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Edgar
Neoprof expérimenté

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par Edgar Jeu 24 Jan 2013 - 18:25
Il s'agit plus d'un jeu intellectuel. Après tout, tout motif est bon. S'il fallait être un as au bridge pour être agrégé, cela prouverait aussi une capacité intellectuelle un peu hors du commun.

"Ce n'est pas une épreuve d'érudition" (docteur agrégé) me disait un de mes professeurs à l'époque du Capes, mais juste une preuve codifiée.

Ce matin, en partant, je me disais simplement que je n'aurais jamais été professeur s'il n'y avait eu un besoin massif de professeurs après-guerre et qu'ils n'avaient crée une sous-agrégation, c'est à dire le CAPES, pour permettre à des candidats moins brillants ou moins diplômés d'accéder au statut de professeur. N'oublions pas que professeur du secondaire signifiait avant nécessairement agrégé. Combien serions-nous ?


Dernière édition par Edgar le Jeu 24 Jan 2013 - 18:49, édité 1 fois
Mike92
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par Mike92 Jeu 24 Jan 2013 - 18:37
13% : c'est la proportion d'agrégés parmi les enseignants, en collège ou lycée.

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Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
If_Then_Else
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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 18:39
Le "savoir" n'est plus ce qu'il était.

Michel SERES (agrégé de philosophie) l'explique bien dans son discours « Petite Poucette », en référence à une génération dont il explique qu'elle connaît des mutations profondes, des transformations hominescentes rarissimes dans l'histoire:
« Il ou elle n’a plus le même corps, la même espérance de vie, n’habite plus le même espace, ne communique plus de la même façon, ne perçoit plus le même monde extérieur, ne vit plus dans la même nature ; né sous péridurale et de naissance programmée, ne redoute plus la même mort, sous soins palliatifs. N’ayant plus la même tête que celle de ses parents, il ou elle connaît autrement. »

Sans parler de l'urgence sociale (chômage) et économique (dette et mondialisation).

Dans ce contexte, les marques de la supériorité intellectuelle se sont déplacées.

Les étudiants les plus brillants vont dans les universités les mieux classées (classement Shanghai).

Nos amis américains rigolent bien de voir nos jeunes prodiges s'infliger autant de sacrifices dans leur classe préparatoire pour un niveau somme toute assez moyen.

Voilà les faits: notre école est freinée par cette aristocratie intellectuelle d'un autre temps (Le premier concours d'agrégation national de l'Université paraît être en France celui de la faculté de droit institué par les réformes de Colbert en 1679).

Peillon, qui a beaucoup de torts, a cependant raison de donner priorité au primaire pour lutter contre l'échec scolaire. C'est pour cette raison que la répartition des postes doit aller vers plus de PE -mieux payés- et moins d'agrégés pour équilibrer les comptes de la Nation.


Dernière édition par If_Then_Else le Jeu 24 Jan 2013 - 18:42, édité 1 fois

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« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.  »
Dinosaura
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Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par Dinosaura Jeu 24 Jan 2013 - 18:40
thrasybule a écrit:
If_Then_Else a écrit:En réaction avec

- L'agrégation est évidemment un concours bien plus exigeant que le CAPES et encore davantage le CRPE ; qui peut raisonnablement dire le contraire ? Rien que pour l'effort consenti par le candidat admis au concours, le salaire plus élevé se justifie amplement ;

L’article de M. Jeanneret, publié en 1993, prend place dans un recueil, Le défi des signes, où
le critique s’interroge sur le progressif abandon, à la Renaissance, de l’exégèse biblique à quatre
niveaux pour déchiffrer les textes profanes, sans que soit défini pour autant un code herméneutique
nouveau. La ruine de la lecture allégorique n’entraîne pas que l’on renonce à chercher des
significations cachées, mais celles-ci ne sont plus garanties : le lecteur est mis au défi de trouver un
« plus haut sens », il ne dispose plus d’une méthode assurée. Pour le critique, ce changement
correspond au déclin d’une vision du monde unitaire et structurée, commandée par la foi (la
Révélation offrant l’unique Vérité) et qui définit a priori la finalité de l’oeuvre et une signification étagée.
Il étudie dans cette perspective l’Heptaméron et, surtout, les oeuvres de Rabelais, au risque, parfois,
de céder au « péché d’anachronisme ». Montrer que l’écriture et l’interprétation correspondent à des
actes problématiques peut en effet revenir à plaquer sur les textes anciens certaines préoccupations
modernes (le sens pluriel ou la lecture comme coopération)...
AGREGATION LETTRES MODERNES 1993

C'est beau, c'est bien, c'est extra! modéré.

