- DinaaaExpert spécialisé
J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
- JPhMMDemi-dieu
+10 puissance beaucoup. Je les trouve héroïques. Il me serait impossible de tenir deux heures avec 35 mômes de 4 ans. :shock: IMPOSSIBLE. Je trouve que cela relève réellement de l'héroïsme (quotidien).Dinaaa a écrit:J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- RikkiMonarque
Pour avoir travaillé pendant 5 ans en moyenne section de maternelle, je sais que je n'aurais plus, à mon âge, le courage de reprendre une classe de ce niveau-là.
Je n'ai jamais eu 35 élèves, mais ma classe la plus chargée était à 29 élèves, avec un enfant autiste et une enfant caractérielle, pas d'ASEM (ou plutôt, un ASEM 30 mn par jour à l'heure de la collation, qui à l'époque était considéré comme sacrée)...
Je me rappelle avoir travaillé énormément à cette époque de ma vie, et j'ai fini sur les genoux. J'ai toujours refusé de remplir le moindre livret scolaire pour mes élèves, mais on travaillait énormément la motricité, le langage, l'élaboration collective de récits, le vocabulaire et la syntaxe, la construction du nombre, le respect des règles, la musique, la peinture...
Je n'ai jamais eu 35 élèves, mais ma classe la plus chargée était à 29 élèves, avec un enfant autiste et une enfant caractérielle, pas d'ASEM (ou plutôt, un ASEM 30 mn par jour à l'heure de la collation, qui à l'époque était considéré comme sacrée)...
Je me rappelle avoir travaillé énormément à cette époque de ma vie, et j'ai fini sur les genoux. J'ai toujours refusé de remplir le moindre livret scolaire pour mes élèves, mais on travaillait énormément la motricité, le langage, l'élaboration collective de récits, le vocabulaire et la syntaxe, la construction du nombre, le respect des règles, la musique, la peinture...
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- SugnetNiveau 9
C'est aussi débile que de changer le terme "instit" pour celui de "prof des écoles". Cela n'a rien changé en terme de revalorisation salariale (puisque les instits ont perdu la prime logement et n'ont pas accès aux primes prof principal et autre lorsqu'ils officient ailleurs qu'en élémentaire.... et ont la retraite à 60 au lieu de 55 bref tout gagné dans l'histoire) ni en terme de considération, je t'assure, on est comme tous les profs des nantis qui veulent leur planque.John a écrit:Ben il y aura élémentaire, puis primaire.c'est que quand même les besoins d'enfants de 2-3 ans à 5-6 ans ne sont pas les mêmes qu'à l'école primaire et que c'est à cela que renvoie le terme "maternelle".
Honnêtement, ça se tient.
Ce n'est pas primordiial, certes, mais ça tient.
Ca nous change tout de même des questions de la droite sur l'augmentation du financement de l'école privée par l'argent public...
Alors dans ce cas on appelle plus le français notre "langue maternelle", on a qu'à l'appeller la langue "fraternelle" puisqu'elle permet de s'insérer dans la société dans laquelle on appartient.
Justement à l'école maternelle on apprend la langue maternelle, je crois sincèrement qu'il y a plus urgent à faire dans notre société actuelle. Les mots ont un sens mais si c'est pour faire de la maternelle une préparation à la suite, je crains que ne s'envolent encore plus toutes ces choses qui tenaient à l'école maternelle est sont essentielle à la construction du métier d'élève et de citoyen au profit d'apprentissages mal assis faits prématurément.
Je préfère Canto qui file l'argent de la vente de sa Rolls à la fondation abbé Pierre, là on est dans l'utile l'urgent et le nécessaire. Je dis pas qu'il faut vivre la tête dans le guidon mais y'a du mal de fait en France faudrait se réveiller
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- philannDoyen
Ces disputes sur les termes comme si c'était des questions d'importance me fatiguent personnellement. On ne change pas le réel en modifiant les dénominations et je vois beaucoup plus d'inconvénients à changer les termes qu'à garder un terme qui ne dérange vraiment pas grand monde.
