- MareuilNeoprof expérimenté
http://blog.causeur.fr/bonnetdane/noter-le-bac-avec-justice,00400
- PseudoDemi-dieu
Abraxas a écrit:Natacha Polony a évoqué en fin de revue de presse la Note que j'ai publiée sur le sujet de la notation au Bac et les pitreries de Geneviève Fioraso sur mon blog hier :
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/La-revue-de-presse/Videos/Les-partants-les-revenants-et-les-perdants-1558153/
Et comme je ne force personne à se rendre sur Bonnetdane (http://blog.causeur.fr/bonnetdane/), je me permets de relayer ma note ici.
Bonne lecture — et que cent fleurs s'épanouissent ! Mais franchement, en l'état, je ne vois pas mieux pour faire réellement pression sur le ministère sans perte de salaire ni grèves inutiles.
Et qu'on ne vienne pa sme dire que ça va pénaliser les élèves. Ils vivent confortablement depuis leur enfance dans une Ecole largement truandée. L'heure de l'addition a sonné — de toute façon, si on leur donne le Bac dans cet état, elle sonnera l'année prochaine.
Comment noter le Bac avec justice
Geneviève Fioraso, qui se croit de plus en plus ministre de la Chose éducative depuis que Vincent Peillon est aux abonnés absents, s’est longuement expliquée ce mercredi sur l’info parue dans le Figaro (1) et (2).
Rappel des faits : l’Académie d’Orléans-Tours probablement peuplée d’élèves ignares, a eu l’année dernière l’un des taux de réussite au Bac parmi les plus bas de France. Et l’administration, qui compte ses sous (voir ma Note précédente) d’appeler les correcteurs, cette année, à faire preuve de plus de mansuétude…
Inutile de noter sur 24 — ce qui s’est fait par le passé dans certaines épreuves de Maths du Bac S). Il suffit d’appuyer un peu plus que d’habitude sur les épaules des enseignants.
Quels sont les arguments de Geneviève Fioraso, qui a en haine tout ce qui ressemble à un bon élève ou à un prof indépendant ? Comme elle est passée par le privé, la ministre ose des comparaisons : « Quand vous faites des évaluations dans les entreprises ou dans tout organisme, quand vous voyez qu’il y a une différence avec d’autres notations, vous vous interrogez sur vos critères de notations, ça, ça me paraît tout à fait normal. »
Et le « zéro défaut », ministre, tu en as entendu parler ?
ETC...
Jean-Paul Brighelli
(1) http://etudiant.lefigaro.fr/les-news/actu/detail/article/le-petit-tripatouillage-des-notes-du-baccalaureat-2196/
(2) http://lelab.europe1.fr/t/bac-genevieve-fioraso-dement-une-notation-sur-24-mais-reconnait-des-consignes-de-bienveillance-9693
Mareuil a écrit:http://blog.causeur.fr/bonnetdane/noter-le-bac-avec-justice,00400
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- IphigénieProphète
Pseudo a écrit:Quelque chose m'interroge.
La hiérarchie part du principe que l'académie d'Orléans-Tours a, en moyenne, des élèves aussi bons (ou aussi mauvais) qu'ailleurs. Statistiquement, c'est comme ça. Et que, conséquemment, ce qui pêche ce n'est pas le niveau (qui est le même qu'ailleurs, par définition statistique), c'est les profs qui saquent.
Mais, comment expliquer que, statistiquement, il y ait plus de profs qui saquent à Orléans-Tours ? Ben oui ? Quoi ? Comment c'est possible ?
une hypothèse (mais pas que..): je pense que le même discours est en train d'être tenu dans toutes les académies, le problème là c'est que ça a "débordé" des instances internes...
- PseudoDemi-dieu
iphigénie a écrit:Pseudo a écrit:Quelque chose m'interroge.
La hiérarchie part du principe que l'académie d'Orléans-Tours a, en moyenne, des élèves aussi bons (ou aussi mauvais) qu'ailleurs. Statistiquement, c'est comme ça. Et que, conséquemment, ce qui pêche ce n'est pas le niveau (qui est le même qu'ailleurs, par définition statistique), c'est les profs qui saquent.
