- LeclochardEmpereur
Instructeurpublic a écrit:Gryphe a écrit:Le risque personnel m'est égal. En revanche, je refuse d'utiliser mes élèves pour faire remonter des convictions personnelles. Il me semble que ce n'est pas tout à fait pareil. Mes convictions, je les fais remonter par d'autres canaux qu'en utilisant et instrumentalisant mes élèves. Ça me paraît plus réglo. Libre à vous de ne pas être d'accord avec cette façon de faire.Instructeurpublic a écrit:tu courrais un risque personnel.
Et si tu ne fais rien remonter, il se passe quoi ?
PS : je ne crois pas à l'excuse des élèves. Tu y aurais pensé avant. Là tu y pense seulement après avoir été retoquée.
Sa carrière est bloquée ? Elle se retrouve coincée dans un établissement où elle ne souhaite pas aller ?
- InstructeurpublicFidèle du forum
Gryphe a écrit:Les élèves ne sont pas une excuse. C'est pour eux qu'on travaille, quand même.je ne crois pas à l'excuse des élèves.
Les élèves sont toujours une excuse pour tout, jusqu'à la nausée.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Gryphe a écrit:Les élèves ne sont pas une excuse. C'est pour eux qu'on travaille, quand même.je ne crois pas à l'excuse des élèves.
On travaille surtout pour gagner notre vie.
- LeclochardEmpereur
Aurore a écrit:Pour ma part, il me semble que ce sont pas les fonctions elles-mêmes de CDE ou d'inspecteur qu'il faudrait viser, mais bien le profil et le mode de recrutement actuels des personnes occupant ces fonctions.Leclochard a écrit:Juste une remarque : derrière l'argument de l'intérêt des élèves, il y a des veuleries et des intérêts plus personnels et moins avouables qui se dissimulent.
Combien de fois ai-je entendu ce discours !
Si j'étais ministre, je commencerais par supprimer les chefs d'établissement et les inspecteurs. Il y aurait un responsable élu et différent chaque année et on ferait de l'autogestion. L'argent économisé, je le redistribuerais.
C'était ma minute utopique.
Normalement, il devrait s'agir d'un honneur, d'une reconnaissance que l'on décerne à ceux qui se sont distingués par la qualité de leur savoir disciplinaire et de sa transmission, et qui disposent en outre de la hauteur de vue nécessaire. Voilà quelques conditions qui me semblent indispensables pour légitimer l'autorité liée à ces fonctions.
C'est toi, l'utopiste. Je suis bien d'accord avec tes critères.
Vu les besoins (650 postes, je crois cette année), ça me semble improbable qu'on ait autant de gens géniaux (en plus, les meilleurs profs n'ont pas forcément envie d'abandonner l'enseignement).
Et pour les inspecteurs ? Aussi nécessaires ? J'ai un gros doute. La machine tourne très bien sans eux.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- Dr RaynalHabitué du forum
Gryphe a écrit:le conseil de classe n'est pas là pour discuter des problèmes du système éducatif. En un sens, cela ne regarde pas les élèves délégués. Les problèmes d'adultes se règlent entre adultes, notamment.
Pas du tout. Le conseil doit traiter des élèves. Le socle nous est imposé comme étant l'alpha et l'omega de 'avenir de l'élève. Nous devons, tous, valider de concert les items. Hors, aucun temps n'est prévu pour cela. Le seul temps scolaire réunissant l'équipe éducative et traitant des élèves est le conseil de classe. Ergo, c'est le lieu d'imposer la mauvaise médecine du socle. Tout le monde a mieux à faire ? Bien entendu. C'est pour cela qu'il faut détruire le socle, et tout ce qu'il représente. Et cela ne se fera pas sans montrer à quel point il est absurde.
E je réitère mon jugement à l'emporte pièce: les syndicats feignent de s'opposer: au final, ils n'ont rien évité. Et aucun ne s'est opposé de front aux pédagos.
Sérieusement, au vu de ce qui se prépare, j'espère que nombreux sont ceux et celles qui aspirent au statut de martyr.
Et oui, s'opposer, c'est prendre des risques (cela a été bien dit)
Un florilège du risque, dans mon cas ?
- refusé au DEA "didactique des disciplines scientifiques" pour la cause suivante: "dans ce DEA, nous ne prenons pas de scientifiques" (Sic!)
- j'ai été le seul a "redoubler" l'IUFM, après 5 années d'auxiliariat , pour indocilité pédagogique
- inspection avec rapport mentionnant mes idées politiques (oui, c'est interdit, il paraît...)
- malgré un niveau (très très) largement supérieur à celui requis, affectation en collège
- avancement uniquement " à l'ancienneté" car, malgré les résultats de mes élèves qui persistent à réussir en subissant mes oeuvres bassement transmissives, voire magistrales, "on ne peut plus enseigner comme ça" (IPR dixit).
- bannissement officieux du "forum national" des SVT, après avoir réduits en cendre les arguments de maints preux chevaliers de la geste pédagogique (ainsi que leurs destriers, gens & manants, tant qu'à faire)
Je passe les diverses cabales et accusations (corrompre la jeunesse, etc...) plus ou moins ignobles selon les établissements et le % de pédagogistes excessifs présents.
Quand à ma "grossièreté", elle est parfaitement adaptée au traitement que nous allons subir. Je sais aussi être obséquieux jusqu'à la nausée.
L'intérêt des élèves, c'est d'éviter d'avoir des animateurs pédagogiques en lieu et places de professeurs, véritables intellectuels de leur discipline.
- yogiSage
Suis d'accord avec Dr Raynald sur le fait qu'on devrait arrêter de faire ce qu'on nous demande, de remplir religieusement le LPC ou autre. On se croit obligé alors qu'on peut refuser.Refuser de surnoter lors des exams mais pour que ça marche ,il faut que tous les correcteurs soient d'accord pour tenir tête.On oublie que nous avons le choix de penser et d'agir.On donne le niveau A2 en langue,à tout le monde, ou on ne remplit pour personne,l'obligation est celle du CDE, pas la nôtre.Les CDE le disent eux-mêmes qu'ils changent les notes et les validations de compétence afin de gonfler leurs statistiques. Montrer l'absurdité dans le système par le système: je connais un dirlo en primaire ,il fausse les chiffres sur son logiciel et personne ne le voit.Il baisse le taux de réussite de ses élèves pour pouvoir continuer à recevoir de l'argent pour son école,il fait croire que les moyens ne sont pas suffisants à la réussite des gosses,lui permettant de percevoir ces mêmes moyens,qui dans la réalité,aident vraiment les gamins.
Oui ça a un coût de prendre des risques (notations bidons et augmentation de quelques euros sur un salaire,perso je men balance)mais si chacun se concentre sur soi au lieu d'agir ensemble,on alimente le système qu'on ne cesse de critiquer. On se plaint en salle des profs mais tout le monde accepte.On se plaint de détruire l'école mais on fait ce qu'on attend de nous: HDA,LPD,B2I,PDMF (que le vocabulaire est sexy!). Les grèves ne servent plus vraiment. Refusons,boycottons.Au pire il nous arrive quoi? Un blâme ouais et après?
Oui ça a un coût de prendre des risques (notations bidons et augmentation de quelques euros sur un salaire,perso je men balance)mais si chacun se concentre sur soi au lieu d'agir ensemble,on alimente le système qu'on ne cesse de critiquer. On se plaint en salle des profs mais tout le monde accepte.On se plaint de détruire l'école mais on fait ce qu'on attend de nous: HDA,LPD,B2I,PDMF (que le vocabulaire est sexy!). Les grèves ne servent plus vraiment. Refusons,boycottons.Au pire il nous arrive quoi? Un blâme ouais et après?
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- AuroreEsprit éclairé
Leclochard a écrit:C'est toi, l'utopiste.Aurore a écrit:Pour ma part, il me semble que ce sont pas les fonctions elles-mêmes de CDE ou d'inspecteur qu'il faudrait viser, mais bien le profil et le mode de recrutement actuels des personnes occupant ces fonctions.
Normalement, il devrait s'agir d'un honneur, d'une reconnaissance que l'on décerne à ceux qui se sont distingués par la qualité de leur savoir disciplinaire et de sa transmission, et qui disposent en outre de la hauteur de vue nécessaire. Voilà quelques conditions qui me semblent indispensables pour légitimer l'autorité liée à ces fonctions.
On pourrait au moins y tendre ! Alors qu'actuellement, on recrute les plus mauvais sur des capacités de soumission, pour ne pas dire de carpettitude : imagine un peu la soif de vengeance et de pouvoir...Leclochard a écrit:Vu les besoins (650 postes, je crois cette année), ça me semble improbable qu'on ait autant de gens géniaux
Je veux bien te croire... il faut dire qu'on fait tout pour les dégoûter de s'y engager en les submergeant littéralement d'idéologie officielle et de paperasse ! Ce métier a lui aussi subi une dégradation sans précédent...Leclochard a écrit:(en plus, les meilleurs profs n'ont pas forcément envie d'abandonner l'enseignement).
Il arrive pourtant qu'un conseil amical ou une incitation à réfléchir sur tel ou tel point en matière de pédagogie ne soit pas superflu. Or, il faut bien que ce soient des personnes à la fois compétentes dans la discipline et indépendantes des pouvoirs administratifs et politiques locaux (élus, CDE...) qui le fassent.Leclochard a écrit:Et pour les inspecteurs ? Aussi nécessaires ? J'ai un gros doute. La machine tourne très bien sans eux.
- Roumégueur IerÉrudit
yogi a écrit:Suis d'accord avec Dr Raynald sur le fait qu'on devrait arrêter de faire ce qu'on nous demande, de remplir religieusement le LPC ou autre.
De toute façon, c'est du flan ce LPC. La preuve (une parmi tant d'autres), cette année je ne valide pas le pilier en français à un élève de 3° (ben non, il n'a pas le niveau minimal). Le PP revient me voir alors qu'il est en réunion validation du socle avec le proviseur adjoint : l'élève ayant validé les autres piliers, si je persiste à mettre le point rouge, il ira au jury pour le brevet. Ma réaction : pas de problème, c'est l'école des fans, on met vert à tout le monde, et qu'on ne me demande plus de passer plus de 8 secondes pour me poser la question de la validation d'une classe entière!
Et pourtant, selon la Pravda, ce LPC est magique et nous aide au quotidien à mener notre tâche d'enseignant :
"Un suivi favorisé grâce au livret personnel de compétences (LPC)Le livret personnel de compétences, qui atteste l’acquisition du socle commun, renforce la continuité des liens entre l’école et le collège. Les enseignants y renseignent, pour chaque élève, les compétences acquises à l’école (paliers 1 et 2) puis au collège (jusqu’à la validation du palier 3 en fin de scolarité obligatoire).
Le LPC permet d’assurer un suivi progressif de l’élève et de sa scolarité. Il facilite la démarche de personnalisation de l’enseignement par les professeurs. Pour les familles et les élèves, c’est un support d’information complet sur le parcours de l’élève et un outil de dialogue avec l'équipe enseignante."
