- LeclochardEmpereur
Aurore a écrit:Seul problème : le niveau des candidats, vous le connaissez probablement mieux que moi... Et on ne va pas le relever de sitôt.Cripure a écrit:
S'il y a deux concours, l'un est forcément plus exigeant que l'autre.
S'il n'y en a qu'un, on peut le rendre exigeant d'une part, on peut utiliser cette unicité pour recruter davantage (si le niveau des candidats le permet) d'autre part,
Je comprends votre raisonnement et approuve votre objectif. Mais dans le contexte actuel, cela revient selon moi à marquer contre son camp et à capituler en rase campagne face à l'administration et aux syndicats pédagos qui n'attendent qu'une chose : supprimer l'agreg ("lutter contre l'élitisme") ET les savoirs disciplinaires. Enlevez l'agreg, et il n'y aura plus aucune raison de maintenir dans les facs des formations disciplinaires solides et ne rentrant pas dans le cadre fixé par Bologne. Or, comme par hasard, les objectifs européens prévoient une licence bradée (50% d'une classe d'âge) basée sur une multitude d'options "au ras des pâquerettes", les pédagogies constructivistes type TPE et l'occupationnel généralisé.
D'autre part, je doute que cette suppression, synonyme d'alignement par le bas des traitements, soit le meilleur moyen de revaloriser le métier, et donc d'attirer les meilleurs éléments d'une génération vers l'enseignement.
Tant qu'à faire, autant supprimer le Capes, ce serait plus logique dans la perspective de rendre les concours plus exigeants...
Ou alors, il faut envisager des purges dignes de Staline au MEN et rue Descartes avant de pouvoir mettre votre plan à exécution !...
Supprimer le capes et avoir... 900 postes à l'agrégation externe de lettres modernes ? Ce serait un divin cadeau mais ça dévaluerait son prestige.
- AnaxagoreGuide spirituel
J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
_________________
"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AuroreEsprit éclairé
En attendant, une suppression de l'agreg suffirait-elle à réévaluer celui du Capes - et celui de l'enseignement secondaire tout entier ?Leclochard a écrit:Aurore a écrit:Seul problème : le niveau des candidats, vous le connaissez probablement mieux que moi... Et on ne va pas le relever de sitôt.Cripure a écrit:
S'il y a deux concours, l'un est forcément plus exigeant que l'autre.
S'il n'y en a qu'un, on peut le rendre exigeant d'une part, on peut utiliser cette unicité pour recruter davantage (si le niveau des candidats le permet) d'autre part,
Je comprends votre raisonnement et approuve votre objectif. Mais dans le contexte actuel, cela revient selon moi à marquer contre son camp et à capituler en rase campagne face à l'administration et aux syndicats pédagos qui n'attendent qu'une chose : supprimer l'agreg ("lutter contre l'élitisme") ET les savoirs disciplinaires. Enlevez l'agreg, et il n'y aura plus aucune raison de maintenir dans les facs des formations disciplinaires solides et ne rentrant pas dans le cadre fixé par Bologne. Or, comme par hasard, les objectifs européens prévoient une licence bradée (50% d'une classe d'âge) basée sur une multitude d'options "au ras des pâquerettes", les pédagogies constructivistes type TPE et l'occupationnel généralisé.
D'autre part, je doute que cette suppression, synonyme d'alignement par le bas des traitements, soit le meilleur moyen de revaloriser le métier, et donc d'attirer les meilleurs éléments d'une génération vers l'enseignement.
Tant qu'à faire, autant supprimer le Capes, ce serait plus logique dans la perspective de rendre les concours plus exigeants...
Ou alors, il faut envisager des purges dignes de Staline au MEN et rue Descartes avant de pouvoir mettre votre plan à exécution !...
Supprimer le capes et avoir... 900 postes à l'agrégation de lettres modernes ? Ce serait un divin cadeau mais ça dévaluerait son prestige.
