- User5899Demi-dieu
Epoques qui changent. Je ne sais plus sur quel passage de Xénophon je suis passé, mais il y avait toute une suite d'adjectifs au superlatif en o méga avec an, préfixe négatif, devant, et je me suis amusé, en traduisant, à faire comme s'il s'agissait d'anô, en proposant " hautement" + l'adjectif. Amusant comme les exigences ont évolué. Ils avaient beaucoup aimé ma petite "blague"Luigi_B a écrit:Provence a écrit:Lorsque j'ai passé le CAPES de LC, j'ai brillamment défendu l'idée que, grâce à Virgile, on allait former l'élève-citoyen. Je rougissais intérieurement, tant ma honte était grande de sortir des inepties pareilles. J'ai eu 11/20.
J'ai fait pire avec le génitif grec, mais je ne parlerai que sous la torture.
- Spoiler:
J'ai suggéré qu'il pourrait être l'amorce d'une réflexion citoyenne sur la notion de propriété. Mon acrobatie contorsionniste a suscité l'amusement admiratif de mes examinateurs.
- DinaaaExpert spécialisé
Cripure a écrit:Je suis agrégé externe depuis 88, j'ai été 1er en thème latin à Ulm en 85 (35 vers de Bérénice), 2e vraisemblablement à l'agreg, je crois donc avoir fait preuve de quelques connaissances et littéraires et grammaticales, et je ne sais pas ce qu'est un déterminant, a fortiori le distinguer d'un pronom. Moi, je connais des adjectifs et des pronoms. Point.Iliana a écrit:en tant que stagiaire, j'ai assisté à une formation en grammaire où deux stagiaires se faisaient la remarque en pouffant qu'elles confondaient pronoms et déterminants. Elles avaient donc eu le concours, et se trouvaient devant des élèves :|Personnellement je trouve ça affligeant.
Exemple caractéristique de mauvaise foi masculine ?
- IphigénieProphète
tiens moi aussi j'ai eu Xénophon, et Baudelaire.
Je reste toujours très classique, en somme.
:lol:
aucune didactique:
normal, à cette époque, on devenait, après l'oral, professeur stagiaire payé plein salaire et on avait un an pour suivre trois profs (un par trimestre) dans trois classes différentes, avec quelques heures de cours à prendre en charge par semaine avec le prof et les deux co-stagiaires dans la classe, à tour de rôle.
Mais ça , c'était avant qu'on nous forme vraiment, grâce aux progrès des sciences de l'éduc....
Je reste toujours très classique, en somme.
:lol:
aucune didactique:
normal, à cette époque, on devenait, après l'oral, professeur stagiaire payé plein salaire et on avait un an pour suivre trois profs (un par trimestre) dans trois classes différentes, avec quelques heures de cours à prendre en charge par semaine avec le prof et les deux co-stagiaires dans la classe, à tour de rôle.
Mais ça , c'était avant qu'on nous forme vraiment, grâce aux progrès des sciences de l'éduc....
- ProvenceEnchanteur
Luigi_B a écrit:Provence a écrit:Lorsque j'ai passé le CAPES de LC, j'ai brillamment défendu l'idée que, grâce à Virgile, on allait former l'élève-citoyen. Je rougissais intérieurement, tant ma honte était grande de sortir des inepties pareilles. J'ai eu 11/20.
J'ai fait pire avec le génitif grec, mais je ne parlerai que sous la torture.
- Spoiler:
J'ai suggéré qu'il pourrait être l'amorce d'une réflexion citoyenne sur la notion de propriété. Mon acrobatie contorsionniste a suscité l'amusement admiratif de mes examinateurs.
- supersosoSage
kiwi a écrit:supersoso a écrit:
Non même pas : certains ont eu des notes correctes aux autres oraux !
Tu le dis toi-même : certains, pas tous. Cela peut donc être un motif plus que recevable de non recrutement. D'ailleurs, comment le sais-tu? Tu étais présente à tous les oraux de recalés? Tu as eu accès aux divers rapports ou dossiers de tous les recalés avec zéro éliminatoire?