Mais, comment expliquer que, statistiquement, il y ait plus de profs qui saquent à Orléans-Tours ? Ben oui ? Quoi ? Comment c'est possible ?
une hypothèse (mais pas que..): je pense que le même discours est en train d'être tenu dans toutes les académies, le problème là c'est que ça a "débordé" des instances internes...
Je voulais juste souligner l'absurdité du discours... Mes questions étaient plus rhétoriques qu'autre chose.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- IphigénieProphète
ah voui, en relisant :lol: mais ma réponse vaut quand même: chez moi j'entends dans toutes les matières, les profs horrifiés par les discours entendus dans les harmonisations.
Et pour le français, cap sur l'explication du "ressenti" des élèves et non des "attendus" des profs, y compris paraphrase.
Et pour le français, cap sur l'explication du "ressenti" des élèves et non des "attendus" des profs, y compris paraphrase.
- albertine02Expert spécialisé
iphigénie a écrit:Pseudo a écrit:Quelque chose m'interroge.
La hiérarchie part du principe que l'académie d'Orléans-Tours a, en moyenne, des élèves aussi bons (ou aussi mauvais) qu'ailleurs. Statistiquement, c'est comme ça. Et que, conséquemment, ce qui pêche ce n'est pas le niveau (qui est le même qu'ailleurs, par définition statistique), c'est les profs qui saquent.
Mais, comment expliquer que, statistiquement, il y ait plus de profs qui saquent à Orléans-Tours ? Ben oui ? Quoi ? Comment c'est possible ?
une hypothèse (mais pas que..): je pense que le même discours est en train d'être tenu dans toutes les académies, le problème là c'est que ça a "débordé" des instances internes...
je confirme Iphigénie....ces copains ont entendu ce discours dans l'académie de Lille...et sont repartis fort désabusés chez eux avec leurs copies sous le bras;
- JPhMMDemi-dieu
Pseudo a écrit:Quelque chose m'interroge.
La hiérarchie part du principe que l'académie d'Orléans-Tours a, en moyenne, des élèves aussi bons (ou aussi mauvais) qu'ailleurs. Statistiquement, c'est comme ça. Et que, conséquemment, ce qui pêche ce n'est pas le niveau (qui est le même qu'ailleurs, par définition statistique), c'est les profs qui saquent.
Mais, comment expliquer que, statistiquement, il y ait plus de profs qui saquent à Orléans-Tours ? Ben oui ? Quoi ? Comment c'est possible ?
Réponse :
JPhMM a écrit:On ne parlera jamais assez de l'ignoble cabale de la coterie des correcteurs de français de l'académie d'Orléans-Tours, dont le dessein secret enfin dévoilé est de faire reculer les résultats de l'académie par une notation plus sévère que partout ailleurs en France.c’est un problème de correcteurs qui expliquerait - au moins en partie - les «piètres» résultats au bac de l’académie d’Orléans-Tours.
Si la clique semble dangereuse par la subtilité de ses conspirations, ses motifs restent étrangement incompréhensibles.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
Je vous propose ma lecture. Ca s'est passé comme ça parce que ça a été perçu comme l'entrebaillement de l'outre d'Eole. Depuis des années, tout le monde ou presque sait que le bac est truqué, qu'on cherche à y intervenir, qu'on gonfle les notes, qu'on fait pression sur les correcteurs, etc. Ca a failli éclater au grand jour en 2003 avec l'épreuve de maths fameuse en son temps, notée sur 24, sur 26, sur 31 selon les académies. Et cette année, on croit avoir trouvé un texte qui donne corps à ces rumeurs qui circulent. Ca fait le buzz, c'est tout à fait logique. Votre inspection a été très imprudente à l'heure d'internet.liliepingouin a écrit:nous avons un sentiment légitime d'exaspération, oui il y aurait bien des choses à dire et à repenser, mais pourquoi a-t-il fallu que cela se passe comme ça?
- User5899Demi-dieu
Copain de galère potentiellefrdm a écrit:@liliepingouin,effectivement, je l'avais pris pour moi, j'ai du mal à me faire au tutoiement systématique. Je ne souhaite pas entretenir de dispute stérile avec des membres de ce forum que j'apprécie. Vous n'avez jamais eu à subir de pressions, tant mieux pour vous. Mais sachez que certains d'entre nous, dont je fais partie, ont été sommés de relever leurs notes. Je n'ai bien entendu jamais obtempéré, ce qui, selon l'ipr, allait me causer quelques désagréments. Cette promesse s'est avérée vaine mais je suis maintenant particulièrement susceptible sur la question.