Pour la maternelle, moi qui enseigne dans des villes défavorisées avec beaucoup de primo-arrivants, je me demande si une partie du problème n'est pas précisément d'avoir des élèves qui ne sont pas passés par la maternelle (j'ai bcp d'élèves qui sont arrivés en France vers l'âge de 10 ans). Du coup, j'ai l'impression que bcp de choses attendues à l'école et au collège ne vont pas de soi, ne sont pas intégrées par les élèves et beaucoup plus dures à acquérir plus tard.
Pour la maternelle, moi qui enseigne dans des villes défavorisées avec beaucoup de primo-arrivants, je me demande si une partie du problème n'est pas précisément d'avoir des élèves qui ne sont pas passés par la maternelle (j'ai bcp d'élèves qui sont arrivés en France vers l'âge de 10 ans). Du coup, j'ai l'impression que bcp de choses attendues à l'école et au collège ne vont pas de soi, ne sont pas intégrées par les élèves et beaucoup plus dures à acquérir plus tard.
- PabloPEExpert
Moi aussi.. j'ai vite lâché la petite section pour me réfugier en CM2.. et je vous promets que 30 CM2 voire 29 CM1/CM2 c'est pour moi bien moins épuisant que 28 PS voire 25 TPSJPhMM a écrit:+10 puissance beaucoup. Je les trouve héroïques. Il me serait impossible de tenir deux heures avec 35 mômes de 4 ans. :shock: IMPOSSIBLE. Je trouve que cela relève réellement de l'héroïsme (quotidien).Dinaaa a écrit:J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- JPhMMDemi-dieu
Dans la classe PS de mon fils, ils sont 35.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- PabloPEExpert
JPhMM a écrit:Dans la classe PS de mon fils, ils sont 35.
- SugnetNiveau 9
llaima a écrit:Peut-être qu’avec la fatigue du soir j’ai dit les choses assez rapidement et pas relu les fautes de mes publications. Je veux bien l’accorder. Donc je voudrais avec la fraicheur du matin redire les choses plus clairement. Je ne suis pas contre l’existence de la maternelle et encore moins contre les collègues qui y travaillent. Ils font d’ailleurs je pense du mieux qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Ma réflexion partait seulement de l’idée de bien distinguer au sein de l’éducation nationale les missions éducatives et instructives. Si bien sûr on apprend des choses à la maternelle, je l’espère, pour autant il est abusif de parler d’instruction au sens premier. Ça n’a rien d’insultant, au contraire, si on le faisait vraiment je doute que ce soit très positif ! Suivre un cours, ce n’est pas facile et ce serait trop violent pour des petits de trois ans, parfois moins. Ma réflexion ne part d’ailleurs non pas de la maternelle en-soi mais du manque de distinction entre ces deux fonctions de l’éducation nationale qui se fait de plus en plus et qui pour moi ne mène pas à grand-chose de bien. Avec les différentes réformes on doit faire de plus en plus de l’éducatif et l’instruction est abandonnée alors que pour moi c’est la mission centrale de l’école et c’est le métier des enseignants. On est là pour instruire, transmettre des connaissances pas pour faire le reste ! Qu’on fasse le reste à l’éducation nationale je n’ai rien contre, au contraire, qu’on le fasse avec du personnel qualifié je l’espère autant, avec les mêmes statuts que les enseignants ce n’est pas un problème mais que l’on distingue bien ces deux missions car je veux bien faire la seconde mais pas la première car je m’en sens bien incapable !!
Je te remets juste en mémoire quelque chose que tu n'ignore pas puisque comme moi tu as passé un concours pour exercer ce métier et que comme moi forcément tout comme n'importe quelle personne qui s'apprête à signer son contrat d'embauche fait: lire ce que l'on attend de lui:
http://www.education.gouv.fr/cid52614/menh1012598a.html
Ainsi tu pourras te remettre en mémoire ne t'en déplaise que non seulement les Professeur des écoles (maternelle compris, d'ailleurs même formation de départ. OK maintenant c'est peau de chagrin mais quand même) ont tous les mêmes missions d'encadrement, d'enseignement, d'instruction, bref.... mais en outre ben du coup ouais en collège lycée et autre on éduque aussi...
