Neige ou autre impossibilité de se rendre dans notre établissement...

Avec 4 pneus neige, freiner au pied ne peut pas mettre en tête-à-queue, aucune raison que l'arrière décroche complètement (de ± 180°) si on freine (les 4 roues freinent !).

Il y avait de la neige et de la glace en dessous, dans un virage en épingle à cheveux très en pente et en descente et c'est peut être très surprenant mais c'est ainsi je n'invente rien

et puis il y a tellement plus simple : moi, je suis tellement peu douée au volant que je suis tout à fait capable de me foutre au fossé quel que soit le temps pour éviter un moineau!

Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on choisisse d'habiter loin de son lieu de travail quand on ne sait pas conduire sur la neige ou quand on sait que son coin va être bloqué chaque année. C'est finalement choisir de se mettre en situation de ne pas pouvoir aller travailler, non ? Ou j'ai loupé un truc ? Exceptionnellement, je ne dis pas, mais quand c'est régulier, c'est quand même étrange comme raisonnement...
Perso, je travaille à 37 km de chez moi, les 15 derniers km se font après une sorte de "seuil" géographique au-delà duquel à l'aller, en-deçà duquel au retour la différence de température est d'environ 4 degrés et la neige tient bien ou fond. Je le sais depuis le début de ma carrière, c'est mon choix, s'il le faut, je pars à 5h30 pour 8h, mais je ne manque pas les cours sous prétexte qu'il a neigé. Sauf si la route est fermée administrativement. Quand j'en aurai marre, je déménagerai. C'est bizarre, ces situations...

Dans mon département on ne peut pas choisir d'habiter près de son lieu de travail. Il faudrait déménager au moins une fois par an... Nous avons donc choisi de nous installer près du travail de mon mari, ça en fait au moins un qui a relativement peu de route. Moi cette année j'ai 45 km de route juste pour aller à mon école et je suis privilégiée. Je n'ai jamais loupé un seul jour de cours ni même une seule réunion pour cause de neige alors j'espère que ce commentaire ne me visait pas

Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on soit nommé dans des villes à plus de 20 km de chez soi quand on a déjà du changer de région pour se rapprocher de son lieu de travail.
Actuellement, mon école est à plus de 30 km de mon domicile et les seules routes qui y mènent sont des routes de forêt, déjà dangereuses sans la neige puisque les autochtones ne respectent pas les limites de vitesse...
Alors partir à 5h du matin pour risquer de me faire sortir de la route et ensuite arriver à l'école où aucun élève ne se présente parce qu'il a neigé et que marcher 500 m dans la neige, c'est trop dur pour certains élèves et parents d'élèves, j'hésite fortement... et je vais demander à me rapprocher de chez moi au prochain mouvement.
Hors de question que je me rapproche de mon école actuelle vu la mentalité des gens qui habitent autour et le peu de reconnaissance manifesté au travail que je fais avec mes élèves.

Et quand on est TZR, ZIL ou contractuel, on n'a pas trop la choix, on ne va pas déménager à chaque remplacement, surtout quand ledit remplacement ne dire que quelques semaines, sinon, j'aurais dû déménager 5 fois les 6 dernières années.

phi a écrit:Dans mon département on ne peut pas choisir d'habiter près de son lieu de travail. Il faudrait déménager au moins une fois par an... Nous avons donc choisi de nous installer près du travail de mon mari, ça en fait au moins un qui a relativement peu de route. Moi cette année j'ai 45 km de route juste pour aller à mon école et je suis privilégiée. Je n'ai jamais loupé un seul jour de cours ni même une seule réunion pour cause de neige alors j'espère que ce commentaire ne me visait pas

Comment le pourrait-il, puisqu'il ne vous concerne pas ?
Hermione0908, évidemment.

+ 1
5 villes différentes l'année dernière dans 3 départements différents (et un remplacement à la c** à 80 bornes juste au moment où il neigeait à fond et où il faisait super froid...)