Source : http://www.education.gouv.fr/cid57621/la-liaison-entre-l-ecole-et-le-college.html
- AuroreEsprit éclairé
Dr Raynal a écrit:Gryphe a écrit:le conseil de classe n'est pas là pour discuter des problèmes du système éducatif. En un sens, cela ne regarde pas les élèves délégués. Les problèmes d'adultes se règlent entre adultes, notamment.
Pas du tout. Le conseil doit traiter des élèves. Le socle nous est imposé comme étant l'alpha et l'omega de 'avenir de l'élève. Nous devons, tous, valider de concert les items. Hors, aucun temps n'est prévu pour cela. Le seul temps scolaire réunissant l'équipe éducative et traitant des élèves est le conseil de classe. Ergo, c'est le lieu d'imposer la mauvaise médecine du socle. Tout le monde a mieux à faire ? Bien entendu. C'est pour cela qu'il faut détruire le socle, et tout ce qu'il représente. Et cela ne se fera pas sans montrer à quel point il est absurde.
E je réitère mon jugement à l'emporte pièce: les syndicats feignent de s'opposer: au final, ils n'ont rien évité. Et aucun ne s'est opposé de front aux pédagos.
Sérieusement, au vu de ce qui se prépare, j'espère que nombreux sont ceux et celles qui aspirent au statut de martyr.
Et oui, s'opposer, c'est prendre des risques (cela a été bien dit)
Un florilège du risque, dans mon cas ?
- refusé au DEA "didactique des disciplines scientifiques" pour la cause suivante: "dans ce DEA, nous ne prenons pas de scientifiques" (Sic!)
- j'ai été le seul a "redoubler" l'IUFM, après 5 années d'auxiliariat , pour indocilité pédagogique
- inspection avec rapport mentionnant mes idées politiques (oui, c'est interdit, il paraît...)
- malgré un niveau (très très) largement supérieur à celui requis, affectation en collège
- avancement uniquement " à l'ancienneté" car, malgré les résultats de mes élèves qui persistent à réussir en subissant mes oeuvres bassement transmissives, voire magistrales, "on ne peut plus enseigner comme ça" (IPR dixit).
- bannissement officieux du "forum national" des SVT, après avoir réduits en cendre les arguments de maints preux chevaliers de la geste pédagogique (ainsi que leurs destriers, gens & manants, tant qu'à faire)
Je passe les diverses cabales et accusations (corrompre la jeunesse, etc...) plus ou moins ignobles selon les établissements et le % de pédagogistes excessifs présents.
Quand à ma "grossièreté", elle est parfaitement adaptée au traitement que nous allons subir. Je sais aussi être obséquieux jusqu'à la nausée.
L'intérêt des élèves, c'est d'éviter d'avoir des animateurs pédagogiques en lieu et places de professeurs, véritables intellectuels de leur discipline.
Conclusion : il faut (enfin !) se bouger, et autrement que par de belles paroles n'engageant à rien et prononcées dans les salons ministériels.yogi a écrit:Suis d'accord avec Dr Raynald sur le fait qu'on devrait arrêter de faire ce qu'on nous demande, de remplir religieusement le LPC ou autre. On se croit obligé alors qu'on peut refuser.Refuser de surnoter lors des exams mais pour que ça marche ,il faut que tous les correcteurs soient d'accord pour tenir tête.On oublie que nous avons le choix de penser et d'agir.On donne le niveau A2 en langue,à tout le monde, ou on ne remplit pour personne,l'obligation est celle du CDE, pas la nôtre.Les CDE le disent eux-mêmes qu'ils changent les notes et les validations de compétence afin de gonfler leurs statistiques. Montrer l'absurdité dans le système par le système: je connais un dirlo en primaire ,il fausse les chiffres sur son logiciel et personne ne le voit.Il baisse le taux de réussite de ses élèves pour pouvoir continuer à recevoir de l'argent pour son école,il fait croire que les moyens ne sont pas suffisants à la réussite des gosses,lui permettant de percevoir ces mêmes moyens,qui dans la réalité,aident vraiment les gamins.
Oui ça a un coût de prendre des risques (notations bidons et augmentation de quelques euros sur un salaire,perso je men balance)mais si chacun se concentre sur soi au lieu d'agir ensemble,on alimente le système qu'on ne cesse de critiquer. On se plaint en salle des profs mais tout le monde accepte.On se plaint de détruire l'école mais on fait ce qu'on attend de nous: HDA,LPD,B2I,PDMF (que le vocabulaire est sexy!). Les grèves ne servent plus vraiment. Refusons,boycottons.Au pire il nous arrive quoi? Un blâme ouais et après?
Je me répète, mais le jour où le recrutement et l'évaluation seront locaux - en 2017, voire avant si les Yves Durand et autres sommités du PS imposent que l'on suive les recommandations de la Cour des Comptes à l'occasion de la "redéfinition du métier d'enseignant" annoncée par Peillon - , la dégradation sera cette fois irréversible.
Au fait, Dr Raynal, avez-vous cherché à faire du bruit, à médiatiser votre cas ? Il me semble qu'au point où vous en êtes (plus à ça près ...), c'est de loin la stratégie de lutte la plus efficace.
Et croyez-moi, ils n'aiment pas ça ! :diable:
- philannDoyen
Moi je refuse de jouer au con avec le A2! Je sais qu'il sera retouché derrrière moi et je n'aime pas que l'on se aie ma tête. Donc cette année j'ai validé tout le monde (sauf deux non francophones pour qui la question du brevet ne se pose même pas).
