Pedro Cordoba : nouvel article sur la Finlande

Natacha Polony a-t-elle une influence quelconque sur les invitations chez Ruquier ? Auquel cas, elle pourrait inviter P. Cordoba à s'exprimer sur la Finlande. Même à cette heure tardive, même un samedi soir, il en est que cela intéresserait. Et puis ce serait un pied dans le paf, qui permettrait peut-être d'aller chez Calvi (enfin il renouvellerait ses invités ) et surtout chez Taddei. Mais bon faut pas rêver.

Non, elle n'a aucune influence. Les invitations sont le fait de Ruquier et de Catherine Barma, les producteurs.
Et on n'invite pas quelqu'un pour parler — il faut au moins qu'il ait fait un livre. Des années que je tanne Pedro pour qu'il écrive. Pendant ce temps Meirieu continue à produire…
C'est comme Celeborn ou Luigi — c'est à leur tour. Il faut arriver avec des concepts neufs. Des propositions. Les éditeurs ne manquent pas.

Abraxas a écrit: Des années que je tanne Pedro pour qu'il écrive..

Peut-être pourriez-vous en remettre encore une couche, par exemple en lui suggérant de publier, après x ou y modifs pour la version papier, les excellents topos que l'on peut lire sur son blog ?

Palombella Rossa a écrit:

Abraxas a écrit: Des années que je tanne Pedro pour qu'il écrive..

Peut-être pourriez-vous en remettre encore une couche, par exemple en lui suggérant de publier, après x ou y modifs pour la version papier, les excellents topos que l'on peut lire sur son blog ?

Le problème, c'est qu'il faut les unifier — avec une vision commune. Une colonne vertébrale. Il ne suffit pas d'être intelligent. Il faut composer un livre.

Pourquoi pas "Propos sur l'éducation". De Pedro Cordoba.

A la manière de Alain pour être clair.

Abraxas a écrit:Il ne suffit pas d'être intelligent. Il faut composer un livre.

Si je ne m'abuse, cela ne fait-il pas partie de vos multiples talents que de savoir mettre en mots et en forme la pensée des autres ?
Ou peut-être pas pour ce genre de textes ?

Je ne me permettrais pas de modifier une ligne de Pedro, qui écrit avec talent — et clarté.
Et Alain écrivait du haut de sa chaire — avec la caution de Gallimard, qui dans les années 20 était tout de même autre chose que le vendeur de papier qu'il est devenu. Avec tout l'establishment derrière eux. Pedro est à la retraite, il n'est entré qu'une fois — en 2007 — dans une commission ministérielle, et encore par la bande, il est le plus doué d'entre nous — donc, il n'a aucune légitimité : ne me dites pas que le système marche sur la tête, je suis au courant. Il devrait être ministre, dans un monde bien fait.

Abraxas a écrit:Je ne me permettrais pas de modifier une ligne de Pedro, qui écrit avec talent — et clarté.
Et Alain écrivait du haut de sa chaire — avec la caution de Gallimard, qui dans les années 20 était tout de même autre chose que le vendeur de papier qu'il est devenu. Avec tout l'establishment derrière eux. Pedro est à la retraite, il n'est entré qu'une fois — en 2007 — dans une commission ministérielle, et encore par la bande, il est le plus doué d'entre nous — donc, il n'a aucune légitimité : ne me dites pas que le système marche sur la tête, je suis au courant. Il devrait être ministre, dans un monde bien fait.

En effet, ses analyses sont pointues et érudites.

C'est encore une fois flagrant : la nullité intellectuelle de la plupart des réformateurs apparaît en négatif de ce genre d'écrits.
Ce qui est incroyable, c'est que c'est public, et que ça ne fera bouger aucun des promoteurs de l'école finlandaise, ou de la suppression du redoublement (je pense à un billet précédent) aucun journaliste "spécialisé", aucun décideur.
L'idéologie est décidément plus présente que jamais.