Mais est-ce vraiment nécessaire de maîtriser ces finasseries académiques et pédantes pour intéresser et donner toute leur chance de formation aux jeunes des collèges et lycées d'aujourd'hui, dans les banlieues, dans nos campagnes?

Où est la pédagogie?
Réflexion emblématique d'une tendance de fond que je remarque de plus en en plus chez les collègues: une forme d'anti-intellectualisme décomplexé et assumé avec une fierté déconcertante- fût-ce au nom de la pédagogie, qui sert de justification. Après la dévalorisation des statuts, la beaufisation des esprits.

+ 1 Et ça explique aussi bien des choses dans le déclassement du métier auprès des meilleurs étudiants...
Lefteris
Lefteris
Esprit sacré

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par Lefteris Jeu 24 Jan 2013 - 18:44
nuages a écrit:
Jacq a écrit: si nous restons dans la "réalité vraie" il ne me viendrait pas à l'idée, pauvre PLP que je suis, avec mes 32 élèves par classe, épuisants au plus haut point, de penser un jour que mon travail est aussi intense que mon collègue agrégé qui enseigne à 16 élèves de BTS

Les conditions de travail des agrégés ne sont pas toujours privilégiées, plusieurs agrégés pourraient sûrement en témoigner sur le forum ...je suis agrégée et j'enseigne à une classe de STMG de 35 élèves très sympathiques mais pas trop avides de profiter de mes connaissances littéraires , des élèves qu'il faut particulièrement prendre en charge pour les motiver, les encourager et les faire progresser . Ancienne certifiée, j'ai passé l'agrégation pour plus de temps libre (je refuse donc toute heure supplémentaire) et un meilleur salaire, deux avantages précieux .
Presque le même schéma...Ex-certifié aussi, quelques années. Sacrifices importants pur passer l'agreg, pur les mêmes motifs. (C'était ça ou changer de voie) . Mauvaises classes , et même les pires (même pas les élèves sympathiques). Et on ne peut pas me reprocher mon poste, il n'y en a pas d'autres . Que dirait-on d' agrégés qui voudraient déloger des certifiés qui sont dans les bons lycées ,par le jeu des points, après avoir attendu des années, justement pour ne plus voir des élèves comme j'en ai ?

_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
Lefteris
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Esprit sacré

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par Lefteris Jeu 24 Jan 2013 - 18:50
If_Then_Else a écrit:Le "savoir" n'est plus ce qu'il était.

Michel SERES (agrégé de philosophie) l'explique bien dans son discours « Petite Poucette », en référence à une génération dont il explique qu'elle connaît des mutations profondes, des transformations hominescentes rarissimes dans l'histoire:
« Il ou elle n’a plus le même corps, la même espérance de vie, n’habite plus le même espace, ne communique plus de la même façon, ne perçoit plus le même monde extérieur, ne vit plus dans la même nature ; né sous péridurale et de naissance programmée, ne redoute plus la même mort, sous soins palliatifs. N’ayant plus la même tête que celle de ses parents, il ou elle connaît autrement. »

Sans parler de l'urgence sociale (chômage) et économique (dette et mondialisation).

Dans ce contexte, les marques de la supériorité intellectuelle se sont déplacées.

Les étudiants les plus brillants vont dans les universités les mieux classées (classement Shanghai).

Nos amis américains rigolent bien de voir nos jeunes prodiges s'infliger autant de sacrifices dans leur classe préparatoire pour un niveau somme toute assez moyen.

Voilà les faits: notre école est freinée par cette aristocratie intellectuelle d'un autre temps (Le premier concours d'agrégation national de l'Université paraît être en France celui de la faculté de droit institué par les réformes de Colbert en 1679).

Peillon, qui a beaucoup de torts, a cependant raison de donner priorité au primaire pour lutter contre l'échec scolaire. C'est pour cette raison que la répartition des postes doit aller vers plus de PE -mieux payés- et moins d'agrégés pour équilibrer les comptes de la Nation.

