Pascal Dupré alias Padre Lucas et membre du CA du GRIP ne remplira pas le LPC

Approuvé, et déjà partagé sur Facebook !

carolette a écrit:Approuvé, et déjà partagé sur Facebook !

et sur instruire.fr

Je partage bien évidemment.
Il faut en finir avec l'imposture des évaluations.
Une collègue me demande si elle peut réutiliser le texte pour les parents de ses élèves ?

Je ne sais pas si j'oserais : j'aurais l'IEN sur le dos jusqu'à la fin de mes jours. Elle a lynché tous les collègues inspectés cette année parce qu'ils n'utilisaient pas les termes connaissances, attitudes et je ne sais plus quoi du socle dans leurs préparations et/ou cahier journal.
Or je ne vois pas ce que ça change, du moment qu'on sait où on souhaite amener nos élèves : que ça s'appelle objectif, compétence, connaissance, ou autre, au fond, quelle importance ?!

J'ai lu la lettre. Et deux remarques me viennent à l'esprit.
La première c'est en tant que citoyen lambda, je suis gênée quand je lis que parce qu'il a une conception du métier différente un enseignant décide de se soustraire à ses obligations (je ne parle pas des enseignants qui travaillent dans le privé hors contrat).
La seconde c'est qu'en tant qu'enseignante dans le second degré, je trouve (et nous sommes quelques uns dans ce cas avec mes collègues) que ce livret est utile et nous fait gagner un temps précieux en remédiation en début d'année. Les PPRE peuvent être rapidement mis en place sans attendre des semaines comme cela était le cas auparavant ou quand les écoles nous transmettent un LPC vise (ou presque, ou rempli à la va-vite parce que nos collègues ont comme vous une conception différente du métier). et ça c'est tout bénef non?

doubledecker a écrit:J'ai lu la lettre. Et deux remarques me viennent à l'esprit.
La première c'est en tant que citoyen lambda, je suis gênée quand je lis que parce qu'il a une conception du métier différente un enseignant décide de se soustraire à ses obligations (je ne parle pas des enseignants qui travaillent dans le privé hors contrat).
La seconde c'est qu'en tant qu'enseignante dans le second degré, je trouve (et nous sommes quelques uns dans ce cas avec mes collègues) que ce livret est utile et nous fait gagner un temps précieux en remédiation en début d'année. Les PPRE peuvent être rapidement mis en place sans attendre des semaines comme cela était le cas auparavant ou quand les écoles nous transmettent un LPC vise (ou presque, ou rempli à la va-vite parce que nos collègues ont comme vous une conception différente du métier). et ça c'est tout bénef non?

Pascal Dupré suit des obligations d'un ordre infiniment supérieur à celles devant lesquelles le fonctionnaire lambda se croit obligé de se courber.

Mais, DC, les anciens relevés de notes n'étaient pas plus facilement lisibles  que ces nombreuses pages et ces innombrables cases ??

Mareuil a écrit:

doubledecker a écrit:J'ai lu la lettre. Et deux remarques me viennent à l'esprit.
La première c'est en tant que citoyen lambda, je suis gênée quand je lis que parce qu'il a une conception du métier différente un enseignant décide de se soustraire à ses obligations (je ne parle pas des enseignants qui travaillent dans le privé hors contrat).
La seconde c'est qu'en tant qu'enseignante dans le second degré, je trouve (et nous sommes quelques uns dans ce cas avec mes collègues) que ce livret est utile et nous fait gagner un temps précieux en remédiation en début d'année. Les PPRE peuvent être rapidement mis en place sans attendre des semaines comme cela était le cas auparavant ou quand les écoles nous transmettent un LPC vise (ou presque, ou rempli à la va-vite parce que nos collègues ont comme vous une conception différente du métier). et ça c'est tout bénef non?

Pascal Dupré suit des obligations d'un ordre infiniment supérieur à celles devant lesquelles le fonctionnaire lambda se croit obligé de se courber.

ah d'accord.
Dans ce cas...Mais il bosse pour l'EN m'sieur Dupré ou il est en free lance?

Sapotille a écrit:Mais, DC, les anciens relevés de notes n'étaient pas plus facilement lisibles  que ces nombreuses pages et ces innombrables cases ??

les anciens relevés de notes étaient certes plus lisibles, c'était fait rapidement mais le LPC puisqu'il est détaillé nous permet d'avoir un regard bien plus précis, plus fin sur les élèves qui arrivent. Et parfois quand il n'y a pas de réunion de concertation en juin entre PE et PLC, c'est bien utile. Vraiment. Et je répète que ça fait gagner un temps précieux pour mettre en place des dispositifs utiles (de remédiation ou bien d'approfondissement pour ceux à qui il faut donner plus à manger parce que ça aussi c'est pas mal de le faire!)