Chaque fois que j'ai émis un avis défavorable au sujet en cobayage, le sujet est sorti tel quel. Même une fois, la grosse faute de français d'un texte de Proust n'avait pas été corrigée. Voili voilou...iphigénie a écrit:La question à se poser face à de tels sujets est: pourquoi ce qui nous saute aux yeux en surveillant l'examen n'a pas alerté les cobayeurs, les IPR, l'IG dans tout le long processus de fabrication, de test et de choix des sujets d'examen? Cela peut-il être par defaut de vigilance, ou par choix volontaire? Chacun se fera une idée de sa réponse.
Il faudrait dire aussi que tout le monde n'a plus la même définition de ce qu'est une étude de texte ou une dissertation, par exemple. Il devient par exemple fréquent d'interroger une classe entière où les explications suivent un plan immuable : 1) les idées 2) la forme
Enfin, prenons l'exemple d'un collègue de collège qui galère avec des monstres toute l'année. On le nomme jury d'oral, et il va entendre des explications de la part des 50% qui sont passés en lycée. Relativement, il va trouver l'ensemble des prestations bien meilleures que ce qu'il voit toute l'année dans sa 3e, et c'est bien compréhensible.
NB Abraxas, deux choses.
-En effet, mettre des 2 ou des 3, ce n'est pas saquer, c'est simplement établir le constat que notre enseignement produit des nuls. J'en suis intimement convaincu.
-Pas besoin de faire un rapport pour un 0, j'en ai suffisamment mis à des copies pas blanches pour l'attester.
- Numéro 6Niveau 6
a
Sur de grands échantillons, si, tout le permet... mais vous avez raison, sur les établissements, c'est un autre problème qui se pose; celui de la politique de discrimination sociale et géographique sur le territoire. Et c'est là qu'on est obligé de constater que l'école n'a pas qu'un usage "pédagogique", mais est aussi un outil de communication à vocation sociale et politique... comment laisser croire à la nation que son territoire est un marqueur social fortement inégalitaire ?
a
egomet a écrit:Numéro 6 a écrit:La situation est inutilement conflictuelle... les profs s'estiment bafoués qu'on s'en prenne à leur "clairvoyance" alors qu'il ne s'agit en somme que d'un alignement des moyennes et des écarts types, que le ministère et les rectorats pourraient fort bien faire automatiquement.... revêtus des atours de la statistique, cette demande paraîtrait vraisemblablement légitime à tout le monde.
Non, rien ne permet de dire que les performances des élèves sont les mêmes partout en France. Un CDE peut avoir beaucoup d'influence sur les performances de ses élèves. Je crois qu'un mauvais IPR peut avoir beaucoup d'influence sur les performances pédagogiques de ses enseignants.
Il est clair aussi que tous les correcteurs ne sont pas également sévères, mais ce n'est pas en bidouillant les stats pour faire croire à l'égalité qu'on aura une vision exacte de la réalité.
Sur de grands échantillons, si, tout le permet... mais vous avez raison, sur les établissements, c'est un autre problème qui se pose; celui de la politique de discrimination sociale et géographique sur le territoire. Et c'est là qu'on est obligé de constater que l'école n'a pas qu'un usage "pédagogique", mais est aussi un outil de communication à vocation sociale et politique... comment laisser croire à la nation que son territoire est un marqueur social fortement inégalitaire ?
a
- IphigénieProphète
Je crois que ça montre surtout que là où les professeurs raisonnent en matière de connaissances et d'enseignement, l'administration raisonne sur des statistiques sociales et les finances publiques: il y a peu de chance que les deux discours se rejoignent et en définitive, les politiques menées montrent que l'"usage pédagogique" de l'école est de moins en moins l'usage premier.
Sur la question des "harmonisations" prétendues entre académies , je ne suis pas du tout convaincue puisqu'apparemment les mêmes directives sont mises en place partout pour augmenter les notes, empêcher les redoublements en terminale et octroyer le bac de manière de plus en plus automatique.