Je veux bien croire qu'il y a des cas étranges... Peut-être délit de sale gueule, candidats pas formatés concours et EN, mais pas nuls pour autant... Mais tu ne trouves pas que tu exagères en refusant de voir qu'il y a sans doute des zéros parfaitement justifiés dans le lot?
Je ne refuse pas de voir ! Certains ont certainement eu une note justifiée et je n'ai jamais dit le contraire (où alors ? je ne m'en suis pas aperçue. Ah bah non, j'avais dit "certains"). Le problème est justement qu'il y a eu beaucoup de zéros et juste dans certaines académies (et parmi les plus académies qui recrutent le plus). Que parmi les personnes qui se sont fait lourdées, certains avaient aussi de bonnes notes et en ont eu sur les autres oraux. Et non, je n'étais pas présente mais il y a nombre de témoignage sur EDP. Par ailleurs, si le but est de ne pas mettre ces personnes dans des classes, pourquoi les contacter dès le lendemain des résultats pour leur offrir des postes de contractuels ?
C'est non seulement cette hypocrisie qui me débecte mais aussi le fait que derrière il y a des calculs purement gestionnaire !
A Le clochard : tu as bien fait de retirer ta phrase initiale à laquelle je répondais pour l'histoire de la dignité : il est sûr que retirée du contexte ma réponse semble disproportionnée. Quant au 50 %, c'est franchement n'importe quoi. Tiens je vais même faire comme toi : "j'ai passé le CAPES de philo avec des taux de 3 ou 4%, alors vos 15 %, ils me font rêver. D'ailleurs cela s'apparente à un examen !". Trêve de de mauvaise fois, un examen et un concours diffère en ce sens que celui-ci recrute quand celui-là sanctionne par un diplôme. La différence est de nature et non une question de chiffre ou pourcentage !
A Cripure : relisez mon message. Je disais beaucoup de PE et je parlais de vie de famille. Effectivement mes jeunes collègues sans enfant arrivent à peu près à tout concilier. Toutes les mamans PE que je connais par contre, clairement n'ont plus le temps, et pas seulement avec des enfants en bas âge. Par ailleurs, je vous ai déjà entendu parler de classes de votre conjoint avec 17 élèves. Je sais que ça existe (un peu comme un mythe ), mais j'ai navigué plus dans des zep où nous avions 26-27 enfants en double niveaux. La différence est de taille car ça diffère quasi toutes les corrections hors des horaires de la classe.
Allez sur ce, je vous laisse.
- IgniatiusGuide spirituel
Cripure a écrit:Je suis agrégé externe depuis 88, j'ai été 1er en thème latin à Ulm en 85 (35 vers de Bérénice), 2e vraisemblablement à l'agreg, je crois donc avoir fait preuve de quelques connaissances et littéraires et grammaticales, et je ne sais pas ce qu'est un déterminant, a fortiori le distinguer d'un pronom. Moi, je connais des adjectifs et des pronoms. Point.Iliana a écrit:en tant que stagiaire, j'ai assisté à une formation en grammaire où deux stagiaires se faisaient la remarque en pouffant qu'elles confondaient pronoms et déterminants. Elles avaient donc eu le concours, et se trouvaient devant des élèves :|Personnellement je trouve ça affligeant.
Tiens, je ne savais pas tout ça.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Igniatius a écrit:Cripure a écrit:
Je suis agrégé externe depuis 88, j'ai été 1er en thème latin à Ulm en 85 (35 vers de Bérénice), 2e vraisemblablement à l'agreg, je crois donc avoir fait preuve de quelques connaissances et littéraires et grammaticales, et je ne sais pas ce qu'est un déterminant, a fortiori le distinguer d'un pronom. Moi, je connais des adjectifs et des pronoms. Point.
Tiens, je ne savais pas tout ça.