Plus que l'idéologie, c'est la flemme, le résultat d'années de glandage inopérant qui a tout de même permis à certains de s'assurer une place d'"experts".

JE ne sais pas.
Regarde un gars comme Cédelle : il est objectivement intelligent et érudit, mais il ne changera plus d'un iota. Il interprète tous les évènements de l'éducation à travers le prisme de sa grille de lecture : seule l'innovation est bonne, quand ça ne marche pas, c'est qu'on a résisté aux réformes et qu'on n'a pas mis en place l'innovation.
Et il ne semble pas s'intéresser aux faits objectifs relevés par les critiques des politiques actuelles.

C'est décevant.

"Le mensonge a beau partir des années à l'avance, la vérité le rattrapera en quelques jours."

Salut et Fraternité, Pedro !

Igniatius a écrit:
Et les twittos les plus pédagos préfèrent annoncer d'entrée que c'est un parti-pris.
Manifestement, ils ont une lointaine connaissance de l'analyse de données chiffrées.

Mais non, c'est scandaleux de dire ça !
Les Cahiers pédagogiques, que le monde entier nous envie, vont sortir un numéro spécial Finlande sans parti pris. Cette revue scientifique de haut niveau a fait une grande enquête.
La photo de couverture est déjà prête :

Paratge a écrit:La photo de couverture est déjà prête

C'est vrai que côté climat, c'est tout à fait adapté.

Moi, sans rire, ce qui me rend dingue c'est que du coup, on a deux séries de données et d'interprétation des données qui fonctionnent en parallèle et qui se contredisent. A un moment, c'est quand même assez préoccupant. Avec la désagréable impression de n'avoir pas d'autre choix que de "choisir son camp" puisque les interprétations ne sont pas compatibles entre elles. Misère...

Abraxas a écrit:Je ne me permettrais pas de modifier une ligne de Pedro, qui écrit avec talent — et clarté.
Et Alain écrivait du haut de sa chaire — avec la caution de Gallimard, qui dans les années 20 était tout de même autre chose que le vendeur de papier qu'il est devenu. Avec tout l'establishment derrière eux. Pedro est à la retraite, il n'est entré qu'une fois — en 2007 — dans une commission ministérielle, et encore par la bande, il est le plus doué d'entre nous — donc, il n'a aucune légitimité : ne me dites pas que le système marche sur la tête, je suis au courant. Il devrait être ministre, dans un monde bien fait.

J'ai le souvenir d'un colloque à l'ENS où nous avions une communication l'un après l'autre...il est intelligent, brillant, clair...mais nous avons tous le même problème celui d'être attachés à la transmission de savoirs solides qui permettent de réfléchir...J'ai encore en mémoire son texte hostile aux IUFM...ces inutiles univers de formation médiocre...quel bonheur

Olympias a écrit:J'ai le souvenir d'un colloque à l'ENS où nous avions une communication l'un après l'autre...

Mais, est-ce son vrai nom ? On dirait tellement un beau pseudo qui sonne bien !

Gryphe a écrit:

Paratge a écrit:La photo de couverture est déjà prête

C'est vrai que côté climat, c'est tout à fait adapté.

Moi, sans rire, ce qui me rend dingue c'est que du coup, on a deux séries de données et d'interprétation des données qui fonctionnent en parallèle et qui se contredisent. A un moment, c'est quand même assez préoccupant. Avec la désagréable impression de n'avoir pas d'autre choix que de "choisir son camp" puisque les interprétations ne sont pas compatibles entre elles. Misère...

C'est sûr que lorsqu'en face, on a ça, c'est difficile de contrer !

http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470#.US4fshZgu1o.twitter

Gryphe a écrit:

Olympias a écrit:J'ai le souvenir d'un colloque à l'ENS où nous avions une communication l'un après l'autre...

Mais, est-ce son vrai nom ? On dirait tellement un beau pseudo qui sonne bien !