Et Gryphe, c'est pas là que je fais le plus de tort aux élèves. ON leur fait beaucoup plus directement du mal en faisant fonctionner un système qui lache en fin de 3ème des gamins sachant à peine lire et écrire.
Mais tant qu'en la fermant on sera convaincu de travailler pour nos élèves et de vouloir leur bien rien ne changera.
Et c'est de cela qu'ils pâtiront le plus...surtout les plus faibles... (on aura avec la meilleure bonne conscience du monde, commis un crime...parce que ce que l'on fait actuellement c'en est un!!
Et Gryphe, c'est pas là que je fais le plus de tort aux élèves. ON leur fait beaucoup plus directement du mal en faisant fonctionner un système qui lache en fin de 3ème des gamins sachant à peine lire et écrire.
Mais tant qu'en la fermant on sera convaincu de travailler pour nos élèves et de vouloir leur bien rien ne changera.
Et c'est de cela qu'ils pâtiront le plus...surtout les plus faibles... (on aura avec la meilleure bonne conscience du monde, commis un crime...parce que ce que l'on fait actuellement c'en est un!!
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- yogiSage
Roumégueur Ier a écrit:yogi a écrit:Suis d'accord avec Dr Raynald sur le fait qu'on devrait arrêter de faire ce qu'on nous demande, de remplir religieusement le LPC ou autre.
De toute façon, c'est du flan ce LPC. La preuve (une parmi tant d'autres), cette année je ne valide pas le pilier en français à un élève de 3° (ben non, il n'a pas le niveau minimal). Le PP revient me voir alors qu'il est en réunion validation du socle avec le proviseur adjoint : l'élève ayant validé les autres piliers, si je persiste à mettre le point rouge, il ira au jury pour le brevet. Ma réaction : pas de problème, c'est l'école des fans, on met vert à tout le monde, et qu'on ne me demande plus de passer plus de 8 secondes pour me poser la question de la validation d'une classe entière!
Et pourtant, selon la Pravda, ce LPC est magique et nous aide au quotidien à mener notre tâche d'enseignant :
"Un suivi favorisé grâce au livret personnel de compétences (LPC)Le livret personnel de compétences, qui atteste l’acquisition du socle commun, renforce la continuité des liens entre l’école et le collège. Les enseignants y renseignent, pour chaque élève, les compétences acquises à l’école (paliers 1 et 2) puis au collège (jusqu’à la validation du palier 3 en fin de scolarité obligatoire).
Le LPC permet d’assurer un suivi progressif de l’élève et de sa scolarité. Il facilite la démarche de personnalisation de l’enseignement par les professeurs. Pour les familles et les élèves, c’est un support d’information complet sur le parcours de l’élève et un outil de dialogue avec l'équipe enseignante."
Source : http://www.education.gouv.fr/cid57621/la-liaison-entre-l-ecole-et-le-college.html
Oui c'est une belle hypocrisie,comme le reste d'ailleurs!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- yogiSage
philann a écrit:Moi je refuse de jouer au con avec le A2! Je sais qu'il sera retouché derrrière moi et je n'aime pas que l'on se aie ma tête. Donc cette année j'ai validé tout le monde (sauf deux non francophones pour qui la question du brevet ne se pose même pas).
Et Gryphe, c'est pas là que je fais le plus de tort aux élèves. ON leur fait beaucoup plus directement du mal en faisant fonctionner un système qui lache en fin de 3ème des gamins sachant à peine lire et écrire.
Mais tant qu'en la fermant on sera convaincu de travailler pour nos élèves et de vouloir leur bien rien ne changera.
Et c'est de cela qu'ils pâtiront le plus...surtout les plus faibles... (on aura avec la meilleure bonne conscience du monde, commis un crime...parce que ce que l'on fait actuellement c'en est un!!
Idem et oui c'est exact,on repasse derrière nous! J'en ai fait les frais.
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- ChocolatGuide spirituel
yogi a écrit:Suis d'accord avec Dr Raynald sur le fait qu'on devrait arrêter de faire ce qu'on nous demande, de remplir religieusement le LPC ou autre. On se croit obligé alors qu'on peut refuser.Refuser de surnoter lors des exams mais pour que ça marche ,il faut que tous les correcteurs soient d'accord pour tenir tête.On oublie que nous avons le choix de penser et d'agir.On donne le niveau A2 en langue,à tout le monde, ou on ne remplit pour personne,l'obligation est celle du CDE, pas la nôtre.Les CDE le disent eux-mêmes qu'ils changent les notes et les validations de compétence afin de gonfler leurs statistiques. Montrer l'absurdité dans le système par le système: je connais un dirlo en primaire ,il fausse les chiffres sur son logiciel et personne ne le voit.Il baisse le taux de réussite de ses élèves pour pouvoir continuer à recevoir de l'argent pour son école,il fait croire que les moyens ne sont pas suffisants à la réussite des gosses,lui permettant de percevoir ces mêmes moyens,qui dans la réalité,aident vraiment les gamins.
Oui ça a un coût de prendre des risques (notations bidons et augmentation de quelques euros sur un salaire,perso je men balance)mais si chacun se concentre sur soi au lieu d'agir ensemble,on alimente le système qu'on ne cesse de critiquer. On se plaint en salle des profs mais tout le monde accepte.On se plaint de détruire l'école mais on fait ce qu'on attend de nous: HDA,LPD,B2I,PDMF (que le vocabulaire est sexy!). Les grèves ne servent plus vraiment. Refusons,boycottons.Au pire il nous arrive quoi? Un blâme ouais et après?