Cripure a écrit:Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on choisisse d'habiter loin de son lieu de travail quand on ne sait pas conduire sur la neige ou quand on sait que son coin va être bloqué chaque année. C'est finalement choisir de se mettre en situation de ne pas pouvoir aller travailler, non ? Ou j'ai loupé un truc ? Exceptionnellement, je ne dis pas, mais quand c'est régulier, c'est quand même étrange comme raisonnement...

en même temps je peux tout à fait comprendre quelqu'un qui ne veuille pas aller s'emm**** à aller se paumer dans un trou perdu enneigé toute l'année. A moins d'aimer la déprime, et les trous paumés ....

gelsomina31 a écrit:
Hors de question que je me rapproche de mon école actuelle vu la mentalité des gens qui habitent autour.

Ah oui, et j'avais oublié aussi, la mauvaise mentalité qui sied à certains en certains endroits :lol: C'est une deuxième réalité à prendre en considération quand on cherche un logement !

Question équipement, ne confondons pas pneus "neige" (cloutés si mes souvenirs sont bons, plus trop d'actualité je crois) et pneus "hiver" (meilleure adhérence sur le sol par rapport aux pneus "été", plus grande résistance au froid, donc bien même s'il n'y a pas de neige). Y a même des pneus "Quatre saisons" (comme la pizza, voui voui). C'est la TZR qui parle! En Lorraine, en hiver, c'est pas parce que tu as réussi à aller au collège sans problème qu'il n'y en aura pas au retour, faut prévoir! :lol!:

A Tuin a écrit:

Cripure a écrit:Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on choisisse d'habiter loin de son lieu de travail quand on ne sait pas conduire sur la neige ou quand on sait que son coin va être bloqué chaque année. C'est finalement choisir de se mettre en situation de ne pas pouvoir aller travailler, non ? Ou j'ai loupé un truc ? Exceptionnellement, je ne dis pas, mais quand c'est régulier, c'est quand même étrange comme raisonnement...

en même temps je peux tout à fait comprendre quelqu'un qui ne veuille pas aller s'emm**** à aller se paumer dans un trou perdu enneigé toute l'année. A moins d'aimer la déprime, et les trous paumés ....

Voilà, c'est mon cas.On fait des choix, avec des conséquences

En même temps, Cripure, on ne choisit pas son lieu de travail...
Je parle pour moi, bien sur; nous avons acheté la maison il y a 3 ans, pas trop loin de nos lieux de travail respectifs; j'ai eu le concours l'année dernière, je suis en stage un peu plus loin. Je ne sais pas conduire sous la neige car "jeune conductrice" encore. Et à la rentrée... qui sais où je serai??! peut-être dans les Vosges même.
Après, même dans une région comme la Lorraine, il ne m'arrive pas systématiquement de ne pas y aller au travail à cause de la neige (une fois par an jusqu'ici).

Sessi, +1.
Regarde par la fenêtre, mets des bottes et fais un tour dehors: ce n'est même plus de la neige, mais une vraie patinoire. Heureusement, c'est encore dimanche...

Teodora29 a écrit:En même temps, Cripure, on ne choisit pas son lieu de travail...

Rha la la, à qui le dites-vous

mal formulé (vu l'heure)

Je voulais dire en fait qu'il y a des gens comme moi, qui font tout à l'envers, qui choisissent d'abord la maison, et ensuite trouvent leur voie professionnelle... et non, un déménagement pour se rapprocher du travail et pour éviter la neige sur la route est inimaginable.

