Aimez-vous Stephen King ?

Merci !

Bon ben je crois que je vais encore commander des bouquins. Le libraire de mon bled va m'adorer...

miss terious a écrit:Je crois que c'est dans le même recueil que se trouve une nouvelle que j'avais aussi beaucoup appréciée : un VRP en livres scolaires qui passe son temps sur une autoroute prend en stop un homme étrange et lui raconte son histoire, et surtout celle de son épouse qui a détourné des fonds (ceux de son église ?).

Plutôt "Muet" dans juste avant le crépuscule, non ?

Voilà, lu !

Un recueil de nouvelles, donc, dont certaines sont déjà connues comme Mile 81.
Pas mal du tout, cela me réconcilie avec King dont j'avais trouvé les derniers opus pour le moins décevants.
Il est vrai qu'il s'agit de nouvelles, genre dans lequel il excelle.

Je viens de rendre Carnets noirs à la bibliothèque j'ai beaucoup aimé ce livre

Les Tommyknockers: adaptation dans les années 90 qui a marqué mes 8 ans.

Je suis en train de finir Fin de ronde.

Je n'accroche pas trop à cette série, il me semble que c'est la première fois que les personnages inspirent si peu l'empathie...

Marrant, moi qui suis à la base très friand de la culture d'épouvante, je ne comprends pas l'engouement pour King. Les intrigues sont souvent relativement minces et pourtant se délaient sur des pages et des pages, les personnages convenus, l'écriture sans grande originalité. A mon sens, Simetierre est la quintessence du roman d'épouvante qui part sur une idée sympa, et à la fin du pavé on se dit: tout ça pour ça?

Ce qui compte chez King ce n'est pas tellement la fin (au fond, on se fiche de la taille du Wendigo ou du fait que Ca soit une énorme araignée), c'est surtout la peinture des sentiments de terreur de l'enfance, le point de vue des enfants sur le monde effrayant des adultes, qui comptent.

Reine Margot a écrit:Ce qui compte chez King ce n'est pas tellement la fin (au fond, on se fiche de la taille du Wendigo ou du fait que Ca soit une énorme araignée), c'est surtout la peinture des sentiments de terreur de l'enfance, le point de vue des enfants sur le monde effrayant des adultes, qui comptent.

Certes je suis assez daccord avec vous, mais cela ne peut concerner qu un roman tel que le célébrissime Ça.
Maintenant, je maintiens qu'il y a une certaine dimension commerciale dans ses oeuvres, assez géniale et fort bien rodée d'ailleurs, comme dans un autre registre chez Mary Higgins Clark - dont, étant moi-même dans le circuit littéraire, je suis complètement admiratif - mais d'un point de vue purement littéraire, je pense qu'on est très loin d'unmmaître tel que Masterton le bien nommé

Presque un an après...

Je lis Sleeping Beauties, qui vient de sortir. Écrit avec son fils, j'ai lu quelque part qu'ils faisaient le point toutes les 35 pages pour gommer les différences de style.

Bah c'est réussi : je n'ai pas l'impression de lire du Stephen King.

Elle est où la petite voix dans la tête des personnages, qui permet de s'identifier, même un peu, au pire d'entre eux ?

Je viens enfin de finir ce bouquin...

Je dis bien enfin, car déjà il fait plus de 700 pages et franchement, il ne m'a pas emballée.
On ne reconnait pas la patte de Stephen King, ce qui est fort regrettable car c'est une partie de l'intérêt de ses livres, les personnages sont peu caractérisés par rapport à ce qu'il fait habituellement et on ne parvient pas à ressentir d'empathie pour eux.
Le dénouement n'est pas vraiment convaincant, ce qui est assez fréquente chez King (les fins ne sont pas son fort).

Bref, Stephen, arrête de faire écrire ta femme/tes gosses : le talent n'est pas forcément contagieux et reviens à ce qui fait ta force !