Il ne faudra pas s'étonner que sans espoir d'aller plus haut dans l'enseignement, les concours soient encore plus désertés qu'ils ne le sont. Il faudra avoir des peaux des saucisson sur les yeux pour s'engager dans un métier non seulement méprisé mais aussi mal payé et sans avenir, alors que d'autres métiers de la fonction publique sont bien plus accueillants ( et avec l'ARTT, il n'y a jamais moins de 10 semaines de congé).

_________________
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Edgar
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Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par Edgar Jeu 24 Jan 2013 - 18:52
Dinosaura a écrit:
thrasybule a écrit:
If_Then_Else a écrit:En réaction avec

- L'agrégation est évidemment un concours bien plus exigeant que le CAPES et encore davantage le CRPE ; qui peut raisonnablement dire le contraire ? Rien que pour l'effort consenti par le candidat admis au concours, le salaire plus élevé se justifie amplement ;

L’article de M. Jeanneret, publié en 1993, prend place dans un recueil, Le défi des signes, où
le critique s’interroge sur le progressif abandon, à la Renaissance, de l’exégèse biblique à quatre
niveaux pour déchiffrer les textes profanes, sans que soit défini pour autant un code herméneutique
nouveau. La ruine de la lecture allégorique n’entraîne pas que l’on renonce à chercher des
significations cachées, mais celles-ci ne sont plus garanties : le lecteur est mis au défi de trouver un
« plus haut sens », il ne dispose plus d’une méthode assurée. Pour le critique, ce changement
correspond au déclin d’une vision du monde unitaire et structurée, commandée par la foi (la
Révélation offrant l’unique Vérité) et qui définit a priori la finalité de l’oeuvre et une signification étagée.
Il étudie dans cette perspective l’Heptaméron et, surtout, les oeuvres de Rabelais, au risque, parfois,
de céder au « péché d’anachronisme ». Montrer que l’écriture et l’interprétation correspondent à des
actes problématiques peut en effet revenir à plaquer sur les textes anciens certaines préoccupations
modernes (le sens pluriel ou la lecture comme coopération)...
AGREGATION LETTRES MODERNES 1993

C'est beau, c'est bien, c'est extra! modéré.

Mais est-ce vraiment nécessaire de maîtriser ces finasseries académiques et pédantes pour intéresser et donner toute leur chance de formation aux jeunes des collèges et lycées d'aujourd'hui, dans les banlieues, dans nos campagnes?

Où est la pédagogie?
Réflexion emblématique d'une tendance de fond que je remarque de plus en en plus chez les collègues: une forme d'anti-intellectualisme décomplexé et assumé avec une fierté déconcertante- fût-ce au nom de la pédagogie, qui sert de justification. Après la dévalorisation des statuts, la beaufisation des esprits.

+ 1 Et ça explique aussi bien des choses dans le déclassement du métier auprès des meilleurs étudiants...

D'accord, sauf sur l"idée d'un antagonisme nécessaire entre connaissance et pédagogie. L'art du métier n'est-il pas d'avoir les 2 en équilibre ? L'un sans l'autre ne mène pas souvent les élèves bien loin. (Mais j'ai bien compris que vous répondiez à ceux qui affirmaient qu'un texte un peu exigeant et à prétention intellectuelle était toujours cela que la pédagogie perdait. )


Dernière édition par Edgar le Jeu 24 Jan 2013 - 18:54, édité 1 fois
Paratge
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par Paratge Jeu 24 Jan 2013 - 18:53
À propos de PLP, des gens virés de France Telecom, mieux payés of course, ont été reclassés comme PLP : il a fallu les mettre aux derniers échelons de la hors classe tout en passant devant les PLP qui attendaient leur promotion !
If_Then_Else
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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 18:55
Il ne faudra pas s'étonner que sans espoir d'aller plus haut dans l'enseignement

La hauteur ne s'est-elle pas finalement "horizontalisée" avec Internet?

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, il s'agit surtout d'aller plus loin (dans le monde, dans sa spécialité).

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« On n'enseigne pas ce que l'on sait ou ce que l'on croit savoir : on n'enseigne et on ne peut enseigner que ce que l'on est.  »
Edgar
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Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par Edgar Jeu 24 Jan 2013 - 18:57
Paratge a écrit:À propos de PLP, des gens virés de France Telecom, mieux payés of course, ont été reclassés comme PLP : il a fallu les mettre aux derniers échelons de la hors classe tout en passant devant les PLP qui attendaient leur promotion !


