- RoninMonarque
Je crois, non je suis sûr, blablatrice, que tu devrais te renseigner sur le spécialisé, en effet. Et je crois aussi que les explications et exemples de Alice sont très clairs, détaillés et justifiés. Tes posts sont des revendications très subjectives et un peu insultantes.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Qui plus est, si j'étais allée réclamer un traitement de faveur pour mon fils au vu de sa lenteur en CP et de ses confusions, aurait-il le niveau qu'il a aujourd'hui? Je n'en suis pas certaine.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Oups je m'aperçois que je n'ai pas été claire, et c'est vrai que j'ai dévié par rapport à ton propos: le 95e centile évaluait l'orthographe, qui n'était pas touchée par le dys dans les cas cités, le bilan faisant partie de l'évaluation globale nécessaire à la pose du diagnostic. Ça illustrait seulement le fait qu'un dys peut être localisé et peut concerner un enfant tout à fait capable et même scolaire. Ceci dit mon dys à moi est dans la moyenne pour les items touchés de son test de QI, ça ne semble pas rendre le diagnostic impossible. Mais je repète: pour moi le but d'un diagnostic n'est pas (forcément) de demander les adaptations: je pense que pour les dys légers ou bien compensés, reprendre à la maison et ne rien demander à l'école est préférable.Aliceinwonderland a écrit:Excuse-moi mais c'est complètement délirant et un bon exemple de ce que je dénonce comme une médicalisation excessive et une forme de consumérisme : au départ, les tests QI ou orthos sont là pour mettre en évidence de vrais déficits (et envisager parfois une structure adaptée), pas pour faire des diagnostics de complaisance pour que les parents de Monchéri Moncoeur aillent demander des adaptations pour un môme au-dessus du percentile 95!Blablatrice occasionnelle a écrit:
Je pense surtout que la définition du dys comme écart à la norme est très inadaptée. J'imagine que c'est de là que viennent tous les faux diagnostics, un enfant peut évidemment avoir des tas de raisons de ne pas avoir appris à lire correctement. Et à l'inverse, cela freine la prise en charge d'autres enfants qui fatiguent, et qu'on laisse fatiguer sous prétexte qu'ils s'en sortent. Pourquoi à la place ne pas considérer l'écart par rapport aux capacités de l'enfant (via par exemple un test de QI), ou mieux, faire un diagnostic circonstanciel en vue des prises en charge qu'on pense efficaces (et réalistes... )?
Pour moi, un diagnostic dys est une évaluation en vue d'apporter une aidé ciblée à un problème spécifique, indépendamment du niveau global de l'enfant, y compris pour un enfant au-dessus du 95e centile en dictée (d'ailleurs, j'en ai fait établir un précisément comme ça dans les règles de l'art - comme quoi c'est possible, mais ce n'est pas une dyslexie).
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Si par "spécialisé" tu entends l'éducation spécialisée, je ne connais effectivement pas bien, mais ce n'est pas le sujet. Si tu entends "enfants à besoin particuliers", je pense avoir une petite expérience. Et je t'assure que je suis une modérée... je t'invite à faire un tour sur les fora des parents dys.Ronin a écrit:Je crois, non je suis sûr, blablatrice, que tu devrais te renseigner sur le spécialisé, en effet. Et je crois aussi que les explications et exemples de Alice sont très clairs, détaillés et justifiés. Tes posts sont des revendications très subjectives et un peu insultantes.
Je suis loin d'être en désaccord sur tout avec Alice, je continue à la trouver pleine de bon sens, simplement elle décrit une réalité différente de la mienne et dont je ne nie absolument pas l'existence. Les dys recouvrent une grande variété de cas, il faut se garder de généralités et je persiste: il faut bien adapter de temps en temps, quand bien même la plupart d'adaptations demandées par les parents seraient injustes voire contreproductives.
- RoninMonarque
C'est plus que du bon sens, c'est son métier. On te parle de pratiques pro en lien avec les recherches en psycho cognitive et tu réponds avec des approximations et un regard subjectif, forcément, ça coince.
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- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Oui, enfin, j'ai rencontré des orthophonistes avec lesquelles j'étais moins d'accord qu'avec Alice (et avec lesquelles elle ne serait pas du tout d'accord).Ronin a écrit:C'est plus que du bon sens, c'est son métier.
Tu m'accuses d'approximations et de subjectivité, mais moi, c'est ton reproche que je trouve très approximatif et très subjectif... tu veux bien préciser?Ronin a écrit:On te parle de pratiques pro en lien avec les recherches en psycho cognitive et tu réponds avec des approximations et un regard subjectif, forcément, ça coince.