Les sujets sont choisis en français (matière méchamment discriminante) au nom de ce qui semble la plus grande facilité d'où ce qui apparaît aux professeurs comme une aberration intellectuelle: mais il n'y a rien d'intellectuel dans cela, seulement du "social low-cost" - il n'y a guère que sur le Café pédagogique que l'on y voie une recherche pédagogique, (mais tout est pédagogique là-bas)... Paradoxe apparent, mais apparent seulement, les seuls sujets manifestant une ambition sont ceux des séries technologiques, où la notion de "facilité" serait trop difficile à cerner! La difficulté des sujets déconnectée des capacités des élèves aboutira au même résultat: les copies seront tellement distantes des attentes apparentes qu'il faudra bien que les professeurs acceptent de noter autrement. Autre voie pour un même but, et qui permet en plus le développement d'un discours hypocrite sur la dignité de la filière.
En ES-S la dissertation est un sujet qui figure sur tous les sites, toutes les annales, tous les manuels, le texte donné en commentaire est dépouillé de toute indication de contexte qui pourrait en révéler la profondeur, pour être ramené trivialement vers l'éloge plat et niais d'une bonne-maman gâteau (axe 1 : la maman (des poissons) elle est gentille et on l'aime bien (avec de l'orangeade) // axe 2 :"et quand ça a dîné ca redîne"), éloge plat que l'on risque de retrouver dans l'insipide sujet d'invention.
en L les textes reprennent en partie un sujet déjà donné en 2003 (Defoe-Tournier), la dissertation est également peu surprenante , et l'invention est libellée de telle manière que les élèves ont fait n'importe quoi, et que l'on corrigera donc n'importe comment.
Ce n'est pas seulement par négligence dans les maillons de la conception, c'est un choix volontaire de dépouiller le bac de toute exigence et demander aux professeurs non pas d'évaluer un niveau mais de délivrer une attestation de présence: acte administratif et non pédagogique, et encore moins intellectuel . Ce qui fait que le syndicat des proviseurs de Tournier (pas Michel, l'autre..) a raison de trouver la note un peu salée pour un acte de si peu d'importance.
Sur la question des "harmonisations" prétendues entre académies , je ne suis pas du tout convaincue puisqu'apparemment les mêmes directives sont mises en place partout pour augmenter les notes, empêcher les redoublements en terminale et octroyer le bac de manière de plus en plus automatique.
Les sujets sont choisis en français (matière méchamment discriminante) au nom de ce qui semble la plus grande facilité d'où ce qui apparaît aux professeurs comme une aberration intellectuelle: mais il n'y a rien d'intellectuel dans cela, seulement du "social low-cost" - il n'y a guère que sur le Café pédagogique que l'on y voie une recherche pédagogique, (mais tout est pédagogique là-bas)... Paradoxe apparent, mais apparent seulement, les seuls sujets manifestant une ambition sont ceux des séries technologiques, où la notion de "facilité" serait trop difficile à cerner! La difficulté des sujets déconnectée des capacités des élèves aboutira au même résultat: les copies seront tellement distantes des attentes apparentes qu'il faudra bien que les professeurs acceptent de noter autrement. Autre voie pour un même but, et qui permet en plus le développement d'un discours hypocrite sur la dignité de la filière.
En ES-S la dissertation est un sujet qui figure sur tous les sites, toutes les annales, tous les manuels, le texte donné en commentaire est dépouillé de toute indication de contexte qui pourrait en révéler la profondeur, pour être ramené trivialement vers l'éloge plat et niais d'une bonne-maman gâteau (axe 1 : la maman (des poissons) elle est gentille et on l'aime bien (avec de l'orangeade) // axe 2 :"et quand ça a dîné ca redîne"), éloge plat que l'on risque de retrouver dans l'insipide sujet d'invention.
en L les textes reprennent en partie un sujet déjà donné en 2003 (Defoe-Tournier), la dissertation est également peu surprenante , et l'invention est libellée de telle manière que les élèves ont fait n'importe quoi, et que l'on corrigera donc n'importe comment.
Ce n'est pas seulement par négligence dans les maillons de la conception, c'est un choix volontaire de dépouiller le bac de toute exigence et demander aux professeurs non pas d'évaluer un niveau mais de délivrer une attestation de présence: acte administratif et non pédagogique, et encore moins intellectuel . Ce qui fait que le syndicat des proviseurs de Tournier (pas Michel, l'autre..) a raison de trouver la note un peu salée pour un acte de si peu d'importance.
