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- philannDoyen
Autres: Zone C= 8 semaines sans pause entre Noël et les vacances début mars!! On s'est dit qu'on allait tous devenir dingues et à peu près aussi violents que nos élèves si on ne relâchait pas la pression!!
Résultat des courses: On s'est organisé un week-end entre collègues. On a loué une maison en plein Londres à 16!!! Ca n'a pas fait de miracle...mais ça a bien aidé!! Moi qui était nouvelle dans cet établissement, ça m'a permis de mieux connaître certains collègues et dans un autre contexte!
Hier soir, une des stagiaires du collège (parce que ça n'arrête personne d'envoyer une stagiaire dans un tel bahut!! passons) nous a invité à une soirée barbecue chez ses parents, nous étions une quinzaine! Il y a eu entre-temps des vacances en Espagne (mode road-movie) et il y aura un week-end à la campagne chez une autre collègue.
Et puis il y a la collègue qui a craqué vendredi au point d'abandonner sa classe et avec qui on a patienté une heure et qu'on a raccompagné...et puis telle autre collègue qui craque en larmes à la fin d'une journée/semaine pourrie et qu'une dizaine de collègues prend le temps de réconforter et de soutenir au lieu de rentrer vite vite à la maison!!! Toutes les attentions quotidiennes qui font qu'on a le droit d'en avoir marre, le droit de craquer, et qu'on trouve une épaule compatissante, un sourire ou un geste... bref une vraie équipe!!
J'ai des collègues en or cette année!!!
Résultat des courses: On s'est organisé un week-end entre collègues. On a loué une maison en plein Londres à 16!!! Ca n'a pas fait de miracle...mais ça a bien aidé!! Moi qui était nouvelle dans cet établissement, ça m'a permis de mieux connaître certains collègues et dans un autre contexte!
Hier soir, une des stagiaires du collège (parce que ça n'arrête personne d'envoyer une stagiaire dans un tel bahut!! passons) nous a invité à une soirée barbecue chez ses parents, nous étions une quinzaine! Il y a eu entre-temps des vacances en Espagne (mode road-movie) et il y aura un week-end à la campagne chez une autre collègue.
Et puis il y a la collègue qui a craqué vendredi au point d'abandonner sa classe et avec qui on a patienté une heure et qu'on a raccompagné...et puis telle autre collègue qui craque en larmes à la fin d'une journée/semaine pourrie et qu'une dizaine de collègues prend le temps de réconforter et de soutenir au lieu de rentrer vite vite à la maison!!! Toutes les attentions quotidiennes qui font qu'on a le droit d'en avoir marre, le droit de craquer, et qu'on trouve une épaule compatissante, un sourire ou un geste... bref une vraie équipe!!
J'ai des collègues en or cette année!!!
- V.MarchaisEmpereur
Ta SDP ressemble à la mienne, Philann. Chez nous, c'est loin d'être le paradis, mais quand quelqu'un craque, il y a toujours un collègue pour l'épauler, et on rigole beaucoup entre nous pour évacuer les tensions.
Ça procure, bon an mal an, une forme d'équilibre.
Ça procure, bon an mal an, une forme d'équilibre.
- moonGrand sage
Pareil dans la mienne. Jeudi dernier j'ai craqué à cause d'une énième violence de la part d'un élève (toujours le même). Et quand la cloche a sonné, un collègue a dit : "Si on veut se faire entendre, personne ne va chercher sa classe." Le soir, tous les collègues tapaient du poing sur la table au conseil. Heureusement qu'ils sont là.
Philann, au début, quand le bahut était vraiment très difficile ( parce que ça s'est quand même beaucoup calmé, entre autre grâce à une politique de relogement social : dix barres d'immeubles détruites en dix ans, et un grand nombre de familles relogées dans des pavillons des villages alentours, va savoir pourquoi, ça calme les élèves! ), on faisait un pot tous les soirs pour fêter la fin de la semaine. C'est dire l'état de tension le reste du temps! Je me rappelle aussi d'un vieux prof, la terreur des élèves, qui tenait les pires des pires. En salle des profs, il me faisait peur aussi, parce qu'il ne parlait jamais, éventuellement un grognement par ci par là. Il m'a avoué après qu'en fait c'était parce qu'il avait mal au ventre à chaque fois qu'il devait prendre les 3èmes ( qui à l'époque frôlaient tous le 17,18 ans, quand on savait leur âge). :shock: C'est dire ce qu'on nous demande de faire.
Philann, au début, quand le bahut était vraiment très difficile ( parce que ça s'est quand même beaucoup calmé, entre autre grâce à une politique de relogement social : dix barres d'immeubles détruites en dix ans, et un grand nombre de familles relogées dans des pavillons des villages alentours, va savoir pourquoi, ça calme les élèves! ), on faisait un pot tous les soirs pour fêter la fin de la semaine. C'est dire l'état de tension le reste du temps! Je me rappelle aussi d'un vieux prof, la terreur des élèves, qui tenait les pires des pires. En salle des profs, il me faisait peur aussi, parce qu'il ne parlait jamais, éventuellement un grognement par ci par là. Il m'a avoué après qu'en fait c'était parce qu'il avait mal au ventre à chaque fois qu'il devait prendre les 3èmes ( qui à l'époque frôlaient tous le 17,18 ans, quand on savait leur âge). :shock: C'est dire ce qu'on nous demande de faire.
- AlbertineNiveau 9
21 heures de cours sans aucun demi groupe dans un collège des quartiers nord de Marseille, avec une direction incompétente, je peux vous dire que je ferais n'importe quoi pour avoir un collège plus sympa!
- supersosoSage
arcenciel a écrit:midjie a écrit:Et en primaire? Ils proposent quoi?
Parce que les pénibles dans le secondaire le sont dès le primaire..
Et certains élèves problématiques de mon école étaient déjà inquiétants voire dangereux dès la Moyenne Section.
Perso, j'ai donné. 3 ans dans mon école m'ont semblé être 10 ans !
Ils veulent des enseignants expérimentés en zones défavorisées?
Il faut alléger considérablement les effectifs, que les écoles dans ces zones soient de très petites structures, avec beaucoup d'adultes !
Et puis à la moindre agression, au moindre outrage, que la hiérarchie sévisse et que les policiers n'essaient pas de décourager les enseignants de porter plainte.
Que nos supérieurs hiérarchiques nous soutiennent au lieu de nous abandonner ou de nous culpabiliser chaque fois qu'il y a une incivilité quelconque.
Que dans tous les départements, on ait des points en plus pour le mouvement en primaire. A Paris, il faut être en RAR/ECLAIR pour y avoir droit.. Les ZEP n'ont rien...
Quand j'ai débuté, il y a 10 ans, j'étais ravie de faire ce métier.. Maintenant, depuis 2 ans, l'envie de démissionner et d'aller voir ailleurs me démange de plus en plus..
Je sais maintenant que je ne ferai pas 10 ans de plus....
Sauf si tu tombes dans une école tip top! Je suis sûre que ça va arriver...
Sauf que même une école avec une équipe sympa, quand tu te retrouves en zep avec des cp-ce1 à 26 et de nombreux cas non-francophones et 2 enfants MDPH, sans compter les paperasses à tout va comme les PPRE (car dans ce cas, tu en as une dizaine minimum à remplir), etc, franchement il y a un moment où tu sais que tu ne continueras pas jusqu'à 70 ans ! (bon moi, le problème est réglé, je ne serais probablement jamais mutée : sortir du val d'oise est mission impossible, surtout en dispo donc je suis de fait obligée de penser à ma reconversion).
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