Ayant été professeur principale en sixième j'ai toujours préféré une appréciation synthétiques à une longue liste d'items validés ou non. Cela me parle d'avantage, mais chacun est différent.

doubledecker a écrit:

Mareuil a écrit:




Pascal Dupré suit des obligations d'un ordre infiniment supérieur à celles devant lesquelles le fonctionnaire lambda se croit obligé de se courber.

ah d'accord.
Dans ce cas...Mais il bosse pour l'EN m'sieur Dupré ou il est en free lance?

Parce qu'il faut renoncer à penser et au respect de soi-même pour gagner son obole ?

Je ne suis pas sûr que, quand on rejette si clairement les livrets de compétences, on soit à fond pour des dispositifs de remédiation ou d'approfondissement, surtout s'ils sont constitués d'après cette même logique des compétences.

Moi lors de mon inspection cette année, on m'a demandé de noter sur chaque exercice la compétence visée (ce que je ne faisais pas bien-sûr et que je continuerai à ne pas faire). Nous continuons ici à remplir l'usine à cases et sa centaine d'items tels que "lit les mots étudiés" (ben non, chez moi c'est "apprend à lire n'importe-quoi") ou" utilise de préférence sa main droite ou sa main gauche" (les pieds ça compte ?), quand aux arts plastiques je ne suis pas certaine d'avoir compris un item qui évaluerait la compétence à savoir quand utiliser des ciseaux, quand  la colle, quand un crayon (quel mérite en CP !!!). J'ai évalué de nombreuses notions dans l'année qui ne figurent pas dans le livret mais bien dans les programmes (logique?).

Beaucoup d'instits ont vraiment du mal à cocher certaines  cases, parce que les items sont très difficiles à comprendre ...

Cela finit par être coché au pif !

Sapotille a écrit:Beaucoup d'instits ont vraiment du mal à cocher certaines  cases, parce que les items sont très difficiles à comprendre ...

Cela finit par être coché au pif !

pour l'obole que mérite "agir en fonctionnaire responsable etc.". Tiens, en voilà une compétence !

doubledecker a écrit:J'ai lu la lettre. Et deux remarques me viennent à l'esprit.
La première c'est en tant que citoyen lambda, je suis gênée quand je lis que parce qu'il a une conception du métier différente un enseignant décide de se soustraire à ses obligations (je ne parle pas des enseignants qui travaillent dans le privé hors contrat).
La seconde c'est qu'en tant qu'enseignante dans le second degré, je trouve (et nous sommes quelques uns dans ce cas avec mes collègues) que ce livret est utile et nous fait gagner un temps précieux en remédiation en début d'année. Les PPRE peuvent être rapidement mis en place sans attendre des semaines comme cela était le cas auparavant ou quand les écoles nous transmettent un LPC vise (ou presque, ou rempli à la va-vite parce que nos collègues ont comme vous une conception différente du métier). et ça c'est tout bénef non?

Je crois que nous sommes un nombre de plus en plus important de fonctionnaires qui ne veulent plus fonctionner sans réfléchir, surtout quand nous l'avons fait (fonctionner, pas ne pas réfléchir) pendant de longues années, le bon sens contrarié mais se disant que sûrement que la petite voix que l'on entendait au fond de nous ne pouvait avoir raison face à des "supérieurs" qui étaient là pour mettre en place le meilleur. Jusqu'au jour où, dans mon petit coin, j'ai tenté d'autres choses, en ne suivant que mon "bon sens" et ce que m'avaient appris mes maîtres... à l'école. Comme je m'y attendais, cela a donné les résultats escomptés (et même plus) au contraire de ce que l'on m'avait conseillé de faire qui m'avait plutôt rapporté de bonnes notes à moi, mais qui me laissait un goût amer pour mes élèves qui ne progressaient pas vraiment entre le début et la fin de l'année... Et je me suis aperçue que je n'étais pas seule et que nous sommes de moins en moins seuls à se rendre compte d'un certain nombre de choses, et à ne plus "fonctionner".

Vous dites que ce LPC vous fait gagner un temps précieux. Tant mieux car si vous saviez combien de temps nous perdons à le remplir.
De plus, rien que de penser qu'il faut étiqueter un élève dès le CP, me rend effectivement la vision de mon métier différente de celle que je me faisais de lui. Avant j'étais en entreprise  et mon chef, déjà, dans les années 70-80, devait remplir des petites cases pour savoir si j'allais avoir une prime ou une augmentation ou rien du tout. C'était plus ou moins bien vécu, mais vous êtes en "entreprise" et adulte, vous pouv(i)ez vous défendre. Là, on commence dès le plus jeune âge à vouloir les faire rentrer dans les cases. Même si ça dépasse, il faut que ça rentre. Comme cela, en plus, ils seront bien habitués et pour certains bien cas(s)és depuis le début par des appréciations données non pas à la va-vite mais même si on le fait consciencieusement, ne représentant pas un élève vivant.
Ma conception du métier, effectivement, n'est pas celle-là. Et ce qui m'effraie c'est la proportion de jeunes enseignants persuadés que c'est cela qu'il faut faire : faire entrer un enfant qui évolue tous les jours dans un sens ou dans un autre dans des cases. 