Ceci dit j'ai en SEGPA de plus en plus des élèves qui n'auraient rien à y faire s'il navaient pas raté leur maternelle (classes surchargées, pas de rased) et trainé leurs lacunes, aussi diverses soient elles
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- EdgarNeoprof expérimenté
Sugnet a écrit:C'est aussi débile que de changer le terme "instit" pour celui de "prof des écoles". Cela n'a rien changé en terme de revalorisation salariale (puisque les instits ont perdu la prime logement et n'ont pas accès aux primes prof principal et autre lorsqu'ils officient ailleurs qu'en élémentaire.... et ont la retraite à 60 au lieu de 55 bref tout gagné dans l'histoire) ni en terme de considération, je t'assure, on est comme tous les profs des nantis qui veulent leur planque.John a écrit:Ben il y aura élémentaire, puis primaire.c'est que quand même les besoins d'enfants de 2-3 ans à 5-6 ans ne sont pas les mêmes qu'à l'école primaire et que c'est à cela que renvoie le terme "maternelle".
Honnêtement, ça se tient.
Ce n'est pas primordiial, certes, mais ça tient.
Ca nous change tout de même des questions de la droite sur l'augmentation du financement de l'école privée par l'argent public...
Alors dans ce cas on appelle plus le français notre "langue maternelle", on a qu'à l'appeller la langue "fraternelle" puisqu'elle permet de s'insérer dans la société dans laquelle on appartient.
Justement à l'école maternelle on apprend la langue maternelle, je crois sincèrement qu'il y a plus urgent à faire dans notre société actuelle. Les mots ont un sens mais si c'est pour faire de la maternelle une préparation à la suite, je crains que ne s'envolent encore plus toutes ces choses qui tenaient à l'école maternelle est sont essentielle à la construction du métier d'élève et de citoyen au profit d'apprentissages mal assis faits prématurément.
Je préfère Canto qui file l'argent de la vente de sa Rolls à la fondation abbé Pierre, là on est dans l'utile l'urgent et le nécessaire. Je dis pas qu'il faut vivre la tête dans le guidon mais y'a du mal de fait en France faudrait se réveiller
En tout cas ça fait parler ...
Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
On dira bientôt le lait natal aussi, puisque le lait masculin est probablement aussi une découverte que nous allons faire rapidement ( je sais, un homme peut-donner le biberon avec du lait en boîte, ce que j'ai fait d'ailleurs)
Moi aussi je ne suis pas tellement favorable à tous ces changements de dénominations, qui ne trompent parfois que les naïfs ou les idiots : un vendeur est aujourd'hui appelé "ingénieur commercial", (pour faire croire à un BTS qu'il est aussi ingénieur ? ), un instituteur, ce qui était un terme noble par son histoire, est un "professeur des écoles", la caissière une "hôtesse de caisse", le professeur est un "enseignant", l'élève un "apprenant" (et surtout parfois un "non-comprenant" si l'on voulait être plus exact), et j'en passe, toutes ces appellations étant censées changer le regard que l'on porte sur ces métiers, et peut-être le regard que les gens portent eux-mêmes sur leur métier ou leur rôle : pour tromper qui ? La "caissière" sympathique, souriante, et efficace sera toujours plus appréciée et finalement respectée qu'une "hôtesse de caisse" molle, mal lunée et désagréable. Un bon "instituteur", cultivé et pédagogue sera toujours mieux considéré qu'un "professeur des écoles" inculte (ce ne sont que des exemples qui ne présument pas des qualités d'une personne selon son appellation bien sûr).
Je n'en fais pas une maladie, ceux qui en ont le pouvoir peuvent bien faire ce qu'ils veulent avec notre langue pour marquer leur passage sur Terre, mais franchement, changer les étiquettes ne change pas le produit à l'intérieur de la boîte, s'il est bon, on l'achète, s'il ne l'est pas, il finira à la poubelle.
