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- philannDoyen
Oui mais pour avoir fait une séance TICE: article dans le blog avec mes 4ème. La compétence "je sais écrire avec un logiciel type Word ou Libreoffice" n'était pas encore validée, loin s'en faut!!😒Ilse a écrit:Le plus drôle, c'est quand il m'a dit que pour les TICE, on leur avait donné plusieurs exemples, comme... apprendre aux élèves à taper un texte ! C'est ce que mon fils fait... en techno en 6ème !
- LoraNeoprof expérimenté
J'ai aussi entendu parler de rédaction en groupe. Comme ça, on n'en corrige pas 30, mais 7 ou 8. Ça sert à justifier les classes à 30 ET les rédactions à faire toutes les 3 semaines.albertine02 a écrit:cela dit, ce travail en "îlots" où l'on va laisser les élèves "négocier" en toute autonomie est dans l'air du temps.....
Chez nous, il sert à justifier les classes à 30....par exemple.
- User5899Demi-dieu
Ah oui, qu'on m'en envoie un de suite ! :lol!:Ilse a écrit:J'aurai un stagiaire en responsabilité (admissible au CAPES, il doit faire 28 h de cours sur 3 semaines) à partir de la semaine prochaine. Je l'ai rencontré hier.
Il m'a expliqué qu'il a eu vendredi un cours de préparation au stage, à l'université : il doit absolument faire une séance TICE. Son professeur ne leur a parlé presque que de cela... Les exemples de séquences qu'on lui a donnés ne comportent pratiquement pas de grammaire : lecture/vocabulaire. Et on lui a parlé des séances "d'orthographe négocié" : après une dictée, les élèves sont mis en groupe et doivent discuter de leurs choix orthographique, et ne rendre qu'une seule copie par groupe. Et bien sûr, il m'a demandé si je remplissais le livret de compétences (moi?...)
Je commence une séquence sur les "Misérables" : son professeur lui a dit qu'il n'avait jamais osé étudier cela au collège...
Bon, la bonne nouvelle, c'est qu'il est le premier à halluciner devant ce discours. Il était venu en stage d'observation avec moi en M1, il sait donc comment je travaille... et c'est lui qui a demandé à faire son stage M2 avec moi !
- User5899Demi-dieu
Vous ne voulez pas négocier l'ajout d'un "e" de féminin ?Phénime a écrit:Moi non plus!Daphné a écrit:albertine02 a écrit:Ilse a écrit:J'aurai un stagiaire en responsabilité (admissible au CAPES, il doit faire 28 h de cours sur 3 semaines) à partir de la semaine prochaine. Je l'ai rencontré hier.
Il m'a expliqué qu'il a eu vendredi un cours de préparation au stage, à l'université : il doit absolument faire une séance TICE. Son professeur ne leur a parlé presque que de cela... Les exemples de séquences qu'on lui a donnés ne comportent pratiquement pas de grammaire : lecture/vocabulaire. Et on lui a parlé des séances "d'orthographe négocié" : après une dictée, les élèves sont mis en groupe et doivent discuter de leurs choix orthographique, et ne rendre qu'une seule copie par groupe. Et bien sûr, il m'a demandé si je remplissais le livret de compétences (moi?...)
Je commence une séquence sur les "Misérables" : son professeur lui a dit qu'il n'avait jamais osé étudier cela au collège...
Bon, la bonne nouvelle, c'est qu'il est le premier à halluciner devant ce discours. Il était venu en stage d'observation avec moi en M1, il sait donc comment je travaille... et c'est lui qui a demandé à faire son stage M2 avec moi !
ce concept me laisse très très dubitative......
Je ne conçois même pas le concept
- BritLétyHabitué du forum
tiptop77 a écrit:Cripure a écrit:Intuition, piège à constiptop77 a écrit:il ne faut pas qu'ils les apprennent, ils doivent avoir l'intuition de la langue
Quand j'entends cette collègue dire: "oh! ce n'est pas grave si les élèves disent I goed au lieu de dire I went. C'est même positif car cela prouve qu'ils ont retenu que ed est la marque du prétérit."
Ils peuvent donc dire I bed au lieu de I was alors!
:censure:
OK.... alors maintenant phase 2: retenir qu'il y a des verbes irréguliers au prétérit, et que go en fait partie...
Pfff
- kensingtonEsprit éclairé
Lora a écrit:Depuis que j'ai suivi son stage, je travaille en îlots bonifiés. Ce stage m'a tellement convaincue que je l'ai appliqué dès la semaine suivante ! On était au mois de mai, il ne restait pas beaucoup de cours.loup des steppes a écrit:c'est la dernière mode en LV les "îlots bonifiés"..(d'après la méthode de Marie Rivoire, site : www. marierivoire.fr ) les élèves sont installés par groupe de 4 autour de 2 tables accolées, (+ pratique pour les bavardages et certains tournent le dos au tableau etc..du même coup)..
Alors que c'est vrai que les élèves sont face à face, mais franchement, je n'ai pas plus de bavardage que lorsqu'ils étaient en frontal. Au moins, ils ne sont pas retournés constamment et l'idée est qu'ils soient toujours en activité et, surtout, se sentent toujours concernés par l'activité. D'où cette idée de points attribués dès qu'ils parlent, que ce soit juste ou faux (pour qu'ils aient le point, il faut que tous les membres du groupe aient parlé une fois). Et ça marche ! Pour une fois que ceux qui sont largués (je parle des 4e) peuvent avoir une retombée positive ! J'ai vu des élèves qui n'avaient rien fait cette année se mettre au travail, ce que je n'avais jamais obtenu auparavant.
Toutefois, pour éviter que les moyennes ne correspondent pas à leur niveau, je joue avec les coefficients. J'attribue un coef 0.5 à ces notes que j'intègre dans la note d'oral qui est elle-même de coef 1 alors que l'écrit est de coef 3. Et finalement, ça ne change pas grand-chose, mais pour les élèves, c'est énorme d'être revalorisés par ces points.
Et un dernier point : les élèves ne tournent pas le dos au tableau ! Ils sont plutôt en biais.
C'est donc une méthode d'animation de groupe efficace pour impliquer tout le monde quel que soit son niveau mais qui ne cherche pas à leur faire comprendre, apprendre quelque chose et progresser?
En plus ça instaure plus ou moins sournoisement une pression de groupe légitime. Bof!
Mais comme l'a dit loup des steppes plus haut, c'est la nouvelle mode...
- PseudoDemi-dieu
tiptop77 a écrit:
Quand j'entends cette collègue dire: "oh! ce n'est pas grave si les élèves disent I goed au lieu de dire I went. C'est même positif car cela prouve qu'ils ont retenu que ed est la marque du prétérit."
Ils peuvent donc dire I bed au lieu de I was alors!
:censure:
:afro: :afro: :afro:
I bed with gode
Bah, les lettres dans le désordre, c'est pas grave non plus. L'essentiel c'est qu'il y en ait le bon nombre.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- tiptop77Prophète
Tu a bien réson Pseudo. Pourkoi s'embété avec l'or tôt grave, la grand mère et toussa toussa :abd:
_________________
May the force be with us!
- RuthvenGuide spirituel
kensington a écrit:Lora a écrit:Depuis que j'ai suivi son stage, je travaille en îlots bonifiés. Ce stage m'a tellement convaincue que je l'ai appliqué dès la semaine suivante ! On était au mois de mai, il ne restait pas beaucoup de cours.loup des steppes a écrit:c'est la dernière mode en LV les "îlots bonifiés"..(d'après la méthode de Marie Rivoire, site : www. marierivoire.fr ) les élèves sont installés par groupe de 4 autour de 2 tables accolées, (+ pratique pour les bavardages et certains tournent le dos au tableau etc..du même coup)..
Alors que c'est vrai que les élèves sont face à face, mais franchement, je n'ai pas plus de bavardage que lorsqu'ils étaient en frontal. Au moins, ils ne sont pas retournés constamment et l'idée est qu'ils soient toujours en activité et, surtout, se sentent toujours concernés par l'activité. D'où cette idée de points attribués dès qu'ils parlent, que ce soit juste ou faux (pour qu'ils aient le point, il faut que tous les membres du groupe aient parlé une fois). Et ça marche ! Pour une fois que ceux qui sont largués (je parle des 4e) peuvent avoir une retombée positive ! J'ai vu des élèves qui n'avaient rien fait cette année se mettre au travail, ce que je n'avais jamais obtenu auparavant.
Toutefois, pour éviter que les moyennes ne correspondent pas à leur niveau, je joue avec les coefficients. J'attribue un coef 0.5 à ces notes que j'intègre dans la note d'oral qui est elle-même de coef 1 alors que l'écrit est de coef 3. Et finalement, ça ne change pas grand-chose, mais pour les élèves, c'est énorme d'être revalorisés par ces points.
Et un dernier point : les élèves ne tournent pas le dos au tableau ! Ils sont plutôt en biais.
C'est donc une méthode d'animation de groupe efficace pour impliquer tout le monde quel que soit son niveau mais qui ne cherche pas à leur faire comprendre, apprendre quelque chose et progresser?
En plus ça instaure plus ou moins sournoisement une pression de groupe légitime. Bof!
Mais comme l'a dit loup des steppes plus haut, c'est la nouvelle mode...
Je le fais en STI, je suis persuadé que les élèves n'apprennent rien, mais au moins ils se tiennent à peu près tranquilles en s'appliquant à des exos. La note est collective, ils ont autour de 13/14 de moyenne, jusqu'à ce qu'arrive le devoir type-bac où ils ont 7,5 de moyenne ; bien évidemment je compte ce dernier avec un énorme coeff. Faire un cours normal où l'on discute est de toute manière impossible. En physique, ils font la même chose ; et pour les matières techno. il y a les projets ; je crois que seule ma collègue de maths a le courage de résister.
J'ai tenté aussi avec ma S très bavarde (qui est censée être une bonne classe), et il est vrai qu'ils se plient à l'exercice de bonne grâce et jouent le jeu avec beaucoup moins de bavardages que dans un cours dialogué (c'est navrant car sous prétexte de groupe, on dissout la norme collective au profit de l'expression des individualités). J'avoue que cela me dépasse complètement, mais je me rends compte que d'ici deux ou trois on ne pourra pas fonctionner autrement qu'avec ce modèle car les élèves ne sauront plus écouter (ce qui est déjà le cas dans beaucoup de classes).
- supersosoSage
Daphné a écrit:albertine02 a écrit:Ilse a écrit:J'aurai un stagiaire en responsabilité (admissible au CAPES, il doit faire 28 h de cours sur 3 semaines) à partir de la semaine prochaine. Je l'ai rencontré hier.
Il m'a expliqué qu'il a eu vendredi un cours de préparation au stage, à l'université : il doit absolument faire une séance TICE. Son professeur ne leur a parlé presque que de cela... Les exemples de séquences qu'on lui a donnés ne comportent pratiquement pas de grammaire : lecture/vocabulaire. Et on lui a parlé des séances "d'orthographe négocié" : après une dictée, les élèves sont mis en groupe et doivent discuter de leurs choix orthographique, et ne rendre qu'une seule copie par groupe. Et bien sûr, il m'a demandé si je remplissais le livret de compétences (moi?...)
Je commence une séquence sur les "Misérables" : son professeur lui a dit qu'il n'avait jamais osé étudier cela au collège...
Bon, la bonne nouvelle, c'est qu'il est le premier à halluciner devant ce discours. Il était venu en stage d'observation avec moi en M1, il sait donc comment je travaille... et c'est lui qui a demandé à faire son stage M2 avec moi !
ce concept me laisse très très dubitative......
Je ne conçois même pas le concept
Et pourtant, je peux vous dire que c'est largement vanté et pratiqué en primaire (on appelle ça dictée négociée nous) ! Les cpc et Mf ne jurent que par ça. Ce qui donne, lors du travail en groupe, que si celui qui a compris le plus de choses en orthographe n'est pas celui qui a la plus grande gu.... , un résultat truffé de fautes qu'il faut ensuite rediscuter tous ensemble pour pouvoir essayer de faire émerger la bonne orthographe !
Après quelques heures de cette mise en commun, les élèves sont censés avoir appris plein de choses et progressé :shock:
Par contre les vrais dictées, ça, c'est le mal (pour ces mêmes personnes, hein).
- dandelionVénérable
Non, la méthode cherche à faire apprendre et progresser. Testée sur une classe où 50% des élèves n'en avaient rien à faire des notes, n'apprenaient pas leurs leçons (jamais), etc: ça a été nettement mieux, l'effet de groupe est 'cassé' et retourné à l'avantage de l'enseignant. Après j'ai eu le malheur de dire le mot 'prétérit' a une réunion avec notre inspecteur, et c'est à peine si je ne me suis pas faite traiter de réac (ce n'est pas important la grammaire, l'important c'est la communication...): deux jours après, je corrige un devoir et je lis "Last year, I will go to the beach". Rien dans le contexte ne pouvait me permettre de savoir s'il s'agissait d'un futur (avec inversion last/next), ou d'un prétérit, avec non maîtrise du temps (en l'occurrence j'aurais préféré *goed). Bref, la communication sans la grammaire ça se réduit au présent et au concret. C'est une imbecillité sans nom de faire croire qu'on peut atteindre le niveau B2 sans grammaire (comment exprimer des hypothèses sans conditionnel?) et les gens qui l'affirment sont tout bonnement incompétents. Il faut regarder les tests type FCE, TOEIC, pour comprendre qu'on se fiche de la tronche des gens si on dit que dans les autres pays on n'évalue pas la grammaire: les tests internationaux l'évaluent et ils l'évaluent même strictement (je connais bien ces tests et je sais pertinemment que 80% de nos élèves n'arrivent pas au B2 au bac, donc les moyennes devraient être en accord avec leur niveau).kensington a écrit:Lora a écrit:Depuis que j'ai suivi son stage, je travaille en îlots bonifiés. Ce stage m'a tellement convaincue que je l'ai appliqué dès la semaine suivante ! On était au mois de mai, il ne restait pas beaucoup de cours.loup des steppes a écrit:c'est la dernière mode en LV les "îlots bonifiés"..(d'après la méthode de Marie Rivoire, site : www. marierivoire.fr ) les élèves sont installés par groupe de 4 autour de 2 tables accolées, (+ pratique pour les bavardages et certains tournent le dos au tableau etc..du même coup)..
Alors que c'est vrai que les élèves sont face à face, mais franchement, je n'ai pas plus de bavardage que lorsqu'ils étaient en frontal. Au moins, ils ne sont pas retournés constamment et l'idée est qu'ils soient toujours en activité et, surtout, se sentent toujours concernés par l'activité. D'où cette idée de points attribués dès qu'ils parlent, que ce soit juste ou faux (pour qu'ils aient le point, il faut que tous les membres du groupe aient parlé une fois). Et ça marche ! Pour une fois que ceux qui sont largués (je parle des 4e) peuvent avoir une retombée positive ! J'ai vu des élèves qui n'avaient rien fait cette année se mettre au travail, ce que je n'avais jamais obtenu auparavant.