Ce n'est pas en triturant les concours, dans un sens comme dans l'autre, qu'on s'attaquera au problème principal qui est à mon sens d'ordre politique : la dénaturation et la dévalorisation des missions du système scolaire.
- LeclochardEmpereur
Je ne suis pas pour la suppression de l'agrégation. Je ne sais pas non plus si elle se produira.
Mais je ne crois guère à ton idée, pourtant très séduisante, car il y a trop d'intérêts à maintenir un nombre de postes faible (économies pour l'Etat, prestige préservé). Rappelons que la réputation et la difficulté de ce concours reposent autant sur les épreuves que sur le ratio postulants/candidats reçus.
Mais je ne crois guère à ton idée, pourtant très séduisante, car il y a trop d'intérêts à maintenir un nombre de postes faible (économies pour l'Etat, prestige préservé). Rappelons que la réputation et la difficulté de ce concours reposent autant sur les épreuves que sur le ratio postulants/candidats reçus.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- User5899Demi-dieu
Non. S'il n'y a plus que celui-là, il n'y en aura plus pour la promotion interne. Or à terme, j'aimerais que la promotion interne passe par un concours plutôt que par la hors-classe, trop soumise au velouté lingual.frdm a écrit:Si je comprends la logique : on supprime le concours le plus exigeant au profit de celui qui l'est moins. Puis, dans un deuxième temps on augmente le niveau d'exigence du concours qu'on a gardé. Ne trouvez-vous pas qu'on marche un peu sur la tête, là ?Cripure a écrit:S'il n'y en a qu'un, on peut le rendre exigeant d'une part, on peut utiliser cette unicité pour recruter davantage (si le niveau des candidats le permet)
Plutôt que de rendre le capes exigeant, autant garder le concours qui l'est déjà, cela nous épargnera des efforts inutiles.
C'est marrant les crispations
- ChocolatGuide spirituel
Cripure a écrit:
Non. S'il n'y a plus que celui-là, il n'y en aura plus pour la promotion interne. Or à terme, j'aimerais que la promotion interne passe par un concours plutôt que par la hors-classe, trop soumise au velouté lingual.
C'est marrant les crispations
Ça, c'est collector !
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- User5899Demi-dieu
Vous croyez vraiment que la rue s'émouvrait desdites purges ?Aurore a écrit:Seul problème : le niveau des candidats, vous le connaissez probablement mieux que moi... Et on ne va pas le relever de sitôt.Cripure a écrit:
S'il y a deux concours, l'un est forcément plus exigeant que l'autre.
S'il n'y en a qu'un, on peut le rendre exigeant d'une part, on peut utiliser cette unicité pour recruter davantage (si le niveau des candidats le permet) d'autre part,
Je comprends votre raisonnement et approuve votre objectif. Mais dans le contexte actuel, cela revient selon moi à marquer contre son camp et à capituler en rase campagne face à l'administration et aux syndicats pédagos qui n'attendent qu'une chose : supprimer l'agreg ("lutter contre l'élitisme") ET les savoirs disciplinaires. Enlevez l'agreg, et il n'y aura plus aucune raison de maintenir dans les facs des formations disciplinaires solides et ne rentrant pas dans le cadre fixé par Bologne. Or, comme par hasard, les objectifs européens prévoient une licence bradée (50% d'une classe d'âge) basée sur une multitude d'options "au ras des pâquerettes", les pédagogies constructivistes type TPE et l'occupationnel généralisé.
D'autre part, je doute que cette suppression, synonyme d'alignement par le bas des traitements, soit le meilleur moyen de revaloriser le métier, et donc d'attirer les meilleurs éléments d'une génération vers l'enseignement.
Tant qu'à faire, autant supprimer le Capes, ce serait plus logique dans la perspective de rendre les concours plus exigeants...
Ou alors, il faut envisager des purges dignes de Staline au MEN et rue Descartes avant de pouvoir mettre votre plan à exécution !...