C'est parce que ton niveau est indigne
- Spoiler:
- :pas vrai:
- coindeparadisGuide spirituel
mère seule d'un jeune enfant + double niveau cette année (quadruple l'an prochain ) = lecture tous les soirs comme bouffée d'oxygène indispensable :study::livre::lecteur:
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- HérodouteGrand sage
coindeparadis a écrit:mère seule d'un jeune enfant + double niveau cette année (quadruple l'an prochain ) = lecture tous les soirs comme bouffée d'oxygène indispensable :study::livre::lecteur:
Bravo !!
- JPhMMDemi-dieu
Je ne peux pas ne pas lire, je crois que c'est nécessaire à mon équilibre mental. Mais la chose empire avec l'âge, j'en suis à dévorer des livres. Heureusement, j'ai besoin de peu de sommeil.coindeparadis a écrit:lecture tous les soirs comme bouffée d'oxygène indispensable
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- philannDoyen
Je me rappelle que mon prof de collège qui nous a le plus "pourri" pour que nous lisions...était mon prof de math de 3ème.
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- IgniatiusGuide spirituel
Normal.
Nous sommes complets !
Nous sommes complets !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- philannDoyen
Igniatius a écrit:Normal.
Nous sommes complets !
Ça !!! J'en dirais pas autant de mon propre cas!
- JPhMMDemi-dieu
Certain dirait que nous travaillons nettement moins, et avons conséquemment davantage de loisirs. :lol:Igniatius a écrit:Normal.
Nous sommes complets !
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- KilmenyEmpereur
Lorsque le candidat prétend que 1+1 = 3 !PaoloSarpi a écrit:Rikki a écrit:
Aaaaaaaaaaaah ! J'ai réussi à faire une citation, nom de Zeus ! Suis trop fière !
A part ça, j'ai pas compris ce que t'as dit, Paolo...
Je trouve l'argument trop subjectif : "Untel, je ne le voudrais pas comme professeur pour mes enfants !"
Je dis qu'une orthographe défaillante doit être sanctionnée dans la discipline concernée comme dans les autres. Je ne comprends pas ce besoin de coller un zéro sous prétexte de recaler, lequel zéro ne correspond pas à sa prestation dans la discipline. Pourquoi mettre un 0 en mathématiques si l'oral vaut 1 ou 2 ?
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- User5899Demi-dieu
Dinaaa a écrit:Exemple caractéristique de mauvaise foi masculine ?Cripure a écrit:Je suis agrégé externe depuis 88, j'ai été 1er en thème latin à Ulm en 85 (35 vers de Bérénice), 2e vraisemblablement à l'agreg, je crois donc avoir fait preuve de quelques connaissances et littéraires et grammaticales, et je ne sais pas ce qu'est un déterminant, a fortiori le distinguer d'un pronom. Moi, je connais des adjectifs et des pronoms. Point.
- User5899Demi-dieu
Il a eu une année 17 élèves de CM1, oui. Une année. Cette année, il a 12 CE2 et 16 CM1.supersoso a écrit:kiwi a écrit:
Tu le dis toi-même : certains, pas tous. Cela peut donc être un motif plus que recevable de non recrutement. D'ailleurs, comment le sais-tu? Tu étais présente à tous les oraux de recalés? Tu as eu accès aux divers rapports ou dossiers de tous les recalés avec zéro éliminatoire?
Je veux bien croire qu'il y a des cas étranges... Peut-être délit de sale gueule, candidats pas formatés concours et EN, mais pas nuls pour autant... Mais tu ne trouves pas que tu exagères en refusant de voir qu'il y a sans doute des zéros parfaitement justifiés dans le lot?
Je ne refuse pas de voir ! Certains ont certainement eu une note justifiée et je n'ai jamais dit le contraire (où alors ? je ne m'en suis pas aperçue. Ah bah non, j'avais dit "certains"). Le problème est justement qu'il y a eu beaucoup de zéros et juste dans certaines académies (et parmi les plus académies qui recrutent le plus). Que parmi les personnes qui se sont fait lourdées, certains avaient aussi de bonnes notes et en ont eu sur les autres oraux. Et non, je n'étais pas présente mais il y a nombre de témoignage sur EDP. Par ailleurs, si le but est de ne pas mettre ces personnes dans des classes, pourquoi les contacter dès le lendemain des résultats pour leur offrir des postes de contractuels ?