Toutefois, pour éviter que les moyennes ne correspondent pas à leur niveau, je joue avec les coefficients. J'attribue un coef 0.5 à ces notes que j'intègre dans la note d'oral qui est elle-même de coef 1 alors que l'écrit est de coef 3. Et finalement, ça ne change pas grand-chose, mais pour les élèves, c'est énorme d'être revalorisés par ces points.
Et un dernier point : les élèves ne tournent pas le dos au tableau ! Ils sont plutôt en biais.
C'est donc une méthode d'animation de groupe efficace pour impliquer tout le monde quel que soit son niveau mais qui ne cherche pas à leur faire comprendre, apprendre quelque chose et progresser? En plus ça instaure plus ou moins sournoisement une pression de groupe légitime. Bof!
Mais comme l'a dit loup des steppes plus haut, c'est la nouvelle mode...
Oui la pédagogie des îlots avec des élèves qui sont en difficulté ça peut aider, mais son objectif n'est pas de ne rien enseigner, au contraire. Par contre, pourquoi en arrive-t-on à avoir des élèves qui ne sont plus motivés par rien, des classes entières où apprendre une leçon est un terme exotique, et donc des classes où la pédagogie 'normale' ne marche plus?
- phiExpert
J'ai ouvert ce sujet en pensant trouver autre chose (j'enseigne en primaire, je ne sais même pas ce qu'est le CECRL) , donc j'ai conscience que je vais paraître un peu hors sujet. Je pensais trouver ici différentes dispositions de classes utilisées par les collègues, je suis jeune et naïve moi
Je travaille une partie du temps en îlots dans ma classe, ça ne m'empêche pas de leur enseigner des règles et d'être exigeante avec eux. Je n'ai pas organisé toute ma salle comme ceci parce qu'il est très important à mon sens que des gamins qui commencent tout juste à écrire soient la plupart du temps bien en face du tableau (et tous tournés dans la même direction). Mais pour certains travaux ils sont par petits groupes autour d'e 2 grandes tables au fond de la classe, c'est plus pratique pour manipuler des dés, observer une expérience,...
Il y a 2 ans j'étais passée avec des CM1 de l'autobus à des tables en ilot de 4 en biais (notamment pour pouvoir tourner un peu plus facilement autour de chacun d'eux, avec l'autobus j'étais obligée vu le grand nombre d'élèves de faire des groupes de 3 serrés comme des sardines et je ne pouvais pas vraiment m'approcher de ceux qui étaient au milieu) .Ca ne m'a pas vraiment convenu, parce que même si ils savaient déjà bien écrire, il fallait les 3 quarts du temps qu'ils tournent leur table avant chaque copie de leçon, c'était un peu pénible. Les bavardages n'avaient ni empiré ni diminués en tous cas même si certains s'étaient servi du nouveau plan de classe comme excuse auprès de leurs parents "oui j'ai bavardé mais c'est parce que les tables sont en carrés maintenant "... De toutes façons j'avais droit à des excuses aussi bidons avec le plan de classe précédent (oui mais je suis trop derrière/ trop sur le côté/ trop à côté de truc... et puis ils pouvaient plus facilement faire passer leurs petits mots)
Ce n'est pas parce qu'on a mis des tables en U qu'on va faire du super boulot innovant de la mort qui tue, ni parce qu'on les place en autobus qu'on va les gaver de listes de règles à coup de règles pour que ça rentre mieux...
Je travaille une partie du temps en îlots dans ma classe, ça ne m'empêche pas de leur enseigner des règles et d'être exigeante avec eux. Je n'ai pas organisé toute ma salle comme ceci parce qu'il est très important à mon sens que des gamins qui commencent tout juste à écrire soient la plupart du temps bien en face du tableau (et tous tournés dans la même direction). Mais pour certains travaux ils sont par petits groupes autour d'e 2 grandes tables au fond de la classe, c'est plus pratique pour manipuler des dés, observer une expérience,...
Il y a 2 ans j'étais passée avec des CM1 de l'autobus à des tables en ilot de 4 en biais (notamment pour pouvoir tourner un peu plus facilement autour de chacun d'eux, avec l'autobus j'étais obligée vu le grand nombre d'élèves de faire des groupes de 3 serrés comme des sardines et je ne pouvais pas vraiment m'approcher de ceux qui étaient au milieu) .Ca ne m'a pas vraiment convenu, parce que même si ils savaient déjà bien écrire, il fallait les 3 quarts du temps qu'ils tournent leur table avant chaque copie de leçon, c'était un peu pénible. Les bavardages n'avaient ni empiré ni diminués en tous cas même si certains s'étaient servi du nouveau plan de classe comme excuse auprès de leurs parents "oui j'ai bavardé mais c'est parce que les tables sont en carrés maintenant "... De toutes façons j'avais droit à des excuses aussi bidons avec le plan de classe précédent (oui mais je suis trop derrière/ trop sur le côté/ trop à côté de truc... et puis ils pouvaient plus facilement faire passer leurs petits mots)
Ce n'est pas parce qu'on a mis des tables en U qu'on va faire du super boulot innovant de la mort qui tue, ni parce qu'on les place en autobus qu'on va les gaver de listes de règles à coup de règles pour que ça rentre mieux...
- dandelionVénérable
Le CECRL c'est juste un référentiel européen pour les langues qui détermine des niveaux de compétences (sauf que si on regarde bien il faut avoir des connaissances, mais certains 'oublient' de bien regarder ). La pédagogie des îlots ce n'est pas juste de changer la disposition de la classe, il y a aussi un système d'évaluation par groupe, le retour de l'ardoise pour réciter/restituer ( ). C'est une prof qui avait de la bouteille et à qui une classe a donné du fil à retordre qui l'a 'inventée'. Elle ne m'a pas eu l'air spécialement pédagogiste à la lire, plutôt pragmatique. Par contre elle n'a pas manqué de constater qu'elle pouvait gagner de l'argent avec son idée, et ça, ça me plaît beaucoup moins dois-je dire.
- kensingtonEsprit éclairé
Je suis d'accord qu'en ilôts, en groupes, on peut aussi vouloir faire passer un contenu d'enseignement (grammaire, vocab en LV). Ce n'est donc pas le dispositif choisi qui cherche à faire apprendre mais c'est d'abord le prof. Le dispositif est choisi par lui pour créer les conditions de cet apprentissage, en fonction de son groupe.
Le problème avec les dispositifs les plus récents, (certains diraient innovants), c'est qu'ils sont souvent vantés ou imposés par les formateurs et inspecteurs pour faire passer la baisse d'exigence et rendre les heures de cours supportables aux élèves qui doivent être motivés, s'amuser en cours et avoir de bonnes notes valorisantes et valider B2 même s'ils n'ont que le niveau A1.
Mais on ne peut pas échapper à des étapes sérieuses, pas fun/cool, peut-être même un peu ennuyeuses si on veut vraiment apprendre certaines choses. Le lexique, à un moment donné,il faut l'apprendre, le mémoriser. Les règles de grammaire, à un moment donné, il faut les comprendre, les assimiler, les retenir. En ilôts ou en frontal, avec les TICES ou l'actionnel, en cours dialogué ou en travail de groupes. Mais bon, il paraît que ce n'est pas bon pour le bien-être des enfants (celui des élèves, on s'en fiche apparemment).
Si on évacue sans cesse ces "moments incontournables", on arrive à des élèves qui n'ont jamais aucunes bases, ne peuvent pas progresser du coup et en arrivent justement (je te cite dandelion) à "des élèves qui ne sont plus motivés par rien, des classes entières où apprendre une leçon est un terme exotique, et donc des classes où la pédagogie 'normale' ne marche plus"(ce n'est sans doute pas la seule explication mais ça joue beaucoup, je pense).
Le problème avec les dispositifs les plus récents, (certains diraient innovants), c'est qu'ils sont souvent vantés ou imposés par les formateurs et inspecteurs pour faire passer la baisse d'exigence et rendre les heures de cours supportables aux élèves qui doivent être motivés, s'amuser en cours et avoir de bonnes notes valorisantes et valider B2 même s'ils n'ont que le niveau A1.
Mais on ne peut pas échapper à des étapes sérieuses, pas fun/cool, peut-être même un peu ennuyeuses si on veut vraiment apprendre certaines choses. Le lexique, à un moment donné,il faut l'apprendre, le mémoriser. Les règles de grammaire, à un moment donné, il faut les comprendre, les assimiler, les retenir. En ilôts ou en frontal, avec les TICES ou l'actionnel, en cours dialogué ou en travail de groupes. Mais bon, il paraît que ce n'est pas bon pour le bien-être des enfants (celui des élèves, on s'en fiche apparemment).
Si on évacue sans cesse ces "moments incontournables", on arrive à des élèves qui n'ont jamais aucunes bases, ne peuvent pas progresser du coup et en arrivent justement (je te cite dandelion) à "des élèves qui ne sont plus motivés par rien, des classes entières où apprendre une leçon est un terme exotique, et donc des classes où la pédagogie 'normale' ne marche plus"(ce n'est sans doute pas la seule explication mais ça joue beaucoup, je pense).
- Presse-puréeGrand sage
Je rebondis sur les propos de Phi:
Mon écot au débat avant de me lancer dans les copies. Le travail de groupe, tout comme la pédagogie frontale, c'est une technique de travail qui s'apprend, qui se perfectionne avec le temps.
A partir du moment où, et ce que je dis marche pour toute pédagogie, on l'applique en lâchant du lest sur les contenus enseignés et sur la qualité du travail fait par les élèves, cela donnera des résultats catastrophiques.
Ce que l'on appelle travail de groupe, je le pratique dans mes classes, notamment en rédaction. ça ne veut pas dire que les élèves n'ont pas des temps de travail en solitaire, et ça ne veut pas dire que je suis coulant sur le contenu ou la correction de la langue. La plupart des trucs que je vois sur le travail de groupe sur le net, ça l'est. La différence est là selon moi.