- User5899Demi-dieu
C'est pour moi un concours de recrutement dont les lauréats partant en fac déstabilisent le secondaire. Raouste.Anaxagore a écrit:J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
- AnaxagoreGuide spirituel
Améliorons le passage à la hors-classe.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
Cripure a écrit:C'est pour moi un concours de recrutement dont les lauréats partant en fac déstabilisent le secondaire. Raouste.Anaxagore a écrit:J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
Je n'appelle pas "déstabilisation" ce qui est un enrichissement.
- AuroreEsprit éclairé
C'est pourquoi je pense que la question des concours n'est pas la plus importante, ni la plus urgente à l'heure actuelle...Leclochard a écrit: Je ne suis pas pour la suppression de l'agrégation. Je ne sais pas non plus si elle se produira.
Mais je ne crois guère à ton idée, pourtant très séduisante, car il y a trop d'intérêts à maintenir un nombre de postes faible (économies pour l'Etat, prestige préservé). Rappelons que la réputation et la difficulté de ce concours reposent autant sur les épreuves que sur le ratio postulants/candidats reçus.
Quant à la suppression de l'agrégation... de toute manière, les deux concours risquent de sauter dès 2017 (au moins sous leur forme actuelle) au profit d'un recrutement local par le CDE.
- LeclochardEmpereur
Aurore a écrit:C'est pourquoi je pense que la question des concours n'est pas la plus importante, ni la plus urgente à l'heure actuelle...Leclochard a écrit: Je ne suis pas pour la suppression de l'agrégation. Je ne sais pas non plus si elle se produira.
Mais je ne crois guère à ton idée, pourtant très séduisante, car il y a trop d'intérêts à maintenir un nombre de postes faible (économies pour l'Etat, prestige préservé). Rappelons que la réputation et la difficulté de ce concours reposent autant sur les épreuves que sur le ratio postulants/candidats reçus.
Quant à la suppression de l'agrégation... de toute manière, les deux concours risquent de sauter dès 2017 (au moins sous leur forme actuelle) au profit d'un recrutement local par le CDE.
Pourquoi 2017 ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AuroreEsprit éclairé
En attendant, ça ferait très mal au SGEN/UNSistes, à la FCPE et autres ESPEcialistes du velouté lingual ( )...Cripure a écrit:Vous croyez vraiment que la rue s'émouvrait desdites purges ?Aurore a écrit:Seul problème : le niveau des candidats, vous le connaissez probablement mieux que moi... Et on ne va pas le relever de sitôt.Cripure a écrit:
S'il y a deux concours, l'un est forcément plus exigeant que l'autre.
S'il n'y en a qu'un, on peut le rendre exigeant d'une part, on peut utiliser cette unicité pour recruter davantage (si le niveau des candidats le permet) d'autre part,
Je comprends votre raisonnement et approuve votre objectif. Mais dans le contexte actuel, cela revient selon moi à marquer contre son camp et à capituler en rase campagne face à l'administration et aux syndicats pédagos qui n'attendent qu'une chose : supprimer l'agreg ("lutter contre l'élitisme") ET les savoirs disciplinaires. Enlevez l'agreg, et il n'y aura plus aucune raison de maintenir dans les facs des formations disciplinaires solides et ne rentrant pas dans le cadre fixé par Bologne. Or, comme par hasard, les objectifs européens prévoient une licence bradée (50% d'une classe d'âge) basée sur une multitude d'options "au ras des pâquerettes", les pédagogies constructivistes type TPE et l'occupationnel généralisé.
D'autre part, je doute que cette suppression, synonyme d'alignement par le bas des traitements, soit le meilleur moyen de revaloriser le métier, et donc d'attirer les meilleurs éléments d'une génération vers l'enseignement.
Tant qu'à faire, autant supprimer le Capes, ce serait plus logique dans la perspective de rendre les concours plus exigeants...
