Vos questions de grammaire

Ah la vache ! Merci Celeborn même si maintenant faut que je tranche...

Tradition latine : complément de relation à l'accusatif seul
Traduit littéralement en Franche-Comté : "M'sieur, j'ai malatête".

Question du dimanche soir, bonsoir.

J'ai un doute sur l'analyse du participe présent:

Croyant au père Noël, l'enfant attend ses cadeaux avec impatience.

Considère-t-on "croyant au père Noël" comme un CC cause ou comme une épithète?

J'avais vu une fois qu'un groupe au participe présent s'analysait comme une épithète quand il n'était pas noyau d'une proposition participiale, mais je ne me rappelle plus dans quoi (j'ai cherché) et je me demande si c'est l'analyse officielle.

Qu'en pensez-vous?

A vot'bon coeur...:gratte: 

Je m'autoréponds :
https://www.neoprofs.org/t32704-expansions-du-nom-avec-le-participe-present

Donc épithète. Ca me fait bizarre, dans mon exemple, mais bon, tant pis.

Merci à ceux qui ont répondu dans le lien.

épithète ? Non, c'est une apposition. L'apposition a d'ailleurs souvent une nuance circonstancielle, ce qui explique ton envie de l'analyser comme CC de cause.

Ah, ok. En fait, je pensais "épithète détachée", qui est en fait une autre traduction pour "apposition" pour ce qui est adjectival.

Je vais prendre un peu d'aspirine, je crois...

Ah oui, l'épithète détachée, le fameux oxymore...

Quelle fonction donneriez-vous pour "dans le noir" ?
Une collègue me dit complément circonstanciel de lieu de "être" sous-entendu
et une autre complément du nom "larmes"

Oui, complément du nom larmes. C'est bien à ce nom que se rattache "dans le noir".

Merci, cette histoire de verbe être sous-entendu me chagrinait. 

curiouser and curiouser.

au nom des larmes (qui coulent) dans le noir.

"dans" serait aussi jongleur au même titre que "de", "que", "où"?

Mais à cette aune, xphrog, les épithètes deviennent des attributs.
Au nom de l'amour enterré = au nom de l'amour qui est enterré.
Mais ce n'est pas ce qui est écrit, même si c'est ce que ça veut dire.

au nom des (dans-le-noir)s larmes

je suis d'accord que c'est un CdN, bien sûr.

xphrog, les jongleurs, pour moi, c'est au cirque, pas en grammaire. Alors j'ai du mal à te répondre.
Mais je puis te rappeler ceci.

En français, la plupart des compléments circonstanciels peuvent devenir des compléments du nom :
Une promenade en forêt nous fera du bien.
Un petit tour sous la douche et je suis à toi.
Je raffole du steak dans le filet.

Par tant, à peu près n'importe quelle préposition peut jongler régir un complément du nom.

Notre approche diffère parce que tu n'admets pas la notion de DP (determiner phrase).

dans le noir, en forêt, sous la douche, dans le filet, etc.  sont à l'intérieur de la DP pour moi, avec un complémenteur zéro...

Ce n'est pas que je n'accepte pas, c'est que je ne comprends pas. :lol: 

ce qu'on quantifie (et donc détermine) selon cette idée de la détermination, ce n'est pas des larmes quelconques, mais des [[larmes] (qui coulent) dans le noir].

[_DP des [_NP larmes]] [_PP dans le noir]  (adjunct -- CCL)

vs.

[_DP des [_NP larmes [_CP Ø [_PP dans le noir]]]] (argument -- CdN)

bref.  

Je suis d'accord. Mais pourquoi déterminateur de phrase ?  

PS : Moi, je ne suis pas fâchée avec la notion de déterminant. Je crois que tu confonds avec Cripure.

phrase (ang.) = syntagme (fr.) -- j'aurais dû écrire "syntagme déterminant".

sentence (ang.) = phrase (fr.)

 

pardon, ma chère VM, je croyais en effet que tu étais fâchée avec la notion de déterminant.

Merci pour les explications.

Est-ce que tu veux bien encore me dire ce que signifie ici CP, s'il te plaît ?

[CP Ø [PP dans le noir]]

complementizer phrase  

(syntagme de jonglage)

http://en.wikipedia.org/wiki/Complementizer

En fait, quand tu dis jongleurs, tu parles de joncteurs (comme les con-jonctions) ?

oui

Alléluïa ! Je commence à parler le xphrogien !