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- IgniatiusGuide spirituel
Johnny Guitar a écrit:Épreuve d'admission en ESPE, session 2013
Soit cet extrait d'un rapport de l'éducation nationale sur l'accompagnement personnalisé, p.5:
"La posture des enseignants doit continuer à évoluer. Dans une académie, la préconisation formulée simplement par les inspecteurs consiste à recommander « de se mettre à la place de l’enseignant dont les propres enfants ne travailleraient pas à l’école ».
En somme, « l’accompagnement personnalisé est un espace de liberté » qu’il faut donc continuer à conquérir à grands renforts d’imagination pédagogique."
Questions:
1. Que faut-il changer dans la posture des enseignants? Pourquoi?
2. Donnez deux exemples d'"imagination pédagogique" applicables à l'accompagnement personnalisé.
3. Expliquez le sens du mot "liberté" employé au 2ème paragraphe.
Ce qui est certain, c'est que si c'était le cas, il ne me viendrait pas à l'idée de rejeter la faute sur l'école, c'est quand même dingue.
Pour ma part, je préfère me dire que mes élèves pourraient être mes enfants : je leur enseigne alors ce que j'aimerais que mes enfants sachent.
De toute façon, les enfants des inspecteurs fréquentent les bons établissements...
- ParatgeNeoprof expérimenté
Johnny Guitar a écrit:
En somme, « l’accompagnement personnalisé est un espace de liberté » qu’il faut donc continuer à conquérir à grands renforts d’imagination pédagogique."[/i]
Questions:
1. Que faut-il changer dans la posture des enseignants? Pourquoi?
2. Donnez deux exemples d'"imagination pédagogique" applicables à l'accompagnement personnalisé.
3. Expliquez le sens du mot "liberté" employé au 2e paragraphe.
Les modules en lycées étaient déjà « un espace de liberté », de quoi enthousiasmer la FCPE :| mais jamais une définition claire autre que négative (les modules ne sont pas ceci ou cela) ne nous a été donnée !
Il faut s'attendre à la même chose pour cet autre bidule qu'est l'AP.
La preuve, c'est qu'effectivement les inspecteurs viennent voir dans les bahuts à quoi ça peut bien ressembler.
De toute façon on aura faux : c'est du management pathogène avec double contrainte. Ça, ils savent faire !
- dandelionVénérable
Lecture en effet assez sidérante, beaucoup de 'diplomatie' (hypocrisie?), ça tourne autour du pot. Evidemment, comme seuls les très grands chefs changent, le middle-management qui est le même depuis 30 ans ne va pas automatiquement s'auto-flageller et se livrer à l'autocritique qu'il prône pour autrui.
Quand on a des responsables qui ne peuvent être tenus pour responsables, il ne faut pas s'étonner de ces délires.
Ah si seulement ils étaient comme Saint-Thomas et croyaient ce qu'ils voient et non ce qu'ils croient !
Quand on a des responsables qui ne peuvent être tenus pour responsables, il ne faut pas s'étonner de ces délires.
Ah si seulement ils étaient comme Saint-Thomas et croyaient ce qu'ils voient et non ce qu'ils croient !
- User5899Demi-dieu
Chez nous, le CVL a été consulté sur l'AP, et puis tous les élèves de toutes les classes 1100 élèves, sections générales, technologiques, professionnelles.17 réponses positives sur l'AP le reste ? Ca sert à rien, c'est le bordel, c'est inutile, c'est nul, c'est mieux quand on a les profs habituels, on ne fait rien, on ne sait pas où on doit aller, pis d'abord ranafout, etc.
Résultat : les parole des djeuns a été décrétée peu représentative et considérée comme non exploitable :lol!:
Chez moi, le dogme, c'est barrettes à tous les étages et usine à gaz délirante.
Résultat : les parole des djeuns a été décrétée peu représentative et considérée comme non exploitable :lol!:
Chez moi, le dogme, c'est barrettes à tous les étages et usine à gaz délirante.
- RonubNiveau 9
Malgré ta remarque sur la définition négative des modules, ceux-ci étaient nettement préférables à l'AP car au moins on avait nos élèves (j'en ai pratiqués en lycée professionnel avec des demi-classes). Avec l'AP, nous n'avons pas nos élèves sous prétexte de changer "de force" la posture des professeurs (=grands méchants transmetteurs de connaissances).Paratge a écrit:Johnny Guitar a écrit:
En somme, « l’accompagnement personnalisé est un espace de liberté » qu’il faut donc continuer à conquérir à grands renforts d’imagination pédagogique."[/i]
Questions:
1. Que faut-il changer dans la posture des enseignants? Pourquoi?
2. Donnez deux exemples d'"imagination pédagogique" applicables à l'accompagnement personnalisé.
3. Expliquez le sens du mot "liberté" employé au 2e paragraphe.
Les modules en lycées étaient déjà « un espace de liberté », de quoi enthousiasmer la FCPE :| mais jamais une définition claire autre que négative (les modules ne sont pas ceci ou cela) ne nous a été donnée !