Ou alors, il faut envisager des purges dignes de Staline au MEN et rue Descartes avant de pouvoir mettre votre plan à exécution !...
Plus sérieusement, faute d'un sérieux renouvellement chez les cadres administratifs, votre mesure constituerait un beau cadeau fait aux partisans de l'école "lieu de vie". Et sans "contrepartie" aucune, comme qui dirait...
- User5899Demi-dieu
Chacun appelle enrichissement ce qui a amélioré sa situation propreAnaxagore a écrit:Je n'appelle pas "déstabilisation" ce qui est un enrichissement.Cripure a écrit:C'est pour moi un concours de recrutement dont les lauréats partant en fac déstabilisent le secondaire. Raouste.Anaxagore a écrit:J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
- AnaxagoreGuide spirituel
Et je me fais un plaisir d'améliorer celle des autres grâce à tout cela, par tous les moyens possibles.
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AuroreEsprit éclairé
Parce que je vois mal l'équipe actuelle - d'incapables notoires, mais ça, on le savait...- se maintenir au-delà de la prochaine présidentielle.Leclochard a écrit:Aurore a écrit:C'est pourquoi je pense que la question des concours n'est pas la plus importante, ni la plus urgente à l'heure actuelle...Leclochard a écrit: Je ne suis pas pour la suppression de l'agrégation. Je ne sais pas non plus si elle se produira.
Mais je ne crois guère à ton idée, pourtant très séduisante, car il y a trop d'intérêts à maintenir un nombre de postes faible (économies pour l'Etat, prestige préservé). Rappelons que la réputation et la difficulté de ce concours reposent autant sur les épreuves que sur le ratio postulants/candidats reçus.
Quant à la suppression de l'agrégation... de toute manière, les deux concours risquent de sauter dès 2017 (au moins sous leur forme actuelle) au profit d'un recrutement local par le CDE.
Pourquoi 2017 ?
C'est dans les tuyaux, et pas seulement chez la droite dure. Tous les think tanks en vue ne demandent que ça, Copé l'a explicitement promis dès 2009, et comme Sarkozy n'en ferait pas moins...
- ChocolatGuide spirituel
Anaxagore a écrit:Et je me fais un plaisir d'améliorer celle des autres grâce à tout cela, par tous les moyens possibles.
Et selon toi, il n'y a que l'agreg externe qui te permette de le faire ?!
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- AnaxagoreGuide spirituel
Chocolat a écrit:Anaxagore a écrit:Et je me fais un plaisir d'améliorer celle des autres grâce à tout cela, par tous les moyens possibles.
Et selon toi, il n'y a que l'agreg externe qui te permette de le faire ?!
Ai-je dit cela? L'agrégation externe joue un certain rôle, assez complexe, qui n'est pas négligeable. L'agrégation interne aussi. Le CAPES aussi.
- CondorcetOracle
Cripure a écrit:C'est pour moi un concours de recrutement dont les lauréats partant en fac déstabilisent le secondaire. Raouste.Anaxagore a écrit:J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
Mais tous les lauréats de l'externe ne partent pas tout de suite en fac : après tout, les élèves ont le droit de bénéficier de la formation disciplinaire la plus exigeante, la plus neuve, la plus aboutie. Comment voulez-vous que des collègues en activité atteignent le niveau de l'externe alors même qu'ils ont des charges de cours à assurer ? Il est curieux qu'un lauréat de l'agrégation externe entende la supprimer.
- ChocolatGuide spirituel
Anaxagore a écrit:
Ai-je dit cela? L'agrégation externe joue un certain rôle, assez complexe, qui n'est pas négligeable. L'agrégation interne aussi. Le CAPES aussi.
Certes, mais cette organisation ne fonctionne plus.
Nous ferions donc mieux d'anticiper et de négocier quelque chose de correct, au lieu de voir disparaître toute possibilité de progression de carrière digne de ce nom.
