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- GrypheMédiateur
J'avoue que ça m'intrigue aussi...Instructeurpublic a écrit:Les pédagogistes qui s'opposent soudain aux Espe... Un élément a du m'échapper.John a écrit:
A quoi ?
Chaque fois que j'ai l'impression de comprendre le film de l'EN, tout à coup, un p'tit élément me fait dire que, somme toute, une partie du scénario m'échappe. :lol:
- OlympiasProphète
Instructeurpublic a écrit:Pedro Cordoba a écrit:Il y a des tensions très fortes dans le milieu "pédago". En réalité nous avons tort de tous les englober sous le vocable "pédagogisme". Il existe en gros deux camps : les "universitaires" (pour l'essentiel didacticiens) et les autres (anciens psychopédagogues des Ecoles normales, "formateurs" ayant un statut du primaire ou du secondaire). Le GRDFE rassemble essentiellement les seconds, qui craignent que les "universitaires" accaparent tout le pouvoir au sein des Espé. Auduc, Meirieu, Watrelot, Ouzoulias étaient déjà là du temps des ENI. Ils ont vu leur pouvoir se réduire avec la création des IUFM, ils craignent de disparaître totalement. Ils sont dans une certaine mesure plus proches des réalités du terrain, d'où une proximité plus grande aussi aux thèses que nous pouvons défendre. Les purs didacticiens délirent, et ils ne s'intéressent même pas aux retombées pratiques de leur folie parce que d'après leur théorie cela relève de la pédagogie et que, par suite, cela ne les concerne pas. Auduc, Meirieu et Ouzoulias sont aujourd'hui à la retraite. Ils ne défendent donc pas leurs postes mais leurs positions (anti-universitaires c'est-à-dire pour l'essentiel antididacticiennes). Mais les "formateurs" qui n'ont pas de thèse en sciences de l'éducation peuvent en effet craindre d'être renvoyés dans le primaire ou le secondaire par les dirigeants des Espé.
Pour la réalité de ces tensions, voir par exemple l'affrontement dans les Cahiers pédagogiques entre Watrelot, pédagogue et Troger, universitaire :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Des-ESPE-rances
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Stop-a-l-anti-universitarisme-primaire
Je pourrais souscrire à la partie critique de ce texte, qui inclut d'ailleurs des analyses que j'ai moi-même longuement développées depuis 2009 sur la liste de la Coordination des universités et qui ont été reprises par Ouzoulias (abonné à cette liste). La solution qu'ils préconisent est en revanche bien pire que le mal, monstrueusement injuste et totalement illégale. Je renvoie à ma réponse sur le blog de Sylvestre Huet :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/01/formation-des-enseignants-pol%C3%A9mique-%C3%A0-gauche.html
Merci pour ces éclairages !
+1 merci Pedro
- philannDoyen
+ 1 Merci!!!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- IgniatiusGuide spirituel
C'est incompréhensible cette tribune : Hollande a fait tout ce que les signataires préconisaient !
On a même eu les sous-fifres ici qui se réjouissent que les futurs enseignants en général en sachent moins, et soient d'un niveau plus quelconque.
Où est le loup comme dirait Martine ?
On a même eu les sous-fifres ici qui se réjouissent que les futurs enseignants en général en sachent moins, et soient d'un niveau plus quelconque.
Où est le loup comme dirait Martine ?
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"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- MareuilNeoprof expérimenté
Palombella seriez-vous naïve ?Palombella Rossa a écrit:philann a écrit:Enfin quand même! Ils reconnaissent que la formation disciplinaire ou les connaissances des futurs enseignants sont insuffisantes, voire indigentes.
Rien que ça, j'en reste
Des pédagogistes qui n'opposent pas frontalement les connaissances aux compétences pédagogiques et à la didactique.
Personnellement, je ne croyais jamais le lire. Et comme ils seront toujours plus écoutés que nous... cette lettre me semble à tout le moins intéressante...
Oui, c'est un texte tout à fait intéressant, et qui montre, (après la pétition Ouzoulias que nous avons été un certain nombre, à Reconstruire l'Ecole et au GRIP, à avoir signée, voir http://universites.ouvaton.org/polyvalence_professeurs_des_ecoles/), que les choses bougent ENFIN, quelle que soit par ailleurs la nuisibilité de certains des signataires de l'appel en question
C'est le fait qu'un certain nombre d'entre nous ont signé la pétition Ouzoulias sur la polyvalence qui a suscité cette autre pétition pare-feu.