Lord Steven a écrit:Marrant,  moi qui suis à la base très friand de la culture d'épouvante,  je ne comprends pas l'engouement pour King. Les intrigues sont souvent relativement minces et pourtant se délaient sur des pages et des pages, les personnages convenus,  l'écriture sans grande originalité.  A mon sens,  Simetierre est la quintessence du roman d'épouvante qui part sur une idée sympa,  et à la fin du pavé on se dit: tout ça pour ça?

J'ai eu le même ressenti pour "Ca", le "Fléau" et pas mal d'autres. Je ne cite que ces deux là mais j'ai toujours trouvé qu'il ne savait pas terminer un livre. C'est vrai que, par exemple pour Dôme. Je ne l'ai d'ailleurs même pas lu car j'avais demandé avant à un ami quel était le type d'explication au phénomène et lorsqu'il m'en a parlé (totalement grotesque et absurde) je n'ai même pas ouvert le livre !
Mais c'est vrai, comme indiqué plus haut que l'intérêt de King réside plutôt dans ses huis clos permettant de découvrir les "saletés salement faites" (AC/DC cité dans Brume - je crois) entre concitoyens d'une même ville.
Il faut que je relise Salem par contre (je ne sais plus comment cela se termine mais à l'époque je n'avais pas été déçu, de mémoire, mais c'était il y a tellement longtemps...).
Ennuyé donc par ses livres fantastiques ou d'épouvante j'avais abandonné King.
J'y suis revenu pour M. Mercedes, curieux de voir ce que S.King pouvait produire dans un policier et j'ai trouvé cela plutôt correct. Il faut que je lise le suivant, Carnet Noirs.

J'aime bien Stephen King pour l'ambiance, le côté "je rentre dans certains petits détails qui rendent tout cela vrai et crédible", mais il est vrai que j'ai globalement été déçue par les derniers que j'ai lus comme Cellulaire : l'atmosphère reste sympa, mais j'ai trouvé que ça traînait en longueur et que ça manquait de tension (mais il me semble que j'avais bien aimé le roman court Extension claire dans Nuit noire, étoiles mortes). Pour moi, le must reste tout de même Bazaar (peut-être aussi parce que c'est le premier que j'ai lu, trouvé par hasard dans la bibliothèque d'une amie de ma mère - je m'ennuyais et ai été attirée par la couverture rouge avec une main dorée qui semblait sortir de la tranche) ; souvenir également de mon père me disant de ne pas piquer Simetierre dans sa bibliothèque... et moi de le prendre et de finir par le refermer, terrifiée après le passage avec l'abeille (ou la guêpe... j'étais jeune et très impressionnable ^^). C'est vrai que sur les fins il n'est pas toujours terrible : quand on compare celles de Shining livre et film de Kubrick, on se dit vraiment qu'il est royalement passé à côté de quelque chose...

Oui, j'ai bien aimé "Bazaar" (encore un de ses livres huis clos dans une ville). J'avais apprécié dans ce qui pour moi est "récent" (puisque le dernier que j'avais lu à sa sortie) "La Part des ténèbres". Classique mais assez efficace. Simetierre j'en ai un bon souvenir, mais c'est tellement vieux que je ne me souviens plus du tout de la fin (ah, si, je crois me rappeler, mais sans certitude).

Suis plongée dans le dernier, Sleeping beauties

Alors ?

Je les ai quasiment tous rachetés d'occasion cet été (ayant trop honte pour demander à mon père de descendre à la cave, en province, et chercher le carton dans lequel était ma collection originale, faite de la classe de 5ème à la terminale à peu près).

Et puis pas question de les lire à la BNF, Stephen King, ça se lit chez soi sur sa banquette!

J'aime particulièrement ses courts romans comme Marche ou crève, Rage, ou encore La petite fille qui aimait Tom Gordon.

Et ses nouvelles bien sûr!

@Garance il te plait ? Ça alors...

J'aime beaucoup ses romans, même si je n'ai lu que les plus anciens. Mais je préfère encore les nouvelles.
Son livre "écriture" est à recommander à tous les auteurs en herbe !