- doublecasquetteEnchanteur
JPhMM a écrit:Dans la classe PS de mon fils, ils sont 35.
Voilà. Si madame Mazetier a du temps et de l'énergie à consacrer à la cause des moins de six ans, c'est sur ce terrain-là qu'elle doit se battre.
Je serais moins exigeante que certains collègues et ne demanderais pas une limitation à 15 des classes de Tout-Petits et Petits (en faisant des classes composées d'un tiers de Tout-Petits pour deux tiers de Petits ayant déjà été presque tous scolarisés, on peut dépasser ce nombre et cela se fait encore mieux si on fait des classes de Cycle I, composées d'une moitié de MS, de deux sixièmes de PS et d'un sixième de TPS, à condition bien sûr de réformer les programmes de maternelle et d'élargir la formation des PE qui y enseignent en direction d'autres méthodes que les ateliers cloisonnés suivis de l'évaluation d'une compétence).
Mais il me semble qu'une classe d'enfants de moins de six ans ne devrait en aucun cas dépasser 25 !
- JPhMMDemi-dieu
Exactement DC.
Je ne comprends même pas comment une classe de 35 PS est légalement possible.
Je ne comprends même pas comment une classe de 35 PS est légalement possible.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SugnetNiveau 9
[quote/]
Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
On dira bientôt le lait natal aussi, puisque le lait masculin est probablement aussi une découverte que nous allons faire rapidement ( je sais, un homme peut-donner le biberon avec du lait en boîte, ce que j'ai fait d'ailleurs)
Moi aussi je ne suis pas tellement favorable à tous ces changements de dénominations, qui ne trompent parfois que les naïfs ou les idiots : un vendeur est aujourd'hui appelé "ingénieur commercial", (pour faire croire à un BTS qu'il est aussi ingénieur ? ), un instituteur, ce qui était un terme noble par son histoire, est un "professeur des écoles", la caissière une "hôtesse de caisse", le professeur est un "enseignant", l'élève un "apprenant" (et surtout parfois un "non-comprenant" si l'on voulait être plus exact), et j'en passe, toutes ces appellations étant censées changer le regard que l'on porte sur ces métiers, et peut-être le regard que les gens portent eux-mêmes sur leur métier ou leur rôle : pour tromper qui ? La "caissière" sympathique, souriante, et efficace sera toujours plus appréciée et finalement respectée qu'une "hôtesse de caisse" molle, mal lunée et désagréable. Un bon "instituteur", cultivé et pédagogue sera toujours mieux considéré qu'un "professeur des écoles" inculte (ce ne sont que des exemples qui ne présument pas des qualités d'une personne selon son appellation bien sûr).
Je n'en fais pas une maladie, ceux qui en ont le pouvoir peuvent bien faire ce qu'ils veulent avec notre langue pour marquer leur passage sur Terre, mais franchement, changer les étiquettes ne change pas le produit à l'intérieur de la boîte, s'il est bon, on l'achète, s'il ne l'est pas, il finira à la poubelle. [/quote]
Mon directeur de mémoire appelait bien ça la langue maternelle en tous cas (mémoire en dialectologie), mais il y a longtemps ça a donc DEJA changé. Sauf que c'est comme l'orthographe nouvelle belle et bonne même dans nos circulaires ça reste souvent la "langue maternelle". Au temps pour moi!
Peu importe les termes en effet on change les étiquettes ok mais si l'intérieur de la boite est bon on achète sinon poubelle.
Après du coup là on dénomine des êtres humains. Les mots ont une histoire un déroulement, je trouve pas ça innocent. Sauf qu'on n'a pas trop le temps de s'enquiquinner avec ça là.
Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
On dira bientôt le lait natal aussi, puisque le lait masculin est probablement aussi une découverte que nous allons faire rapidement ( je sais, un homme peut-donner le biberon avec du lait en boîte, ce que j'ai fait d'ailleurs)
Moi aussi je ne suis pas tellement favorable à tous ces changements de dénominations, qui ne trompent parfois que les naïfs ou les idiots : un vendeur est aujourd'hui appelé "ingénieur commercial", (pour faire croire à un BTS qu'il est aussi ingénieur ? ), un instituteur, ce qui était un terme noble par son histoire, est un "professeur des écoles", la caissière une "hôtesse de caisse", le professeur est un "enseignant", l'élève un "apprenant" (et surtout parfois un "non-comprenant" si l'on voulait être plus exact), et j'en passe, toutes ces appellations étant censées changer le regard que l'on porte sur ces métiers, et peut-être le regard que les gens portent eux-mêmes sur leur métier ou leur rôle : pour tromper qui ? La "caissière" sympathique, souriante, et efficace sera toujours plus appréciée et finalement respectée qu'une "hôtesse de caisse" molle, mal lunée et désagréable. Un bon "instituteur", cultivé et pédagogue sera toujours mieux considéré qu'un "professeur des écoles" inculte (ce ne sont que des exemples qui ne présument pas des qualités d'une personne selon son appellation bien sûr).
Je n'en fais pas une maladie, ceux qui en ont le pouvoir peuvent bien faire ce qu'ils veulent avec notre langue pour marquer leur passage sur Terre, mais franchement, changer les étiquettes ne change pas le produit à l'intérieur de la boîte, s'il est bon, on l'achète, s'il ne l'est pas, il finira à la poubelle. [/quote]
Mon directeur de mémoire appelait bien ça la langue maternelle en tous cas (mémoire en dialectologie), mais il y a longtemps ça a donc DEJA changé. Sauf que c'est comme l'orthographe nouvelle belle et bonne même dans nos circulaires ça reste souvent la "langue maternelle". Au temps pour moi!
Peu importe les termes en effet on change les étiquettes ok mais si l'intérieur de la boite est bon on achète sinon poubelle.
Après du coup là on dénomine des êtres humains. Les mots ont une histoire un déroulement, je trouve pas ça innocent. Sauf qu'on n'a pas trop le temps de s'enquiquinner avec ça là.
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- philannDoyen
JPhMM a écrit:Exactement DC.
Je ne comprends même pas comment une classe de 35 PS est légalement possible.
Pas seulement d'un point de vue pédagogique du reste, une telle classe en maternelle doit poser de vrais problèmes de sécurité!! :|
- JPhMMDemi-dieu
D'ailleurs l'expression est impropre, puisqu'on peut naitre dans un pays et avoir une langue maternelle différente de celle du pays. Que dire de plus des enfants nés à Singapour, puisqu'il y a quatre langues officielles ? Mais on me dira : il s'agit stricto sensu de la langue de naissance. Le contresens est évident, les langues n'étant pas innées.Edgar a écrit:Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
M'est avis donc que bientôt nous sera imposé la "langue parentale", "langue de primoculturation", ou autre joyeuseté.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Tout à fait. Dire que dans un certain établissement on m'interdisait, pour des raisons de normes de sécurité, de prendre telle salle prévue pour 18 personnes car le groupe contenait 18 apprentis plus moi, donc 19 personnes.philann a écrit:JPhMM a écrit:Exactement DC.
Je ne comprends même pas comment une classe de 35 PS est légalement possible.
Pas seulement d'un point de vue pédagogique du reste, une telle classe en maternelle doit poser de vrais problèmes de sécurité!! :|
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- SugnetNiveau 9
Oui bien entendu. Mais je peux te dire que "l'Elysée", un des petits vieux qui m'a aidée à reconstituer le patois du village paternel, ben ce qu'il m'a dit quand je lui ai donné mon p'tit mémoire de fac vallait tout l'or du monde "Tu sais, Sugnet, c'est important c'que tu m'donnes là, pendant tout qu'j'étais ptit à l'école on m'tapait sur les doigts parceque j'parlais l'patois. Et ça faisait mal tu sais, c'était la langue maternelle, c'est ma maman qui m'l'avait apprise...Alors chuis bien content que ce soit écrit pour la vie"JPhMM a écrit:D'ailleurs l'expression est impropre, puisqu'on peut naitre dans un pays et avoir une langue maternelle différente de celle du pays. Que dire de plus des enfants nés à Singapour, puisqu'il y a quatre langues officielles ? Mais on me dira : il s'agit stricto sensu de la langue de naissance. Le contresens est évident, les langues n'étant pas innées.Edgar a écrit:Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
M'est avis donc que bientôt nous sera imposé la "langue parentale", "langue de primoculturation", ou autre joyeuseté.
