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- YazilikayaNeoprof expérimenté
J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut. Alors oui, c'est l'enfant qui morfle et ça fait mal au coeur. Mais les premiers responsables sont les parents (je persiste)
- doubledeckerSage
zazouyle a écrit:J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut. Alors oui, c'est l'enfant qui morfle et ça fait mal au coeur. Mais les premiers responsables sont les parents (je persiste)
les parents sont responsables donc c'est la gamine qui morfle? m'en voulez pas, c'est sûrement la fatigue, j'ai du mal à suivre...
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- xavaudNiveau 8
zazouyle a écrit:J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut.
Effectivement à la lecture du résumé de DC, ça se comprend....Ceci dit, ce n'était pas à l'enfant de subir cette irresponsabilité. Pour elle, c'est une double peine. Non seulement, elle est oubliée par ses parents mais en plus la police vient la chercher.
- YazilikayaNeoprof expérimenté
xavaud a écrit:zazouyle a écrit:J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut.
Effectivement à la lecture du résumé de DC, ça se comprend....Ceci dit, ce n'était pas à l'enfant de subir cette irresponsabilité. Pour elle, c'est une double peine. Non seulement, elle est oubliée par ses parents mais en plus la police vient la chercher.
Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
- doubledeckerSage
zazouyle a écrit:xavaud a écrit:zazouyle a écrit:J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut.
Effectivement à la lecture du résumé de DC, ça se comprend....Ceci dit, ce n'était pas à l'enfant de subir cette irresponsabilité. Pour elle, c'est une double peine. Non seulement, elle est oubliée par ses parents mais en plus la police vient la chercher.
Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
ma réponse est simple : oui parce que ce n'est pas aux mômes de payer les pots cassés
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
zazouyle a écrit:Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
Ben oui. La société est précisément là pour pallier les défaillances. La pauvre petite fille a le droit de partir avec les mêmes chances que les autres enfants, malgré l'irresponsabilité de ses parents.
- leyadeEsprit sacré
cath5660 a écrit:Ah, alors là, on voit les choses différemment.
+ 1, du coup, ce n'est plus une "fliquette" à mettre plus bas que terre, mais bien un officier de police qui a veillé à ce qu'on ne laisse pas la gamine seule dans la rue pour attendre sa mère.
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- doubledeckerSage
Marcel Khrouchtchev a écrit:zazouyle a écrit:Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
Ben oui. La société est précisément là pour pallier les défaillances. La pauvre petite fille a le droit de partir avec les mêmes chances que les autres enfants, malgré l'irresponsabilité de ses parents.
merci, merci, merci
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- philannDoyen
à Pau, pas très loin il y a un HP réputé...que je recommande à certains habitants ou élus de Ustaritz.
Déjà rien que le fait d'interdire l'accès à la cantine à un enfant me donne des envies de frapper!!!Même dans mon collège ça me rend dingue, alors avec une petiote...
Déjà rien que le fait d'interdire l'accès à la cantine à un enfant me donne des envies de frapper!!!Même dans mon collège ça me rend dingue, alors avec une petiote...
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- doublecasquetteEnchanteur
doubledecker a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:zazouyle a écrit:Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
Ben oui. La société est précisément là pour pallier les défaillances. La pauvre petite fille a le droit de partir avec les mêmes chances que les autres enfants, malgré l'irresponsabilité de ses parents.
merci, merci, merci
D'où la procédure de plainte pour carence éducative, suivie du placement éventuel de l'enfant en famille d'accueil, le temps que la famille biologique de l'enfant retrouve le sens des priorités et des responsabilités.
Bon j'y vais, moi... J'ai un lit à prendre.
- InvitéInvité
Il y a d'autres solutions pour ramener à la raison des mauvais payeurs de mauvaise foi, la plus efficace a été citée: recouvrement par le Trésor public.
Faire appel à la maréchaussée, c'est quand même pitoyable, ça n'honore personne. Laisser manger la gamine à la cantine tout en prenant des mesures contre les parents n'aurait certainement pas ruiné la mairie dans l'heure...
Faire appel à la maréchaussée, c'est quand même pitoyable, ça n'honore personne. Laisser manger la gamine à la cantine tout en prenant des mesures contre les parents n'aurait certainement pas ruiné la mairie dans l'heure...
- SapotilleEmpereur
leyade a écrit:cath5660 a écrit:Ah, alors là, on voit les choses différemment.
+ 1, du coup, ce n'est plus une "fliquette" à mettre plus bas que terre, mais bien un officier de police qui a veillé à ce qu'on ne laisse pas la gamine seule dans la rue pour attendre sa mère.
Et vous pouvez imaginer sans peine qu'avant d'en arriver là, l'instit a dû attendre très souvent des 10 minutes- un quart d'heure- 20 minutes que les parents arrivent enfin pour la libérer, elle, afin qu'elle aille prendre son repas - ou qu'elle puisse s'occuper de ses propres enfants ou qu'elle profite de la pause de midi pour préparer un travail pour l'après-midi...
Et ce jour-là, excédée, elle a décidé que trop, c'est trop...
Il fallait un jour mettre les points sur les "i" !
- InvitéInvité
Ca aurait pu être fait a posteriori sans faire venir la police...doublecasquette a écrit:doubledecker a écrit:Marcel Khrouchtchev a écrit:zazouyle a écrit:Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
Ben oui. La société est précisément là pour pallier les défaillances. La pauvre petite fille a le droit de partir avec les mêmes chances que les autres enfants, malgré l'irresponsabilité de ses parents.
merci, merci, merci
D'où la procédure de plainte pour carence éducative, suivie du placement éventuel de l'enfant en famille d'accueil, le temps que la famille biologique de l'enfant retrouve le sens des priorités et des responsabilités.
Bon j'y vais, moi... J'ai un lit à prendre.
- lisette83Érudit
Sans trouver d'excuse mais au moins une explication, il faut savoir qu'il s'agit d'une école privée sous contrat et que la cantine est assurée par la mairie.
On peut tout de même se dire en tant que parent qu'il serait préférable d'économiser sur les frais de scolarité, placer l'enfant dans l'école publique et payer la cantine. Il y a des priorités!
On peut tout de même se dire en tant que parent qu'il serait préférable d'économiser sur les frais de scolarité, placer l'enfant dans l'école publique et payer la cantine. Il y a des priorités!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
La cantine est aussi assurée par la mairie pour les écoles publiques, je ne vois pas ce que cela change. Mais sur la 2e partie de ton message, je suis bien d'accord.
- doublecasquetteEnchanteur
C'est la procédure légale. A laquelle les personnes chargées de l'accueil des moins de six ans sont parfois contraintes, en désespoir de cause.
Je ne sais pas s'il vous arrive en collège ou lycée d'être confrontés à des parents débordant de mauvaise foi, se défaussant toujours sur la société et laissant pourrir la situation avec leurs enfants.
Est-ce toujours facile d'épargner les enfants et ne sont-ils pas parfois les victimes bien malgré eux de l'incurie de leurs familles ?
Comment faites-vous pour leur éviter tout traumatisme lorsque, malgré vos demandes répétées, les livres prêtés par l'administration, les carnets de correspondance ne reviennent pas, que le matériel scolaire ou les locaux sont dégradés, que les élèves arrivent sans stylo, ni cahier, ni encore moins le livre qu'il fallait acheter ?
Et quand ils manquent à tire-larigot, arrivent en retard, portent leur casquette à l'envers, ne rendent pas leurs devoirs, viennent en mini-jupe, short et tongs alors que le règlement intérieur stipule que c'est interdit ?
Et où mangent les demi-pensionnaires dont les parents ne règlent pas la cantine ?
Je ne sais pas s'il vous arrive en collège ou lycée d'être confrontés à des parents débordant de mauvaise foi, se défaussant toujours sur la société et laissant pourrir la situation avec leurs enfants.
Est-ce toujours facile d'épargner les enfants et ne sont-ils pas parfois les victimes bien malgré eux de l'incurie de leurs familles ?
Comment faites-vous pour leur éviter tout traumatisme lorsque, malgré vos demandes répétées, les livres prêtés par l'administration, les carnets de correspondance ne reviennent pas, que le matériel scolaire ou les locaux sont dégradés, que les élèves arrivent sans stylo, ni cahier, ni encore moins le livre qu'il fallait acheter ?
Et quand ils manquent à tire-larigot, arrivent en retard, portent leur casquette à l'envers, ne rendent pas leurs devoirs, viennent en mini-jupe, short et tongs alors que le règlement intérieur stipule que c'est interdit ?
Et où mangent les demi-pensionnaires dont les parents ne règlent pas la cantine ?
- lisette83Érudit
Simplement en sachant que la mairie assurait la cantine, j'ai pensé tout d'abord que l'école était publique.Marcel Khrouchtchev a écrit:La cantine est aussi assurée par la mairie pour les écoles publiques, je ne vois pas ce que cela change. Mais sur la 2e partie de ton message, je suis bien d'accord.
- RikkiMonarque
J'ai moi-même conduit à la police, à mon corps défendant, mais ne sachant pas quoi faire d'autre, une gamine de 6 ans, il y a de cela fort longtemps.
La mère n'est pas venue la chercher à 11 h 30 le samedi. Je suis restée, bien sûr. A midi, j'ai appelé ma famille (on avait des invités à déjeuner) pour leur dire de manger sans moi. A 12 h 30, après avoir laissé des messages téléphoniques un peu partout, on est allées (avec la directrice) au supermarché du coin acheter des chips pour la petite qui commençait à avoir très faim. A 13 h 00, en désespoir de cause, on l'a emmenée au commissariat de police, qui a appelé les services de l'Aide sociale à l'enfance.
Je suis restée tout le temps car il s'agissait de l'une de mes élèves, totalement non francophone (je travaillais en CLIN, à l'époque), arrivée en France 15 jours auparavant, et que je parle russe. Si je partais, je la laissais au milieu d'hommes et de femmes en uniforme, de toutes sortes de drôles d'individus (du genre de ceux qui débarquent ou qu'on embarque au commissariat), et sans un seul repère ni humain, ni linguistique.
L'histoire s'est bien terminée : vers 15 h 00, on a vu débarquer la mère, totalement affolée. Elle ne savait pas que le samedi l'école ne durait pas jusqu'à 16 h 30 comme les autres jours. On ne le lui avait pas dit. Elle pleurait, tremblait, était terrifiée. Les flics ne voulaient pas lui rendre la gosse comme ça, un processus était en cours. Il a fallu rester encore une heure pour faire les procès verbaux avant de pouvoir lui rendre sa fille. J'ai dû certifier et témoigner que la mère était venue à l'heure tous les autres jours. On a même dû rappeler la directrice, je crois, pour qu'elle certifie à son tour.
Bon, ça nous a beaucoup secoués, cette histoire, mais je ne sais pas ce que j'aurais dû faire. Imaginez que la mère ait eu un accident ? Je gardais la gamine avec moi, comme à un moment j'ai été tentée de le faire, et j'étais dans l'illégalité la plus totale, moi !
J'ai revu cette petite fille dix ans plus tard, tout à fait par hasard. Je ne l'ai pas du tout reconnue, j'étais avec ma famille en train d'attendre le car dans une station de ski pour rentrer à Paris, une dame m'aborde en me demandant "Excusez-moi, est-ce que vous êtes institutrice et parlez russe ?" C'était la maman de ma petiote ! Et la petiote était devenue une belle adolescente, boudeuse à souhaits, MP3 vissé à l'oreille, qui a quand même eu la bonne grâce de me reconnaître et de s'illuminer quand on a reparlé de la CLIN et de ses premiers temps en France !
Bon, ça, c'était pour dire que mon histoire se termine bien.
Tout ça pour quoi ? Tout ça pour dire que dans l'histoire, ce n'est pas un problème de dette d'après ce que j'ai compris, c'est un problème d'enfant qu'on ne vient pas récupérer alors que le temps scolaire est fini, et qu'on ne peut pas confier au périscolaire parce qu'elle n'y est pas (plus ?) inscrite, et ces problèmes-là, c'est compliqué. Et, oui, parfois, on est contraints d'emmener un gosse chez les flics. Faute de mieux.
La mère n'est pas venue la chercher à 11 h 30 le samedi. Je suis restée, bien sûr. A midi, j'ai appelé ma famille (on avait des invités à déjeuner) pour leur dire de manger sans moi. A 12 h 30, après avoir laissé des messages téléphoniques un peu partout, on est allées (avec la directrice) au supermarché du coin acheter des chips pour la petite qui commençait à avoir très faim. A 13 h 00, en désespoir de cause, on l'a emmenée au commissariat de police, qui a appelé les services de l'Aide sociale à l'enfance.
Je suis restée tout le temps car il s'agissait de l'une de mes élèves, totalement non francophone (je travaillais en CLIN, à l'époque), arrivée en France 15 jours auparavant, et que je parle russe. Si je partais, je la laissais au milieu d'hommes et de femmes en uniforme, de toutes sortes de drôles d'individus (du genre de ceux qui débarquent ou qu'on embarque au commissariat), et sans un seul repère ni humain, ni linguistique.
L'histoire s'est bien terminée : vers 15 h 00, on a vu débarquer la mère, totalement affolée. Elle ne savait pas que le samedi l'école ne durait pas jusqu'à 16 h 30 comme les autres jours. On ne le lui avait pas dit. Elle pleurait, tremblait, était terrifiée. Les flics ne voulaient pas lui rendre la gosse comme ça, un processus était en cours. Il a fallu rester encore une heure pour faire les procès verbaux avant de pouvoir lui rendre sa fille. J'ai dû certifier et témoigner que la mère était venue à l'heure tous les autres jours. On a même dû rappeler la directrice, je crois, pour qu'elle certifie à son tour.
Bon, ça nous a beaucoup secoués, cette histoire, mais je ne sais pas ce que j'aurais dû faire. Imaginez que la mère ait eu un accident ? Je gardais la gamine avec moi, comme à un moment j'ai été tentée de le faire, et j'étais dans l'illégalité la plus totale, moi !
J'ai revu cette petite fille dix ans plus tard, tout à fait par hasard. Je ne l'ai pas du tout reconnue, j'étais avec ma famille en train d'attendre le car dans une station de ski pour rentrer à Paris, une dame m'aborde en me demandant "Excusez-moi, est-ce que vous êtes institutrice et parlez russe ?" C'était la maman de ma petiote ! Et la petiote était devenue une belle adolescente, boudeuse à souhaits, MP3 vissé à l'oreille, qui a quand même eu la bonne grâce de me reconnaître et de s'illuminer quand on a reparlé de la CLIN et de ses premiers temps en France !
Bon, ça, c'était pour dire que mon histoire se termine bien.
Tout ça pour quoi ? Tout ça pour dire que dans l'histoire, ce n'est pas un problème de dette d'après ce que j'ai compris, c'est un problème d'enfant qu'on ne vient pas récupérer alors que le temps scolaire est fini, et qu'on ne peut pas confier au périscolaire parce qu'elle n'y est pas (plus ?) inscrite, et ces problèmes-là, c'est compliqué. Et, oui, parfois, on est contraints d'emmener un gosse chez les flics. Faute de mieux.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rikki a écrit:J'ai moi-même conduit à la police, à mon corps défendant, mais ne sachant pas quoi faire d'autre, une gamine de 6 ans, il y a de cela fort longtemps.
Mais il y a quand même une différence entre emmener une gamine chez les flics et les faire venir devant tout le monde... Mais bon, je reconnais bien volontiers qu'on ne peut pas vraiment juger sans connaître la situation précise. On s'imagine vite une descente de flics façon "cow-boys", alors que si ça se trouve, ils sont venus discrètement.
- RikkiMonarque
Marcel Khrouchtchev a écrit:Rikki a écrit:J'ai moi-même conduit à la police, à mon corps défendant, mais ne sachant pas quoi faire d'autre, une gamine de 6 ans, il y a de cela fort longtemps.
Mais il y a quand même une différence entre emmener une gamine chez les flics et les faire venir devant tout le monde... Mais bon, je reconnais bien volontiers qu'on ne peut pas vraiment juger sans connaître la situation précise. On s'imagine vite une descente de flics façon "cow-boys", alors que si ça se trouve, ils sont venus discrètement.
Oui, il y a une différence. Mais si j'étais responsable de cantine, je pourrais être bien embêtée d'avoir "sur les bras" une gamine non inscrite, sans repas commandé probablement. Je pourrais peut-être aussi me demander ce qui se passe en cas de pépin : cette enfant n'est pas officiellement sous ma responsabilité.
Je lis ici même que des profs hésitent à rendre service à des voisins en faisant du "covoiturage" de gamins pour des raisons de responsabilité juridique. Qu'on le veuille ou non, le juridisme a envahi notre société, et la question de la responsabilité pénale, réelle ou fantasmée, est présente à tous les esprits.
Après, que les gamins aient imaginé que la petite était en prison, je le crois sans peine : les enfants sont très impressionnés par les uniformes et inventent vite des histoires. Je pense que l'affaire a été menée sans tact. Mais je suis beaucoup beaucoup plus choquée par les histoires de gamins de sans papiers qu'on est venus chercher dans les écoles pour les renvoyer avec leurs parents dans les pays qu'ils avaient fui, souvent au péril de leur vie.
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- philannDoyen
+ 1!! Toi tu as fait preuve d'humanité Rikki!
MAis une gamine qu'on accepte pas à la cantine (contrairement aux copains), un flic, qui vient la chercher pour l'emmener dans un lieu inconnu où elle ne connapit personne...
Franchement, hormis le mot commissariat, je vois peu de ressemblances entre les 2 histoires!
MAis une gamine qu'on accepte pas à la cantine (contrairement aux copains), un flic, qui vient la chercher pour l'emmener dans un lieu inconnu où elle ne connapit personne...
Franchement, hormis le mot commissariat, je vois peu de ressemblances entre les 2 histoires!
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Rikki a écrit:Je lis ici même que des profs hésitent à rendre service à des voisins en faisant du "covoiturage" de gamins pour des raisons de responsabilité juridique. Qu'on le veuille ou non, le juridisme a envahi notre société, et la question de la responsabilité pénale, réelle ou fantasmée, est présente à tous les esprits.
Oui, c'est pour cela aussi que je me dis qu'il faudrait plus de détails sur cette affaire pour vraiment en parler. Ce que je pense fermement cependant, c'est qu'il faut toujours faire le maximum pour éviter le contact entre la police et l'école.
- RikkiMonarque
philann a écrit:+ 1!! Toi tu as fait preuve d'humanité Rikki!
MAis une gamine qu'on accepte pas à la cantine (contrairement aux copains), un flic, qui vient la chercher pour l'emmener dans un lieu inconnu où elle ne connapit personne...
Franchement, hormis le mot commissariat, je vois peu de ressemblances entre les 2 histoires!
C'est ça la question : où l'ont emmenée les flics ? Ce n'est pas marqué dans l'article. La gamine est revenue l'après-midi, ça donnait l'impression que les flics l'avaient ramenée chez elle. Mais j'ai peut-être mal compris.
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- RikkiMonarque
Marcel Khrouchtchev a écrit:Rikki a écrit:Je lis ici même que des profs hésitent à rendre service à des voisins en faisant du "covoiturage" de gamins pour des raisons de responsabilité juridique. Qu'on le veuille ou non, le juridisme a envahi notre société, et la question de la responsabilité pénale, réelle ou fantasmée, est présente à tous les esprits.
Oui, c'est pour cela aussi que je me dis qu'il faudrait plus de détails sur cette affaire pour vraiment en parler. Ce que je pense fermement cependant, c'est qu'il faut toujours faire le maximum pour éviter le contact entre la police et l'école.
+ 1000 !
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- CathEnchanteur
Je compatis avec les instits sur l'indélicatesse de certains parents...
Pour avoir fait beaucoup de centres aérés quand j'étais lycéenne et étudiante, j'ai été souvent confrontée aux parents retardataires tous les jours, qu'il fallait appeler tous les soirs pour qu'ils viennent récupérer leur enfant alors qu'ils habitaient le quartier et étaient chez eux... Par contre, le gamin était largué devant la porte à l'heure tous les matins, pas de problème... Et nous on attendait minimum 1/2 heure qua monsieur ou madame daigne arriver, avant de se taper 1 heure de réunion, décalée d'autant...
Pour avoir fait beaucoup de centres aérés quand j'étais lycéenne et étudiante, j'ai été souvent confrontée aux parents retardataires tous les jours, qu'il fallait appeler tous les soirs pour qu'ils viennent récupérer leur enfant alors qu'ils habitaient le quartier et étaient chez eux... Par contre, le gamin était largué devant la porte à l'heure tous les matins, pas de problème... Et nous on attendait minimum 1/2 heure qua monsieur ou madame daigne arriver, avant de se taper 1 heure de réunion, décalée d'autant...
- User5899Demi-dieu
+1doubledecker a écrit:zazouyle a écrit:xavaud a écrit:zazouyle a écrit:J'ai lu le même résumé. C'est pourquoi je parlais d'irresponsabilité parentale plus haut.
Effectivement à la lecture du résumé de DC, ça se comprend....Ceci dit, ce n'était pas à l'enfant de subir cette irresponsabilité. Pour elle, c'est une double peine. Non seulement, elle est oubliée par ses parents mais en plus la police vient la chercher.
Je suis bien d'accord, c'est injuste pour l'enfant. Elle n'aurait pas dû subir ça. Mais je m'interroge: quelle est la solution? Est-ce à la société (vous, moi) de pallier aux défaillances (plus ou moins volontaires )parentales
ma réponse est simple : oui parce que ce n'est pas aux mômes de payer les pots cassés
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