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- AnaxagoreGuide spirituel
Chocolat a écrit:Anaxagore a écrit:
Ai-je dit cela? L'agrégation externe joue un certain rôle, assez complexe, qui n'est pas négligeable. L'agrégation interne aussi. Le CAPES aussi.
Certes, mais cette organisation ne fonctionne plus.
Nous ferions donc mieux d'anticiper et de négocier quelque chose de correct, au lieu de voir disparaître toute possibilité de progression de carrière digne de ce nom.
Qu'est-ce qui ne fonctionne plus?
- AnaxagoreGuide spirituel
La première des choses à faire est là (je me répète):
www.instruire.fr
...et c'est déjà tellement...
www.instruire.fr
...et c'est déjà tellement...
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"De même que notre esprit devient plus fort grâce à la communication avec les esprits vigoureux et raisonnables, de même on ne peut pas dire combien il s'abâtardit par le commerce continuel et la fréquentation que nous avons des esprits bas et maladifs." Montaigne
"Woland fit un signe de la main, et Jérusalem s'éteignit."
"On déclame contre les passions sans songer que c'est à leur flambeau que la philosophie allume le sien." Sade
- AnaxagoreGuide spirituel
Parlons de créer avant de détruire.
Bonne soirée à tous.
Bonne soirée à tous.
- User5899Demi-dieu
J'ai aussi passé le Capes de lettres classiques et il était bien plus intelligemment conçu en 88, étant totalement dépourvu de programme et reposant sur 6 épreuves, 3 écrites et 3 orales, chaque fois dans les trois langues. N'y manquaient que deux épreuves de thème. L'agreg externe, en lettres, ne m'a jamais paru reposer sur une vraie culture (je veux dire que les agrégés cultivés le sont sans elle), mais sur un bachotage effréné.PaoloSarpi a écrit:Cripure a écrit:C'est pour moi un concours de recrutement dont les lauréats partant en fac déstabilisent le secondaire. Raouste.Anaxagore a écrit:J'apprécie aussi le fait que l'agrégation externe soit au cœur des universités, de la formation disciplinaire et liée aux parcours de certains chercheurs en devenir. C'est à mon sens la source d'un foisonnement très intéressant pour les divers acteurs.
Mais tous les lauréats de l'externe ne partent pas tout de suite en fac : après tout, les élèves ont le droit de bénéficier de la formation disciplinaire la plus exigeante, la plus neuve, la plus aboutie. Comment voulez-vous que des collègues en activité atteignent le niveau de l'externe alors même qu'ils ont des charges de cours à assurer ? Il est curieux qu'un lauréat de l'agrégation externe entende la supprimer.
Mais bon, on a joué à se faire plaisir/peur, hein
Je comprends après cet échange pourquoi un ministre qui concerte est foutu
- User5899Demi-dieu
Les élèves ont le droit qu'on leur apprenne à lire et à écrire. Pour l'instant, on en est là.PaoloSarpi a écrit:les élèves ont le droit de bénéficier de la formation disciplinaire la plus exigeante, la plus neuve, la plus aboutie.
- ChocolatGuide spirituel
Anaxagore a écrit:
Qu'est-ce qui ne fonctionne plus?
Mais rien, sous la forme actuelle !
Le niveau des candidats baisse d'année en année, et ce tous concours confondus.
Les dernières fournées d'agrégés reconnaissent qu'ils rêvent de quitter le second degré et qu'ils ont passé le concours dans cette perspective.
Les autres enseignants comprennent de moins en moins la différence de traitement entre eux et leurs collègues agrégés.
Les politiques et l'opinion publique hurlent que nous coûtons trop cher.
Les résultats de l'école française sont de plus en plus catastrophiques, comparés à ceux des autres États européens; et les performances de nos étudiants avec !
Comment voulez-vous justifier le maintien de ce type de concours externe dans ces conditions ?
Se battre pour conserver l'interne, ce serait déjà plus réaliste.
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