Il faut s'attendre à la même chose pour cet autre bidule qu'est l'AP.
La preuve, c'est qu'effectivement les inspecteurs viennent voir dans les bahuts à quoi ça peut bien ressembler.
De toute façon on aura faux : c'est du management pathogène avec double contrainte. Ça, ils savent faire !
- micaschisteMonarque
Cripure a écrit:Chez nous, le CVL a été consulté sur l'AP, et puis tous les élèves de toutes les classes 1100 élèves, sections générales, technologiques, professionnelles.17 réponses positives sur l'AP le reste ? Ca sert à rien, c'est le bordel, c'est inutile, c'est nul, c'est mieux quand on a les profs habituels, on ne fait rien, on ne sait pas où on doit aller, pis d'abord ranafout, etc.
Résultat : les parole des djeuns a été décrétée peu représentative et considérée comme non exploitable :lol!:
Chez moi, le dogme, c'est barrettes à tous les étages et usine à gaz délirante.
Une consultation des lycéens avec des questions bien pensées, identiques sur tout le territoire national, dont la validité ne soit pas contestable, serait intéressante. Mais il faudrait un dépouillement par les profs, histoire que les chiffres ne soient pas manipulés.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- ParatgeNeoprof expérimenté
micaschiste a écrit:
Une consultation des lycéens avec des questions bien pensées, identiques sur tout le territoire national, dont la validité ne soit pas contestable, serait intéressante. Mais il faudrait un dépouillement par les profs, histoire que les chiffres ne soient pas manipulés.
Beaucoup se souviendront avec émotion de la consultation Meirieu en 1998, dernier sursaut du système soviétique avec ses résultats connus à l'avance et son dépouillement par des stagiaires dans certaines académies.
- micaschisteMonarque
Désolée, jen'ai pas connu..Je ne faisais pas partie de l'EN à cette date...Paratge a écrit:micaschiste a écrit:
Une consultation des lycéens avec des questions bien pensées, identiques sur tout le territoire national, dont la validité ne soit pas contestable, serait intéressante. Mais il faudrait un dépouillement par les profs, histoire que les chiffres ne soient pas manipulés.
Beaucoup se souviendront avec émotion de la consultation Meirieu en 1998, dernier sursaut du système soviétique avec ses résultats connus à l'avance et son dépouillement par des stagiaires dans certaines académies.
C'est sûr que les résultats attendus doivent être proches de ceux de Cripure.
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- JohnMédiateur
[quote="micaschiste"]
Ah, c'était un grand moment, ça !
Toutes ces belles feuilles jaunes qui ont été livrées aux rectorats par cartons ! Ce serait bien de les relire, tiens. Il y a un sujet de thèse à réaliser sur cette consultation.
Paratge a écrit:micaschiste a écrit:
Une consultation des lycéens avec des questions bien pensées, identiques sur tout le territoire national, dont la validité ne soit pas contestable, serait intéressante. Mais il faudrait un dépouillement par les profs, histoire que les chiffres ne soient pas manipulés.
Beaucoup se souviendront avec émotion de la consultation Meirieu en 1998, dernier sursaut du système soviétique avec ses résultats connus à l'avance et son dépouillement par des stagiaires dans certaines académies.
Ah, c'était un grand moment, ça !
Toutes ces belles feuilles jaunes qui ont été livrées aux rectorats par cartons ! Ce serait bien de les relire, tiens. Il y a un sujet de thèse à réaliser sur cette consultation.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
http://www.meirieu.com/RAPPORTSINSTITUTIONNELS/LYCEES.pdf
Allez, pour le plaisir :
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Allez, pour le plaisir :
http://www.humanite.fr/node/328837Social-Eco - le 29 Avril 1998
Les lycéens ont participé sérieusement à la consultation. Ils ont formulé des demandes précises
Philippe Meirieu: Il faut poser des actes significatifs
ENTRETIEN avec Philippe Meirieu, président du comité d'organisation de la consultation nationale.
Quels grands enseignements avez-vous tirés de la consultation?.
Les élèves ont répondu très scrupuleusement, avec beaucoup de sérieux, mais ils manquent terriblement de confiance dans les hommes politiques pour réaliser le moindre progrès sur la démocratisation de l'accès au savoir au lycée.