Oui, sauf qu'on se retrouve toujours à trois ou quatre sur une bonne soixantaine (je prends l'exemple de mon etb d'exercice) à le faire...
_________________
- Dr RaynalHabitué du forum
Aurore a écrit:
Au fait, Dr Raynal, avez-vous cherché à faire du bruit, à médiatiser votre cas ? Il me semble qu'au point où vous en êtes (plus à ça près ...), c'est de loin la stratégie de lutte la plus efficace.
Et croyez-moi, ils n'aiment pas ça ! :diable:
Pour le moment, j'oeuvre au noir :lecteur: : plus de 45000 de mes manuels gratuits ont été téléchargés, prouvant l'intérêt de "ma" méthode (transmissive), et je continue de "blinder" mes positions disciplinaires.
Etant inattaquable sur ce plan, je collectionne les études pédagogiques pour opposer des faits aux allégations des spécialistes autoproclamés des pseudosciences de l'éducation. Je suis plus qu'actif sur le web, a mon sens le seul vrai "média". Je ne cherche pas, de plus, a être connu (reconnu serait mieux: :wanted: )
Je vous confirme, en tout cas, qu' "ils" n'aiment pas ça ! :malmaisbien:
Nous verrons bien, à la rentrée et surtout après, comment s'opposer à ce que l'on nous prépare "dans l'intérêt des élèves" (mantra habituel censé justifier l'inacceptable), mais si je suis sur d'une chose, c'est que "la grève" est inutile et improductive. Il faudra bien se décider à agir autrement.
Ceci dit, nous risquons fort d'être mis en minorité par toute une génération de professeurs "Mérieux inside" qui, biberonnés au constructivisme et autres "ismes", se voient avec joie devenir des "cocheurs de cases" et "animer" l'espace pédagogique...
- yogiSage
Cette semaine ,je demandais aux collègues de quoi ils avaient peur en ne remplissant pas le LPC et pas de réponses! Ils disent juste "on est obligés de faire". L'EN et les profs c'est un peu du SM, on a mal mais on est entre adultes consentants!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- ChocolatGuide spirituel
yogi a écrit:Cette semaine ,je demandais aux collègues de quoi ils avaient peur en ne remplissant pas le LPC et pas de réponses! Ils disent juste "on est obligés de faire". L'EN et les profs c'est un peu du SM, on a mal mais on est entre adultes consentants!
C'est bien pour cela que lorsque tu écris "nous avons le choix de penser et d'agir" je te réponds que... heu...
_________________
- CelebornEsprit sacré
Quelques précisions diverses et variées. Une pensée avant tout ça : je trouve que c'est quand même bien qu'on ait un sujet où l'on puisse parler des divergences entres syndicats, des visions de chacun, et même se taper un peu dessus (mais poliment ^^) pour que chacun sache bien où les uns et les autres se situent. Ceux qui sont fatigués des guéguerres syndicales, après tout, n'ont qu'à pas lire ce sujet.
À partir du moment où certains syndicats demandent le corps unique ou l'annualisation du temps de travail, bien sûr que si, il y a des menaces qui pèsent sur les décrets de 50, et ça ne date pas d'aujourd'hui. Une fois cela dit, le document dont il est question (le référentiel sur les métiers de l'enseignement) ne prépare pas le corps unique, non. On y nomme les différents professeurs, on y précise que les PE sont polyvalents, etc. Et pendant que certains annoncent l'apocalypse en ne faisant absolument rien, nous, on a obtenu que soit rappelée en toutes lettres la liberté pédagogique du professeur, et que la première chose qui soit mentionnée quant au métier de prof soit les compétences disciplinaires, la maîtrise de sa discipline. Parce que si on n'était pas là pour faire contrepoids dans la rédaction de tels documents, alors oui, peut-être annonceraient-ils effectivement la fin des décrets de 50. On en revient à nos conceptions du syndicalisme : certains refusent de mettre les mains dans le cambouis pour privilégier un rapport de force qu'ils ne sont absolument plus en capacité de construire (aucun syndicat, et même aucune intersyndicale n'est en mesure de bloquer le système ; toutes les dernières sorties dans la rue des uns et des autres ont été des flops retentissants) ; d'autres mettent les mains dans le cambouis pour négocier sur chaque texte afin de faire passer leur vision de l'école. Le Sgen et l'Unsa font ça depuis longtemps, et je crois que tout le monde a pu constater que ça fonctionnait bien. Moi je dis stop : il n'y a pas de raisons que ce soient toujours les mêmes qui fassent passer leurs idées dans les lois, les décrets et les circulaires. Alors on a décidé de proposer, oui.
Sinon, un syndicat ne peut pas « bloquer » à lui tout seul : il peut toujours appeler à tout ce qu'il veut, si les collègues ne suivent pas, ça revient à péter dans une baignoire. Je ne crois à la grève, au blocage qu'en cas de vraie grande attaque qui fera réagir les collègues sur le terrain, qu'ils soient ou non syndiqués (type ce qui s'est passé sur le Contrat Première Embauche). Mais annoncer la fin du monde tous les quatre matins et sortir les pancartes tous les deux mois, pour moi ça ne crée aucun rapport de force, ça n'a aucune utilité (sinon faire faire des économies au ministère) et ça ne défend en rien les collègues.
1) Vous faites une pétition sans nous demander en amont de nous y associer.
2) Vous nous reprochez de ne pas nous y être associés.