- RoninMonarque
Mon approche ? PE spé depuis huit ans, deux ans en IME, six ans en hôpital psy à bosser avec les orthophonistes, les psychomotriciens, les psychologues, pédo-psychiatres et neuro-pédiatres. 120 bilans à mon actif depuis que je bosse ici et huit ans à ne travailler qu'avec des élèves en échec, déscolarisés et orientés. Donc oui, j'ai la prétention de savoir deux-trois petites choses.
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- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Je n'en doute pas, je trouve d'autant plus dommage que tes interventions ne soient pas plus constructives. Que me reproches-tu?
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Blablatrice occasionnelle a écrit:Oups je m'aperçois que je n'ai pas été claire, et c'est vrai que j'ai dévié par rapport à ton propos: le 95e centile évaluait l'orthographe, qui n'était pas touchée par le dys dans les cas cités, le bilan faisant partie de l'évaluation globale nécessaire à la pose du diagnostic. Ça illustrait seulement le fait qu'un dys peut être localisé et peut concerner un enfant tout à fait capable et même scolaire. Ceci dit mon dys à moi est dans la moyenne pour les items touchés de son test de QI, ça ne semble pas rendre le diagnostic impossible. Mais je repète: pour moi le but d'un diagnostic n'est pas (forcément) de demander les adaptations: je pense que pour les dys légers ou bien compensés, reprendre à la maison et ne rien demander à l'école est préférable.Aliceinwonderland a écrit:Excuse-moi mais c'est complètement délirant et un bon exemple de ce que je dénonce comme une médicalisation excessive et une forme de consumérisme : au départ, les tests QI ou orthos sont là pour mettre en évidence de vrais déficits (et envisager parfois une structure adaptée), pas pour faire des diagnostics de complaisance pour que les parents de Monchéri Moncoeur aillent demander des adaptations pour un môme au-dessus du percentile 95!Blablatrice occasionnelle a écrit:
Je pense surtout que la définition du dys comme écart à la norme est très inadaptée. J'imagine que c'est de là que viennent tous les faux diagnostics, un enfant peut évidemment avoir des tas de raisons de ne pas avoir appris à lire correctement. Et à l'inverse, cela freine la prise en charge d'autres enfants qui fatiguent, et qu'on laisse fatiguer sous prétexte qu'ils s'en sortent. Pourquoi à la place ne pas considérer l'écart par rapport aux capacités de l'enfant (via par exemple un test de QI), ou mieux, faire un diagnostic circonstanciel en vue des prises en charge qu'on pense efficaces (et réalistes... )?
Pour moi, un diagnostic dys est une évaluation en vue d'apporter une aidé ciblée à un problème spécifique, indépendamment du niveau global de l'enfant, y compris pour un enfant au-dessus du 95e centile en dictée (d'ailleurs, j'en ai fait établir un précisément comme ça dans les règles de l'art - comme quoi c'est possible, mais ce n'est pas une dyslexie).
Je trouve cela très étrange, je n'ai jamais entendu parler d'une chose pareille. Justement, chez un enfant suspecté de dyslexie/ou retard de langage écrit, souvent s'il a été pris un peu trop tard (CE1 par exemple) mais bien rééduqué, on observe parfois des enfants qui ont au final une lecture normale, bien qu'un peu lente, mais subsiste une plainte concernant la transcription (ils ne photographient pas l'orthographe d'usage, ne font pas d'accord), donc on les catalogue parfois dysorthographiques uniquement, quand j'en ai des comme ça corrects en lecture (dans la norme ou norme faible) et transcrivant phonétiquement je renvoie vers du soutien scolaire. Edit c'est le seul cas qui se rapprocherait de "dys localisé" qui me laisse très perplexe sinon jamais entendu parler de dyslexie sélective.
Mais un enfant au percentile 95 en dictée je vois mal comment il pourrait être patho en lecture. Tu es sûre du diag de dys? Elle a utilisé des tests étalonnés en lecture ? (type Alouette?) Parce que si elle se fie seulement à quelques erreurs typiques, à mon avis ça n'a aucune validité.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- Blablatrice occasionnelleNiveau 6
Encore une fois, il ne s'agit pas de dyslexie, qui d'ailleurs a été écartée. J'ai quelques réticences à évoquer mes enfants sur un forum public, en mp si tu veux.Aliceinwonderland a écrit:
Je trouve cela très étrange, je n'ai jamais entendu parler d'une chose pareille. Justement, chez un enfant suspecté de dyslexie/ou retard de langage écrit, souvent s'il a été pris un peu trop tard (CE1 par exemple) mais bien rééduqué, on observe parfois des enfants qui ont au final une lecture normale, bien qu'un peu lente, mais subsiste une plainte concernant la transcription (ils ne photographient pas l'orthographe d'usage, ne font pas d'accord), donc on les catalogue parfois dysorthographiques uniquement, quand j'en ai des comme ça corrects en lecture (dans la norme ou norme faible) et transcrivant phonétiquement je renvoie vers du soutien scolaire. Edit c'est le seul cas qui se rapprocherait de "dys localisé" qui me laisse très perplexe sinon jamais entendu parler de dyslexie sélective.