Dur ! Dur à avaler. C'est le système, et ils ont bien de la chance d'être à France Télécom, parce que moi, cadre dans une entreprise privée américaine recruté à bac + 6, j'ai été reclassé à rien du tout , j'ai passé mon Capes comme tout le monde et ai démarré tout en bas, me retrouvant aujourd'hui à plus de quarante ans à l'échelon d'un gars de 30 ans, et c'est un peu dur parfois.
Amaliah
Amaliah
Empereur

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par Amaliah Jeu 24 Jan 2013 - 19:05
lene75 a écrit:Eh ben, Peillon a bien tapé là où il faut à en croire certaines interventions sur ce fil Rolling Eyes Dans le terme "rééquilibrer", moi je comprends à sous constants = déshabiller Pierre pour habiller Paul. Avec 90€ de différence entre un PE et un certifié, ça va être dur de taxer les certifés, sauf à ressortir le poncif du "un certifié ne travaille que 18h", oui, c'est sûr, hein, parce que le travail se limite aux heures passées devant les élèves.

Je trouve scandaleusement bas les salaires des profs, y compris des agrégés. Je n'ai rien contre les agrégés, puisque j'aimerais bien être à leur place. Devrais-je avoir du ressentiment contre les agrégés parce que je fais partie des heureux privilégiés de l'EN qui ont eu un Capes avec presque deux fois moins de postes que l'agreg correspondante ? parce que l'année où j'ai eu le concours, j'ai des copains qui ont eu l'agreg alors qu'ils n'étaient pas admissibles au Capes ? Je dis tant mieux pour eux : ils ont un salaire moins misérable et un temps de travail plus raisonnable, les deux étant amplement mérités. Je trouve leurs revendications légitimes, tout autant que les miennes.

Pas d'accord du tout. la salaire d'un agrégé est tout à fait convenable. Prime ZEP + PP + deux enfants mais sans aucune heure sup', je touche 2550 euros par mois. C'est tout à fait convenable.

c0c0 a écrit:
holderfar a écrit:Je suis bien d'accord. Autant j'en ai marre qu'on nous crache dessus à longueur de temps, autant je trouve choquant de penser que c'est du gâchis de nous envoyer dans des étab défavorisés. Perso, ça m'apprend bcp, même si ce n'est pas tjs facile...

Je me trompe certainement mais je pense vraiment que les agrégés sont sur-qualifiés dans leur matière pour que cela soit vraiment utile dans un collège.
(même chose pour une bonne partie de ce qu'on apprend pour le capes d'ailleurs).
En revanche l'agreg est un concours très sélectif et parmi les personnes admises il y en a surement beaucoup qui ont des qualités/compétences personnelles qui seront très utiles en collège (classique ou ZEP).
Mais je ne crois pas que le niveau universitaire acquis soit utile, non. Même pour avoir du recul sur les notions enseignées. Peut-être que cela serait différent s'il y avait des cours de pédagogie dans ces cursus.
(bien sur mon avis ne concerne que ma matière, je n'ai aucune idée de ce qu'on apprend pour le capes ou l'agreg dans les autres)

A nouveau pas d'accord, j'avais un prof à la fac ou en prépa d'ailleurs, je ne sais plus, qui disait que si on avait le choix entre un critique de 200 pages et un de 400, il fallait toujours choisir le plus gros, il nous en resterait toujours plus que si on avait lu le plus petit.
Je pense qu'obtenir l'agrég témoigne également d'une capacité de travail énorme et d'une efficacité redoutable. Même si bien entendu les certifiés peuvent être aussi efficaces.

cath5660 a écrit:
If_Then_Else a écrit:En réaction avec

- L'agrégation est évidemment un concours bien plus exigeant que le CAPES et encore davantage le CRPE ; qui peut raisonnablement dire le contraire ? Rien que pour l'effort consenti par le candidat admis au concours, le salaire plus élevé se justifie amplement ;