Ces gens-là - Dubet, Kessler et cie - se rendent compte tout à coup qu'ayant beaucoup servi, ils ont fait leur temps et risquent de n'être plus utiles, alors ils s'adressent au gars François et mendigotent, la voix tremblotante, une prolongation de leur sinécure.
C'est assez amusant de voir Dubet dans cette posture surtout quand on sait ce qu'il apporté des décennies durant à la cause de l'instruction, notamment de l'instruction primaire.
- fandorineNiveau 9
Comme beaucoup ici, je n'y comprends rien. Voir Dubet signataire d'une lettre ouverte s'inquiétant de l' "affaissement du niveau de connaissances des futurs professeurs des écoles, des collèges et des lycées" alors qu'il y a moins de deux mois, dans une interview très agressive envers le corps professoral, il se disait favorable à un recrutement à bac +1 des enseignants laisse pantois.
- sdc91Niveau 3
Cette lettre reprend grosso modo ce que nos responsables de master nous ont dit, et me laisse des plus sceptique/angoissée par l'année qui m'attend (et oui j'ai la chance de rentrer en m1 l'année pro..). Nos profs nous ont même conseillé de partir faire autre chose et revenir dans deux ans car, selon eux, le cepes, tel qu'il est actuellement, ne tiendra pas longtemps. Et effectivement, rien est mis en place, que se soit le contenu du master, ou bien des espe. On ne peut même pas s'inscrire en master à l'heure actuelle, ça fait peur.
- IgniatiusGuide spirituel
Je vous plains vraiment, étudiants actuels !
Au moins, quand j'ai passé le concours, on n'avait à pâtir des pédagogistes qu'après, à l'iufm.
Maintenant, ils nuisent dès le début de la (dé)formation et se plaignent de ce qu'ils ont voulu...
Au moins, quand j'ai passé le concours, on n'avait à pâtir des pédagogistes qu'après, à l'iufm.
Maintenant, ils nuisent dès le début de la (dé)formation et se plaignent de ce qu'ils ont voulu...
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- CondorcetOracle
Les disciplines que nous représentons survivront aux avanies du temps. Leurs racines plongent au coeur de l'humanité, de ses aspirations essentielles et quand bien même, se dresseraient des fossoyeurs à l'instar de ceux qui ont jeté à bas les mosquées de Tombouctou, chaque aire culturelle abrite en son sein de futurs grands esprits capables de leur réinsuffler vie et force.
- JohnMédiateur
Je ne suis pas sûr :
1) que les disciplines plongent leurs racines au coeur de l'humanité
2) qu'on puisse comparer les signataires de cette lettre à "ceux qui ont jeté à bas les mosquées de Tombouctou".
Là, je pense qu'on n'est plus du tout dans la réflexion rationnelle.
1) que les disciplines plongent leurs racines au coeur de l'humanité
2) qu'on puisse comparer les signataires de cette lettre à "ceux qui ont jeté à bas les mosquées de Tombouctou".
Là, je pense qu'on n'est plus du tout dans la réflexion rationnelle.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CondorcetOracle
Concernant le 2/ mon but n'est pas d'établir un parallèle étroit quoiqu'il y ait une volonté chez certains des auteurs de cette pétition de jeter à bas les fondements de certaines disciplines (en tout cas, en histoire, c'est très net), sans commune mesure toutefois avec celle qui anime les fossoyeurs des mosquées de Tombouctou. J'avais employé dans un premier temps le futur simple mais le conditionnel présent traduit mieux ma pensée. Le "quand bien même" introduit d'emblée une hypothèse et dément tout parallèle entre les auteurs de la pétition et les démolisseurs des mosquées de Tombouctou sous mon clavier. Je suis assez surpris que tu me prêtes une telle association d'idées.
Enfin, concernant la conclusion, je te laisse le soin dedéfinir ce qui sépare la raison de la déraison. fixer le cadre des arguments dicibles et de ceux qui ne le sont pas.
Enfin, concernant la conclusion, je te laisse le soin de
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Mareuil a écrit:Palombella Rossa a écrit:philann a écrit:Enfin quand même! Ils reconnaissent que la formation disciplinaire ou les connaissances des futurs enseignants sont insuffisantes, voire indigentes.
