Marolles-en Brie (94) : Une institutrice de CM1 humilie un enfant turbulent.

Rikki a écrit:Eh bien moi, ça m'est arrivé de sortir mon téléphone portable et de dire "Je vais te prendre en photo pour montrer à tes parents comment tu te tiens en classe".

Pauvre petit chou qui est "humilié" ! Il passe probablement sa journée à se mettre des capuchons de stylo dans le nez, à répondre à la maîtresse, à insulter tout le monde, et le jour où elle craque et où elle l'envoie montrer à côté comment il se comporte, c'est elle la psychopathe ! Bien sûr ! Et le pauvre chéri d'amour s'effondre, en larmes, dans les bras de son pôpa si compréhensif...

Il est temps que j'arrête ce métier avant de me retrouver aux Assises : pas plus tard qu'hier, j'ai balancé sans le moindre ménagement une gamine de ma classe dans la classe d'à côté, et j'ai fait un deuxième voyage en lançant les chaussures derrière, et en disant "voilà la suite du paquet" (cette gosse passe son temps, entre autres, à enlever ses chaussures). Je suppose qu'elle a été humiliée.

Heureusement, ses parents ne prennent pas son parti, ils me disent "On sait qu'elle est très difficile, bon courage à vous". Mais s'il leur prenait l'idée d'écrire au Figaro, mon compte serait bon.

Il y a une différence entre vouloir prendre la photo quand l'élève fait le pitre, et le mettre volontairement dans une situation humiliante, face à d'autres élèves, pour le prendre en photo...
Je ne comprends pas bien ton agressivité : les parents ne vont pas porter plainte, il n'est donc pas la peine de parler des Assises puisqu'en l'occurrence, on a bien affaire à des gens qui ont compris que ce genre de problèmes doivent se traiter en interne.

C'est une blague , cette histoire ? Ca me paraît tellement surréaliste !
Entre l'élève "impulsif", la punition des bouchons, la barbie...
Nous n'avons pas toutes les données...

Ben tiens. En interne. Avec la presse. En faisant traiter passer l'instit pour une psychopathe.

L'agressivité, je ne la vois vraiment pas de mon côté : je la vois du côté de cette société qui veut qu'on subisse des gosses complètement en roue libre 24 h / 24 et qu'on doive néanmoins prendre bien garde à ne pas les chagriner. Il me semble évident que le gamin en question devait se fourrer les capuchons dans le nez. L'instit s'est énervée, a décidé de lui dire "vas-y, montre à tes copains comment tu fais, tu veux que je montre à tes parents aussi ?"

Je ne vois là aucune humiliation.

C'est vrai que le procès par voie de presse, c'est bien plus radical et pernicieux que les Assises, où au moins on a droit à un avocat.

Oui, "impulsif", l'élève. C'est mignon, un élève impulsif. Plus mignon, en tout cas, qu'une instit psychopathe.

J'aime beaucoup "impulsif". Ca me semble être un vocable délicieux. Il est vraiment dommage que les parents n'apprécient pas autant l'impulsivité chez la maîtresse.

Rikki a écrit:Ben tiens. En interne. Avec la presse. En faisant traiter passer l'instit pour une psychopathe.

L'agressivité, je ne la vois vraiment pas de mon côté : je la vois du côté de cette société qui veut qu'on subisse des gosses complètement en roue libre 24 h / 24 et qu'on doive néanmoins prendre bien garde à ne pas les chagriner. Il me semble évident que le gamin en question devait se fourrer les capuchons dans le nez. L'instit s'est énervée, a décidé de lui dire "vas-y, montre à tes copains comment tu fais, tu veux que je montre à tes parents aussi ?"

Je ne vois là aucune humiliation.

C'est vrai que le procès par voie de presse, c'est bien plus radical et pernicieux que les Assises, où au moins on a droit à un avocat.

Rikki sincèrement je ne suis pas sûre que les choses se soient passées plus de la façon dont tu le présentes que de la façon dont le journal le relate.
Nul doute que le gamin est peut-être affreux à gérer, que l'instit' puisse être excédé et craqué. Mais SI il/elle a fait ce qui est relaté, je suis désolée de dire que pour moi les limites de l'acceptable sont franchies.

Ceci dit ça ne justifie pas d'en parler dans un journal.

Rikki a écrit:

L'agressivité, je ne la vois vraiment pas de mon côté : je la vois du côté de cette société qui veut qu'on subisse des gosses complètement en roue libre 24 h / 24 et qu'on doive néanmoins prendre bien garde à ne pas les chagriner. Il me semble évident que le gamin en question devait se fourrer les capuchons dans le nez. L'instit s'est énervée, a décidé de lui dire "vas-y, montre à tes copains comment tu fais, tu veux que je montre à tes parents aussi ?"

