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- almuixeNeoprof expérimenté
Positivons c'est tout de même instructif pour les étudiants : cela montre que la vérité a bien du mal à émerger dans l'institution. On ne veut voir que le bon côté des choses. L'exemple sur le premier poste est significatif, la vérité c'est qu'un néotitulaire sur 2 sera à Créteil ou à Versailles, là où il y a le plus de zep.
- LédisséEsprit sacré
Ah oui, mais c'est indispensable et enrichissant d'être en ZEP
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- RuthvenGuide spirituel
Le monde de l'Education Nationale :
Et ce qui vous attend réellement :
Et ce qui vous attend réellement :
- C'est pas fauxEsprit éclairé
Haldetrude a écrit:Ah, j'en ai encore trouvé une pas mal, tenez vous bien :
"Judith, 19 ans : Est-ce que je peux choisir, après ma réussite au concours de professeur des collèges et lycées, la ville ou l’établissement de mon premier poste ?"
"CÉCILE Professeure de sciences physiques, Académie de Limoges : La première mutation, c’est pas une mutation qu’on décide : c’est une affectation. Pour mon cas, ça a été effectivement une véritable surprise. Je ne m’attendais absolument pas à tomber dans du milieu rural isolé, donc avec des parents qui viennent chercher leurs enfants en tracteur ou des choses comme ça :aba:. C’était à mille lieu de ce que j’avais connu et, en fait, je ne regrette pas cette première mutation, parce que c’était une vraie bonne surprise. :flower: Et j’y suis encore dans ce collège, vraiment je m’y suis attachée et pour rien au monde je changerai d’établissement. Donc, en fait, mes craintes finalement sur cette première mutation, bien vraiment ça a été une révélation . Il fait bon vivre. Comme quoi ! En fait, on peut être muté dans un endroit auquel on n’avait absolument pas pensé et se révéler par ce métier-là, se découvrir une passion d’un nouvel environnement, changer complètement de vie et c’est très stimulant. "
Crévindiou, ils parlent bizarrement la France, dans son milieu rural isolé.
- LédisséEsprit sacré
Haldetrude a écrit:Ah, j'en ai encore trouvé une pas mal, tenez vous bien :
"Judith, 19 ans : Est-ce que je peux choisir, après ma réussite au concours de professeur des collèges et lycées, la ville ou l’établissement de mon premier poste ?"
"CÉCILE Professeure de sciences physiques, Académie de Limoges : La première mutation, c’est pas une mutation qu’on décide : c’est une affectation. Pour mon cas, ça a été effectivement une véritable surprise. Je ne m’attendais absolument pas à tomber dans du milieu rural isolé, donc avec des parents qui viennent chercher leurs enfants en tracteur ou des choses comme ça :aba:. C’était à mille lieu de ce que j’avais connu et, en fait, je ne regrette pas cette première mutation, parce que c’était une vraie bonne surprise. :flower: Et j’y suis encore dans ce collège, vraiment je m’y suis attachée et pour rien au monde je changerai d’établissement. Donc, en fait, mes craintes finalement sur cette première mutation, bien vraiment ça a été une révélation . Il fait bon vivre. Comme quoi ! En fait, on peut être muté dans un endroit auquel on n’avait absolument pas pensé et se révéler par ce métier-là, se découvrir une passion d’un nouvel environnement, changer complètement de vie et c’est très stimulant. "
Allez, on prend les paris : dans 3 ou 4 ans, Judith sur son premier poste pourri, qu'elle imaginait bisounours grâce à cette dame, va faire une dépression. Et la faute à qui ? elle n'a pas honte, cette dame, de répondre ainsi, sans même dire un mot - même modéré - sur le fait qu'on puisse aussi avoir de MAUVAISES surprises ?