Rien que ça, j'en reste
Des pédagogistes qui n'opposent pas frontalement les connaissances aux compétences pédagogiques et à la didactique.
Personnellement, je ne croyais jamais le lire. Et comme ils seront toujours plus écoutés que nous... cette lettre me semble à tout le moins intéressante...
Oui, c'est un texte tout à fait intéressant, et qui montre, (après la pétition Ouzoulias que nous avons été un certain nombre, à Reconstruire l'Ecole et au GRIP, à avoir signée, voir http://universites.ouvaton.org/polyvalence_professeurs_des_ecoles/), que les choses bougent ENFIN, quelle que soit par ailleurs la nuisibilité de certains des signataires de l'appel en question
Palombella seriez-vous naïve ?
C'est le fait qu'un certain nombre d'entre nous ont signé la pétition Ouzoulias sur la polyvalence qui a suscité cette autre pétition pare-feu.
Ces gens-là - Dubet, Kessler et cie - se rendent compte tout à coup qu'ayant beaucoup servi, ils ont fait leur temps et risquent de n'être plus utiles, alors ils s'adressent au gars François et mendigotent, la voix tremblotante, une prolongation de leur sinécure.
C'est assez amusant de voir Dubet dans cette posture surtout quand on sait ce qu'il apporté des décennies durant à la cause de l'instruction, notamment de l'instruction primaire.
Naïve ? :abe: Moué ? Oh, juste jusqu'à un certain point.
Disons que je fais l'ânesse pour avoir du son
Et que si, justement, le fait que nous signons leurs pétitions met tous ces braves gens dans un état pareil, il serait peut-être intéressant de persévérer :diable:
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- philannDoyen
Ce n'est pas de la naïveté mais du pragmatisme.
Peu importe la raison...pourvu qu'ils servent...enfin!
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- barègesÉrudit
Oui, merci ! Je comprends pourquoi certains noms ne me paraissent pas aller avec d'autres dans cette liste.Olympias a écrit:Instructeurpublic a écrit:Pedro Cordoba a écrit:Il y a des tensions très fortes dans le milieu "pédago". En réalité nous avons tort de tous les englober sous le vocable "pédagogisme". Il existe en gros deux camps : les "universitaires" (pour l'essentiel didacticiens) et les autres (anciens psychopédagogues des Ecoles normales, "formateurs" ayant un statut du primaire ou du secondaire). Le GRDFE rassemble essentiellement les seconds, qui craignent que les "universitaires" accaparent tout le pouvoir au sein des Espé. Auduc, Meirieu, Watrelot, Ouzoulias étaient déjà là du temps des ENI. Ils ont vu leur pouvoir se réduire avec la création des IUFM, ils craignent de disparaître totalement. Ils sont dans une certaine mesure plus proches des réalités du terrain, d'où une proximité plus grande aussi aux thèses que nous pouvons défendre. Les purs didacticiens délirent, et ils ne s'intéressent même pas aux retombées pratiques de leur folie parce que d'après leur théorie cela relève de la pédagogie et que, par suite, cela ne les concerne pas. Auduc, Meirieu et Ouzoulias sont aujourd'hui à la retraite. Ils ne défendent donc pas leurs postes mais leurs positions (anti-universitaires c'est-à-dire pour l'essentiel antididacticiennes). Mais les "formateurs" qui n'ont pas de thèse en sciences de l'éducation peuvent en effet craindre d'être renvoyés dans le primaire ou le secondaire par les dirigeants des Espé.
Pour la réalité de ces tensions, voir par exemple l'affrontement dans les Cahiers pédagogiques entre Watrelot, pédagogue et Troger, universitaire :
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Des-ESPE-rances
http://www.cahiers-pedagogiques.com/Stop-a-l-anti-universitarisme-primaire
Je pourrais souscrire à la partie critique de ce texte, qui inclut d'ailleurs des analyses que j'ai moi-même longuement développées depuis 2009 sur la liste de la Coordination des universités et qui ont été reprises par Ouzoulias (abonné à cette liste). La solution qu'ils préconisent est en revanche bien pire que le mal, monstrueusement injuste et totalement illégale. Je renvoie à ma réponse sur le blog de Sylvestre Huet :
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2013/01/formation-des-enseignants-pol%C3%A9mique-%C3%A0-gauche.html
Merci pour ces éclairages !
+1 merci Pedro
Le texte est nuancé, visiblement, parce qu'il est le résultat de négociations.