L’article de M. Jeanneret, publié en 1993, prend place dans un recueil, Le défi des signes, où
le critique s’interroge sur le progressif abandon, à la Renaissance, de l’exégèse biblique à quatre
niveaux pour déchiffrer les textes profanes, sans que soit défini pour autant un code herméneutique
nouveau. La ruine de la lecture allégorique n’entraîne pas que l’on renonce à chercher des
significations cachées, mais celles-ci ne sont plus garanties : le lecteur est mis au défi de trouver un
« plus haut sens », il ne dispose plus d’une méthode assurée. Pour le critique, ce changement
correspond au déclin d’une vision du monde unitaire et structurée, commandée par la foi (la
Révélation offrant l’unique Vérité) et qui définit a priori la finalité de l’oeuvre et une signification étagée.
Il étudie dans cette perspective l’Heptaméron et, surtout, les oeuvres de Rabelais, au risque, parfois,
de céder au « péché d’anachronisme ». Montrer que l’écriture et l’interprétation correspondent à des
actes problématiques peut en effet revenir à plaquer sur les textes anciens certaines préoccupations
modernes (le sens pluriel ou la lecture comme coopération)...
AGREGATION LETTRES MODERNES 1993

C'est beau, c'est bien, c'est extra! modéré.

Mais est-ce vraiment nécessaire de maîtriser ces finasseries académiques et pédantes pour intéresser et donner toute leur chance de formation aux jeunes des collèges et lycées d'aujourd'hui, dans les banlieues, dans nos campagnes?

Où est la pédagogie?

C'est vrai, ça: les 4 opérations et les temps du Becherelle, c'est bien assez.

Very Happy

J'ose espérer que If_Then_Else n'est pas prof de français...

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frdm
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Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par frdm Jeu 24 Jan 2013 - 19:06
If_Then_Else a écrit:
La hauteur ne s'est-elle pas finalement "horizontalisée" avec Internet?

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, il s'agit surtout d'aller plus loin (dans le monde, dans sa spécialité).

Pas plus qu'avec les bibliothèques. Je ne sais pas quelle vertu magique vous prêtez à internet, mais il ne fait pas d'un âne un cheval de course. Internet, pas plus qu'un livre posé sur une table, n'augmente votre pouvoir d'abstraction, votre capacité à résoudre des problèmes. Seule l'étude, l'entraînement à résoudre beaucoup de problèmes, vous fera progresser. Il importe peu que les cours que vous consultez soient dans une bibliothèque réelle ou virtuelle. Cette idée "d'externalisation" du cerveau que propage M.Serres me semble complètement stupide.
grandesvacances
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par grandesvacances Jeu 24 Jan 2013 - 19:12
If_Then_Else a écrit:

Sans parler de l'urgence sociale (chômage) et économique (dette et mondialisation).

Dans ce contexte, les marques de la supériorité intellectuelle se sont déplacées.

Les étudiants les plus brillants vont dans les universités les mieux classées (classement Shanghai).

Nos amis américains rigolent bien de voir nos jeunes prodiges s'infliger autant de sacrifices dans leur classe préparatoire pour un niveau somme toute assez moyen.

Voilà les faits: notre école est freinée par cette aristocratie intellectuelle d'un autre temps (Le premier concours d'agrégation national de l'Université paraît être en France celui de la faculté de droit institué par les réformes de Colbert en 1679).

Peillon, qui a beaucoup de torts, a cependant raison de donner priorité au primaire pour lutter contre l'échec scolaire. C'est pour cette raison que la répartition des postes doit aller vers plus de PE -mieux payés- et moins d'agrégés pour équilibrer les comptes de la Nation.

Quel méli-mélo ! :lol!:
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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 19:13
Seule l'étude, l'entraînement à résoudre beaucoup de problèmes, vous fera progresser.

C'est ce genre de conseil que l'on peut lire sur les bulletins scolaires du CP à la Terminale.

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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 19:15
Quel méli-mélo !

Désolé.... Je cherche un coach! professeur

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par Edgar Jeu 24 Jan 2013 - 19:16
frdm a écrit:
If_Then_Else a écrit:
La hauteur ne s'est-elle pas finalement "horizontalisée" avec Internet?

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, il s'agit surtout d'aller plus loin (dans le monde, dans sa spécialité).