C'est la 2e fois, Neo, que tu nous reproches publiquement sur ce forum de ne pas nous être associés à quelque chose qui ne nous a même pas été proposé. Je trouve ça extrêmement malhonnête de la part du SNES, qui sait pourtant parfaitement où nous trouver quand il veut bien qu'on travaille ensemble (et ça arrive assez souvent, et on obtient souvent des résultats).
En attendant, on a appelé à signer la pétition de l'association des professeurs de langues vivantes et on a obtenu une audience, oui. Je pense d'ailleurs qu'on y dit peu ou prou les mêmes choses. La prochaine fois, pensez à nous avant.
Pandorafa a écrit:
Donc d'après toi, aucune menace ne pèse sur les décrets de 1950, et on ne nous prépare pas un corps unique ?
Et les ESPE, avec leur contenu, c'est mieux que les anciens IUFM ?
Je te demande ça sincèrement pour comprendre quel est le point de vue du SNALC.
À partir du moment où certains syndicats demandent le corps unique ou l'annualisation du temps de travail, bien sûr que si, il y a des menaces qui pèsent sur les décrets de 50, et ça ne date pas d'aujourd'hui. Une fois cela dit, le document dont il est question (le référentiel sur les métiers de l'enseignement) ne prépare pas le corps unique, non. On y nomme les différents professeurs, on y précise que les PE sont polyvalents, etc. Et pendant que certains annoncent l'apocalypse en ne faisant absolument rien, nous, on a obtenu que soit rappelée en toutes lettres la liberté pédagogique du professeur, et que la première chose qui soit mentionnée quant au métier de prof soit les compétences disciplinaires, la maîtrise de sa discipline. Parce que si on n'était pas là pour faire contrepoids dans la rédaction de tels documents, alors oui, peut-être annonceraient-ils effectivement la fin des décrets de 50. On en revient à nos conceptions du syndicalisme : certains refusent de mettre les mains dans le cambouis pour privilégier un rapport de force qu'ils ne sont absolument plus en capacité de construire (aucun syndicat, et même aucune intersyndicale n'est en mesure de bloquer le système ; toutes les dernières sorties dans la rue des uns et des autres ont été des flops retentissants) ; d'autres mettent les mains dans le cambouis pour négocier sur chaque texte afin de faire passer leur vision de l'école. Le Sgen et l'Unsa font ça depuis longtemps, et je crois que tout le monde a pu constater que ça fonctionnait bien. Moi je dis stop : il n'y a pas de raisons que ce soient toujours les mêmes qui fassent passer leurs idées dans les lois, les décrets et les circulaires. Alors on a décidé de proposer, oui.
Si tu savais le nombre de personnes qui n'attend que ça, que les syndicats empêchent le bac d'avoir lieu. Ce sera un excellent argument pour le supprimer et le remplacer par un gloubiboulga en pur contrôle continu. Ça coûtera moins cher et ce sera tellement + facile de faire pression individuellement sur les collègues de cette façon.philann a écrit:
Je n'attends plus d'un syndicat qu'il négocie, MAIS QU'IL S'OPPOSE! REELLEMENT! Qu'il bloque, qu'il empêche certaine réforme, qu'il foute le bordel!! J'attends des syndicats non pas qu'ils travaillent ensemble autour d'une table avec le ministre, mais qu'ils s'entendent pour faire pression au point d'empêcher le bac d'avoir lieu (j'en rêvais, naïvement au moment de la réforme des épreuves de LV)
Sinon, un syndicat ne peut pas « bloquer » à lui tout seul : il peut toujours appeler à tout ce qu'il veut, si les collègues ne suivent pas, ça revient à péter dans une baignoire. Je ne crois à la grève, au blocage qu'en cas de vraie grande attaque qui fera réagir les collègues sur le terrain, qu'ils soient ou non syndiqués (type ce qui s'est passé sur le Contrat Première Embauche). Mais annoncer la fin du monde tous les quatre matins et sortir les pancartes tous les deux mois, pour moi ça ne crée aucun rapport de force, ça n'a aucune utilité (sinon faire faire des économies au ministère) et ça ne défend en rien les collègues.
Navré pour la guéguerre, mais je vous refais l'action au ralenti :neo a écrit:
Oui, pourtant FO et le SNALC n'ont pas souhaité s'associer à la pétition intersyndicale en cours (SNES, CGT, SUD) pour "l'abandon pour la session 2014, des modalités 2013 des épreuves orales" et pour "des épreuves nationales terminales" : http://www.lv-bac-urgence.net/?petition=3
Le Sgen et l'Unsa ne demandent pas des épreuves nationales, mais simplement un meilleur "cadrage", donc je comprends qu'ils ne s'associent pas. Mais FO et le SNALC ?
1) Vous faites une pétition sans nous demander en amont de nous y associer.
2) Vous nous reprochez de ne pas nous y être associés.
C'est la 2e fois, Neo, que tu nous reproches publiquement sur ce forum de ne pas nous être associés à quelque chose qui ne nous a même pas été proposé. Je trouve ça extrêmement malhonnête de la part du SNES, qui sait pourtant parfaitement où nous trouver quand il veut bien qu'on travaille ensemble (et ça arrive assez souvent, et on obtient souvent des résultats).