C'est non seulement cette hypocrisie qui me débecte mais aussi le fait que derrière il y a des calculs purement gestionnaire !
A Le clochard : tu as bien fait de retirer ta phrase initiale à laquelle je répondais pour l'histoire de la dignité : il est sûr que retirée du contexte ma réponse semble disproportionnée. Quant au 50 %, c'est franchement n'importe quoi. Tiens je vais même faire comme toi : "j'ai passé le CAPES de philo avec des taux de 3 ou 4%, alors vos 15 %, ils me font rêver. D'ailleurs cela s'apparente à un examen !". Trêve de de mauvaise fois, un examen et un concours diffère en ce sens que celui-ci recrute quand celui-là sanctionne par un diplôme. La différence est de nature et non une question de chiffre ou pourcentage !
A Cripure : relisez mon message. Je disais beaucoup de PE et je parlais de vie de famille. Effectivement mes jeunes collègues sans enfant arrivent à peu près à tout concilier. Toutes les mamans PE que je connais par contre, clairement n'ont plus le temps, et pas seulement avec des enfants en bas âge. Par ailleurs, je vous ai déjà entendu parler de classes de votre conjoint avec 17 élèves. Je sais que ça existe (un peu comme un mythe ), mais j'ai navigué plus dans des zep où nous avions 26-27 enfants en double niveaux. La différence est de taille car ça diffère quasi toutes les corrections hors des horaires de la classe.
Allez sur ce, je vous laisse.
- LeclochardEmpereur
Hérodoute a écrit:coindeparadis a écrit:mère seule d'un jeune enfant + double niveau cette année (quadruple l'an prochain ) = lecture tous les soirs comme bouffée d'oxygène indispensable :study::livre::lecteur:
Bravo !!
D'ailleurs, quand on y pense quoi de puissant pour changer d'univers après une journée de travail ? Je plains ceux qui n'ont que TFOne pour se relaxer.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- LeclochardEmpereur
supersoso a écrit:
A Le clochard : tu as bien fait de retirer ta phrase initiale à laquelle je répondais pour l'histoire de la dignité : il est sûr que retirée du contexte ma réponse semble disproportionnée. Quant au 50 %, c'est franchement n'importe quoi. Tiens je vais même faire comme toi : "j'ai passé le CAPES de philo avec des taux de 3 ou 4%, alors vos 15 %, ils me font rêver. D'ailleurs cela s'apparente à un examen !". Trêve de de mauvaise fois, un examen et un concours diffère en ce sens que celui-ci recrute quand celui-là sanctionne par un diplôme. La différence est de nature et non une question de chiffre ou pourcentage !
n:
Ils n'auraient pas tort de le dire!
Je vais te dire la véritable différence puisque tu ne sembles pas la saisir: lorsqu'un concours propose des centaines de postes et que tu as la moitié des candidats qui le décroche, un étudiant moyen, voire médiocre avec de la chance à l'oral, peut le réussir.
Un concours dont le taux de succès oscille entre 3 et 15 % est de fait difficile car la moindre lacune peut signifier un échec, malgré une compensation ici ou là grâce aux coefficients. La pression est autrement plus élevée.
C'est pourquoi je peux affirmer que le concours des Pe à Versailles, Créteil ou en Guyane s'apparente (ce qui ne veut pas dire qu'il est.. nuance fondamentale) à un examen.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- philannDoyen
Leclochard a écrit:supersoso a écrit:
A Le clochard : tu as bien fait de retirer ta phrase initiale à laquelle je répondais pour l'histoire de la dignité : il est sûr que retirée du contexte ma réponse semble disproportionnée. Quant au 50 %, c'est franchement n'importe quoi. Tiens je vais même faire comme toi : "j'ai passé le CAPES de philo avec des taux de 3 ou 4%, alors vos 15 %, ils me font rêver. D'ailleurs cela s'apparente à un examen !". Trêve de de mauvaise fois, un examen et un concours diffère en ce sens que celui-ci recrute quand celui-là sanctionne par un diplôme. La différence est de nature et non une question de chiffre ou pourcentage !
n:
Ils n'auraient pas tort de le dire!