Pas plus qu'avec les bibliothèques. Je ne sais pas quelle vertu magique vous prêtez à internet, mais il ne fait pas d'un âne un cheval de course. Internet, pas plus qu'un livre posé sur une table, n'augmente votre pouvoir d'abstraction, votre capacité à résoudre des problèmes. Seule l'étude, l'entraînement à résoudre beaucoup de problèmes, vous fera progresser. Il importe peu que les cours que vous consultez soient dans une bibliothèque réelle ou virtuelle. Cette idée "d'externalisation" du cerveau que propage M.Serres me semble complètement stupide.

Je dois avouer que Michel Serres m'inquiète souvent, m'irrite parfois, avec cette sorte d'extase béate devant la jeunesse et ses comportements nouveaux, les espoirs qu'elle est censée porter, et l'admiration qu'il semble porter à tout ce qui est nouveau parce que c'est nouveau. Je caricature évidemment, mais cet optimisme a tendance à me fatiguer, autant que le pessimisme de certains autres.
Amaliah
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Empereur

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par Amaliah Jeu 24 Jan 2013 - 19:17
Edgar a écrit:
Lefteris a écrit:
Isis39 a écrit:
If_Then_Else a écrit:Lu sur le Figaro en ligne

Un instituteur démarre à 1.700 euros nets par mois. Dans le secondaire (collège et lycée), un certifié entre dans le métier avec 1.790 euros et un agrégé 1.960 euros. Ils sont tous recrutés au même niveau (bac+5).

Le succès à un concours suffit-il à légitimer ces différences?
Le temps devant élèves - et donc l'action pédagogique et éducative directe- ne doit-il pas être un critère prédominant?

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/01/22/97002-20130122FILWWW00521-profs-peillon-veut-reequilibrer-les-salaires.php

à même niveau de recrutement et même boulot (collège, lycée), la différence entre certifiés et agrégés ne se justifie plus.
Depuis quand le capes et l'agrégation ont-ils "le même niveau de recrutement" ? :shock:

Et quel espoir pour un certifié ou autre d'améliorer son sort ? A moins bien sûr de relever tout le monde, mais là, ils ne faut peut-être pas trop se livrer la nuit à des pratiques, dont on dit par ailleurs qu'elles peuvent rendre sourd. Rolling Eyes


Ils ont le même niveau de recrutement depuis le tour de passe-passe qui consiste à garder des étudiants un ou deux ans de plus dans le système (remarquez, cela fait toujours des postes en plus pour des MCF) à les faire mijoter à feu doux sans les rendre plus calés dans leur matière pour autant, puis à les lâcher sur le concours dont le niveau est pourtant toujours celui d'une licence ou d'une maîtrise d'avant, mais qu'ils n'arrivent pas plus à obtenir et c'est normal.

Bac + 5 ça vaut Bac + 5 cqfd : sauf que décrocher l'agreg à l'externe, ce n'est pas exactement le même bac +5, et c'est tout le problème du système. Les examens universitaires sont très inégaux dans leur exigence et le niveau réel qu'ils valident en fonction de la fac dans laquelle vous êtes. Navré pour les collègues qui enseignent dans le supérieur, mais il y a des facs et des sections de première et d'autres de seconde classe. Il n'y a qu'à voir le niveau des étudiants qui s'y inscrivent.

Qu'ils retirent le concours d'entrée, et tout le monde sera beau et gentil, diplômé en chocolat à Bac + 5, et là il faudra vraiment se trouver un autre job d'urgence.

Ce qui ne retire rien au fait que si les agrégés sont d'un niveau de cadre supérieur aux certifiés, ils devraient avoir des fonctions légèrement différentes et effectivement ne pas faire exactement le même boulot sur les mêmes niveaux. Il y a là une anomalie qui ne se retrouve pas dans d'autres corps de fonctionnaires.


Une anecdote : mon père, qui est d'une autre génération évidemment, et qui a un doctorat, ne m'a pas cru lorsque je lui ai dit avoir des collègues docteurs et / ou agrégés en collège, ni même en lycée. Il a trouvé que j'en rajoutais un peu pour dramatiser la situation et m'a fait comprendre qu'il ne fallait pas bluffer et me reprendre un peu. Et pourtant c'est une réalité.


Je considère avoir été dans une mauvaise fac (Le Mirail), ce qui ne m'a pas empêchée d'avoir l'agrég et de gonfler les chiffres des admis cette année-là de l'académie alors que je l'ai bossée toute seule chez moi à 100 kms de ladite ville. La fac ne fait pas tout.