En attendant, on a appelé à signer la pétition de l'association des professeurs de langues vivantes et on a obtenu une audience, oui. Je pense d'ailleurs qu'on y dit peu ou prou les mêmes choses. La prochaine fois, pensez à nous avant.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Celeborn a écrit:Quelques précisions diverses et variées. Une pensée avant tout ça : je trouve que c'est quand même bien qu'on ait un sujet où l'on puisse parler des divergences entres syndicats, des visions de chacun, et même se taper un peu dessus (mais poliment ^^) pour que chacun sache bien où les uns et les autres se situent. Ceux qui sont fatigués des guéguerres syndicales, après tout, n'ont qu'à pas lire ce sujet.
Tant que cela reste poli, effectivement
Celeborn a écrit:Navré pour la guéguerre, mais je vous refais l'action au ralenti :neo a écrit:
Oui, pourtant FO et le SNALC n'ont pas souhaité s'associer à la pétition intersyndicale en cours (SNES, CGT, SUD) pour "l'abandon pour la session 2014, des modalités 2013 des épreuves orales" et pour "des épreuves nationales terminales" : http://www.lv-bac-urgence.net/?petition=3
Le Sgen et l'Unsa ne demandent pas des épreuves nationales, mais simplement un meilleur "cadrage", donc je comprends qu'ils ne s'associent pas. Mais FO et le SNALC ?
1) Vous faites une pétition sans nous demander en amont de nous y associer.
2) Vous nous reprochez de ne pas nous y être associés.
C'est la 2e fois, Neo, que tu nous reproches publiquement sur ce forum de ne pas nous être associés à quelque chose qui ne nous a même pas été proposé. Je trouve ça extrêmement malhonnête de la part du SNES, qui sait pourtant parfaitement où nous trouver quand il veut bien qu'on travaille ensemble (et ça arrive assez souvent, et on obtient souvent des résultats).
En attendant, on a appelé à signer la pétition de l'association des professeurs de langues vivantes et on a obtenu une audience, oui. Je pense d'ailleurs qu'on y dit peu ou prou les mêmes choses. La prochaine fois, pensez à nous avant.
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré. Et je ne vous raconte pas la morgue et le petit sourire en coin des commissaires paritaires SNES quand un autre syndicat s'exprime, en particulier le SNALC. Il faut sans doute un syndicat majoritaire, mais le SNES se considère trop souvent, dans les instances, comme le seul interlocuteur légitime de l'administration, et c'est assez pénible à vivre.
- ChocolatGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré. Et je ne vous raconte pas la morgue et le petit sourire en coin des commissaires paritaires SNES quand un autre syndicat s'exprime, en particulier le SNALC. Il faut sans doute un syndicat majoritaire, mais le SNES se considère trop souvent, dans les instances, comme le seul interlocuteur légitime de l'administration, et c'est assez pénible à vivre.
Sur le terrain c'est un peu la même chose - chez nous, par exemple, les autres syndicats ne sont pas représentés et les documents qu'ils font parvenir sont carrément jetés à la poubelle.
C'est assez désolant, tout de même, parce que ça crispe les collègues...
_________________
- DaphnéDemi-dieu
neo a écrit:Oui, pourtant FO et le SNALC n'ont pas souhaité s'associer à la pétition intersyndicale en cours (SNES, CGT, SUD) pour "l'abandon pour la session 2014, des modalités 2013 des épreuves orales" et pour "des épreuves nationales terminales" : http://www.lv-bac-urgence.net/?petition=3Gryphe a écrit:Là pour le coup je pense que quasi toutes les organisations sont montées au créneau.neo a écrit:l'usine à gaz des nouvelles épreuves de bac en lv
Le Sgen et l'Unsa ne demandent pas des épreuves nationales, mais simplement un meilleur "cadrage", donc je comprends qu'ils ne s'associent pas. Mais FO et le SNALC ?
FO a lancé une pétition seul (stratégie du cavalier seul, quelle efficacité attendue ?), le SNALC a demandé une audience sur le sujet (mais quel est le poids de trois représentants dans un cabinet ministériel s'il n'y a pas en amont un rapport de force soutenant les revendications des représentants syndicaux ?)
quand je parle de statégie d'action, de cadre intersyndical, de rapport de force, c'est un exemple.
A ma connaissance, ou alors j'ai zappé quelque chose d'important, aucune organisation syndicale ne nous a consultés pour nous associer à une pétition sur les LV !!
Par contre, le SNALC s'est associé à la pétition de l'APLV sur ce point dès fin 2012 : voir QU n° 1352 sur le site national www.snalc.fr
Avec rappel dans la prochaine QU.
- DaphnéDemi-dieu
Daphné a écrit:neo a écrit:Oui, pourtant FO et le SNALC n'ont pas souhaité s'associer à la pétition intersyndicale en cours (SNES, CGT, SUD) pour "l'abandon pour la session 2014, des modalités 2013 des épreuves orales" et pour "des épreuves nationales terminales" : http://www.lv-bac-urgence.net/?petition=3Gryphe a écrit:Là pour le coup je pense que quasi toutes les organisations sont montées au créneau.neo a écrit:l'usine à gaz des nouvelles épreuves de bac en lv
Le Sgen et l'Unsa ne demandent pas des épreuves nationales, mais simplement un meilleur "cadrage", donc je comprends qu'ils ne s'associent pas. Mais FO et le SNALC ?
FO a lancé une pétition seul (stratégie du cavalier seul, quelle efficacité attendue ?), le SNALC a demandé une audience sur le sujet (mais quel est le poids de trois représentants dans un cabinet ministériel s'il n'y a pas en amont un rapport de force soutenant les revendications des représentants syndicaux ?)
quand je parle de statégie d'action, de cadre intersyndical, de rapport de force, c'est un exemple.