Je vais te dire la véritable différence puisque tu ne sembles pas la saisir: lorsqu'un concours propose des centaines de postes et que tu as la moitié des candidats qui le décrochent, un étudiant moyen, voire médiocre avec de la chance à l'oral, peut le réussir.
Un concours dont le taux de succès oscille entre 3 et 15 % est de fait difficile car la moindre lacune peut signifier un échec, malgré une compensation ici ou là grâce aux coefficients. La pression est autrement plus élevée.
C'est pourquoi je peux affirmer que le concours des Pe à Versailles, Créteil ou en Guyane s'apparente (ce qui ne veut pas dire qu'il est.. nuance fondamentale) à un examen.
Ça me semble aller de soi que la difficulté majeure d'un concours réside dans le rapport candidats/postes. De ce point de vu, un capes de LM et de philo n'ont pas grand chose à voir (d'ailleurs peu d'étudiants de LM viennent passer les concours de philo). Idem pour le capes de philo aujourd'hui (80 postes) et au début des années 90 (300 postes). Cela ne préjuge pas de la qualité des étudiants de chaque discipline...mais quand même un peu de celle des reçus. Les mailles du filet sont plus ou moins larges.
- TristanaVénérable
Il est évident que ces zéros ont servi à empêcher les candidats de devenir professeurs des écoles. Mais la question n'est pas de savoir quel était le but de cette note (ça semble évident, puisque c'est une note éliminatoire), mais la raison de cette volonté d'élimination. Je reste quand même franchement surprise qu'à des candidats ayant eu de bonnes notes à l'écrit (l'écrit sanctionnant le savoir disciplinaire des candidats) on ait voulu refuser aussi sèchement l'accès à l'enseignement (enfin : on le leur refuse avec un statut de fonctionnaire, parce que l'Etat n'a aucun souci à les mettre effectivement devant des enfants, mais seulement tant qu'ils n'ont pas le statut qui va avec).Violet a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
Il y a aussi les rapports de jury, mais ils arrivent tard. Il faudrait vraiment que le ministère communique clairement sur ce point : est-ce une erreur informatique (ce serait grossier comme erreur, mais bon...) ou une volonté de certains jurys de bloquer des candidats à qui ils n'ont pas voulu confier les clés d'une classe ?
Elle ne sent vraiment pas bon cette histoire et rien n'est vraiment clair.
Pour moi c'est sûr que c'est cela, je n'ai aucun doute.
Et je ne parle pas des rapports de jury qui sont destinés aux futurs candidats.
Chaque candidat peut demander à voir ses copies dans un concours ou un examen. Et un zéro s'accompagne obligatoirement d'un rapport.
Sur Néo, on est quand même souvent d'accord pour dire que le savoir disciplinaire d'un enseignant est fondamental. Là, je ne dis pas que les candidats qui ont eu des zéros ont été parfaits à l'oral, mais on est tous d'accord pour dire, quand même, qu'on ne peut pas être un pédagogue parfait dès 22 ou 23 ans ? Le métier d'enseignant s'apprend sur le tas ; on peut être plus ou moins doué dès le départ, c'est sûr, mais je ne crois pas qu'en ratant l'épreuve pédagogique du CRPE on soit condamné à être incapable d'enseigner (la preuve : on les embauche en tant que contractuels, et ils étaient même contractuels avant de passer le concours ! et on les reprend au même endroit : ils ne doivent pas être si terribles que ça, quand même...)