- User5899Demi-dieu
iphigénie a écrit:JEn ES-S le texte donné en commentaire est dépouillé de toute indication de contexte qui pourrait en révéler la profondeur, pour être ramené trivialement vers l'éloge plat et niais d'une bonne-maman gâteau (axe 1 : la maman (des poissons) elle est gentille et on l'aime bien (avec de l'orangeade) // axe 2 :"et quand ça a dîné ca redîne"),
- JEMSGrand Maître
Abraxas, je vous remercie pour cette belle intervention.
Les correcteurs ne doivent pas se sentir coupables face à la volonté de l'Administration de donner ce bac clé en main.
Les correcteurs ne doivent pas se sentir coupables face à la volonté de l'Administration de donner ce bac clé en main.
- liliepingouinÉrudit
Et sinon, pour éclairer ma lanterne, je réponds quoi l'an prochain aux STMG qui vont me ricaner à la figure en disant que de toute façon c'est pas la peine de bosser et qu'ils seront notés sur 24?
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- JPhMMDemi-dieu
Que 3 sur 24 est encore plus bas que 3 sur 20.liliepingouin a écrit:Et sinon, pour éclairer ma lanterne, je réponds quoi l'an prochain aux STMG qui vont me ricaner à la figure en disant que de toute façon c'est pas la peine de bosser et qu'ils seront notés sur 24?
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- User5899Demi-dieu
JPhMM a écrit:Que 3 sur 24 est encore plus bas que 3 sur 20.liliepingouin a écrit:Et sinon, pour éclairer ma lanterne, je réponds quoi l'an prochain aux STMG qui vont me ricaner à la figure en disant que de toute façon c'est pas la peine de bosser et qu'ils seront notés sur 24?
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
- liliepingouinÉrudit
JPhMM a écrit:Que 3 sur 24 est encore plus bas que 3 sur 20.liliepingouin a écrit:Et sinon, pour éclairer ma lanterne, je réponds quoi l'an prochain aux STMG qui vont me ricaner à la figure en disant que de toute façon c'est pas la peine de bosser et qu'ils seront notés sur 24?
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- LeclochardEmpereur
JPhMM a écrit:Que 3 sur 24 est encore plus bas que 3 sur 20.liliepingouin a écrit:Et sinon, pour éclairer ma lanterne, je réponds quoi l'an prochain aux STMG qui vont me ricaner à la figure en disant que de toute façon c'est pas la peine de bosser et qu'ils seront notés sur 24?
Vous leur diriez quoi vous?
(c'est une vraie question, parce que ça me turlupine)
Attention, une phase d'explication sera nécessaire. Quand je propose des contrôles sur 25 ou 30 points, j'ai toujours droit à des :"mais vous vous êtes trompé!" Et je dois faire un calcul au tableau.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- totoroMonarque
Réunion d'harmonisation aujourd'hui... On s'est écharpé pour savoir si les copies-test valaient les notes qu'elles avaient obtenues... en fait, non, d'ailleurs, on ne s'est pas écharpé, tout le monde étant d'accord sur le fait qu'elles avaient été surnotées...
Ce que j'aime assez dans cette réunion, c'est que depuis 2 ans, c'est la même personne qui anime et qui essaie péniblement de nous convaincre que le sujet n'était pas si pourri, que les copies-test ne sont pas si mauvaises... alors qu'elle-même pense que le sujet était pourri et que les copies-test sont mauvaises et valent au moins 2 points de moins.
Au fait, à quoi servent ces réunions pré-correction puisque de toute façon, ceux qui surnotent continueront à surnoter, ceux quisaquent notent un peu sèchement continueront à le faire et que tous nos beaux discours, nos questions, nos avis ne servent donc à rien?
Ce que j'aime assez dans cette réunion, c'est que depuis 2 ans, c'est la même personne qui anime et qui essaie péniblement de nous convaincre que le sujet n'était pas si pourri, que les copies-test ne sont pas si mauvaises... alors qu'elle-même pense que le sujet était pourri et que les copies-test sont mauvaises et valent au moins 2 points de moins.
Au fait, à quoi servent ces réunions pré-correction puisque de toute façon, ceux qui surnotent continueront à surnoter, ceux qui
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- InvitéInvité
Voici l'échange de mails entre le SE-UNSA et Sud Education.
lire l'échange de mail.
Sud Education a écrit:Pour votre information,
voici l’échange que nous avons eu avec le SE-UNSA 37, suite à son mail (argumenté...) de refus de participation à l’intersyndicale que nous avons convoqué ce matin et ou sont venus FO et le SNES (un communiqué commun arrive).
D’abord le mail du SE-UNSA et ensuite notre réponse.
Bonne lecture que nous espérons enrichissante quant à la connaissance du monde syndical.
SE-UNSA a écrit:Cher collègue : nous ne participerons pas à votre intersyndicale. Plusieurs raisons à cela : tout d’abord concernant les convocations au bac, nous préférons avoir une analyse de fond. Nous avons téléphoné au rectorat pour faire part de notre étonnement mais force est de constater que les services sont submergés de travail et que nos collègues du service font ce qu’ils peuvent. Savez-vous qu’ils ont subi eux aussi des suppressions de postes lors des 10 dernières années et que, de ce, fait leur charge de travail s’est accrue et complexifiée ? S’attaquer aux problèmes liés aux convocations de la manière que vous souhaitez ne permet pas à notre sens de mettre en lumière les difficultés de nos collègues mais uniquement stigmatiser nos collègues administratifs qui souffrent. Quant aux autres dysfonctionnements que votre syndicat a voulu mettre en lumière : nous n’avons pas la même interprétation et nous nous sommes exprimés lors du CTA de mercredi largement sur ce pseudo scandale qui n’est qu’une tempête dans un verre d’eau. Ainsi après avoir vu la dite grille (car nous jugeons sur pièce), il ne nous semble pas y avoir « gonflage » de notes mais simplement volonté d’équité pour des candidats qui auraient été stupidement pénalisés. Au final, les élèves sont bien notés sur 20 et non sur 24…quoi de scandaleux ? Nous pratiquons dans certaines disciplines la surnotation équitables : un devoir peut être sur 20 et le barème sur 24 avec des exercices bonus. Nous ne voyons pas le mal. Vous si…c’est une différence de point de vue essentiel. Enfin, nous sommes un syndicat responsable : en pleine période de bac, il nous semble inconcevable de semer le trouble chez les candidats : le bac est une épreuve trop sérieuse pour s’amuser à semer la panique. Nous ne sommes pas un syndicat qui préfère vitupérer plutôt que réfléchir et agir en conséquence de cette réflexion. Pour nous la pseudo-polémique est close…d’ailleurs les médias ont montré comment vos affirmations étaient fausses, très bien démontré par le doyen des IA IPR…
Vous comprendrez donc que nous ne vous accompagnerons pas sur ce domaine : nous avons d’autres combats pour faire progresser notre système éducatif comme par exemple l’amélioration de la rémunération indiciaire ou encore une vraie reconnaissance de notre ORS avec les réunions interminables…là nous nous retrouverons.
Cordialement, Michael ARRAULT Secrétaire Second degré SE UNSA 37
Sud Education a écrit:Cher collègue,
Nous vous remercions de votre réponse, surtout de la part d’un syndicat responsable, comme le vôtre.
Nous tenons à vous dire que nous en savons autant que vous quant à la misère et la souffrance au travail qui règnent au rectorat et dans les inspections académiques. C’est d’ailleurs la même chose dans nos établissements, peut-être le savez-vous aussi.
Dénoncer la situation n’a rien à voir avec la stigmatisation des collègues du rectorat, c’est aussi montrer que les suppressions de postes ont des implications directes pour l’ensemble de la structure et bien le faire comprendre aux enseignants qui sont loin des services administratifs.
Nous avons été clairs dans la défense des personnels et avons dénoncé les suppressions de postes d’enseignants comme des personnels administratifs, et continuons de le dénoncer sous ce gouvernement dont la politique suit la droite ligne du gouvernement précédent. Ce n’est semble-t-il pas votre position.
Il ne semble pas que le "pseudo" scandale de la notation que nous avons dénoncé ne vous émeuve. C’est curieusement en contradiction avec les déclarations de représentants du SE que nous avons pu écouter sur les ondes.