Cripure a écrit:Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on choisisse d'habiter loin de son lieu de travail quand on ne sait pas conduire sur la neige ou quand on sait que son coin va être bloqué chaque année. C'est finalement choisir de se mettre en situation de ne pas pouvoir aller travailler, non ? Ou j'ai loupé un truc ? Exceptionnellement, je ne dis pas, mais quand c'est régulier, c'est quand même étrange comme raisonnement...
Perso, je travaille à 37 km de chez moi, les 15 derniers km se font après une sorte de "seuil" géographique au-delà duquel à l'aller, en-deçà duquel au retour la différence de température est d'environ 4 degrés et la neige tient bien ou fond. Je le sais depuis le début de ma carrière, c'est mon choix, s'il le faut, je pars à 5h30 pour 8h, mais je ne manque pas les cours sous prétexte qu'il a neigé. Sauf si la route est fermée administrativement. Quand j'en aurai marre, je déménagerai. C'est bizarre, ces situations...

Hum. Je suis TZR. Je ne vais pas déménager tous les 3 mois en changeant d'affectation. J'ai donc choisi d'habiter la ville centrale dans ma zone de remplacement. Il se trouve que cette ville est dans une cuvette, ce qui n'est pas forcément pratique. Mais il faut bien faire des choix, et j'avoue ne pas avoir pensé à ce problème de routes impraticables en cas de neige quand je me suis installée. Et pour rebondir, quand je commence à 8h, ce qui arrive plusieurs fois par semaine, je pars à 5h45... Donc bon...
Je ne rêve que d'une chose: avoir enfin un poste fixe pour effectivement pouvoir habiter près de mon établissement. Faut pas croire, c'est pas la fête de se prendre la tête pour savoir si oui ou non on va pouvoir faire la route, de ne pas dormir parce qu'on est stressé par la météo, de se lever, d'essayer de partir pour revenir bredouille... Je préfèrerais de loin ne pas "avoir le choix" et pouvoir y aller à pieds tranquillement !

Mirabella a écrit:

Cripure a écrit:Moi, ce qui me fait halluciner, c'est qu'on choisisse d'habiter loin de son lieu de travail quand on ne sait pas conduire sur la neige ou quand on sait que son coin va être bloqué chaque année. C'est finalement choisir de se mettre en situation de ne pas pouvoir aller travailler, non ? Ou j'ai loupé un truc ? Exceptionnellement, je ne dis pas, mais quand c'est régulier, c'est quand même étrange comme raisonnement...
Perso, je travaille à 37 km de chez moi, les 15 derniers km se font après une sorte de "seuil" géographique au-delà duquel à l'aller, en-deçà duquel au retour la différence de température est d'environ 4 degrés et la neige tient bien ou fond. Je le sais depuis le début de ma carrière, c'est mon choix, s'il le faut, je pars à 5h30 pour 8h, mais je ne manque pas les cours sous prétexte qu'il a neigé. Sauf si la route est fermée administrativement. Quand j'en aurai marre, je déménagerai. C'est bizarre, ces situations...

Hum. Je suis TZR. Je ne vais pas déménager tous les 3 mois en changeant d'affectation. J'ai donc choisi d'habiter la ville centrale dans ma zone de remplacement. Il se trouve que cette ville est dans une cuvette, ce qui n'est pas forcément pratique.

Je suis assez d'accord avec Cripure, sur le fond... Mirabella, évidemment, ce raisonnement s'applique aux personnes en poste fixe, en étant tzr, c'est assez compliqué d'habiter tout le temps près de son lieu de travail... (A moins d'investir dans une roulotte :lol: )

caperucita a écrit: en étant tzr, c'est assez compliqué d'habiter tout le temps près de son lieu de travail... (A moins d'investir dans une roulotte )

Rigole pas, mon copain me l'a proposé :lol: Ce serait "plus pratique"... Enfin je ne me vois pas trop avec ma tonne de bouquins dans une petite roulotte, un camion ou une caravane...