Je ne vois là aucune humiliation.

C'est vrai que le procès par voie de presse, c'est bien plus radical et pernicieux que les Assises, où au moins on a droit à un avocat.

C'est ce qu'on appelle "une sainte colère " !!!

Ben tiens.

Les "limites de l'acceptable" de montrer les imbécillités du gamin dans la classe d'à côté ? Et je parle bien dans un forum de profs où il y a un fil "Brice de Nice" où chacun se vante des répliques particulièrement cinglantes qu'il a lancées à des adolescents ? Y compris des commentaires sur la vacuité de leur cerveau, des allusions à leur vie sexuelle et Cie ? Mais ça, on a le droit, les lignes ne sont pas franchies.

Les petits mignons de 10 ans, "turbulents" et "impulsifs", on doit les regarder se fourrer des capuchons de stylo dans le nez sans réagir, ça pourrait blesser leur petit égo.

Franchement, je ne comprends pas. Bien sûr qu'on n'est pas sûrs que les choses se sont passées comme ça, mais 90 % du temps, quand on envoie un gamin "montrer ses exploits" dans la classe d'à côté, c'est comme ça que ça se passe !

Les "limites de l'acceptable"... non, mais on dirait qu'elle l'a frappé ou menacé de mort ou je ne sais quoi encore ! Mes "limites de l'acceptable" à moi ne sont pas franchies parce qu'on se farcit un peu un gamin qui nous a pourri la vie toute la journée en lui mettant le nez dedans.

J'aurais pu dire la même chose que Rikki!
Il y a un moment où la coupe est pleine! Nous avons ces "impulsifs" 6h par jour! Et cette année j'en ai un des plus gratinés! Je me demande encore comment j'ai fait pour tenir toute l'année...

Je ne comprends pas bien ton agressivité : les parents ne vont pas porter plainte, il n'est donc pas la peine de parler des Assises puisqu'en l'occurrence, on a bien affaire à des gens qui ont compris que ce genre de problèmes doivent se traiter en interne.

Ils ont tout de même appelé le Figaro...

philann a écrit:

Rikki a écrit:Ben tiens. En interne. Avec la presse. En faisant traiter passer l'instit pour une psychopathe.

L'agressivité, je ne la vois vraiment pas de mon côté : je la vois du côté de cette société qui veut qu'on subisse des gosses complètement en roue libre 24 h / 24 et qu'on doive néanmoins prendre bien garde à ne pas les chagriner. Il me semble évident que le gamin en question devait se fourrer les capuchons dans le nez. L'instit s'est énervée, a décidé de lui dire "vas-y, montre à tes copains comment tu fais, tu veux que je montre à tes parents aussi ?"

Je ne vois là aucune humiliation.

C'est vrai que le procès par voie de presse, c'est bien plus radical et pernicieux que les Assises, où au moins on a droit à un avocat.

Rikki sincèrement je ne suis pas sûre que les choses se soient passées plus de la façon dont tu le présentes que de la façon dont le journal le relate.
Nul doute que le gamin est peut-être affreux à gérer, que l'instit' puisse être excédé et craqué. Mais SI il/elle a fait ce qui est relaté, je suis désolée de dire que pour moi les limites de l'acceptable sont franchies.

Ceci dit ça ne justifie pas d'en parler dans un journal.

Surtout que Philann, ça nous arrive presqu'à tous de se retrouver au moins une fois dans sa carrière, à emmener un loulou pour montrer ses exploits dans la classe d'à côté ! Je l'ai malheureusement déjà fait, mes collègues m'en ont déjà montré, je ne sais plus forcément pourquoi, mais c'était pour ce type de bêtises très bêtes, que les gamins peuvent faire et ils sont très fiers d'eux, généralement. Et souvent ça peut être des trucs qui en plus sont dangereux : tiens comme des capuchons dans le nez, par exemple. Et après comme ils sont fiers et que ça fait rire les copains, les autres s'y mettent ! Ah bah non, parce que comme tu as montré leur bêtise à tout le monde, celle-là, c'est sûr ils ont compris qu'il ne faut plus la faire !
En fait, le vrai problème c'est qu'avant on ne discutait jamais ce que faisait l'instit (ce qui pouvait amener des excès et on en a tous connu). Sauf que maintenant on ne cherche même plus à comprendre ce qui a pu se passer (et honnêtement, la version rikki tient bien la route pour ce que j'ai connu et n'a rien non plus d'abominable pour qui connait aussi ce qui se passe dans une classe de primaire, où il faut aussi éviter de laisser partir les gamin en live sur des trucs dangereux !), on part tout de suite du principe que c'est l'instit qui est fautif et que tout ce qu'il a fait est inacceptable.