Non, décidément, je ne me ferais jamais au cynisme qui fait qu'on refuse le statut de fonctionnaire à un enseignant, mais qu'on est d'accord pour l'embaucher de manière précaire. Si le candidat est mauvais, alors qu'il n'aille pas devant une classe, du tout.
- ElaïnaDevin
Carrie7 a écrit:J'ai le cas aussi dans mon entourage d'une fille hyper brillante qui a pris 2 années de suite une note éliminatoire à l'oral, en ayant préparé le concours seule, donc sans connaître certains "codes", et en ayant un esprit pas très conformiste. (Sachant que depuis elle enseigne à l'étranger, et ça se passe très bien. donc pas non plus une originale qu'on n'imagine pas devant une classe)
ses autres notes étaient très bonnes, à l'écrit comme à l'oral.
c'est d'un illogisme...
ça fait plusieurs fois que je lis ce genre d'anecdotes, et je dois dire que je m'interroge vraiment. J'ai passé le CAPES d'histoire géo en 2009, en candidat libre car je n'avais plus assez de sous ni de temps pour aller à l'IUFM, dans la mesure où je passais en même temps l'agreg, que j'enseignais comme moniteur et que je devais avancer ma thèse... au moins un peu.
J'ai préparé l'épreuve sur dossier la veille de la passer, en vingt minutes, devant un café, avec un camarade vétéran qui m'a un peu briefée sur la question. J'ai tiré un truc sur "les nouvelles technologies en géographie", comme je ne savais rien je leur ai raconté mappy et géoportail, ensuite les nouvelles technologies en histoire, et pour finir je me suis crashée sur toutes les questions d'éducation civique et de pédagogie. Je m'en suis tirée avec un 8 (bien payé).
Suis-je tombée sur un jury particulièrement clément ? honnête ? amusé ? Toujours est-il que mon non-passage par l'IUFM ne m'a rien coûté...
- alanneFidèle du forum
Des zéros éliminatoires mais des personnes sur Versailles à qui on propose des postes de contractuel pour Septembre!!!!!
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Wait and see
- supersosoSage
philann a écrit:Leclochard a écrit:
Ils n'auraient pas tort de le dire!
Je vais te dire la véritable différence puisque tu ne sembles pas la saisir: lorsqu'un concours propose des centaines de postes et que tu as la moitié des candidats qui le décrochent, un étudiant moyen, voire médiocre avec de la chance à l'oral, peut le réussir.
Un concours dont le taux de succès oscille entre 3 et 15 % est de fait difficile car la moindre lacune peut signifier un échec, malgré une compensation ici ou là grâce aux coefficients. La pression est autrement plus élevée.
C'est pourquoi je peux affirmer que le concours des Pe à Versailles, Créteil ou en Guyane s'apparente (ce qui ne veut pas dire qu'il est.. nuance fondamentale) à un examen.
Ça me semble aller de soi que la difficulté majeure d'un concours réside dans le rapport candidats/postes. De ce point de vu, un capes de LM et de philo n'ont pas grand chose à voir (d'ailleurs peu d'étudiants de LM viennent passer les concours de philo). Idem pour le capes de philo aujourd'hui (80 postes) et au début des années 90 (300 postes). Cela ne préjuge pas de la qualité des étudiants de chaque discipline...mais quand même un peu de celle des reçus. Les mailles du filet sont plus ou moins larges.
Philann, je ne nie pas que la difficulté soit liée au pourcentage mais le fait d'apparenter un concours et un examen sur la question du pourcentage. Cela n'a rien à voir et ne change rien à l'affaire. Il y a une différence de nature. Si je réussis un concours, j'ai un boulot. Si je réussis un exam, j'ai un diplôme à mettre sur mon CV. Quand je rate un concours, je n'ai rien. Quand je rate un exam, je peux au moins indiquer que j'ai appris des choses en préparant mon examen.
Après on peut aussi s'amuser à nommer un chien un chat, (d'ailleurs quel est le pourcentage de gêne en commun ?), etc. Mais au final, on déblatère et ne parle plus de rien....
