sondage: aimez-vous préparer vos cours?

J'ai toujours aimé préparer des cours et je change d'oeuvres tous les ans.

Nestya a écrit:Réponse 2: j'aimais ça avant, un peu moins maintenant. Mais je préfère toujours ça aux copies!

+1

Y a pas : "ça dépend des jours"
Bof, je l'ai dit souvent, moi ce que j'aime, c'est être avec les schtroumpfs surtout... mais certains cours sont sympas à préparer (quand j'ai le temps, le courage, l'énergie...)

Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

ne pas dire cela dès l'entrée en matière mercredi!!! l'IPR doit ressortir de votre salle vivant, pas frais certes, mais vivant!!

Il faut au moins placer un "les progressions annuelles ne servent à rien", malgré tout. Faut quand même que ça reste un bizutage!

holderfar a écrit:Moi ce qui m'embête, c'est de m'y mettre. Une fois que j'ai commencé, c'est chouette.

Pareil, j'ai coché 1 mais faut pas abuser non plus, le verbe adorer est trop fort.

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Il n'est pas dit que cette préparation doit être écrite.
Vraiment, je ne cesse jamais de préparer, modifier et remodifier mes cours mentalement.

JPhMM a écrit:

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Il n'est pas dit que cette préparation doit être écrite.
Vraiment, je ne cesse jamais de préparer, modifier et remodifier mes cours mentalement.

Oui, bien sûr, ça appelle explication. Je ne prépare aucun déroulement, je fixe seulement dans ma tête de quoi il sera question : annonce du sujet, problématique éventuelle, puis on se lâche et on voit comment ça tourne. Toujours être prêt à s'adapter à ce qui va se passer. C'est la dernière chose qui me reste d'agréable dans ce métier.

Les assoiffés de sang: il sera frais et dispo, on va causer de Oh les beaux jours, épisode où Winnie évoque sa dernière rencontre avec des inconnus, les Piper (ou ne serait-ce pas Cooker ? )
On va causer signification, qu'est-ce que construire un sens, qu'est-ce que le sens d'une vie, pourquoi rejeter a priori que tout ceci ait un sens, peut-on parler de symbole, etc. On va s'éclater.

Je suis désolée, j'ai lu Winnie... et j'ai pensé à:

Oui, j'ai honte... La culture télévisuelle prend le pas sur la culture classique

Je n'y avais même pas pensé

(Vos élèves y pensent sûrement, par contre... )

J'ai coché 1, mais je dirais qu'en plus du "ça dépend des jours", ça dépend aussi des cours! Par exemple, j'aime mieux préparer une analyse de texte qu'une leçon de grammaire. J'aime mieux la poésie que l'argumentation, et des exemples comme ça j'en ai plein!!

Aucune des réponses proposées ne me convient vraiment.
Il y a des moments où j'aime préparer les cours, et d'autres où cela me pèse. Cela dépend des cours en eux-mêmes, de ma charge de travail, de mon état de fatigue, de l'attitude des élèves...
C'est avant tout un travail: je le fais parce qu'il faut le faire, cela ne me cause ni enthousiasme ni douleur (juste un peu de fatigue), et quand c'est fait j'ai la satisfaction du devoir accompli.

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Cripure a écrit:

JPhMM a écrit:

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Il n'est pas dit que cette préparation doit être écrite.
Vraiment, je ne cesse jamais de préparer, modifier et remodifier mes cours mentalement.

Oui, bien sûr, ça appelle explication. Je ne prépare aucun déroulement, je fixe seulement dans ma tête de quoi il sera question : annonce du sujet, problématique éventuelle, puis on se lâche et on voit comment ça tourne. Toujours être prêt à s'adapter à ce qui va se passer. C'est la dernière chose qui me reste d'agréable dans ce métier.

Les assoiffés de sang: il sera frais et dispo, on va causer de Oh les beaux jours, épisode où Winnie évoque sa dernière rencontre avec des inconnus, les Piper (ou ne serait-ce pas Cooker ? )
On va causer signification, qu'est-ce que construire un sens, qu'est-ce que le sens d'une vie, pourquoi rejeter a priori que tout ceci ait un sens, peut-on parler de symbole, etc. On va s'éclater.

Pas assoiffé de sang, mais désireux de savoir si un IPR de lettres saura le comprendre, vraiment !

holderfar a écrit:(Vos élèves y pensent sûrement, par contre... )

thrasybule a écrit:

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Oui, ami Thrasy, vous voulez me dire quelque chose ?

condorcet a écrit:

Cripure a écrit:

JPhMM a écrit:

Cripure a écrit:Il manque "Je ne prépare pas mes cours, et j'adore ça"

Il n'est pas dit que cette préparation doit être écrite.
Vraiment, je ne cesse jamais de préparer, modifier et remodifier mes cours mentalement.

Oui, bien sûr, ça appelle explication. Je ne prépare aucun déroulement, je fixe seulement dans ma tête de quoi il sera question : annonce du sujet, problématique éventuelle, puis on se lâche et on voit comment ça tourne. Toujours être prêt à s'adapter à ce qui va se passer. C'est la dernière chose qui me reste d'agréable dans ce métier.

Les assoiffés de sang: il sera frais et dispo, on va causer de Oh les beaux jours, épisode où Winnie évoque sa dernière rencontre avec des inconnus, les Piper (ou ne serait-ce pas Cooker ? )
On va causer signification, qu'est-ce que construire un sens, qu'est-ce que le sens d'une vie, pourquoi rejeter a priori que tout ceci ait un sens, peut-on parler de symbole, etc. On va s'éclater.

Pas assoiffé de sang, mais désireux de savoir si un IPR de lettres saura le comprendre, vraiment !

Réponse bientôt. Mais l'important est ce que j'aurai fait en classe, le reste m'est complètement indifférent. De toutes façons, j'ai laissé mon Beckett au lycée, vu que vendredi, je partais directement à Marseille sans repasser chez moi. Tout est dans mon casier. Je ne peux rien réviser. C'est excitant

Etant actuellement TZR dans un autre grade et une autre discipline que la mienne (je ne compte plus les grands écarts disciplinaires), je suis constamment obligé de faire tous mes cours. C'est très long car il faut que je "comprenne" les notions abordées (éléments qui me sont bien souvent inconnus au départ), que je fasse une batterie d'applications histoire de bien maîtriser le sujet, que je fasse une synthèse de tout cela, que je propose d'autres applications de mon propre cru...). En terminale, une séquence d'une semaine c'est deux jours non stop de boulot. J'aime car je suis curieux mais dieu que c'est long !

Répondu 1. J'aime toujours autant préparer mes cours.

Au bout de 36 ans, j'aime toujours autant préparer mes cours -- et faire la classe.
Ce que je ne supporte plus, c'est la khorrection des khopies : là, je ne peux plus, ça devient un cauchemar

Moi j'ai répondu la seconde proposition :J'ai aimé le faire, mais je le fais avec moins de motivation.
Les raisons sont simples :
- du bricolage de programme : on simplifie de chez simplifie que cela ne me motive plus.
-j'ai de plus en plus d'élèves qui sont partisans du moindre effort pour TOUT : donc au final, je dois encore encore faire plus simple et "rigolo" pour être sûre de les mettre au boulot (et certains, cela ne fonctionne pas!)

Je ne sais pas quoi répondre à ce sondage Ce n'est pas une question de variation dans le temps, en ce qui me concerne : il y a des cours que j'ai bien aimé préparer, à mes débuts, et d'autres que j'ai détesté faire, à mes débuts aussi. Et aujourd'hui, même chose : tout dépend du type de cours, du thème, du contenu, de l'oeuvre que j'étudie, voire du public auquel je m'adresse !

J'aime préparer mes cours d'autant plus quand il s'agit d'un nouveau chapitre. Je déteste préparer mes cours dans l'urgence et depuis deux ans, j'ai réussi à pas mal bosser l'été pour prendre de l'avance. Ce que j'aime moins, c'est préparer de nouveau un chapitre déjà fait l'année précédente et que je dois modifier car il n'avait pas fonctionné.

En revanche, la correction de copies ne me plait pas car j'ai le sentiment qu'il est presque impossible de voir une amélioration: certains élèves livrent le même type de copies de septembre à juin malgré toute l'aide qu'on essaye de leur apporter.

J'ai aimé préparer mes cours et j'aime sans doute encore ça dans le fond... Mais je me démotive de plus en plus en constatant encore et toujours l'écart entre mon enthousiasme et celui des élèves, et mon incapacité à leur transmettre ce peu d'intérêt qui rendraient mes cours valables... Triste constat : je ne me satisfais qu'en théorie. La pratique de l'enseignement, trop souvent, me déçoit.
Et il n'y a rien que je déteste plus que corriger des copies !!

J'aimais bien. J'aime moins.

A force de simplifier les contenus, mes cours ont perdus de leur substance. Je m'éclate avec certaines (rares, très rares) classes quand je sors un peu du programme (indigent et indigeste à la fois) et là, pas de préparation, c'est de l'improvisation par rapport à ce que je les sens capables de comprendre.

Préparer une évaluation est devenu un calvaire : je sais que quelle que soit la manière dont je tourne les questions (même quand il s'agit de recracher du cours), les élèves les liront, au mieux, en diagonale.
Exemple : le mélange est-il homogène ou hétérogène ? Réponse : Oui. :shock:

Quant à la correction des copies... C'est atroce. Je ne suis pas Champollion. Décrypter leurs infâmes gribouillis me fatigue. J'exige des phrases correctes... la plupart, de la 5ème à la 3ème, ignore qu'une phrase commence par une majuscule et finit par un point, c'est déjà mal parti. Le seul avantage, c'est qu'en collège en physique, la correction est rapide.

Plus trop d'entrain, je fais plutôt de la retouche de cours déjà préparés. Je reprends pratiquement tout, généralement dans le sens de la simplification, j'élague. Il est d'ailleurs intéressant de reprendre certaines séquences pour apprécier la dégringolade d'année en année , voir ce qu'on ne peut plus faire dans le même niveau (aussi du fait de la réduction des horaires ).

Les classes sont de plus en plus faibles, les élèves de plus en plus paresseux et bavards, ça n'avance pas, donc on a l'impression d'en faire trop , un peu comme qui préparerait un repas élaboré et délaissé par les uns, critiqué par les autres, d'autres encore ne venant même pas à table.

En outre , il faut remplacer de plus en plus des cours sur textes par de la grammaire archi-simple , niveau CE2 (conjugaisons, accords...), tant le niveau est bas, et par du vocabulaire, puisque la moindre page de lecture demande l'élucidation de 15 ou 20 termes. Et j'entends toujours la même complainte : trop dur, trop à lire, trop de travail ...