Combien ai-je eu d'élèves déjà classés par le Rased, les enseignants de maternelle comme ne pouvant jamais pouvoir devenir lecteurs car justement ils avaient vraiment trop de compétences non acquises sur leur livret de fin de GS, qu'ils ne pourraient jamais rattraper. Et pourtant en fin d'année de CP, ils savaient lire et écrire. Pas comme les premiers de la classe, certes, mais suffisamment pour ne pas faire partie de ceux qui à qui l'on dit qu'ils auront le CE1 pour finir d'apprendre à lire.
Je cite une collègue, qui, si elle le veut, se dévoilera puisqu'elle est sur ce forum aussi (j'espère qu'elle ne m'en voudra pas):
"Le grip accomplit des miracles : mon élève "déficiente mentale" au début de l'année a maintenant "de grandes capacités" et ma "dyslexique lourde" n'a maintenant "aucune raison d'aller voir un orthophoniste"... Étonnant, non ? (je m'appuie sur les propos de l'orthophoniste du coin... ) ". Quand je lis ça et que je vois ce que je vois dans mes classes depuis quelques années, je me dis que l'on fait bien de ne pas vouloir continuer à "fonctionner" selon le mode d'emploi actuel.

Julie Pie a écrit:Une collègue me demande si elle peut réutiliser le texte pour les parents de ses élèves ?

Bien sûr, c'est fait pour. Ceux qui le feront peuvent, s'ils le souhaitent, m'en informer en MP.

Mareuil a écrit:

doubledecker a écrit:




ah d'accord.
Dans ce cas...Mais il bosse pour l'EN m'sieur Dupré ou il est en free lance?

Parce qu'il faut renoncer à penser et au respect de soi-même pour gagner son obole ?

parce que moi aussi je sais faire dans la provoc' : "le beurre, l'argent du beurre et..." je vous laisse compléter les points de suspension.

doubledecker a écrit:

Mareuil a écrit:




Parce qu'il faut renoncer à penser et au respect de soi-même pour gagner son obole ?

parce que moi aussi je sais faire dans la provoc' : "le beurre, l'argent du beurre et..." je vous laisse compléter les points de suspension.

Pourriez-vous préciser en ce qui concerne "l'argent du beurre" ?
Guy Morel, secrétaire du GRIP.

doubledecker a écrit:

Mareuil a écrit:




Parce qu'il faut renoncer à penser et au respect de soi-même pour gagner son obole ?

parce que moi aussi je sais faire dans la provoc' : "le beurre, l'argent du beurre et..." je vous laisse compléter les points de suspension.

  ???

Mareuil a écrit:

doubledecker a écrit:J'ai lu la lettre. Et deux remarques me viennent à l'esprit.
La première c'est en tant que citoyen lambda, je suis gênée quand je lis que parce qu'il a une conception du métier différente un enseignant décide de se soustraire à ses obligations (je ne parle pas des enseignants qui travaillent dans le privé hors contrat).
La seconde c'est qu'en tant qu'enseignante dans le second degré, je trouve (et nous sommes quelques uns dans ce cas avec mes collègues) que ce livret est utile et nous fait gagner un temps précieux en remédiation en début d'année. Les PPRE peuvent être rapidement mis en place sans attendre des semaines comme cela était le cas auparavant ou quand les écoles nous transmettent un LPC vise (ou presque, ou rempli à la va-vite parce que nos collègues ont comme vous une conception différente du métier). et ça c'est tout bénef non?

Pascal Dupré suit des obligations d'un ordre infiniment supérieur à celles devant lesquelles le fonctionnaire lambda se croit obligé de se courber.

 Vous allez fâcher Mareuil…
Et quand Mareuil fâché…

Abraxas a écrit:

Mareuil a écrit:




Pascal Dupré suit des obligations d'un ordre infiniment supérieur à celles devant lesquelles le fonctionnaire lambda se croit obligé de se courber.

 Vous allez fâcher Mareuil…
Et quand Mareuil fâché…

:-)))))

Pascal Dupré duos habet et bene pendentes…

Abraxas a écrit:Pascal Dupré duos habet et bene pendentes…

Plutôt trois que deux.