Quelques lectures pour ceux que cela intéresse (j'ai pas mal lu sur le sujet, et j'ai trouvé les meilleures choses dans ces bouquins):
Méthodes pour enseigner et apprendre en groupe, de Luc Peeters (De Boeck, 2ème ed. 2009)
Les petits groupes d'apprentissage dans la classe, J. Reid et alii, (ed. Beauchemin, 1994)
Relations d'aide entre élèves à l'école, Alain Baudrit (De Boeck, 2007)
PP
Mon écot au débat avant de me lancer dans les copies. Le travail de groupe, tout comme la pédagogie frontale, c'est une technique de travail qui s'apprend, qui se perfectionne avec le temps.
A partir du moment où, et ce que je dis marche pour toute pédagogie, on l'applique en lâchant du lest sur les contenus enseignés et sur la qualité du travail fait par les élèves, cela donnera des résultats catastrophiques.
Ce que l'on appelle travail de groupe, je le pratique dans mes classes, notamment en rédaction. ça ne veut pas dire que les élèves n'ont pas des temps de travail en solitaire, et ça ne veut pas dire que je suis coulant sur le contenu ou la correction de la langue. La plupart des trucs que je vois sur le travail de groupe sur le net, ça l'est. La différence est là selon moi.
Quelques lectures pour ceux que cela intéresse (j'ai pas mal lu sur le sujet, et j'ai trouvé les meilleures choses dans ces bouquins):
Méthodes pour enseigner et apprendre en groupe, de Luc Peeters (De Boeck, 2ème ed. 2009)
Les petits groupes d'apprentissage dans la classe, J. Reid et alii, (ed. Beauchemin, 1994)
Relations d'aide entre élèves à l'école, Alain Baudrit (De Boeck, 2007)
PP
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- kensingtonEsprit éclairé
Presse-purée a écrit:
A partir du moment où, et ce que je dis marche pour toute pédagogie, on l'applique en lâchant du lest sur les contenus enseignés et sur la qualité du travail fait par les élèves, cela donnera des résultats catastrophiques.
Ce que l'on appelle travail de groupe, je le pratique dans mes classes, notamment en rédaction. ça ne veut pas dire que les élèves n'ont pas des temps de travail en solitaire, et ça ne veut pas dire que je suis coulant sur le contenu ou la correction de la langue. La plupart des trucs que je vois sur le travail de groupe sur le net, ça l'est. La différence est là selon moi.
Merci pour les titres. (le travail de groupe me semble plus sérieux, pédagogiquement parlant) que les fameux ilôts)
- celitianSage
D'accord avec toi.micaschiste a écrit:Purée, quand est-ce qu'un formateur des ESPE osera-t-il dire que pour être capable de parler une langue, avoir des connaissances scientifiques, savoir rédiger correctement dans sa langue maternelle (et la parler), être capable de faire des raisonnements mathématiques, cela nécessite forcément de travailler, d'apprendre des règles, des mots, des notions, de les rabacher.
On ne construit rien sur du vide si ce n'est qu'une vague illusion poudre aux yeux.
Hier j'ai visité le futur collége de mon fils et en anglais des cahiers présentés : une 12ne de pages depuis le début de l'année en grammaire et vocabulaire mais par contre de beaux exposés sur les murs j'ai peur pour la 6ème
- CalandriaGrand sage
ecogest a écrit:
Hier j'ai visité le futur collége de mon fils et en anglais des cahiers présentés : une 12ne de pages depuis le début de l'année en grammaire et vocabulaire mais par contre de beaux exposés sur les murs j'ai peur pour la 6ème
J'avais au départ de ne pas faire écrire suffisamment de choses dans le cahier. Il se trouve que la plupart des élèves doivent en racheter un avant la fin juin car il est très rempli. C'est tout bête mais ça me rassure un peu. Et, en effet, je trouve qu'une douzaine de pages, ça fait léger. Il faut bien une trace à partir de laquelle travailler, apprendre...
Et je suis d'accord sur le fait qu'il est très important de passer par l'apprentissage des règles de grammaire. Il est cependant assez difficile d'être clair. Les bases ne sont souvent pas bien assimilées en français et tout se confond pour beaucoup d'entre eux...
- doubledeckerSage
Calandria a écrit:ecogest a écrit:
Hier j'ai visité le futur collége de mon fils et en anglais des cahiers présentés : une 12ne de pages depuis le début de l'année en grammaire et vocabulaire mais par contre de beaux exposés sur les murs j'ai peur pour la 6ème
J'avais au départ de ne pas faire écrire suffisamment de choses dans le cahier. Il se trouve que la plupart des élèves doivent en racheter un avant la fin juin car il est très rempli. C'est tout bête mais ça me rassure un peu. Et, en effet, je trouve qu'une douzaine de pages, ça fait léger. Il faut bien une trace à partir de laquelle travailler, apprendre...
Et je suis d'accord sur le fait qu'il est très important de passer par l'apprentissage des règles de grammaire. Il est cependant assez difficile d'être clair. Les bases ne sont souvent pas bien assimilées en français et tout se confond pour beaucoup d'entre eux...
cette histoire de nombre de pages est toute relative : peut être que dans ce collège les profs demandent à ce que les familles achètent un workbook : tous sans exception ont pour chaque leçon un encadré dédié à la grammaire (comme quoi, elle n'a pas disparu soit dit en passant )
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- CalandriaGrand sage
Oui, je suis d'accord. Au fond, peu importe le nombre de pages mais je me suis rendue compte en effet que certains collègues avaient tendance à ne quasiment rien faire écrire du tout car, selon eux, on est dans une séquence de production orale.
Or, pour parler à l'oral, il faut bien se baser sur du lexique, des règles de grammaire et travailler la prononciation.
Or, pour parler à l'oral, il faut bien se baser sur du lexique, des règles de grammaire et travailler la prononciation.
- doctor whoDoyen
Disons qu'en langue, il faut parler, et qu'une méthode qui fait parler davantage ne peut pas être rejetée à la légère.
Le problème, c'est qu'il est difficile de faire la même chose en cours dialogué, parce que les gamins ne sont pas habitués à l'expression collective (faute de faire du groupe-classe le référent principal de l'école dès la maternelle, comme le propose Doublecasquette dans un autre fil). Autre problème : le cours dialogué demande un grand doigté de la part du professeur, pour réellement impliquer tous les élèves dans la conversation et éviter de simplement faire du magistral déguisé.
Je crois que nlm76 avait parlé une fois de notation positive en cours de français, mais en classe entière. Faudrait retrouver le fil...
Le problème, c'est qu'il est difficile de faire la même chose en cours dialogué, parce que les gamins ne sont pas habitués à l'expression collective (faute de faire du groupe-classe le référent principal de l'école dès la maternelle, comme le propose Doublecasquette dans un autre fil). Autre problème : le cours dialogué demande un grand doigté de la part du professeur, pour réellement impliquer tous les élèves dans la conversation et éviter de simplement faire du magistral déguisé.
Je crois que nlm76 avait parlé une fois de notation positive en cours de français, mais en classe entière. Faudrait retrouver le fil...
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Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- ZorglubHabitué du forum
Je ne connais rien à l'enseignement de l'anglais en collège et donc j'ai un avis.
En fin de collège, les élèves ont passé autant d'heures en classe d'anglais qu'en classe de maths.
Et j'ai comme le sentiment que, bien que leur niveau en maths m'effraie, ils savent "faire beaucoup plus de choses" en rapport avec les maths que "dire beaucoup de trucs" dans une langue ressemblant à l'anglais (*).
Pourrait-on en conclure que les méthodes d'enseignement de l'anglais sont quelques peu inappropriées ?
Et c'est pas nouveau ...
Il ne me serait pas venu à l'idée d'envoyer seul un de mes enfants à l'âge de 15 ans acheter du pain dans un pays anglo-saxon.
J'aurais été beaucoup trop inquiet que, par incompréhension, ils finissent au poste de police (ou pire à l'asile, ou encore pire qu'on craigne une invasion d'extra-terrestres ...).
Sinon, la plupart des collègues de langue ilotent (c'est un verbe irrégulier mais du premier groupe).
Ça viendrait à l'idée de personne d'accepter une salle à côté des leurs. Nous, en maths, on a besoin de s'entendre pour travailler !
Ils sont cependant bien meilleurs profs que nous puisque leurs moyennes de classe sont 4 à 5 points au dessus des nôtres.
N'ouvrez surtout pas ce spoiler si vous êtes prof de langue adepte de l'ilotage !
(*) Et pourtant, les maths doivent être 'achement plus difficiles que l'anglais puisque beaucoup de profs d'anglais n'aurait pas la moyenne en maths au brevet alors que, réciproquement, presque tous les profs de maths baragouinent l'anglais !
En fin de collège, les élèves ont passé autant d'heures en classe d'anglais qu'en classe de maths.
Et j'ai comme le sentiment que, bien que leur niveau en maths m'effraie, ils savent "faire beaucoup plus de choses" en rapport avec les maths que "dire beaucoup de trucs" dans une langue ressemblant à l'anglais (*).
Pourrait-on en conclure que les méthodes d'enseignement de l'anglais sont quelques peu inappropriées ?
Et c'est pas nouveau ...
Il ne me serait pas venu à l'idée d'envoyer seul un de mes enfants à l'âge de 15 ans acheter du pain dans un pays anglo-saxon.
J'aurais été beaucoup trop inquiet que, par incompréhension, ils finissent au poste de police (ou pire à l'asile, ou encore pire qu'on craigne une invasion d'extra-terrestres ...).
Sinon, la plupart des collègues de langue ilotent (c'est un verbe irrégulier mais du premier groupe).
Ça viendrait à l'idée de personne d'accepter une salle à côté des leurs. Nous, en maths, on a besoin de s'entendre pour travailler !
Ils sont cependant bien meilleurs profs que nous puisque leurs moyennes de classe sont 4 à 5 points au dessus des nôtres.
N'ouvrez surtout pas ce spoiler si vous êtes prof de langue adepte de l'ilotage !
- Spoiler:
- Le Petit Robert est l'ennemi des profs de langue :injuste: :
"Ilote : n.m. /.../ Personne asservie, réduite au dernier degré de la misère, de l'ignorance."
(*) Et pourtant, les maths doivent être 'achement plus difficiles que l'anglais puisque beaucoup de profs d'anglais n'aurait pas la moyenne en maths au brevet alors que, réciproquement, presque tous les profs de maths baragouinent l'anglais !
- LoraNeoprof expérimenté
Hé ho, je ne suis pas animatrice, je suis prof de français ! Dans cette discussion, on n'a pas parlé des contenus d'enseignement, ce n'était pas le sujet, mais la façon dont on plaçait nos élèves et comment on pouvait évaluer leur participation. Mes cours sont faits " presque " comme avant, sauf que j'ai moins de cours dialogué. Par exemple, pour une LA, au lieu de faire un cours dialogué où seulement deux élèves participent (et où les autres dorment ou discutent), chaque groupe doit répondre à quelques questions, d'abord de façon individuelle, puis en concertation et enfin on passe à la phase dialoguée (on corrige). Si un des membres du groupe ne travaille pas, interdiction pour le groupe de mettre en commun, ce qui fait que tout le monde est obligé de travailler. Quand on passe à la phase orale, comme les élèves peuvent gagner des points, ils participent tous et c'est bien mieux qu'avant.kensington a écrit:
C'est donc une méthode d'animation de groupe efficace pour impliquer tout le monde quel que soit son niveau mais qui ne cherche pas à leur faire comprendre, apprendre quelque chose et progresser?
En plus ça instaure plus ou moins sournoisement une pression de groupe légitime. Bof!
Mais comme l'a dit loup des steppes plus haut, c'est la nouvelle mode...
- petitefleurNiveau 5
Zorglub a écrit:Je ne connais rien à l'enseignement de l'anglais en collège et donc j'ai un avis.
En fin de collège, les élèves ont passé autant d'heures en classe d'anglais qu'en classe de maths.
Et j'ai comme le sentiment que, bien que leur niveau en maths m'effraie, ils savent "faire beaucoup plus de choses" en rapport avec les maths que "dire beaucoup de trucs" dans une langue ressemblant à l'anglais (*).
Pourrait-on en conclure que les méthodes d'enseignement de l'anglais sont quelques peu inappropriées ?
Et c'est pas nouveau ...
Il ne me serait pas venu à l'idée d'envoyer seul un de mes enfants à l'âge de 15 ans acheter du pain dans un pays anglo-saxon.
J'aurais été beaucoup trop inquiet que, par incompréhension, ils finissent au poste de police (ou pire à l'asile, ou encore pire qu'on craigne une invasion d'extra-terrestres ...).
Sinon, la plupart des collègues de langue ilotent (c'est un verbe irrégulier mais du premier groupe).
Ça viendrait à l'idée de personne d'accepter une salle à côté des leurs. Nous, en maths, on a besoin de s'entendre pour travailler !
Ils sont cependant bien meilleurs profs que nous puisque leurs moyennes de classe sont 4 à 5 points au dessus des nôtres.
N'ouvrez surtout pas ce spoiler si vous êtes prof de langue adepte de l'ilotage !
- Spoiler:
Le Petit Robert est l'ennemi des profs de langue :injuste: :
"Ilote : n.m. /.../ Personne asservie, réduite au dernier degré de la misère, de l'ignorance."
(*) Et pourtant, les maths doivent être 'achement plus difficiles que l'anglais puisque beaucoup de profs d'anglais n'aurait pas la moyenne en maths au brevet alors que, réciproquement, presque tous les profs de maths baragouinent l'anglais !
Je suis toujours dans la même salle, qui se trouve être à côté de celle de la collègue d'anglais qui fonctionne uniquement par îlots. Je n'ai jamais entendu le moindre bruit (par contre, j'ai déjà entendu les classes d'autres collègues qui fonctionnent de manière classique et frontale... ).
Comme pour tout, il ne faut pas généraliser. Nous savons tous très bien qu'il n'y a pas une technique miracle qui fonctionnerait parfaitement avec tous les élèves, dans tous les établissements, suivie par n'importe quel prof de n'importe quelle matière.
Il est toujours bon d'essayer de nouvelles choses, pour avoir la chance d'en retirer un quelconque bénéfice et ainsi adapter (sans révolutionner) nos pratiques pour les rendre encore plus efficaces.
- kensingtonEsprit éclairé
Excuse-moi Lora, je n'ai pas fait attention à ta matière et je m'exprime dans ce topic surtout par rapport à l'enseignement des LV.
Je note quand même que le but est de favoriser a tout prix la participation. Est-ce que toute participation est le signe d'une activité d'apprentissage de l'élève? Je m'interroge. Est-ce que tous les élèves qui ne disent jamais rien en cours (y compris en LV) n'apprennent et rien et sont passifs? Je m'interroge.
Zorglub, (et je confirme que je n'aurais plus la moyenne au brevet en maths!)
Je note quand même que le but est de favoriser a tout prix la participation. Est-ce que toute participation est le signe d'une activité d'apprentissage de l'élève? Je m'interroge. Est-ce que tous les élèves qui ne disent jamais rien en cours (y compris en LV) n'apprennent et rien et sont passifs? Je m'interroge.
Zorglub, (et je confirme que je n'aurais plus la moyenne au brevet en maths!)
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