- barègesÉrudit
Une étudiante me demandait récemment s'il était encore techniquement possible de passer le CAPES en candidat libre : khâgneuse, titulaire d'une ou deux licence(s), je ne sais plus, brillante, elle a vu les maquettes du master enseignement et ne veut pas y aller.sdc91 a écrit:Cette lettre reprend grosso modo ce que nos responsables de master nous ont dit, et me laisse des plus sceptique/angoissée par l'année qui m'attend (et oui j'ai la chance de rentrer en m1 l'année pro..). Nos profs nous ont même conseillé de partir faire autre chose et revenir dans deux ans car, selon eux, le cepes, tel qu'il est actuellement, ne tiendra pas longtemps. Et effectivement, rien est mis en place, que se soit le contenu du master, ou bien des espe. On ne peut même pas s'inscrire en master à l'heure actuelle, ça fait peur.
J'espère ne pas avoir dit de bêtises, en lui conseillant d'aller dans le master qui l'intéresse (qui, en plus, pourrait bien lui offrir d'autres débouchés que l'enseignement), de le finir, et de passer le concours en fin de M2.
J'espère qu'on ne lui mettra pas trop de bâtons dans les roues...
- User4312Niveau 10
C'est aussi pour ceux qui veulent se reconvertir dans l'enseignement : "ah non, c'est balot, vous devez refaire un master !" Ca va en faire abandonner pas mal si jamais ce master (ou un autre) devient obligatoire...
- JohnMédiateur
Le master 2 est obligatoire, mais pas forcément le master enseignement.
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CondorcetOracle
S'agissant des concours externes, je vois mal comment il pourrait en être autrement (j'entends par là : quelles motivations étaieraient l'exigence du seul master 2 enseignement au détriment des autres). Quoique l'introduction du CIES et du C2IE2 crée une brèche...
- MareuilNeoprof expérimenté
D'autant plus que Grenoble est le siège social du GRIP.John a écrit:Il faudrait justifier une telle accusation, car elle est lourde. Est-ce que tu as un lien ou une référence pour l'appuyer ?Sylviane Valdois, directrice de recherche au CNRS, fait de la recherche sur les troubles des apprentissages que sa méthode, "Crocolivre", (méthode foucambertienne) dont elle est un des quatre auteurs, a créés.
Les remarques sur Grenoble me semblent quant à elles excessives - et à tout le moins peu justifiées.
- supersosoSage
Mareuil a écrit:D'autant plus que Grenoble est le siège social du GRIP.John a écrit:Il faudrait justifier une telle accusation, car elle est lourde. Est-ce que tu as un lien ou une référence pour l'appuyer ?Sylviane Valdois, directrice de recherche au CNRS, fait de la recherche sur les troubles des apprentissages que sa méthode, "Crocolivre", (méthode foucambertienne) dont elle est un des quatre auteurs, a créés.
Les remarques sur Grenoble me semblent quant à elles excessives - et à tout le moins peu justifiées.
Enfin que Grenoble soit le siège du grip ne veut pas dire que les IEN et CPC de l'académie adhère aux idées du grip, loin de là !
Après, je pense que d'autres coins de France ne sont pas en reste, malheureusement et que la promotion de Crocolivre par exemple est largement partagée par les différentes circonscription de France et de Navarre...
- MareuilNeoprof expérimenté
Mais si, l'académie de Grenoble va adhérer aux idées du GRIP, comme toutes les autres d'ailleurs. Et le ministre aussi.supersoso a écrit:Mareuil a écrit:D'autant plus que Grenoble est le siège social du GRIP.John a écrit:
Il faudrait justifier une telle accusation, car elle est lourde. Est-ce que tu as un lien ou une référence pour l'appuyer ?
Les remarques sur Grenoble me semblent quant à elles excessives - et à tout le moins peu justifiées.
Enfin que Grenoble soit le siège du grip ne veut pas dire que les IEN et CPC de l'académie adhère aux idées du grip, loin de là !
Après, je pense que d'autres coins de France ne sont pas en reste, malheureusement et que la promotion de Crocolivre par exemple est largement partagée par les différentes circonscription de France et de Navarre...
- ParatgeNeoprof expérimenté
La Refondation ?
Les GRIP plus l’électricité !
Les GRIP plus l’électricité !