John a écrit:

Je ne comprends pas bien ton agressivité : les parents ne vont pas porter plainte, il n'est donc pas la peine de parler des Assises puisqu'en l'occurrence, on a bien affaire à des gens qui ont compris que ce genre de problèmes doivent se traiter en interne.

Ils ont tout de même appelé le Figaro...

Maintenant on appelle la presse pour un oui pour un non...

Je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit du Figaro quand il y a eu une émeute pendant un jour et demi dans mon collège hardcore, avec des élèves hurlant, courant dans tous les sens, lançant des œufs sur les adultes, frappant à coup de pieds la porte de la salle des professeurs, ou même donnant même coups de poing et coups de pied aux professeurs tentant de se frayer un chemin parmi eux.

Certains professeurs ne sont jamais revenus.

John a écrit:

Je ne comprends pas bien ton agressivité : les parents ne vont pas porter plainte, il n'est donc pas la peine de parler des Assises puisqu'en l'occurrence, on a bien affaire à des gens qui ont compris que ce genre de problèmes doivent se traiter en interne.

Ils ont tout de même appelé le Figaro...

Le Figaro ou Le Parisien?

Luigi_B a écrit:Je ne crois pas avoir lu quoi que ce soit du Figaro quand il y a eu une émeute pendant un jour et demi dans mon collège hardcore, avec des élèves hurlant, courant dans tous les sens, lançant des œufs sur les adultes, frappant à coup de pieds la porte de la salle des professeurs, ou même donnant même coups de poing et coups de pied aux professeurs tentant de se frayer un chemin parmi eux.

Certains professeurs ne sont jamais revenus.

C'est Le Parisien qui a d'abord sorti ce fait non? Qui leur en a parlé.?

Ah oui, pardon, ils ont appelé le Parisien, cité par le Figaro :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/06/27/01016-20130627ARTFIG00360-un-eleve-de-cm1-humilie-par-son-institutrice.php

Commentaire posté sur le site du Figaro à 17h06

Cet article se trompe de débat...

Fait-on un article pour chaque élève qui a un comportement inqualifiable en classe ?

Les élèves, a 7 ans déjà, bavardent sans cesse, répondent aux professeurs, les insultent, font les clowns en classe, etc.
Le niveau de perturbation toléré en classe de nos jours est incroyable! et les profs n'ont plus guère de solutions : les anciennes méthodes ont été bannies mais pas remplacées.

Nos enfants sont surprotégés au détriment de la discipline, et cela leur nuit, car ils ont besoin d'ordre et de calme pour apprendre.

Alors certes le comportement de cette maîtresse est inacceptable, mais l'article l'est tout autant car il ne parle pas du vrai probleme, celui de l'indiscipline qui existe actuellement dans les écoles primaires, cautionnée par les parents et par la société tout entière.

Et évidemment, un autre commentaire, plus attendu, posté à 16h17 :

Encore une de ces enseignantes névrosées et hystériques qui passera la moitié de sa carrière en arrêt maladie pour dépression nerveuse ...

John a écrit:Commentaire posté sur le site du Figaro à 17h06

Cet article se trompe de débat...

Fait-on un article pour chaque élève qui a un comportement inqualifiable en classe ?

Les élèves, a 7 ans déjà, bavardent sans cesse, répondent aux professeurs, les insultent, font les clowns en classe, etc.
Le niveau de perturbation toléré en classe de nos jours est incroyable! et les profs n'ont plus guère de solutions : les anciennes méthodes ont été bannies mais pas remplacées.

Nos enfants sont surprotégés au détriment de la discipline, et cela leur nuit, car ils ont besoin d'ordre et de calme pour apprendre.

Alors certes le comportement de cette maîtresse est inacceptable, mais l'article l'est tout autant car il ne parle pas du vrai probleme, celui de l'indiscipline qui existe actuellement dans les écoles primaires, cautionnée par les parents et par la société tout entière.

Merci!

moi ce qui me choque c'est qu'il faut maintenant que la presse relaie chaque fois qu'un enseignant excédé par des élèves de plus en plus durs prend une décision débile, (à condition que ce qui est écrit soit vrai, car les versions divergent souvent, et divergent ça fait beaucoup).

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

Même avis. Le gamin devait faire le mariole avec ses bouchons de stylo dans les narines... Et peut-être même n'était-il pas si gêné que ça de le faire devant les copains...
Enfin moi j'en ai connu qui...

Ils étaient même capables de répondre "Barbie" au jeune remplaçant pas trop à l'aise qui cherchait à savoir leur nom pour pouvoir les appeler dans la cour ou dans le vestiaire quand ils ennuyaient tout le monde.

Reine Margot a écrit:moi ce qui me choque c'est qu'il faut maintenant que la presse relaie chaque fois qu'un enseignant excédé par des élèves de plus en plus durs prend une décision débile, (à condition que ce qui est écrit soit vrai, car les versions divergent souvent, et divergent ça fait beaucoup).

