Neige ou autre impossibilité de se rendre dans notre établissement...

Dans mon ancien lycée en grande banlieue parisienne et en campagne c'est cours à distance pour les personnels et élèves trop éloignés et seuls les collègues qui le peuvent viennent sur place pour accueillir les élèves présents. C'est du bon sens.

gauvain31 a écrit:

Hermiony a écrit:Chez nous, pas de bus, pas de cours. C'est comme ça depuis le changement de direction. Donc neige = consigne de rester chez soi. Nos cours ont été annulés pour aujourd'hui (et hier, les élèves sont rentrés à 14h).

Cela devrait être la norme dans la France entière. S'il y a une impossibilité d'accéder à l'établissement scolaire en bus, il n'y a aucune raison d'y accéder en voiture. Quand on a un minimum de respect pour la vie d'autrui on ne demande pas aux enseignants de venir s'il y a une dangerosité manifeste pour les élèves.

Clecle78 a écrit:Vu ça sur mon fil ce matin. C'est édifiant.
https://50.snuipp.fr/article/neige-dans-la-manche-la-quot-bienveillance-quot-de-notre-ia-dasen

Un enseignant meure sur la route du travail dans un accident lié à la neige : qui est responsable ?

Je suis d'accord sur le principe mais il n'y a pas toujours "impossibilité d'accéder à l'établissement en bus". Il y a des conditions qui rendent le trajet plus compliqué voire plus dangereux la circulation d'un véhicule de 10 tonnes, 10 mètres de long et 2,5 mètres de large sans pour autant que le trajet en voiture soit très problématique.

Chez nous, les bus scolaires ont été annulés par la préfecture qui dans le même temps invite à prendre les transports en commun...

Enaeco a écrit:

gauvain31 a écrit:

Hermiony a écrit:Chez nous, pas de bus, pas de cours. C'est comme ça depuis le changement de direction. Donc neige = consigne de rester chez soi. Nos cours ont été annulés pour aujourd'hui (et hier, les élèves sont rentrés à 14h).

Cela devrait être la norme dans la France entière. S'il y a une impossibilité d'accéder à l'établissement scolaire en bus, il n'y a aucune raison d'y accéder en voiture. Quand on a un minimum de respect pour la vie d'autrui on ne demande pas aux enseignants de venir s'il y a une dangerosité manifeste pour les élèves.

Clecle78 a écrit:Vu ça sur mon fil ce matin. C'est édifiant.
https://50.snuipp.fr/article/neige-dans-la-manche-la-quot-bienveillance-quot-de-notre-ia-dasen

Un enseignant meure sur la route du travail dans un accident lié à la neige : qui est responsable ?

Je suis d'accord sur le principe mais il n'y a pas "impossibilité d'accéder à l'établissement en bus". Il y a des conditions qui rendent le trajet plus compliqué voire plus dangereux la circulation d'un véhicule de 10 tonnes, 10 mètres de long et 2,5 mètres de large sans pour autant que le trajet en voiture soit très problématique.

Ben va dire ça à mes deux collègues accidentés en bagnole un jour de verglas parce que le chef n'avait pas voulu permettre aux profs de partir plus tôt, sachant que les autres personnels de l'établissement étaient renvoyés chez eux. Ils ont dévalé la pente du lycée en bagnole pendant qu'une troisième se pétait la hanche  à pieds sur la dite pente.

gauvain31 a écrit:

Hermiony a écrit:Chez nous, pas de bus, pas de cours. C'est comme ça depuis le changement de direction. Donc neige = consigne de rester chez soi. Nos cours ont été annulés pour aujourd'hui (et hier, les élèves sont rentrés à 14h).

Cela devrait être la norme dans la France entière. S'il y a une impossibilité d'accéder à l'établissement scolaire en bus, il n'y a aucune raison d'y accéder en voiture. Quand on a un minimum de respect pour la vie d'autrui on ne demande pas aux enseignants de venir s'il y a une dangerosité manifeste pour les élèves.

Clecle78 a écrit:Vu ça sur mon fil ce matin. C'est édifiant.
https://50.snuipp.fr/article/neige-dans-la-manche-la-quot-bienveillance-quot-de-notre-ia-dasen

Un enseignant meurt sur la route du travail dans un accident lié à la neige : qui est responsable ?

Je précise d'abord que je suis complètement hostile à tout retrait de salaire ou tout rattrapage d'heures de travail pour tout personnel refusant de prendre la route dès lors que MF sort l'alerte orange ou, a fortiori, rouge.

En revanche, j'ai vécu dans l'ouest des cas où les bus scolaires étaient les seuls à pouvoir prétendre ne pas rouler :
-utilisation, par les cars scolaires et seulement eux, de petites routes de façon massive et obligatoire (les circuits de ramassage ruraux sortent très souvent des voiries dégagées en priorité, et c'est normal, ces cars vont là où les enfants vivent, au plus près).
-refus absolu et légitime de financer des pneus autres qu'été par des départements où la neige ne se produit même pas tous les ans. Alors que tout automobiliste a accès à des pneus intermédiaires utilisables aussi bien en été qu'en hiver qui suffisent très souvent dans des conditions de voiries difficiles sans être extrêmes, contrairement aux gommes été qui peuvent envoyer des véhicules dans les talus ou les fossés sur simple route givrée.

Dans les cas que je cite, il y avait alerte jaune, et les cars n'avaient pas été mis en service pour ces deux raisons. Il faut tout de même admettre que la conduite d'un autocar est bien plus vite périlleuse que celle d'une voiture particulière en cas d'intempéries quelles qu'elles soient, surtout avec des enfants excités par la neige encore plus qu'ils ne le sont d'ordinaire dans lesdits cars.