Pour votre information, il ne semble pas que les équipes sur le terrain y soient très sensibles (elles ont surtout bien entendu ce qu’ont dit les inspecteurs…) et ont la franche sensation d’être pris pour des imbéciles (par l’inspection, pas par les administratifs qui font ce qu’ils peuvent).
Nous leur expliquerons aussi votre concept de "surnotation équitable" qui ne manquera pas de les intéresser.
Nous nous désolons cependant de voir un syndicat enseignant responsable reprendre sans regard critique la fausse argumentation de l’administration centrale et de l’inspection générale quant à la question de la grille de notation sur 24. La lourdeur de leurs explication montrait leur embarras...
Enfin, vos votes et prises de positions au CSE, au CTM et dans les diverses institutions, ainsi que votre présent message, ne nous laissent aucun doute sur le fait que nous ne nous retrouverons certainement pas sur le terrain des luttes, du moins avec de telles préoccupations, qui pour nous ne sont pas à la hauteur des attaques qui s’annoncent notamment sur les statuts, et plus largement sur l’Ecole.
Solidairement.
Le Bureau de SUDéducation 37
lire l'échange de mail.
- philannDoyen
Outre le fait que la lettre soit mal rédigée, que de mépris et de suffisance dans l'extrait ci-dessous!!
extrait de la lettre du SE-UNSA 37 a écrit:Enfin, nous sommes un syndicat responsable : en pleine période de bac, il nous semble inconcevable de semer le trouble chez les candidats : le bac est une épreuve trop sérieuse pour s’amuser à semer la panique. Nous ne sommes pas un syndicat qui préfère vitupérer plutôt que réfléchir et agir en conséquence de cette réflexion. Pour nous la pseudo-polémique est close…d’ailleurs les médias ont montré comment vos affirmations étaient fausses, très bien démontré par le doyen des IA IPR…
- InstructeurpublicFidèle du forum
Les gens "responsables", encore un mot piégé nécessitant les fameux guillemets inversés.
- OlympiasProphète
Qui peut encore être étonné de ce qu'écrit l'UNSA ?????
Ce qui m'étonne encore, c'est qu'il y ait des gens pour adhérer chez eux, surtout au collège et au lycée
Ce qui m'étonne encore, c'est qu'il y ait des gens pour adhérer chez eux, surtout au collège et au lycée
- Luigi_BGrand Maître
La meilleur façon de ne pas semer le trouble, c'est de ne pas proposer de barème sur 24.extrait de la lettre du SE-UNSA 37 a écrit:Enfin, nous sommes un syndicat responsable : en pleine période de bac, il nous semble inconcevable de semer le trouble chez les candidats : le bac est une épreuve trop sérieuse pour s’amuser à semer la panique. Nous ne sommes pas un syndicat qui préfère vitupérer plutôt que réfléchir et agir en conséquence de cette réflexion. Pour nous la pseudo-polémique est close…d’ailleurs les médias ont montré comment vos affirmations étaient fausses, très bien démontré par le doyen des IA IPR…
Quant aux médias, on a l'impression de lire Maryline Baumard, qui employait le même terme de "polémique" et affirmait (un peu imprudemment :diable:) que Sud était isolé sur cette question... http://www.laviemoderne.net/forum/etre-enseignant-aujourd-hui/5857-des-profs-de-francais-invites-a-surnoter-les-eleves-le-figaro#6464
Bref la ligne éditoriale du "Monde", c'est celle de l'UNSA mais ça, on le savait.
_________________
LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- AbraxasDoyen
Will.T a écrit:sud éducation 37 a écrit:voici l’échange que nous avons eu avec le SE-UNSA 37, suite à son mail (argumenté...) de refus de participation à l’intersyndicale que nous avons convoqué ce matin et ou sont venus FO et le SNES (un communiqué commun arrive).D’abord le mail du SE et ensuite notre réponse.Bonne lecture que nous espérons enrichissante quant à la connaissance du monde syndical.
lire l'échange de mail.
J'adore l'idée de "surnotation équitable" dans la missive de l'UNSA…
Quant aux fautes d'orthographe dans ces divers mails, je n'en parle même pas — chacun sait que le niveau monte.
- CeladonDemi-dieu
Bravo Sud et pan sur le bec du SE. Et 3 fôtes dans un mail si court...
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