Marolles-en Brie (94) : Une institutrice de CM1 humilie un enfant turbulent.

Une drôle de punition. Une institutrice d'une école primaire de Marolles-en Brie, dans le Val-de-Marne, a contraint l'un de ses élèves de CM1 à mettre des bouchons de stylo dans le nez. L'histoire, racontée par Le Parisien , a eu lieu lundi dernier à l'école des Buissons. Lucas, un jeune garçon assez turbulent de 10 ans, s'agite sur sa chaise et joue avec son stylo. L'enseignante le prend alors par la main et l'emmène dans la classe voisine. Là, devant des élèves qu'il ne connaît pas, elle l'oblige à monter sur une chaise et à se mettre des capuchons de stylo dans les narines.

La maîtresse ne s'arrête pas là. Elle sort son téléphone, immortalise la scène, et menace d'envoyer le cliché aux parents de Lucas. «A la sortie de l'école, il s'est effondré en larmes dans les bras de son père», explique Sophie, la mère de l'enfant, au Parisien. Furieux, les parents rencontrent l'instutrice, qui confirme l'histoire. «Pas un seul moment elle n'a dit qu'elle regrettait son geste», s'offusque encore Sophie. Ce n'est pas la première fois que la situation est tendue entre cet élève «impulsif» et son enseignante. Cette dernière avait tendance à l'appeler «Barbie» devant toute la classe et sur ses copies lorsqu'il oubliait de mettre son nom.

Celadon a écrit:C'est stupéfiant. Pourquoi pas la tête dans un sac plastique ?
Parfois on se demande ce qui peut bien passer par la tête de certains collègues.

Oriane a écrit:Ca veut dire quoi, "je suis un goret de l'espace"?

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

Prendre la photo pour l'envoyer aux parents ..

philann a écrit:Moi ce que j'aimerais bien connaître c'est la réaction de la collègue qui voit arriver le gamin dans sa classe accompagné de son instit'...et la suite de la scène!!

Rikki a écrit:Eh bien moi, ça m'est arrivé de sortir mon téléphone portable et de dire "Je vais te prendre en photo pour montrer à tes parents comment tu te tiens en classe".

Pauvre petit chou qui est "humilié" ! Il passe probablement sa journée à se mettre des capuchons de stylo dans le nez, à répondre à la maîtresse, à insulter tout le monde, et le jour où elle craque et où elle l'envoie montrer à côté comment il se comporte, c'est elle la psychopathe ! Bien sûr ! Et le pauvre chéri d'amour s'effondre, en larmes, dans les bras de son pôpa si compréhensif...

Il est temps que j'arrête ce métier avant de me retrouver aux Assises : pas plus tard qu'hier, j'ai balancé sans le moindre ménagement une gamine de ma classe dans la classe d'à côté, et j'ai fait un deuxième voyage en lançant les chaussures derrière, et en disant "voilà la suite du paquet" (cette gosse passe son temps, entre autres, à enlever ses chaussures). Je suppose qu'elle a été humiliée.

Heureusement, ses parents ne prennent pas son parti, ils me disent "On sait qu'elle est très difficile, bon courage à vous". Mais s'il leur prenait l'idée d'écrire au Figaro, mon compte serait bon.