J'ajoute la problématique des enfants , arrivez-vous à faire un détour à 5h30 pour les déposer à l'école avant de partir à votre école ????mince ... à 5 h 30 ce n'est pas encore ouvert ... perso faire le trajet école + le trajet nounou + revenir sur mes traces pour partir à l'école faire un pendu : très peu pour moi , je n'ai pas le sens du sacrifice et une personne qui choisirait de faire voyager ses enfants pas ce temps et qui resterait bloquée dans une voiture avec ses enfants ne provoque chez moi aucune admiration !

Ann, n'ayant pas encore d'enfant, je n'avais pas vu le problème sous cet angle, effectivement...

+1 Ann...
Et j'ajoute que dans certaines régions, il y a peu de neige. On ne pense donc pas forcément à ça quand on choisit son logement et on ne pense pas à équiper sa voiture (je n'ai pas de pneus hiver et je n'en mettrai pas). Manquer une journée de travail n'est pas dramatique...glisser en voiture (ou même à pied) peut l'être. L'année dernière j'étais en remplacement au fin fond de la campagne loin de chez moi au moment où il neigeait. Mes collègues me conseillaient de prendre une chambre d'hôtel. Je leur ai dit qu'on payait déjà deux loyers et que je n'allais pas en plus payer des nuits d'hôtel pour aller bosser....Il me coûte déjà assez cher ce job. J'ai donc raté deux journées de cours que j'ai rattrapées en partie. Il manquait plein d'élèves de toute façon, et personne n'en est mort.

Oui: à l'heure d'internet, on pourrait penser que faire venir plus de profs que d'élèves n'a pas grand sens et on pourrait, à défaut de fermer les établissements, essayer de mettre en place des "gardes" qui permettent aux cas comme celui-là de se régler sans efforts d'équilibriste.
Pas bien compliqué de joindre les enseignants prévus ce jour et trouver des permanences...
Mais ça, ce serait une utilisation intelligente des Tice, alors....

Dans les régions rurales de montagne, il arrive aussi souvent qu'être en poste fixe implique un complément de service... Dans ce cas là, on gîte où??
Sans être fondamentalement contre ce que dit Cripure (il est vrai que les gens qui habitent à 60bornes de leur lieu de travail quand ils sont en poste fixe n'ont qu'à déménager plus près), faut vouloir aller vivre dans certains coins paumés... On peut comprendre aussi qu'on n'a pas forcément envie de s'enterrer...

Personnellement demain, je pense que je n'irai pas bosser. Là, il y a beaucoup beaucoup trop de neige (là on est déjà à 15cm devant chez moi). Comme on est le week-end, ils ont bien attendu pour envoyer les saleuses. La couche de neige tombée avant hier a eu le temps de durcir et verglacer, et de la neige nouvelle vient de se rajouter (aujourd'hui et tout demain également c'est annoncé).
Donc bon : ma voiture ne sortira pas de son parking en sous-sol c'est un fait. Elle ne grimpera pas la pente. J'habite à 30min par temps verglacé de la gare la plus proche. Les trains seront sans doute désorganisés. Arrivée à la gare la plus proche de mon collège, il reste encore au bas mot 40min de marche à effectuer. Si on calcule : il va me falloir au mieux près d'1h20-30 pour aller au collège qui se situe à 10km de chez moi normalement et à 15min en voiture. Pas de bus non plus aujourd'hui, sûrement pas demain.
En outre, j'ai la crève, histoire de changer. Hors de question que j'aille au bahut dans ces conditions. Ils n'ont qu'à fermer le collège pour une fois. Les années précédentes, on était les seuls du secteur à être ouvert.

"Plus de profs que d'élèves" : en décembre 2010, on s'est retrouvés à 3 profs pour un élève. Si ça c'est pas du taux d'encadrement optimal !

+1, ann
l'école de mon fils ouvre à 7h30 le matin; déjà par temps normal, je le dépose chez une voisine à 7h10 quand je commence à 8h (et c'est elle qui le conduit à l'école)
donc je ne pourrais jamais partir à 5h30-6h de chez moi, sauf si j'enferme le gamin tout seul dans la maison pour la journée