Edgar a écrit:Ce qui veut dire qu'il faut mettre les agrégés dans les très bons établissements de bons quartiers afin qu'ils fassent profiter les très bons élèves, ou des élèves capables de travail, de leur savoir (ce qui est certainement une bonne idée) car franchement, dans les ZEP ou assimilées, je ne vois pas qui profiterait du savoir d'un agrégé, ni qui ne profite même du savoir d'un certifié d'ailleurs.

Voilà une possibilité.

L'autre serait de ne conserver les agrégés que pour les prépas et autres niveaux assimilés, histoire de valoriser la matière grise et ne pas gâcher les ressources humaines de l'EN.

Edgar, tes propos me choquent profondément. Certes je ne me sens pas d'une grande utilité devant mes 4° très faibles de ZEP, mais quand je suis avec mes 6° ou mes 3°, je peux te dire qu'ils profitent de mon savoir comme de celui de tous mes collègues. Quel mépris pour les élèves des ZEP... :shock:
JPhMM
JPhMM
Demi-dieu

Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par JPhMM Jeu 24 Jan 2013 - 19:21
If_Then_Else a écrit:
Il ne faudra pas s'étonner que sans espoir d'aller plus haut dans l'enseignement

La hauteur ne s'est-elle pas finalement "horizontalisée" avec Internet?

Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, il s'agit surtout d'aller plus loin (dans le monde, dans sa spécialité).
On ne peut pas aller plus loin par internet, puisqu'on ne peut qu'aller dans les pas d'un autre. D'ailleurs si tout le monde pense aller plus loin par internet, plus personne ne fait avancer l'horizon.

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Edgar
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par Edgar Jeu 24 Jan 2013 - 19:21
Amaliah a écrit:
lene75 a écrit:Eh ben, Peillon a bien tapé là où il faut à en croire certaines interventions sur ce fil Rolling Eyes Dans le terme "rééquilibrer", moi je comprends à sous constants = déshabiller Pierre pour habiller Paul. Avec 90€ de différence entre un PE et un certifié, ça va être dur de taxer les certifés, sauf à ressortir le poncif du "un certifié ne travaille que 18h", oui, c'est sûr, hein, parce que le travail se limite aux heures passées devant les élèves.

Je trouve scandaleusement bas les salaires des profs, y compris des agrégés. Je n'ai rien contre les agrégés, puisque j'aimerais bien être à leur place. Devrais-je avoir du ressentiment contre les agrégés parce que je fais partie des heureux privilégiés de l'EN qui ont eu un Capes avec presque deux fois moins de postes que l'agreg correspondante ? parce que l'année où j'ai eu le concours, j'ai des copains qui ont eu l'agreg alors qu'ils n'étaient pas admissibles au Capes ? Je dis tant mieux pour eux : ils ont un salaire moins misérable et un temps de travail plus raisonnable, les deux étant amplement mérités. Je trouve leurs revendications légitimes, tout autant que les miennes.

Pas d'accord du tout. la salaire d'un agrégé est tout à fait convenable. Prime ZEP + PP + deux enfants mais sans aucune heure sup', je touche 2550 euros par mois. C'est tout à fait convenable.


Et bien au moins ce ne sera pas vous qui ferez monter les enchères ni revaloriser les salaires de votre corps. Comme vous le dites si justement, la capacité de travail que vous avez montrée, votre efficacité et la difficulté du concours que vous avez été capable de passer, dans n'importe quel autre corps de l'Etat, il se rétribue autrement, bien autrement.

Moi, ce n'est pas l'horizon de gagner 2550 euros qui va réussir à me faire sacrifier des années pour tenter l'agreg. Si je ne vois pas mieux que ça, je crois que je vais tenter, à emmerdement égal pour l'avoir (pardonnez-moi l'expression mais c'est la seule qui me vienne ce soir), je pense tenter un autre concours cadre A+ afin de pouvoir finir de payer la maison, de faire les travaux, et de manger au restaurant plus souvent tout en m'habillant en n'attendant pas uniquement les soldes. Very Happy
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Profs : rééquilibrer les salaires. - Page 14 Empty Re: Profs : rééquilibrer les salaires.

par thrasybule Jeu 24 Jan 2013 - 19:23
Amaliah, je partage ton sentiment mais le fait est que l'affectation des agrégés au collège va à l'encontre de la définition de leurs missions ( ils ne peuvent être affectés en collège qu'"exceptionnellement") et je trouverais normal qu'un nombre bien plus élevé de points leur soit donné s'ils demandent un lycée ( qui peut accueillir des élèves défavorisés d'ailleurs).
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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 19:24
Michel Serres, malgré ses diplômes et son expérience, ne méprise pas la jeunesse et écoute ce qu'elle a à dire...