- supersosoSage
Mareuil a écrit:Mais si, l'académie de Grenoble va adhérer aux idées du GRIP, comme toutes les autres d'ailleurs. Et le ministre aussi.supersoso a écrit:Mareuil a écrit:
D'autant plus que Grenoble est le siège social du GRIP.
Enfin que Grenoble soit le siège du grip ne veut pas dire que les IEN et CPC de l'académie adhère aux idées du grip, loin de là !
Après, je pense que d'autres coins de France ne sont pas en reste, malheureusement et que la promotion de Crocolivre par exemple est largement partagée par les différentes circonscription de France et de Navarre...
C'est beau de rêver !
- Pedro CordobaNiveau 7
barèges a écrit:Une étudiante me demandait récemment s'il était encore techniquement possible de passer le CAPES en candidat libre : khâgneuse, titulaire d'une ou deux licence(s), je ne sais plus, brillante, elle a vu les maquettes du master enseignement et ne veut pas y aller.sdc91 a écrit:Cette lettre reprend grosso modo ce que nos responsables de master nous ont dit, et me laisse des plus sceptique/angoissée par l'année qui m'attend (et oui j'ai la chance de rentrer en m1 l'année pro..). Nos profs nous ont même conseillé de partir faire autre chose et revenir dans deux ans car, selon eux, le cepes, tel qu'il est actuellement, ne tiendra pas longtemps. Et effectivement, rien est mis en place, que se soit le contenu du master, ou bien des espe. On ne peut même pas s'inscrire en master à l'heure actuelle, ça fait peur.
J'espère ne pas avoir dit de bêtises, en lui conseillant d'aller dans le master qui l'intéresse (qui, en plus, pourrait bien lui offrir d'autres débouchés que l'enseignement), de le finir, et de passer le concours en fin de M2.
J'espère qu'on ne lui mettra pas trop de bâtons dans les roues...
A mon avis le meilleur conseil que l'on puisse donner à un étudiant voulant passer le CAPES est de ne surtout pas s'inscrire en master MEEF. Il vaut mieux faire d'abord un master disciplinaire puis passer le CAPES ensuite. Tout master permet de passer tout concours. Et tout concours, quel qu'il soit, est ouvert aux candidats libres. C'est justement ce que veulent empêcher les auteurs de cette lettre : ils savent que dans les conditions actuelles, les étudiants du master d'enseignement vont massivement échouer aux concours au profit des titulaires d'un master disciplinaire. Ils veulent donc par une pirouette juridique dire que ce n'est pas un concours de recrutement mais un concours d'entrée dans une école professionnelle qu'on passe en licence. Ils imaginent ainsi éliminer tous les concurrents. Mais il faut pour cela interdire à ceux qui ont déjà une licence (ou diplôme supérieur) de passer (ou de repasser) le concours. Exemple : un étudiant de licence passe ce fameux "concours d'entrée" à l'ESPE. Il est admissible mais pas admis. On ne lui permet pas de repasser le concours. C'est monstrueusement injuste. Mais c'est aussi totalement illégal. Autrement dit, il n'y a aucune chance pour que ce projet voit le jour. Les auteurs de cette lettre démarchent les élus communistes, en particulier les sénateurs, depuis des mois et des mois : ils n'ont jamais obtenu satisfaction. Car les parlementaires savent très bien que ce projet est contraire au règlement de la fonction publique. Les prérequis d'un concours sont définis a minima : en l'occurrence, pour passer le CAPES, il faut AU MOINS être inscrit en M1. Mais on n'est jamais trop diplômé pour passer un concours et on ne peut évidemment pas interdire à quelqu'un de passer, ou de repasser un concours, s'il a les titres requis. Bref, comme ce projet n'a aucune chance d'être adopté par quelque gouvernement que ce soit, on en revient au point de départ : les étudiants de M1 d'enseignement se feront coller au concours et seront coincés dans un parcours sans issue : au mieux ils obtiendront un master d'enseignement ne permettant pas d'enseigner ! Ceux qui, au contraire, auront un master disciplinaire auront obtenu un vrai diplôme même s'ils échouent au concours. Et ils ont infiniment plus de chances de réussir que les malheureux étudiants de M1 pro.
- VoltigeurHabitué du forum
Merci beaucoup Pedro, pour cette mise en perspective particulièrement éclairante...
- RoninMonarque
Pedro, si je pige bien, nos amis pédagos se montrent donc encore une fois parfaitement cyniques et manipulateurs ?
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- des formateurs IUFM parmi vous?
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