlexisNiveau 9
Je fonctionne exactement comme toi, cela surprend souvent les élèves qui ont eu d'autres collègues avant moi. Au début, ils se plaignent un peu d'écrire autant (de leur point de vue) mais cela passe assez vite et ils prennent l'habitude de structurer ce qui est important. Mes conclusions dégagent rapidement l'essentiel et je leur fais toujours comparer le texte étudié avec les textes précédemment vus en classe (point très important à mon sens).Celeborn a écrit:Au fait, je n'ai même pas signalé comment je fonctionnais .
De mon côté, quel que soit le niveau, les élèves repartent de cours avec un cours (!!), et tous avec le même. Le cours est généralement construit en alternance travail oral (questions/réponses) écriture, avec régulièrement des petits moments de recherche personnelle avant mise en commun (parfois sur un bout du tableau sous forme de tirets, par exemple, avant de bien rédiger ça au centre).
Mais je trouve essentiel que les élèves repartent chez eux avec une analyse construite et rédigée du texte qu'on étudie (« les paroles s'envolent, etc. »), et qui soit autre chose que 3 lignes de synthèse. Il y a un grand I et un grand II (et même parfois un grand III), souvent une ligne d'intro, parfois deux lignes de conclu, des paragraphes (parfois des listes sous forme de tirets, de temps en temps un grand tableau), un code couleur pour distinguer définition/cours/exemple. Bref, un cours. Peu importe qu'il soit déjà entièrement prévu et que je m'arrange pour qu'on y aboutisse ou qu'on le construise ensemble : à l'arrivée, ça donne la même chose (et évidemment, s'il y a une remarque ou une analyse pertinente non prévue, je l'intègre).
- olexNiveau 3
Oui, je suis d'accord Celeborn, mais j'explique bien aux élèves ce que j'entends par "but de l'auteur". Et puis, pour beaucoup, "le but" est plus vivant que "l'intérêt", ça les met dans une démarche active.
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