Un professeur accusé de faire chanter des parents d'élèves.

INFORMATION FRANCE BLEU NORD
En 2011, un professeur de lycée aurait affirmé avoir reçu une boulette de papier en plein visage, pendant la classe. Depuis l'incident, il souffrirait de maux de tête.

Il aurait alors convoqué les parents de l'élève et leur aurait proposé de conclure un "marché" : 10.000 euros et il ne dira rien à sa hiérarchie. Après quelques discussions, la somme aurait baissé, jusqu'à 7.500 euros ; le professeur aurait préparé un véritable contrat, qu'il aurait fait signer aux parents, qui s'engageaient à verser chaque mois 300 euros à l'enseignant. De façon très précise, le document aurait gravé dans le marbre les dates de versement, et le type de règlement accepté, le mandat cash.

Les versements mensuels se seraient déroulés de façon normale à partir de juin 2012. Mais, surprise, il y a trois semaines, l'élève en question est exclu définitivement du lycée, pour "oisiveté". Un incident qui va tout déclencher : le père, agent de maintenance, demande des explications au proviseur du lycée, et lui déballe toute l'histoire. C'est alors le proviseur qui lui aurait conseillé de porter plainte contre l'enseignant, qui lui, nie de façon catégorique.

John a écrit:http://www.franceinfo.fr/justice/un-professeur-accuse-de-faire-chanter-des-parents-d-eleves-878827-2013-01-31

INFORMATION FRANCE BLEU NORD
En 2011, un professeur de lycée aurait affirmé avoir reçu une boulette de papier en plein visage, pendant la classe. Depuis l'incident, il souffrirait de maux de tête.

Cripure a écrit:En même temps, ça ouvre des perspectives. Je viens justement de finir un paquet de copies qui m'a donné une de ces migraines...
Y a-t-il un contrat-type ?

*Lady of Shalott* a écrit:


Parents, je suis traumatisée par la nullité du dernier paquet dont j'ai dû m'infliger la correction. Depuis, je fais des cauchemars, j'éclate en sanglots sans raison, et je me suis brouillée avec mon chien, qui ne comprenait pas mes fréquentes sautes d'humeur et mes oublis de croquettes. Je vous propose de me verser 200E par mois pour éviter la plainte contre votre progéniture, et ce jusqu'au prochain paquet de copies. Si les résultats s'améliorent, j'aurai un meilleur résultat au test de M6 sur le bonheur, et je baisserai -peut-être - mes tarifs. Sinon, je lutterai contre la dépression à grand renfort de shopping, et je me verrai dans l'obligation d'augmenter mes tarifs.

Oriane a écrit:Une histoire très étonnante, à prendre avec des pelletées de sel. La moindre bizarrerie n'étant pas qu'un élève se fasse exclure définitivement pour "oisiveté". :Descartes:

Marie Laetitia a écrit:

Oriane a écrit:Une histoire très étonnante, à prendre avec des pelletées de sel. La moindre bizarrerie n'étant pas qu'un élève se fasse exclure définitivement pour "oisiveté". :Descartes:

oui, hein! Où est cet établissement de mes rêves ! :lol: J'accours!

Cripure a écrit:En même temps, ça ouvre des perspectives. Je viens justement de finir un paquet de copies qui m'a donné une de ces migraines...
Y a-t-il un contrat-type ?

dandelion a écrit: Non mais c'est une blague? Un agent de maintenance qui sort 10.000 euros déjà, c'est louche; la boulette de papier, comment dire, il va y avoir moins de manifs pour demander une augmentation des salaires, et pompon, l'oisiveté (ils vont pouvoir en supprimer des postes à ce compte là ).

Marie Laetitia a écrit:

Oriane a écrit:Une histoire très étonnante, à prendre avec des pelletées de sel. La moindre bizarrerie n'étant pas qu'un élève se fasse exclure définitivement pour "oisiveté". :Descartes:

oui, hein! Où est cet établissement de mes rêves ! :lol: J'accours!

*Lady of Shalott* a écrit:


Parents, je suis traumatisée par la nullité du dernier paquet dont j'ai dû m'infliger la correction. Depuis, je fais des cauchemars, j'éclate en sanglots sans raison, et je me suis brouillée avec mon chien, qui ne comprenait pas mes fréquentes sautes d'humeur et mes oublis de croquettes. Je vous propose de me verser 200E par mois pour éviter la plainte contre votre progéniture, et ce jusqu'au prochain paquet de copies. Si les résultats s'améliorent, j'aurai un meilleur résultat au test de M6 sur le bonheur, et je baisserai -peut-être - mes tarifs. Sinon, je lutterai contre la dépression à grand renfort de shopping, et je me verrai dans l'obligation d'augmenter mes tarifs.

Un enseignant d’un lycée proche d’Avesnes-sur-Helpe (Nord) est poursuivi par la justicepour extorsion après avoir exigé jusqu’à 10.000 euros de parents d’un élève pour éviter à leur fils d’être exclu, a-t-on appris vendredi auprès du parquet d’Avesnes-sur-Helpe.

Interpellé mardi avec sa compagne, le professeur a été «placé sous contrôle judiciaire et est interdit d’accès à tout établissement scolaire» jusqu’à sa comparution le 27 février, a expliqué à l’AFP le procureur d’Avesnes-sur-Helpe Bernard Beffy, confirmant une information de France Bleu Nord. Le père de l’élève a porté plainte le 11 janvier, au lendemain d’un conseil de discipline lors duquel son fils a été définitivement exclu du lycée. «Le père a alors dit +je ne comprends pas pourquoi il est exclu alors que je paie pour qu’il ne le soit pas+ (...) Le proviseur lui a alors conseillé de déposer plainte», selon M. Beffy. L’affaire avait démarré le 9 décembre 2011, lorsque l’élève avait jeté des boulettes en papier sur l’enseignant.
En juin dernier, le professeur contacte les parents «pour leur demander des réparations», affirmant avoir subi «de graves conséquences traumatiques» et demande «qu’on lui verse 10.000 euros», selon le procureur. La famille de l’élève étant très modeste, «une négociation un peu sordide» débouche sur une somme de 7.500 euros, répartie en versements mensuels de 300 euros. Le professeur et sa compagne formalisent l’engagement en faisant «signer une convention» aux parents. Lors de sa garde à vue cette semaine, l’enseignant a «nié les faits. Il a donné une version selon laquelle il aurait reçu des briques» dans la tête, explique M. Beffy. «Cette version a été démentie par l’enquête», souligne le procureur. Selon lui, les déclarations des élèves montrent qu’il n’y a eu que des jets de boulettes. L’enseignant n’a jamais eu d’arrêt de travail et l’examen médical ne montre qu’une «légère lésion», selon le parquet. «La hiérarchie du lycée dément avoir reçu un rapport d’incident. Le document retrouvé chez (l’enseignant) serait un faux», ajoute le procureur. L’enseignant et sa compagne risquent jusqu’à sept ans d’emprisonnement et 100.000 euros d’amende.

Oriane a écrit:Une histoire très étonnante, à prendre avec des pelletées de sel. La moindre bizarrerie n'étant pas qu'un élève se fasse exclure définitivement pour "oisiveté". :Descartes: