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- AbraxasDoyen
thrasybule a écrit:Je pense qu'Abraxas tient à mettre la littérature au service des grandes valeurs citoyennes qui sont le socle du vivre-ensemble et qu'il veille à ne pas mettre sous des yeux innocents trop de violence et de sexualité qui ne sont que des épiphénomènes marginaux dans la littérature comme chacun sait. D'où l'importance de la notion d'auteur et de sa responsabilité morale face au lecteur.Caspar Goodwood a écrit:Abraxas, qu'appelez-vous une "vision saine de la littérature"? J'ai ma petite idée mais vous pouviez éclairer ma lanterne...
:aaq: :aaq:
- AbraxasDoyen
Par exemple à,propos de Saint-John Perse, je ne vais pas parler des photos de Lucien Clergue (dans Genèse) pour illustrer Amers. Tout comme je ne vais pas inviter Clergue (vu la semaine dernière au Salon du livre de Nice) pour parler de Perse et de ses photos — oh non,je ne vais pas le faire…
Par exemple…
Ou encore…
Par exemple…
Ou encore…
- CasparProphète
Arrêtez de vous moquer de moi!
- thrasybuleDevin
Caspar Goodwood a écrit:Arrêtez de vous moquer de moi!
- CasparProphète
Peut-être qu'Abraxas voulait parler d'une critique littéraire pas trop technique ou aride, et donc "saine"?
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Caspar Goodwood a écrit:Peut-être qu'Abraxas voulait parler d'une critique littéraire pas trop technique ou aride, et donc "saine"?
Sans vouloir répondre à la place d'Abraxas, l'objectif avec des hypohâgneux décérébrés par la fonction citoyenne des fables de La Fontaine, "l'auteur dit que", "l'auteur nous fait passer un message" et autres coyonneries bien-pensantes, c'est d'en revenir à la littérature.
Le problème avec les étudiants qui sortent du bac n'est pas la technicité : ils ne l'ont pas ! J'aimerais bien, moi, qu'ils soient capables d'identifier et de commenter une hypotypose, de gloser sur l'intérêt de la focalisation externe ou de reconnaître les vertus du style indirect libre ! J'adorerais, même.
Mais poinct. Niente, nib, oualou.
A quelques exceptions près, l'hypokhâgneux lambda ne sait pas LIRE les textes littéraires, parce que l'enseignement du français qu'il l'a reçu, en général, ne lui a jamais permis de comprendre en quoi consiste (allez, soyons khuistres !) la littérarité d'un texte. Donc, sortis de la paraphrase citoyennisante, ils sont perdus. Et c'est ainsi que, par exemple, L'Etranger devient un roman engagé contre la peine de mort.
C'est là effectivement que, comme Abraxas, je bondis, brandissant Barthes. Et y'a du boulot, miséricorde !
Pour plus de détails, voir mon topo de naguère sur cette question, là : fabula.org, http://www.fabula.org/colloques/document1519.php
_________________
http://leblogdelapresidente.over-blog.com/
- albertine02Expert spécialisé
de mon temps, on n'avait pas de liste de la sorte avant d'entre en HK....
et on dévorait Barthes, Genette, Jean Pierre Richard dès le première trimestre, pour la première dissertation.
En revanche, je me souviens avoir reçu une liste impressionnante avant mon passage en 1E A....tous les grands classiques étaient lus pendant l'été.
Triste évolution.....
et on dévorait Barthes, Genette, Jean Pierre Richard dès le première trimestre, pour la première dissertation.
En revanche, je me souviens avoir reçu une liste impressionnante avant mon passage en 1E A....tous les grands classiques étaient lus pendant l'été.
Triste évolution.....
- AbraxasDoyen
albertine02 a écrit:de mon temps, on n'avait pas de liste de la sorte avant d'entre en HK....
et on dévorait Barthes, Genette, Jean Pierre Richard dès le première trimestre, pour la première dissertation.
En revanche, je me souviens avoir reçu une liste impressionnante avant mon passage en 1E A....tous les grands classiques étaient lus pendant l'été.
Triste évolution.....
Justement : nous leur donnons une liste parce qu'ils n'en ont jamais eue avant.
- Nom d'utilisateurNiveau 10
Palombella Rossa a écrit:en revenir à la littérature (...) comprendre en quoi consiste (...) la littérarité d'un texte (...)
C'est là effectivement que, comme Abraxas, je bondis, brandissant Barthes.
Pour le néophyte - certes non concerné, donc rien de grave ! - vos amorces de réponses mènent dans des directions opposées : intransitivité du texte versus cette nudité que le texte n'est pas (et qu'on ne montrera pas mais bon : elle s'étale bien là, en surplus). OK, lire votre intervention sur fabula.org. Mais la littérarité des concours a l'air d'être une sous-catégorie à part de littérarité...
(cf. le fil de discussion très intéressant en réaction au candidat déclarant bille en tête ne pas aimer l’œuvre au programme : https://www.neoprofs.org/t61263-interne-lm-c-est-quoi-au-juste-de-paul-eluard?highlight=Eluard).
- LarssonNiveau 8
Pour en revenir au sujet initial, je sais qu'il y a le site de Pierre Campion où il y a des articles d'universitaires sur des thèmes donnés. Cela va du niveau classe prépa à l'agrégation : http://pierre.campion2.free.fr/ressources.htm
Sinon, pourquoi ne pas lire les introductions des classiques (français ou étrangers) des éditions Folio et Livre de poche ? Evidemment, c'est mieux si le livre en question a déjà été lu avant... ou encore mieux si celui-ci lui a plu.
Sinon, pourquoi ne pas lire les introductions des classiques (français ou étrangers) des éditions Folio et Livre de poche ? Evidemment, c'est mieux si le livre en question a déjà été lu avant... ou encore mieux si celui-ci lui a plu.
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