Cath a écrit:Je viens enfin de finir ce bouquin...

Je dis bien enfin, car déjà il fait plus de 700 pages et franchement, il ne m'a pas emballée.
On ne reconnait pas la patte de Stephen King, ce qui est fort regrettable car c'est une partie de l'intérêt de ses livres, les personnages sont peu caractérisés par rapport à ce qu'il fait habituellement et on ne parvient pas à ressentir d'empathie pour eux.
Le dénouement  n'est pas vraiment convaincant, ce qui est assez fréquente chez King (les fins ne sont pas son fort).

Bref, Stephen, arrête de faire écrire ta femme/tes gosses : le talent n'est pas forcément contagieux et reviens à ce qui fait ta force !

Tout à fait, mais alors tout à fait d'accord avec ça !

Sue a écrit:

Cath a écrit:Je viens enfin de finir ce bouquin...

Je dis bien enfin, car déjà il fait plus de 700 pages et franchement, il ne m'a pas emballée.
On ne reconnait pas la patte de Stephen King, ce qui est fort regrettable car c'est une partie de l'intérêt de ses livres, les personnages sont peu caractérisés par rapport à ce qu'il fait habituellement et on ne parvient pas à ressentir d'empathie pour eux.
Le dénouement  n'est pas vraiment convaincant, ce qui est assez fréquente chez King (les fins ne sont pas son fort).

Bref, Stephen, arrête de faire écrire ta femme/tes gosses : le talent n'est pas forcément contagieux et reviens à ce qui fait ta force !

Tout à fait, mais alors tout à fait d'accord avec ça !

Vous êtes un peu vache, son fils, Joe Hill, est un écrivain reconnu (sa filiation a longtemps été tenue secrète). Si je n'ai pas (encore) lu ses romans (que j'ai récupérés), j'ai beaucoup apprécié son comic book Locke & Key^^

Paul Dedalus a écrit:Je les ai quasiment tous rachetés d'occasion cet été (ayant trop honte pour demander à mon père de descendre à la cave, en province, et chercher le carton dans lequel était ma collection originale, faite de la classe de 5ème à la terminale à peu près).

Et puis pas question de les lire à la BNF, Stephen King, ça se lit chez soi sur sa banquette!

J'aime particulièrement ses courts romans comme Marche ou crève, Rage, ou encore La petite fille qui aimait Tom Gordon.

Et ses nouvelles bien sûr!

Et tu t'étonnes que ça soit encombré chez toi si tu achètes tous te livres en double?


Je vais répondre à la question du topic: je viens à peine de finir La Ligne verte. Ca ne m'a pas déplu, j'avais vu le film et ne l'avais pas aimé du tout. La sangle est simple sans tomber dans la vulgarité, et l'auteur ne rajoute pas de fioritures, qui seraient ridicules vu le parti pris de simplicité. C'est un roman que j'ai trouvé haletant alors que je connaissais déjà l'histoire. Pas forcément un chef d'oeuvre, mais ça se lit très agréablement.

Joe Hill? J'ai lu de lui Nosfera2, et si le roman n'est pas mauvais, il est très nettement influencé par l'oeuvre du père.  Le père a terrorisé des générations d'enfants avec le clown de Ça, le fils reprend la recette et s'attaque à Noël.
Ce sont les mêmes ficelles que le père, en moins réussi, à mon avis.
De toute façon, comment vivre avec un aussi grand écrivain de littérature fantastique que Stephen King sans être tenté de l'imiter? Comme dit Cath, la mère et les deux fils s'y sont mis, sans le talent du père.

En fait, Nosfera2 a aussi beaucoup de points communs avec Mr Mercedes, du père. Et je me suis aussi demandé si le fils ne déteignait pas, en mal, sur le père car depuis que King écrit avec ses fils, la qualité n'est plus au rendez-vous, c'est d'ailleurs ce que disait Cath et je suis d'accord.

Si Ça ne devait terrifier que les enfant, ce ne serait pas un si remarquable roman.