Ils ont trois grandes demandes auxquelles il faut faire droit. D'abord, celle d'une culture commune forte pour tous les lycées: avec les incontournables français, histoire et géographie (l'histoire est plébiscitée, ils en regrettent le caractère de bachotage), l'éducation physique et sportive et des disciplines qui n'existent pas ou peu, expression artistique, éducation civique, civile et politique, et droit, statistiques, informatique. Ils demandent aussi, cela nous a surpris, une information neutre et laïque sur les religions et de la philosophie pour tous. Ils sont très adultes et perçoivent bien les enjeux.
Ensuite, il y a une revendication très forte des lycées professionnels d'être traités à égale dignité avec les autres établissements. Ils ont répondu plus que les autres, plus collectivement. Il y a un effort à faire de la part de la nation. Nous insistons pour de vraies passerelles entre les différentes formations, car la démocratie c'est aussi la mobilité sociale: c'est la possibilité pour des élèves qui ont commencé leur cursus dans un collège de banlieue et un lycée professionnel de pouvoir accéder à un lycée d'enseignement général et à une classe préparatoire aux grandes écoles.
Enfin, ils réclament un accompagnement dans le travail personnel. Le baccalauréat est devenu une course d'obstacles faussée par le développement massif du marché privé du soutien scolaire. On voit fleurir toute une série de gens qui exploitent honteusement l'inquiétude des familles et le stress des enfants pour réinjecter une dose très importante d'injustice sociale dans le système. Cela n'est pas acceptable. Donc, à c"té des heures de cours, tout élève doit avoir droit à une durée de six à neuf heures personnalisées, avec salle d'informatique, CDI, etc., ouvert samedi après-midi, dimanche, pendant les repas et les vacances scolaires. Le lycée est un équipement scandaleusement sous-utilisé.
C'est une réforme dont l'ambition risque de coûter cher?
Les propositions en termes d'horaires sont à budget constant. Bien sûr, si le gouvernement veut injecter de l'argent dans l'éducation, je serai le premier à applaudir. Mais il s'agit là d'une volonté politique. Nous ne l'avons pas exclue. Nous avons essayé de travailler pour que ce soit réalisable tout de suite, mais il y aura quand même des problèmes. Seulement, il faut qu'on prenne la mesure des enjeux sociaux qui sont derrière. On sait que l'école ne réduit pas mais accroît les inégalités. Aujourd'hui on le sait. Notre ministre a beaucoup parlé, il a fait des coups de boutoir à droite, à gauche. A mon avis, il est maintenant au pied du mur. Il est du ressort du politique de prendre ses responsabilités. Je crois qu'il faut poser des actes significatifs.
Propos recueillis
par EMILIE RIVE
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- micaschisteMonarque
Enfin, ils réclament un accompagnement dans le travail personnel.
Voilà d'où vient l'origine du nom de l'AP. Le rapport de Meirieu de 1998
Donc, à c"té des heures de cours, tout élève doit avoir droit à une durée de six à neuf heures personnalisées, avec salle d'informatique, CDI, etc., ouvert samedi après-midi, dimanche, pendant les repas et les vacances scolaires. Le lycée est un équipement scandaleusement sous-utilisé.
et ça c'est l'avenir ?
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- OlympiasProphète
Les modules, c'était préférable ; d'abord, on avait au maximum 17/18 élèves. Ensuite, cela permettait de faire de la méthodologie, de corriger des devoirs, d'approfondir pour certains, de reprendre des bases pour d'autres, de faire des exercices. Mais c'est tellement mieux de supprimer ce qui fonctionne...Pour ce qui est de l'HGéo, je les regrette. J'ai une heure d'AP en seconde, avec des élèves qui viennent de 4 classes différentes ; j'ai prévu un atelier cartographie. Les élèves sont mous. Ce sont les 6 d'une de mes classes de seconde qui sont les plus actifs. Pas très convaincant. En plus, il a fallu des mois pour ajuster tout ça, on a refait les groupes un nombre incalculable de fois...il n'y avait pas assez de profs sur la barrette du jeudi, des collègues se retrouvaient avec de l'AP qu'ils n'avaient pas demandé...bref, encore une usine à gaz, une de plus
- JPhMMDemi-dieu
Oui hein, un bonheur cette phrase.micaschiste a écrit:Donc, à c"té des heures de cours, tout élève doit avoir droit à une durée de six à neuf heures personnalisées, avec salle d'informatique, CDI, etc., ouvert samedi après-midi, dimanche, pendant les repas et les vacances scolaires. Le lycée est un équipement scandaleusement sous-utilisé.
et ça c'est l'avenir ?
"Ouvert samedi après-midi, dimanche, pendant les repas et les vacances scolaires." on dirait qu'il parle de Darty
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CathEnchanteur
1998, c'est le passé de l'avenir!
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