- supersosoSage
Tristana a écrit:Il est évident que ces zéros ont servi à empêcher les candidats de devenir professeurs des écoles. Mais la question n'est pas de savoir quel était le but de cette note (ça semble évident, puisque c'est une note éliminatoire), mais la raison de cette volonté d'élimination. Je reste quand même franchement surprise qu'à des candidats ayant eu de bonnes notes à l'écrit (l'écrit sanctionnant le savoir disciplinaire des candidats) on ait voulu refuser aussi sèchement l'accès à l'enseignement (enfin : on le leur refuse avec un statut de fonctionnaire, parce que l'Etat n'a aucun souci à les mettre effectivement devant des enfants, mais seulement tant qu'ils n'ont pas le statut qui va avec).Violet a écrit:
Pour moi c'est sûr que c'est cela, je n'ai aucun doute.
Et je ne parle pas des rapports de jury qui sont destinés aux futurs candidats.
Chaque candidat peut demander à voir ses copies dans un concours ou un examen. Et un zéro s'accompagne obligatoirement d'un rapport.
Sur Néo, on est quand même souvent d'accord pour dire que le savoir disciplinaire d'un enseignant est fondamental. Là, je ne dis pas que les candidats qui ont eu des zéros ont été parfaits à l'oral, mais on est tous d'accord pour dire, quand même, qu'on ne peut pas être un pédagogue parfait dès 22 ou 23 ans ? Le métier d'enseignant s'apprend sur le tas ; on peut être plus ou moins doué dès le départ, c'est sûr, mais je ne crois pas qu'en ratant l'épreuve pédagogique du CRPE on soit condamné à être incapable d'enseigner (la preuve : on les embauche en tant que contractuels, et ils étaient même contractuels avant de passer le concours ! et on les reprend au même endroit : ils ne doivent pas être si terribles que ça, quand même...)
Non, décidément, je ne me ferais jamais au cynisme qui fait qu'on refuse le statut de fonctionnaire à un enseignant, mais qu'on est d'accord pour l'embaucher de manière précaire. Si le candidat est mauvais, alors qu'il n'aille pas devant une classe, du tout.
Nous sommes bien d'accord Tristana.
- LeclochardEmpereur
supersoso a écrit:philann a écrit:
Ça me semble aller de soi que la difficulté majeure d'un concours réside dans le rapport candidats/postes. De ce point de vu, un capes de LM et de philo n'ont pas grand chose à voir (d'ailleurs peu d'étudiants de LM viennent passer les concours de philo). Idem pour le capes de philo aujourd'hui (80 postes) et au début des années 90 (300 postes). Cela ne préjuge pas de la qualité des étudiants de chaque discipline...mais quand même un peu de celle des reçus. Les mailles du filet sont plus ou moins larges.
Philann, je ne nie pas que la difficulté soit liée au pourcentage mais le fait d'apparenter un concours et un examen sur la question du pourcentage. Cela n'a rien à voir et ne change rien à l'affaire. Il y a une différence de nature. Si je réussis un concours, j'ai un boulot. Si je réussis un exam, j'ai un diplôme à mettre sur mon CV. Quand je rate un concours, je n'ai rien. Quand je rate un exam, je peux au moins indiquer que j'ai appris des choses en préparant mon examen.
Après on peut aussi s'amuser à nommer un chien un chat, (d'ailleurs quel est le pourcentage de gêne en commun ?), etc. Mais au final, on déblatère et ne parle plus de rien....
Outre que ce que tu dis est faux (certains concours, une fois réussis, ne garantissent pas un job car tu dois trouver ton poste; et par ailleurs, le fait d'être admissible à un concours peut être inscrit sur un CV), j'ai utilisé à chaque fois le verbe "s'apparenter à", que tu n'emploies pas devant tes élèves tous les matins mais dont tu dois connaître le sens sans que je te renvoie à une page wikipédia. Il n'est en aucun cas le synonyme du verbe "être" .
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