Ça dépend pour qui

doublecasquette a écrit:

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

Même avis. Le gamin devait faire le mariole avec ses bouchons de stylo dans les narines... Et peut-être même n'était-il pas si gêné que ça de le faire devant les copains...
Enfin moi j'en ai connu qui...

Ils étaient même capables de répondre "Barbie" au jeune remplaçant pas trop à l'aise qui cherchait à savoir leur nom pour pouvoir les appeler dans la cour ou dans le vestiaire quand ils ennuyaient tout le monde.

Toute une classe m'a fait le coup de ne pas répondre à leur prénom et de me donner des prénoms fantaisistes... Quand j'ai utilisé, toute la journée et de manière très appuyée, ces prénoms fantaisistes en présence des collègues ou des copains de la classe d'à côté, ils ont bien regretté leur blagounette.

Je ne cautionne pas ce qu'a fait la collègue mais de là à lui tomber dessus et à appeler les journaux...

gelsomina31 a écrit:

doublecasquette a écrit:

John a écrit:Elle n'aurait pas dû.
Mais j'aimerais bien avoir le sentiment de collègues du primaire sur tout ça.

S'il passe son temps à mettre ses capuchons dans ses narines, est-ce qu'elle n'a pas dû lui dire : "Viens montrer à d'autres ce que tu fais, tu vas voir s'ils vont trouver ça normal".

Pareil pour l'histoire de "Barbie" : elle a dû lui dire : "si tu continues à me rendre des feuilles sans mettre ton nom, je marquerai Barbie à la place".

Je ne l'excuse pas, mais je pense que la situation est plus complexe que la version du Figaro.

Même avis. Le gamin devait faire le mariole avec ses bouchons de stylo dans les narines... Et peut-être même n'était-il pas si gêné que ça de le faire devant les copains...
Enfin moi j'en ai connu qui...

Ils étaient même capables de répondre "Barbie" au jeune remplaçant pas trop à l'aise qui cherchait à savoir leur nom pour pouvoir les appeler dans la cour ou dans le vestiaire quand ils ennuyaient tout le monde.

Toute une classe m'a fait le coup de ne pas répondre à leur prénom et de me donner des prénoms fantaisistes... Quand j'ai utilisé, toute la journée et de manière très appuyée, ces prénoms fantaisistes en présence des collègues ou des copains de la classe d'à côté, ils ont bien regretté leur blagounette.

Je ne cautionne pas ce qu'a fait la collègue mais de là à lui tomber dessus et à appeler les journaux...

L'instit ferait bien de prendre un avocat et de poursuivre pour diffamation le cas échéant. Parce que de fait, comme il n'y a pas plainte, c'est une dénonciation/délation(?) qui ne s'appuye très certainement pas sur des témoignages crédibles (des mineurs?). Si à chaque fois que l'on se sent humilié ou lésé on a droit à un article dans la presse nationale...

Aujourd'hui je me suis farci des morveux et des morveuses prêts à dire n'importe quoi pour justifier un oubli de manuels scolaires, y compris que je ne le leur avais pas donné, ni donné la feuille de prêt, ni rien quoi. Et qui le prenait de haut, et qui se foutaient de ma gueule assez ouvertement.
Et bien je les aurais bien pris en photo pour les envoyer à institut Pasteur. Ca aurait surement été humiliant mais enfin... C'eut été mérité.

Tempête dans un verre d'eau, en somme.

Ce que je ne comprends pas : soit les parents sont excédés, et ils portent plainte. Bon. Soit il ne le sont pas. Et ils ne font pas appel à la presse...

Pseudo a écrit:Aujourd'hui je me suis farci des morveux et des morveuses prêts à dire n'importe quoi pour justifier un oubli de manuels scolaires, y compris que je ne le leur avais pas donné, ni donné la feuille de prêt, ni rien quoi. Et qui le prenait de haut, et qui se foutaient de ma gueule assez ouvertement.
Et bien je les aurais bien pris en photo pour les envoyer à institut Pasteur. Ca aurait surement été humiliant mais enfin... C'eut été mérité.

On en a deux ou trois comme ça à l'école. On les appelle parce qu'ils tiennent le copain par les cheveux et le bourrent de coups de poing et ils se retournent offusqués en criant les larmes aux yeux : "Mékessjéfait ?" généralement suivie de "Sétépamoââ !"

Cette histoire est très banale, surtout en fin d'année avec la fatigue physique et nerveuse qui s'est accumulée et des capacités de récupération qui s'amenuisent au fil des ans.
:gratte:
Ce qui est très préoccupant c'est l'entreprise de dénigrement à l'égard des enseignants opérée dans la presse ces derniers mois alors que la réforme Peillon bat de l'aile et mécontente +++