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- doublecasquetteEnchanteur
JPhMM a écrit:Exactement DC.
Je ne comprends même pas comment une classe de 35 PS est légalement possible.
Quand j'ai débuté, en 1975, c'était 45 ! Et sans ATSEM qui ne venait que si on avait eu un petit incident (pipi, vomi, peinture renversée,...).
- JPhMMDemi-dieu
Voilà.Sugnet a écrit:Oui bien entendu. Mais je peux te dire que "l'Elysée", un des petits vieux qui m'a aidée à reconstituer le patois du village paternel, ben ce qu'il m'a dit quand je lui ai donné mon p'tit mémoire de fac vallait tout l'or du monde "Tu sais, Sugnet, c'est important c'que tu m'donnes là, pendant tout qu'j'étais ptit à l'école on m'tapait sur les doigts parceque j'parlais l'patois. Et ça faisait mal tu sais, c'était la langue maternelle, c'est ma maman qui m'l'avait apprise...Alors chuis bien content que ce soit écrit pour la vie"JPhMM a écrit:D'ailleurs l'expression est impropre, puisqu'on peut naitre dans un pays et avoir une langue maternelle différente de celle du pays. Que dire de plus des enfants nés à Singapour, puisqu'il y a quatre langues officielles ? Mais on me dira : il s'agit stricto sensu de la langue de naissance. Le contresens est évident, les langues n'étant pas innées.Edgar a écrit:Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
M'est avis donc que bientôt nous sera imposé la "langue parentale", "langue de primoculturation", ou autre joyeuseté.
Ma langue maternelle, c'est la langue de ma môman.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- llaimaHabitué du forum
Dinaaa a écrit:J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
Moi aussi contrairement à ce qu'on veut me faire dire.
- VolubilysGrand sage
Sauf que tu ignores visiblement totalement ce qu'ils font dans leur classe quand on voit à quel point tu es loin de la réalité de ce qui ce fait en école maternelle.llaima a écrit:Dinaaa a écrit:J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
Moi aussi contrairement à ce qu'on veut me faire dire.
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Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- llaimaHabitué du forum
doublecasquette a écrit:L'école où l'on n'apprend rien donne ça :
et puis ça :
et puis encore ça :
ça :
et ça :
Je ne pense pas avoir dit qu'on n'apprenait rien mais qu’il n’était pas pratiqué une instruction de type scolaire avec des cours. Ce qui est différent, heureusement qu’on apprend des choses mais l’école n’est pas le seul lieu d’apprentissage, il est par contre le lieu de l’instruction. Après je ne suis pas contre qu’on garde le terme « école » devant maternelle, c’est le terme usuel et ça n’a rien de gênant !
- TinselExpert
Je crois Llaima que le problème vient de ton idée qu'enseigner c'est "faire cours". Nous on "fait classe", en maternelle comme en élémentaire.
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Koala + bassine
- SugnetNiveau 9
Personnellement je n'ai pas dit le contraire, mais je pense que tu ne connais pas ce métier et que ta vision est erronée à ce sujet, tout comme peuvent l'être nos visions à chacun de ce que sont les métiers des autres. Il y a de toutes façons forcément une part d'instruction lorsque tu fais écouter différents types de musiques, que tu emmènes les enfants au musée, voir les artisans de sculpture sur glace ou de vannerie...Il y a de l'instruction lorsque tu les fait manipuler, classer, trier des objest, observer les sons; faire des expériences, lutter contre leurs convictions (le vélo il est vivant il bouge). C'est ça apprendre.llaima a écrit:Dinaaa a écrit:J'ai un immense respect pour le travail des professeurs des écoles maternelles, je dois le dire.
Moi aussi contrairement à ce qu'on veut me faire dire.
Je pense que si on redonnais leur place aux enseignants de maternelle et des conditions de travail adéquates ben on gagnerait franchement en qualité de travail plus tard. Un élève solide dans sa tête et dans son corps affrontera mieux les tracas de l'adolescence et la complexité des rapports humains tant que l'apprentissage en tant que tel.
Le collège est un passage douloureux pour les jeunes, je fais chaque année des bilans très précis et chronophages et j'en reviens toujours au même point: lacunes qui datent du cycle 1 pour lesquelles on n'a pas pu remédier pour "x" raisons" et sur lesquelles on a essayé de bâtir quand même...en vain
Les souffrances sont restées sourdes jusqu'au CM2 et au collège, ave tout ce qu'il peut avoir d'anxiogène, ça explose et je vous assure que ça explose bien costaud...Mes collègues PLC comme nous P.E. on peut nous faire des prélèvements comme Bellemarre et ses acolytes dans "les enquêtes impossibles", on est blindés de traces de poudre...De là à déduire que c'est notre faute et que c'est nous qu'avons posé la bombe et qu'on sait pas faire, t'inquiète, c'est le discours du chef.
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- SugnetNiveau 9
Toi, je t'aime.JPhMM a écrit:Voilà.Sugnet a écrit:Oui bien entendu. Mais je peux te dire que "l'Elysée", un des petits vieux qui m'a aidée à reconstituer le patois du village paternel, ben ce qu'il m'a dit quand je lui ai donné mon p'tit mémoire de fac vallait tout l'or du monde "Tu sais, Sugnet, c'est important c'que tu m'donnes là, pendant tout qu'j'étais ptit à l'école on m'tapait sur les doigts parceque j'parlais l'patois. Et ça faisait mal tu sais, c'était la langue maternelle, c'est ma maman qui m'l'avait apprise...Alors chuis bien content que ce soit écrit pour la vie"JPhMM a écrit:D'ailleurs l'expression est impropre, puisqu'on peut naitre dans un pays et avoir une langue maternelle différente de celle du pays. Que dire de plus des enfants nés à Singapour, puisqu'il y a quatre langues officielles ? Mais on me dira : il s'agit stricto sensu de la langue de naissance. Le contresens est évident, les langues n'étant pas innées.Edgar a écrit:Pour la langue maternelle, j'ai déjà été corrigé par notre ami JPhMM qui m'a appris le dernier décret de sa sainte parole bien-pensante : on dit langue "natale".
M'est avis donc que bientôt nous sera imposé la "langue parentale", "langue de primoculturation", ou autre joyeuseté.
Ma langue maternelle, c'est la langue de ma môman.
Bon après ma mère pour rigoler parlait un patois ardennais et mon père un patois haute saonois teinté de bcp d'ordres en allemand, mais c'est une autre histoire.
Touchez pas à ma môman! (même si c'est un deuxième papa d'ailleurs, gnarcgnarc)
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" Le silence est comme une note suspendue qui permet de mieux entendre celle qui précède et celle qui suit. Ecole du respect, il prépare la qualité de notre présence à l'autre et la qualité de la rencontre..." Michel Hubault
- VolubilysGrand sage
Tu confonds instruction et cours magistral.llaima a écrit:
Je ne pense pas avoir dit qu'on n'apprenait rien mais qu’il n’était pas pratiqué une instruction de type scolaire avec des cours. Ce qui est différent, heureusement qu’on apprend des choses mais l’école n’est pas le seul lieu d’apprentissage, il est par contre le lieu de l’instruction. Après je ne suis pas contre qu’on garde le terme « école » devant maternelle, c’est le terme usuel et ça n’a rien de gênant !
On peut instruire de bien des manières, l'instruction c'est la transmission d'un savoir.
Définition de "Instruction" : Connaissance qu’on donne à quelqu’un de certains faits, de certains usages qu’il ignore.
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