Je comprends que cela puisse affliger quelques uns de nos interlocuteurs.
Bien entendu, je reconnais ne pas être le mieux armé conceptuellement et stylistiquement.

Et je remercie tous les collègues certifiés et agrégés -mieux pourvus que moi en diplômes- de leur bienveillante compréhension envers les PE qui tentent d'expliquer leur situation dans ce mouvement de Refondation. Merci de comprendre l'intention sous les maladresses.

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par Amaliah Jeu 24 Jan 2013 - 19:26
Edité : je m'adresse à Edgar.

Ah mais si vous voulez le beurre et l'argent du beurre... c'est autre chose!
Personnellement 15 heures de cours dans mon collège pour 2550 euros par mois, ça me va. Et ma maison sera payée! Wink
Quand vraiment je veux avoir plus, je me fends de quelques heures d'accompagnement éducatif où je viens faire faire les devoirs à 8 élèves pour 40 euros.
Mais pour vous, c'est quoi un salaire convenable?!

Cela dit, on n'est pas d'accord sur certains points : j'aime beaucoup ce que je fais, je n'aurais jamais pu faire autre chose d'une part et d'autre part les trois années où j'ai passé l'agrég ont été enrichissantes. Je dois être un peu maso!

Je trouve le salaire des certifiés trop bas, ne parlons pas de celui des PE qui est honteux, mais pas celui des agrégés.


Dernière édition par Amaliah le Jeu 24 Jan 2013 - 19:29, édité 1 fois
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par JPhMM Jeu 24 Jan 2013 - 19:27
If_Then_Else a écrit:Et je remercie tous les collègues certifiés et agrégés -mieux pourvus que moi en diplômes- de leur bienveillante compréhension envers les PE qui tentent d'expliquer leur situation dans ce mouvement de Refondation.
Qu'en savez-vous ? Suspect


Dernière édition par JPhMM le Jeu 24 Jan 2013 - 19:28, édité 1 fois

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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 19:27
On ne peut pas aller plus loin par internet, puisqu'on ne peut qu'aller dans les pas d'un autre. D'ailleurs si tout le monde pense aller plus loin par internet, plus personne ne fait avancer l'horizon.

Bravo! Tu élargis le mien!

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par Amaliah Jeu 24 Jan 2013 - 19:29
thrasybule a écrit:Amaliah, je partage ton sentiment mais le fait est que l'affectation des agrégés au collège va à l'encontre de la définition de leurs missions ( ils ne peuvent être affectés en collège qu'"exceptionnellement") et je trouverais normal qu'un nombre bien plus élevé de points leur soit donné s'ils demandent un lycée ( qui peut accueillir des élèves défavorisés d'ailleurs).

Ce qui n'est pas normal, c'est que les collègues au lycée se tapent des classes à 35 élèves, je n'ose imaginer les copies, je l'ai fait pourtant une année, mon année de T1, mais là dans mon collège depuis 8 ans, avec trois classes (27 élèves en 6°, 14 en 4° (et en ce moment ils sont 10!) et 24 en 3°), je ne peux pas me plaindre. Objectivement, les agrégés devraient être au lycée pour une seule et bonne raison : moins d'heures, donc moins de classes.
Cela dit quand je vois une collègue de LC certifiée à 24h au lycée... Rolling Eyes
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par If_Then_Else Jeu 24 Jan 2013 - 19:30
If_Then_Else a écrit:
Et je remercie tous les collègues certifiés et agrégés -mieux pourvus que moi en diplômes- de leur bienveillante compréhension envers les PE qui tentent d'expliquer leur situation dans ce mouvement de Refondation.Qu'en savez-vous ?

Peut-être le ton magistral et suffisant mais cela n'a pas trop d'intérêt, c'est même amusant ce vieux monde qui sent les secousses...

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