Mais oui, un vrai hidalgo...Hombre !

Dans 3 jours, je dois effectuer un stage en responsabilité de 3 semaines dans une classe de petite et moyenne section. Autant cette perspective m'aurait réjoui il y a 3 mois, c'est à dire lorsque j'ai décidé de passer le CRPE, autant elle me désole aujourd'hui.

Car en quelques semaines, après les premiers cours à l'iufm et un premier stage dans une classe de CE2, j'ai décidé de me pencher sérieusement sur cette question de l'école.

J'ai été enthousiaste lorsque j'ai lu Abraxas, Lafforgue, Delors, Finky, Lurcat, Muglioni... etc et je me suis dit : "Bon, avec ces gars là, on va s'en sortir, c'est évident, limpide. C'est une question de quelques mois et la loi de refondation tombe à point..."

Depuis, j'assiste avec stupeur à la défaite de la poésie, de la probité intellectuelle face à la toute puissance de la démagogie et du mensonge.

Je n'ai plus aucun espoir et si la lecture de certains blogs (Celeborn, La vie moderne, Bonnet d'âne, Mezetulle....) est tout à fait roborative, il m'est difficile de m'en remettre à la seule prétendue "liberté pédagogique".Je n'y crois pas.

Oui Monsieur Abraxas (j'en profite au passage pour vous saluer) , le monde semble décidément "mal fait". Un monde où vous vous brouillez avec Lafforgue, où Kambouchner se rabiboche avec Meirieu...

Bon, je dois faire une purée pour mes adorables Schtroumpfettes de 1 et 4 ans,

Je vous embrasse

doublecasquette a écrit:C'est sûr que lorsqu'en face, on a ça, c'est difficile de contrer !
http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470#.US4fshZgu1o.twitter

Maiz'enfin, comment peut-on soutenir sans rire que si la France est mal classée dans les enquêtes internationales, c'est parce qu'il y a trop d'heures de cours ?
Il y a là une faille méthodologique majeure.

Si on est moins bon alors qu'on travaille(rait) davantage, c'est que c'est la méthode de travail qu'il faut revoir, c'est qu'on n'est pas efficace.
Or comment être davantage efficace ? That's the question.
Et il semblerait qu'il y ait déjà de vraies réponses à cette question, cf. Follow through et compagnie, donc en clair, y'a plus qu'à.

Sinon il y a une autre solution : on continue à ramer... et je pense qu'on est bien parti comme ça...

StephC a écrit:Je n'ai plus aucun espoir et si la lecture de certains blogs (Celeborn, La vie moderne, Bonnet d'âne, Mezetulle....) est tout à fait roborative, il m'est difficile de m'en remettre à la seule prétendue "liberté pédagogique".Je n'y crois pas.

Mais si, StephC, il ne faut pas lâcher, il y a peu d'espoir mais on ne va pas lâcher l’affaire, quand même, ça serait trop dommage.

Bisous à tes Schtroumpfettes. :flower:

La purée de Maman y que ça de vrai !!! Mais non, StephC, comme diraient les Québéquois, Lâche pas la patate !

Abraxas a écrit:Non, elle n'a aucune influence. Les invitations sont le fait de Ruquier et de Catherine Barma, les producteurs.
Et on n'invite pas quelqu'un pour parler — il faut au moins qu'il ait fait un livre. Des années que je tanne Pedro pour qu'il écrive. Pendant ce temps Meirieu continue à produire…
C'est comme Celeborn ou Luigi — c'est à leur tour. Il faut arriver avec des concepts neufs. Des propositions. Les éditeurs ne manquent pas.

À propos de livres et d'éditeurs, voir en pièce jointe la préface du dernier manuel de GRIP-Éditions Première géographie documentaire pour le CP.

StephC a écrit:

J'ai été enthousiaste lorsque j'ai lu Abraxas, Lafforgue, Delors, Finky, Lurcat, Muglioni... etc et je me suis dit : "Bon, avec ces gars là, on va s'en sortir, c'est évident, limpide. C'est une question de quelques mois et la loi de refondation tombe à point..."

Depuis, j'assiste avec stupeur à la défaite de la poésie, de la probité intellectuelle face à la toute puissance de la démagogie et du mensonge.

Je n'ai plus aucun espoir et si la lecture de certains blogs (Celeborn, La vie moderne, Bonnet d'âne, Mezetulle....) est tout à fait roborative, il m'est difficile de m'en remettre à la seule prétendue "liberté pédagogique".Je n'y crois pas.

Le GRIP ne vend pas d'espoir, mais il y a des places vides sur les bancs des rameurs. :aaw:

Padre P. Lucas a écrit:

StephC a écrit:

J'ai été enthousiaste lorsque j'ai lu Abraxas, Lafforgue, Delors, Finky, Lurcat, Muglioni... etc et je me suis dit : "Bon, avec ces gars là, on va s'en sortir, c'est évident, limpide. C'est une question de quelques mois et la loi de refondation tombe à point..."

Depuis, j'assiste avec stupeur à la défaite de la poésie, de la probité intellectuelle face à la toute puissance de la démagogie et du mensonge.

Je n'ai plus aucun espoir et si la lecture de certains blogs (Celeborn, La vie moderne, Bonnet d'âne, Mezetulle....) est tout à fait roborative, il m'est difficile de m'en remettre à la seule prétendue "liberté pédagogique".Je n'y crois pas.

Le GRIP ne vend pas d'espoir, mais il y a des places vides sur les bancs des rameurs. :aaw:

Et tout un monde de terres à découvrir, explorer et aménager... :aax:

doublecasquette a écrit:

Padre P. Lucas a écrit:Le GRIP ne vend pas d'espoir, mais il y a des places vides sur les bancs des rameurs. :aaw:

Et tout un monde de terres à découvrir, explorer et aménager... :aax:

J'ai honte, ça fait plus de deux mois que je dois vous envoyer un truc...
Du coup je pense à vous tous les jours.

doublecasquette a écrit:
Et tout un monde de terres à découvrir, explorer et aménager... :aax:

"Engagez-vous !" qu'ils disaient,
"Vous verrez du pays !" qu'ils disaient ...
:chat: :aac: :aah: :aaw: (quelques membres du GRIP...)

doublecasquette a écrit:

Gryphe a écrit:

Paratge a écrit:La photo de couverture est déjà prête

C'est vrai que côté climat, c'est tout à fait adapté.

Moi, sans rire, ce qui me rend dingue c'est que du coup, on a deux séries de données et d'interprétation des données qui fonctionnent en parallèle et qui se contredisent. A un moment, c'est quand même assez préoccupant. Avec la désagréable impression de n'avoir pas d'autre choix que de "choisir son camp" puisque les interprétations ne sont pas compatibles entre elles. Misère...

C'est sûr que lorsqu'en face, on a ça, c'est difficile de contrer !

http://blog.sgen.net/reconstruirelecole/?p=470#.US4fshZgu1o.twitter

Tu plaisantes DC, en disant que c'est difficile à contrer ?
Il n'y a rien dans ce point de vue, uniquement du verbiage !
La seule donnée qui peut ressembler à de la science, c'est celle du volume horaire. Or, si j'en crois tout ce que j'ai lu récemment, nous sommes dans la moyenne européenne en ce qui concerne le primaire, donc ce n'est pas un argument en soi.
Pour le reste, le SGEN déroule comme d'hab' toute son idéologie désormais bien connue, et encore une fois, termine en s'excitant sur la Finlande, où ils n'ont sans doute jamais mis les pieds autrement qu'en camping-car l'été.

On ne peut comparer ce tract avec le sérieux du blog de Pedro Cordoba.
C'est même à mourir de rire quand on compare le niveau.