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- corisandianeNiveau 9
Le coup des parents qui vont chercher leurs gamins en tracteur :shock: non mais c'est pas possible quand même ils auraient pu faire encore plus gros dans la caricature. J'ai déjà été dans un college rural et j'en au croisé des tracteurs mais j'ai jamais vu des parents d'élèves qui venaient chercher leurs enfants en tracteur! Pourquoi pas avec des vaches! Puis comme tu dis de toute façon pour la plupart des stagiaire c'est pas l'odeur de la campagne qu'ils vont flairer mais le bitume de Créteil, et a priori ils n'y resteront pas toute leur vie!
- corisandianeNiveau 9
très bien trouvé!!!Ruthven a écrit:Le monde de l'Education Nationale :
Et ce qui vous attend réellement :
- Ben93Neoprof expérimenté
Ma pauvre dame vous vous mélangez les pinceaux toute seule ...Haldetrude a écrit:Ah, j'en ai encore trouvé une pas mal, tenez vous bien :
"Judith, 19 ans : Est-ce que je peux choisir, après ma réussite au concours de professeur des collèges et lycées, la ville ou l’établissement de mon premier poste ?"
"CÉCILE Professeure de sciences physiques, Académie de Limoges : La première mutation, c’est pas une mutation qu’on décide : c’est une affectation. Pour mon cas, ça a été effectivement une véritable surprise. Je ne m’attendais absolument pas à tomber dans du milieu rural isolé, donc avec des parents qui viennent chercher leurs enfants en tracteur ou des choses comme ça :aba:. C’était à mille lieu de ce que j’avais connu et, en fait, je ne regrette pas cette première mutation, parce que c’était une vraie bonne surprise. :flower: Et j’y suis encore dans ce collège, vraiment je m’y suis attachée et pour rien au monde je changerai d’établissement. Donc, en fait, mes craintes finalement sur cette première mutation, bien vraiment ça a été une révélation . Il fait bon vivre. Comme quoi ! En fait, on peut être muté dans un endroit auquel on n’avait absolument pas pensé et se révéler par ce métier-là, se découvrir une passion d’un nouvel environnement, changer complètement de vie et c’est très stimulant. "
- Spoiler:
- Et le ministère les paye pour raconter des conneries ?
- paul31Érudit
Haldetrude a écrit:Non mais ce site va m'amuser pendant des heures je crois :
"Que faire si les élèves viennent en cours sans affaires et ne fournissent aucun travail ?Angela, 60 ans ( )"
Réponse :
"Bonjour,
Pour ce qui est des élèves qui viennent sans leurs affaires, il est possible de préparer des fiches élèves (préparées en avances qui reprennent l'ensemble du cours). Ces fiches sont donc distribuées en début de cours. De ce fait l'élève a toujours une trace écrite avec lui.
(...)
Les élèves qui ne veulent pas travailler doivent être valorisés par le peu de travail qu'ils apportent (lecture de texte, ou recherche d'un élément simple sur le document). Le fait d'être valorisé lui permettra, à terme, de prendre confiance et de ce fait de travailler un peu plus. Il ne faut surtout pas les mettre à part mais toujours les inclure dans le groupe classe.
Le jour du contrôle, il est possible de lui donner des exercices plus simples (reprenant malgré tout, les items du socle commun évalués) toujours dans l'optique de le valoriser.En espérant avoir répondu à votre interrogation. Bonne journée.Stéphanie
- corisandianeNiveau 9
J'imagine que s'ils arrêtent de raconter des c...., ils devraient retourner a plein temps devant les élèves. La ils ont des postes confortables de formateurs, donc finalement ils ne sont plus en situation. Facile de dire que tout est rose.
- abricotedapiExpert spécialisé
J'aurais eu la même réaction si ce n'était pas déjà ce qu'on nous dit à l'IUFM...paul31 a écrit:Haldetrude a écrit:Non mais ce site va m'amuser pendant des heures je crois :
"Que faire si les élèves viennent en cours sans affaires et ne fournissent aucun travail ?Angela, 60 ans ( )"
Réponse :
"Bonjour,
Pour ce qui est des élèves qui viennent sans leurs affaires, il est possible de préparer des fiches élèves (préparées en avances qui reprennent l'ensemble du cours). Ces fiches sont donc distribuées en début de cours. De ce fait l'élève a toujours une trace écrite avec lui.
(...)
Les élèves qui ne veulent pas travailler doivent être valorisés par le peu de travail qu'ils apportent (lecture de texte, ou recherche d'un élément simple sur le document). Le fait d'être valorisé lui permettra, à terme, de prendre confiance et de ce fait de travailler un peu plus. Il ne faut surtout pas les mettre à part mais toujours les inclure dans le groupe classe.
Le jour du contrôle, il est possible de lui donner des exercices plus simples (reprenant malgré tout, les items du socle commun évalués) toujours dans l'optique de le valoriser.En espérant avoir répondu à votre interrogation. Bonne journée.Stéphanie
- C'est pas fauxEsprit éclairé
corisandiane a écrit:J'imagine que s'ils arrêtent de raconter des c...., ils devraient retourner a plein temps devant les élèves. La ils ont des postes confortables de formateurs, donc finalement ils ne sont plus en situation. Facile de dire que tout est rose.
Ils ne disent pas que tout est rose, ils sous-entendent que tout ne l'est pas à cause des méchants profs réactionnaires que ce sang neuf va heureusement régénérer.
- corisandianeNiveau 9
quel dommage qu'ils en soient partis alors, c'est vrai ça ne vous frappe pas, c'est toujours ceux qui ne sont plus en situation qui savent toujours mieux comment il faut faire, et qui disent que finalement non il n'y a pas de problèmes?C'est pas faux a écrit:corisandiane a écrit:J'imagine que s'ils arrêtent de raconter des c...., ils devraient retourner a plein temps devant les élèves. La ils ont des postes confortables de formateurs, donc finalement ils ne sont plus en situation. Facile de dire que tout est rose.
Ils ne disent pas que tout est rose, ils sous-entendent que tout ne l'est pas à cause des méchants profs réactionnaires que ce sang neuf va heureusement régénérer.
- EllenaNiveau 8
Haldetrude a écrit:Ah, j'en ai encore trouvé une pas mal, tenez vous bien :
"Judith, 19 ans : Est-ce que je peux choisir, après ma réussite au concours de professeur des collèges et lycées, la ville ou l’établissement de mon premier poste ?"
"CÉCILE Professeure de sciences physiques, Académie de Limoges : La première mutation, c’est pas une mutation qu’on décide : c’est une affectation. Pour mon cas, ça a été effectivement une véritable surprise. Je ne m’attendais absolument pas à tomber dans du milieu rural isolé, donc avec des parents qui viennent chercher leurs enfants en tracteur ou des choses comme ça :aba:. C’était à mille lieu de ce que j’avais connu et, en fait, je ne regrette pas cette première mutation, parce que c’était une vraie bonne surprise. :flower: Et j’y suis encore dans ce collège, vraiment je m’y suis attachée et pour rien au monde je changerai d’établissement. Donc, en fait, mes craintes finalement sur cette première mutation, bien vraiment ça a été une révélation . Il fait bon vivre. Comme quoi ! En fait, on peut être muté dans un endroit auquel on n’avait absolument pas pensé et se révéler par ce métier-là, se découvrir une passion d’un nouvel environnement, changer complètement de vie et c’est très stimulant. "
Travaillant dans la même académie que "CÉCILE Professeure de sciences physiques, Académie de Limoges", je n'ai jamais vu des parents conduire leurs enfants au collège en tracteur et j'ai connu le rural très, très isolé. Par ailleurs, c'est bien connu, la majorité des néotits sont affectés dans l'académie de Limoges et il faut les préparer à ce choc...
- lisette83Érudit
Je serais étudiante et j'aurais des souvenirs pas trop lointains de ma scolarité, je me dirais qu'on me prend pour une idiote et rien que cela me ferait fuir.
- corisandianeNiveau 9
"Les incivilités et la violence existent, à l'école comme dans le monde en général. Mais nous avons les moyens de faire face.
Bonjour,
Je pense qu'il ne faut pas freiner une belle vocation à cause de choses qu'on entend dire dans les médias. Le métier d'enseignant, comme tout métier à mon avis, génère un certain stress : après tout, nous sommes en "représentation" devant les élèves toute la journée, et nous jouons en quelque sorte un "rôle" devant eux...
Je travaille pour ma part dans un collège sensible du Pas-de-Calais, et dans ce cadre, il m'arrive bien évidemment de devoir gérer des incivilités. Il ne faut pas oublier que nous travaillons, en collège, avec des jeunes, adolescents souvent, qui sont en recherche de limites et qui testent l'autorité de tout adulte, en particulier de l'enseignant.
J'essaye donc, en début de chaque année, de placer le cadre de travail et les règles qu'il va falloir respecter tout au long de l'année scolaire. Il est à mon sens important de faire respecter ces règles. Et c'est là que je ne suis pas seule face aux élèves : en cas de non-respect d'une règle, je demande de l'aide à la CPE (Conseillère Principale d'Education), ou à ma direction ; nous travaillons le plus étroitement possible également avec les parents.
Au quotidien, nous guidons les élèves de notre mieux et gérons les écarts de conduite au cas par cas. C'est une partie du travail de l'enseignant : le mot "éducation" occupe une grande importance dans notre profession. Et le respect du cadre mis en place permet ensuite de faire place à l'enseignement.
Je dirais donc que les incivilités et la violence existent, à l'école comme dans le monde en général : nous ne vivons pas dans une bulle où l'école serait coupée du quartier qui l'environne. Mais nous avons les moyens de faire face à ces incivilités, à cette violence, de sorte qu'elles n'engendrent pas un stress quotidien. Et même après 10 ans d'enseignement, le plaisir de sentir qu'on réussit à accompagner des jeunes vers la suite de leur vie, bon gré, mal gré, reste intact !"
demander de l'aide à son CDE quand on a des problèmes de discipline? alors ça, c'est le pire des conseils à donner à un débutant déja. règle n°1: sauf évidemment problème grave nécessitant sanction lourde, jamais aller dire à son CDE "monsieur, j'ai des soucis", surtout pas. Puis faire croire que dans la plupart des cas, on règle les problème tous ensemble main dans la main, quel pensonge! la vérité, c'est que trop souvent, ça ne se passe pas comme ça du tout et que le prof est seul pour sanctionner, qu'il fait un rapport qui n'aura pas de suite, que parfois les parents ne suivent pas non plus l'enfant en question, bref franchement tout est présenté de la manière la plus idyllique possible, mais ce n'est malheuresuement pas le cas.
personnelle
Bonjour,
Je pense qu'il ne faut pas freiner une belle vocation à cause de choses qu'on entend dire dans les médias. Le métier d'enseignant, comme tout métier à mon avis, génère un certain stress : après tout, nous sommes en "représentation" devant les élèves toute la journée, et nous jouons en quelque sorte un "rôle" devant eux...
Je travaille pour ma part dans un collège sensible du Pas-de-Calais, et dans ce cadre, il m'arrive bien évidemment de devoir gérer des incivilités. Il ne faut pas oublier que nous travaillons, en collège, avec des jeunes, adolescents souvent, qui sont en recherche de limites et qui testent l'autorité de tout adulte, en particulier de l'enseignant.
J'essaye donc, en début de chaque année, de placer le cadre de travail et les règles qu'il va falloir respecter tout au long de l'année scolaire. Il est à mon sens important de faire respecter ces règles. Et c'est là que je ne suis pas seule face aux élèves : en cas de non-respect d'une règle, je demande de l'aide à la CPE (Conseillère Principale d'Education), ou à ma direction ; nous travaillons le plus étroitement possible également avec les parents.
Au quotidien, nous guidons les élèves de notre mieux et gérons les écarts de conduite au cas par cas. C'est une partie du travail de l'enseignant : le mot "éducation" occupe une grande importance dans notre profession. Et le respect du cadre mis en place permet ensuite de faire place à l'enseignement.
Je dirais donc que les incivilités et la violence existent, à l'école comme dans le monde en général : nous ne vivons pas dans une bulle où l'école serait coupée du quartier qui l'environne. Mais nous avons les moyens de faire face à ces incivilités, à cette violence, de sorte qu'elles n'engendrent pas un stress quotidien. Et même après 10 ans d'enseignement, le plaisir de sentir qu'on réussit à accompagner des jeunes vers la suite de leur vie, bon gré, mal gré, reste intact !"
demander de l'aide à son CDE quand on a des problèmes de discipline? alors ça, c'est le pire des conseils à donner à un débutant déja. règle n°1: sauf évidemment problème grave nécessitant sanction lourde, jamais aller dire à son CDE "monsieur, j'ai des soucis", surtout pas. Puis faire croire que dans la plupart des cas, on règle les problème tous ensemble main dans la main, quel pensonge! la vérité, c'est que trop souvent, ça ne se passe pas comme ça du tout et que le prof est seul pour sanctionner, qu'il fait un rapport qui n'aura pas de suite, que parfois les parents ne suivent pas non plus l'enfant en question, bref franchement tout est présenté de la manière la plus idyllique possible, mais ce n'est malheuresuement pas le cas.
personnelle
- InvitéOHabitué du forum
Bon, pour faire bonne mesure, y'a pas que les réponses qui sont à côté de la plaque:
"Si j 'obtiens le CAPES et le CAPLP, est-il possible de cumuler deux postes?'
"Comment arriver au métier de professeur de modélisme?"
"Si j 'obtiens le CAPES et le CAPLP, est-il possible de cumuler deux postes?'
"Comment arriver au métier de professeur de modélisme?"
- Ben93Neoprof expérimenté
Moi ma petite dame ou mon brave monsieur -je ne sais pas qui a écrit ça- je suis certes un prof qu'on qualifie de cool et très complice avec mes élèves, mais je ne joue pas un rôle ! Je forme des PROFESSIONNELS nous ne sommes pas au cirque !corisandiane a écrit:"Les incivilités et la violence existent, à l'école comme dans le monde en général. Mais nous avons les moyens de faire face.
Bonjour,
Je pense qu'il ne faut pas freiner une belle vocation à cause de choses qu'on entend dire dans les médias. Le métier d'enseignant, comme tout métier à mon avis, génère un certain stress : après tout, nous sommes en "représentation" devant les élèves toute la journée, et nous jouons en quelque sorte un "rôle" devant eux...
Je travaille pour ma part dans un collège sensible du Pas-de-Calais, et dans ce cadre, il m'arrive bien évidemment de devoir gérer des incivilités. Il ne faut pas oublier que nous travaillons, en collège, avec des jeunes, adolescents souvent, qui sont en recherche de limites et qui testent l'autorité de tout adulte, en particulier de l'enseignant.
J'essaye donc, en début de chaque année, de placer le cadre de travail et les règles qu'il va falloir respecter tout au long de l'année scolaire. Il est à mon sens important de faire respecter ces règles. Et c'est là que je ne suis pas seule face aux élèves : en cas de non-respect d'une règle, je demande de l'aide à la CPE (Conseillère Principale d'Education), ou à ma direction ; nous travaillons le plus étroitement possible également avec les parents.
Au quotidien, nous guidons les élèves de notre mieux et gérons les écarts de conduite au cas par cas. C'est une partie du travail de l'enseignant : le mot "éducation" occupe une grande importance dans notre profession. Et le respect du cadre mis en place permet ensuite de faire place à l'enseignement.
Je dirais donc que les incivilités et la violence existent, à l'école comme dans le monde en général : nous ne vivons pas dans une bulle où l'école serait coupée du quartier qui l'environne. Mais nous avons les moyens de faire face à ces incivilités, à cette violence, de sorte qu'elles n'engendrent pas un stress quotidien. Et même après 10 ans d'enseignement, le plaisir de sentir qu'on réussit à accompagner des jeunes vers la suite de leur vie, bon gré, mal gré, reste intact !"
demander de l'aide à son CDE quand on a des problèmes de discipline? alors ça, c'est le pire des conseils à donner à un débutant déja. règle n°1: sauf évidemment problème grave nécessitant sanction lourde, jamais aller dire à son CDE "monsieur, j'ai des soucis", surtout pas. Puis faire croire que dans la plupart des cas, on règle les problème tous ensemble main dans la main, quel pensonge! la vérité, c'est que trop souvent, ça ne se passe pas comme ça du tout et que le prof est seul pour sanctionner, qu'il fait un rapport qui n'aura pas de suite, que parfois les parents ne suivent pas non plus l'enfant en question, bref franchement tout est présenté de la manière la plus idyllique possible, mais ce n'est malheuresuement pas le cas.
personnelle
- InvitéOHabitué du forum
Je confirme, Corisandiane, mais cela dépend aussi du CDE. Des personnes tout à fait dignes de confiance m'assurent que certains font leur travail.
- LédisséEsprit sacré
Euh, Ben... :lol: Tu as bien de la chance si tu n'as pas à jouer un rôle devant tes élèves... et ça ne restera peut-être pas le cas toute ta carrière (quand tu auras 20 ans de différence avec eux, va être "cool" et "complice"...
99% des enseignants, je pense, sont en représentation. Ça ne signifie pas faire le clown.
99% des enseignants, je pense, sont en représentation. Ça ne signifie pas faire le clown.
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Ben93Neoprof expérimenté
Ah d'accord, j'ai eu peur.LadyC a écrit:Euh, Ben... :lol: Tu as bien de la chance si tu n'as pas à jouer un rôle devant tes élèves... et ça ne restera peut-être pas le cas toute ta carrière (quand tu auras 20 ans de différence avec eux, va être "cool" et "complice"...
99% des enseignants, je pense, sont en représentation. Ça ne signifie pas faire le clown.
Mais rassurez-vous je ne compte pas finir ma vie dans l'EN.
- EzildaNiveau 9
Mais où va-t-on ???
- corisandianeNiveau 9
tout à fait oriane, j'en ai connu des trés bons, et le CDE du collège de mes enfants est visiblement remarquable, en tous cas il tient la baraque. Et j'en ai connu aussi, vraiment. Mais trop peu. Et puis, on leur demande même de réduire le nombre d'exclusions définitives, de faire le moins de vagues possibles, bref de sanctionner de moins en moins finalement. C'est tout le système qui tolère de plus en plus. Ils ne sont pas les seuls responsables.
- corisandianeNiveau 9
moi j'ai connu quelques exceptions, qui n'avient pas besoin d'être en représentation: dés qu'ils respiraient, tous les élèves se taisaient, impressionnés, matés d'entrée. Autorité naturelle 100%. OK c'est rarissime. Mais oui ça existe; et ça écoeure;
- corisandianeNiveau 9
nous, on le sait déja. Les futurs nouveaux, ils ne le savent pas encore. Ils pensent arriver dans la petite maison dans la prairie, et ils vont découvrir la journée de la jupeEzilda a écrit:Mais où va-t-on ???
- InvitéOHabitué du forum
Un témoignage de plus! je ne désespère pas d'en rencontrer un un jour .
La nôtre fait vraiment de l'excès de zèle.
La nôtre fait vraiment de l'excès de zèle.
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