Mais un enfant au percentile 95 en dictée je vois mal comment il pourrait être patho en lecture. Tu es sûre du diag de dys? Elle a utilisé des tests étalonnés en lecture ? (type Alouette?) Parce que si elle se fie seulement à quelques erreurs typiques, à mon avis ça n'a aucune validité.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Ok je pense que je comprends mieux et que je vois de quoi il peut s'agir.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:Oui voilà, je suis d'accord pour dire que les vrais dys se situent probablement autour de 3%.
Je reposte parce que dans le monde de l'édition jeunesse, justement, on voit de plus en plus de livres adaptés aux dys.
Je pense au catalogue d'une maison comme "la plume de l'argilète", par exemple, qui en a fait sa ligne éditoriale (vous avez peut-être vu leurs livres à Auchan ; ils ont un partenariat) :
http://laplumedelargilete.com/12-albums-illustres-jeunesse
Et donc 3% ?
http://laplumedelargilete.com/content/12-collection-dyslexie
Ils annoncent d'ailleurs d'autres chiffres :
En France, environ 5 % de la population adulte, et 6 à 8 % des enfants scolarisés, soit plus de 3 millions de personnes, sont dyslexiques.
Je ne remets pas en cause ce que tu as écrit, Aliceinwonderland (étant orthophoniste, tu dois savoir ce qu'il en est !) mais on passe tout de même de 3% au double selon cette maison d'édition, d'où mon étonnement.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
A l'école on apprenait entre 3 et 5%. Mais actuellement il y en a de plus en plus (voir le livre de Colette Ouzilou, dyslexie une vraie fausse épidémie).
Moi je dirais plutôt plus près de 3 mais c'est mon avis subjectif! Et je pense par exemple à un enfant que je suis et dont l'équipe éducative s'est tenue ce matin, à mon avis il va finir par avoir le diagnostic car cette école ne fait plus redoubler du tout et l'écart se creuse (mon bilan dit qu'il a un niveau en transcription de CP mars, il passe en CE2, et il est patho en lecture...), même si je pense qu'il ne l'était pas et que c'est un souci lié à l'école et à son éducation. Un môme de même profil au départ un peu plus âgé va redoubler car dans le privé alors qu'il n'est plus patho qu'en transcription dans mes tests (lecture normale désormais). Au prochain bilan comme il sera coté par rapport à un CE2 à mon avis il sera au top... Alors que l'autre sera considéré comme dys...
Concernant la collection, qu'ils aient tendance à prendre les chiffres les plus élevés n'est guère étonnant, c'est leur business...
Sinon je ne connaissais pas cette collection, je connaissais uniquement Les mots à l'endroit, la fée des mots, merci pour le lien, ça peut permettre de trouver d'autres supports.
Moi je dirais plutôt plus près de 3 mais c'est mon avis subjectif! Et je pense par exemple à un enfant que je suis et dont l'équipe éducative s'est tenue ce matin, à mon avis il va finir par avoir le diagnostic car cette école ne fait plus redoubler du tout et l'écart se creuse (mon bilan dit qu'il a un niveau en transcription de CP mars, il passe en CE2, et il est patho en lecture...), même si je pense qu'il ne l'était pas et que c'est un souci lié à l'école et à son éducation. Un môme de même profil au départ un peu plus âgé va redoubler car dans le privé alors qu'il n'est plus patho qu'en transcription dans mes tests (lecture normale désormais). Au prochain bilan comme il sera coté par rapport à un CE2 à mon avis il sera au top... Alors que l'autre sera considéré comme dys...
Concernant la collection, qu'ils aient tendance à prendre les chiffres les plus élevés n'est guère étonnant, c'est leur business...
Sinon je ne connaissais pas cette collection, je connaissais uniquement Les mots à l'endroit, la fée des mots, merci pour le lien, ça peut permettre de trouver d'autres supports.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
De rien.
Mais on voit de plus en plus de livres adaptés.
Mais on voit de plus en plus de livres adaptés.
- RoninMonarque
Ils surfent sur la mode et la peur des parents.
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- JuanlinoNiveau 5
Je suis harcelé par un couple de parents qui sont allés mendier une PAI pour leur garçon qui n'a jamais rien foutu scolairement.
C'est clair, ce que veulent les parents, c'est des bonnes notes pour leur cancre d'élève qui passe son temps à troubler la classe.
Je suis dégouté.
C'est clair, ce que veulent les parents, c'est des bonnes notes pour leur cancre d'élève qui passe son temps à troubler la classe.
Je suis dégouté.
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