A ma connaissance, ou alors j'ai zappé quelque chose d'important, aucune organisation syndicale ne nous a consultés pour nous associer à une pétition sur les LV !!
Par contre, le SNALC s'est associé à la pétition de l'APLV sur ce point dès fin 2012 : voir QU n° 1352 sur le site national www.snalc.fr
Avec rappel dans la prochaine QU.
Oups, Celeborn a été plus rapide que moi
- yogiSage
Chocolat a écrit:yogi a écrit:Cette semaine ,je demandais aux collègues de quoi ils avaient peur en ne remplissant pas le LPC et pas de réponses! Ils disent juste "on est obligés de faire". L'EN et les profs c'est un peu du SM, on a mal mais on est entre adultes consentants!
C'est bien pour cela que lorsque tu écris "nous avons le choix de penser et d'agir" je te réponds que... heu...
Beaucoup de profs le sont (profs) car ils ont toujours aimé l'école, habitués à courber l'échiner et ne pas remettre en question l'autorité,c'est du pain béni pour la mentalité des fonctionnaires que l'EN recrute .Un fonctionnaire fonctionne!On nous dit,on fait,comme à l'armée!
_________________
"Jboirai du lait le jour où les vaches mangeront du raisin!"
- Karine B.Guide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré.
Il ne faut pas renverser les choses : j'envoie systématiquement des messages aux autres OS avant les CAPA quand on trouve un problème, le seul qui ne répond pas et demande une audience tout seul, devinez qui c'est ? (je ne parle pas de FO qui n'existe plus chez nous). Au bout d'un moment, ça lasse et si c'est pour donner des éléments à un syndicat qui va ensuite faire cavalier seul, et bien non, je ne joue plus. La dernière fois pour la hors-classe, cela les a desservis puisqu'ils ont envoyé les résultats avant la CAPA ou sans les vérifier, pensant qu'on n'obtiendrait rien
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Karine B. a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré.
Il ne faut pas renverser les choses : j'envoie systématiquement des messages aux autres OS avant les CAPA quand on trouve un problème, le seul qui ne répond pas et demande une audience tout seul, devinez qui c'est ? (je ne parle pas de FO qui n'existe plus chez nous). Au bout d'un moment, ça lasse et si c'est pour donner des éléments à un syndicat qui va ensuite faire cavalier seul, et bien non, je ne joue plus. La dernière fois pour la hors-classe, cela les a desservis puisqu'ils ont envoyé les résultats avant la CAPA ou sans les vérifier, pensant qu'on n'obtiendrait rien
Tu as lu ce que j'écrivais? Il ne me semble pas avoir dit que je venais de l'académie de Lille
- Karine B.Guide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Karine B. a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré.
Il ne faut pas renverser les choses : j'envoie systématiquement des messages aux autres OS avant les CAPA quand on trouve un problème, le seul qui ne répond pas et demande une audience tout seul, devinez qui c'est ? (je ne parle pas de FO qui n'existe plus chez nous). Au bout d'un moment, ça lasse et si c'est pour donner des éléments à un syndicat qui va ensuite faire cavalier seul, et bien non, je ne joue plus. La dernière fois pour la hors-classe, cela les a desservis puisqu'ils ont envoyé les résultats avant la CAPA ou sans les vérifier, pensant qu'on n'obtiendrait rien
Tu as lu ce que j'écrivais? Il ne me semble pas avoir dit que je venais de l'académie de Lille
Je ne sais pas c'est marqué France dans ta géolocalisation
HS : Bon, souhaitez moi bon courage, je m'attaque à l'abri de jardin pas dépoussiéré depuis mon déménagement il y a 4 ans, j'espère que les araignées que j'y ai vues sont fossilisées !!!!
_________________
Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Karine B. a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:Karine B. a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:
J'ai déjà observé cette stratégie du SNES au niveau académique. Nous (FO) étions rarement invités aux intersyndicales (de toute façon nous n'y allions jamais :lol: ), mais le SNALC était carrément ignoré.
Il ne faut pas renverser les choses : j'envoie systématiquement des messages aux autres OS avant les CAPA quand on trouve un problème, le seul qui ne répond pas et demande une audience tout seul, devinez qui c'est ? (je ne parle pas de FO qui n'existe plus chez nous). Au bout d'un moment, ça lasse et si c'est pour donner des éléments à un syndicat qui va ensuite faire cavalier seul, et bien non, je ne joue plus. La dernière fois pour la hors-classe, cela les a desservis puisqu'ils ont envoyé les résultats avant la CAPA ou sans les vérifier, pensant qu'on n'obtiendrait rien
Tu as lu ce que j'écrivais? Il ne me semble pas avoir dit que je venais de l'académie de Lille
Je ne sais pas c'est marqué France dans ta géolocalisation
HS : Bon, souhaitez moi bon courage, je m'attaque à l'abri de jardin pas dépoussiéré depuis mon déménagement il y a 4 ans, j'espère que les araignées que j'y ai vues sont fossilisées !!!!
Tu es de mauvaise foi, j'ai déjà souvent dit d'où je venais et tu le sais pertinemment
Bon courage pour ton opération abri de jardin!
- Protocole revalorisation mesures catégorielles : négociations ou carcan ?
- CRPE : des centaines de candidats recalés par des zéros éliminatoires
- FSU, Sgen et Unsa boycotteront les voeux de Nicolas Sarkozy
- Fusion des CIO, académie Lille : SGEN et UNSA votent pour !
- Le socle commun, "promesse démocratique" : lettre ouverte Sgen-Unsa-FCPE à Vincent Peillon.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum