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- JohnMédiateur
C'est le conseil général qui prendra en charge les repas de la petite fille :
http://www.20minutes.fr/societe/1080147-fillette-exclue-cantine-mangera-a-nouveau-mardi-camarades
http://www.20minutes.fr/societe/1080147-fillette-exclue-cantine-mangera-a-nouveau-mardi-camarades
Léa, âgée de cinq ans et dont l'exclusion de la cantine scolaire à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques) jeudi avait suscité l'indignation générale, retournera ce mardi manger avec ses camarades, a-t-on appris auprès de la mairie et de son père. «La mairie a donné son accord», a déclaré à l'AFP Laurent Ledain, le père de la fillette, tandis que l'école Saint-Vincent a confirmé que le nom de la fillette apparaissait bien sur la liste des enfants qui fréquenteront le restaurant scolaire ce mardi.
«Nous avons reçu un courrier des services sociaux du conseil général des Pyrénées-Atlantiques indiquant prendre en charge les frais de cantine de Léa», a déclaré de son côté à l'AFP Dominique Lesbats, le maire de la commune.
- ElaïnaDevin
Cette conclusion de l'affaire rejoint ce que je pensais : dans la tête des parents, c'est acté, y'a un bon couillon qui va gérer à leur place (ici les services sociaux).
Tout va bien, surtout ne pas demander aux gens de payer ce qu'ils doivent... ne serait-ce qu'une partie symbolique de la participation déjà symbolique de ce qu'ils devaient...
Je sais bien qu'il est souvent malvenu de parler d'assistanat, mais là on arrive à des sommets de foutage de gueule... et ensuite on s'étonne de voir des gens qui pensent que tout leur est dû.
Tout va bien, surtout ne pas demander aux gens de payer ce qu'ils doivent... ne serait-ce qu'une partie symbolique de la participation déjà symbolique de ce qu'ils devaient...
Je sais bien qu'il est souvent malvenu de parler d'assistanat, mais là on arrive à des sommets de foutage de gueule... et ensuite on s'étonne de voir des gens qui pensent que tout leur est dû.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- RikkiMonarque
"Fais parler de toi dans le journal, ensuite, on raquera pour toi."
C'est la morale de l'histoire.
D'accord avec toi, Artémise.
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mon site sur l'écriture : www.ecritureparis.fr
- CeladonDemi-dieu
La petite n'a pas à faire les frais de l'incurie des parents, qui semblent en outre avoir menacé le maire au téléphone ! Il faut bien qu'elle mange ! Ce dont je doute c'est de l'efficacité des contrôles qui permettent ou non de prendre en charge les cas extrêmes et de ce qui est mis en place pour remédier à leur situation...
- EdgarNeoprof expérimenté
On est quand même très loin de Dickens.
Mais on a réussi la prouesse aujourd'hui de faire croire à une partie de la population que tout lui était dû, qu'ils pouvaient s'en prendre indéfiniment à l'Etat Providence pour revendiquer tel ou tel droit, et cela passe aujourd'hui dans les mentalités, bon an mal an.
Symétriquement à cela, l'Etat ne cesse d'essayer d'extorquer de l'argent aux citoyens, pour sauver le navire certes, mais cela contribue à un sentiment de racket permanent qui légitime l'idée selon laquelle il faut essayer d'être plus malin que celui qui vous vide les poches alors qu'elles sont déjà vides.
Je vous donne un exemple, vous en ferez ce que vous voudrez : je me suis rendu au début du mois pour une simple petite course en voiture chez un artisan se trouvant dans la ville de Massy (Essonne) à 35 km de chez moi. J'avais besoin d'un devis pour une réparation d'un objet. Le devis était trop cher pour moi (environ 200 euros) et je suis donc rentré chez moi.
Une semaine plus tard, je reçois un courrier de la préfecture : 145 euros d'amende et des points retirés pour un stationnement dangereux. Je m'étais garé dans la rue derrière un camion garé et devant une autre voiture pensant que c'était des places car c'était mal signalé et je ne connaissais pas le lieu. Nous étions en fait tous 3 mal garés. Je suis resté 15 minutes mais la police est passée avec son engin électronique et m'a aligné.
Dur surtout en ce moment où je compte chaque euro. Mais ce n'est pas fini, je reçois 2 jours plus tard un autre courrier de la préfecture : 45 euros pour dépassement de vitesse (pris à 76 km heures sur un petit tronçon de la nationale au lieu de 70 soit 1 km heures de trop après déduction marge).
Total de ce petit tour à Massy : EUR 190, pour ne pas avoir pu dépenser la même chose pour l'artisan.
On peut me dire que c'est ma faute, c'est vrai, qu'il ne faut pas prendre la voiture, etc... mais j'ai vraiment le sentiment de payer une sorte de dîme au seigneur du coin, totalement disproportionnée par rapport à mes revenus et à mes fautes, et cela me donne vraiment un sentiment d'insécurité et d'injustice. En gros, je préfèrerais que l'on me demande de payer un impôt supplémentaire tous les ans sur ma voiture que de me faire truander de la sorte.
Je ne vous parle pas des 350 euros que j'ai dû payer pour la même voiture en novembre, cette fois garée sur une place tout à fait normale et gratuite à côté de chez moi, mais le voisin qui déménageait a appelé la police pour pouvoir poser son panneau de stationnement interdit après mon stationnement. N'ayant pas utilisé la voiture ces jours là, je ne l'ai pas vu, et la police m'a dit qu'elle n'avait pas réussi à rentrer chez moi pour me prévenir car il y avait un code !!!!!! Sachant que n'importe quel livreur de prospectus entre chez nous sans problème malgré le code, et la police ne peut pas !!! On se croirait dans un sketch des Inconnus. Bref 4 jours de fourrière, une grosse amende, et le sentiment encore d'être victime d'un abus.
Mais on a réussi la prouesse aujourd'hui de faire croire à une partie de la population que tout lui était dû, qu'ils pouvaient s'en prendre indéfiniment à l'Etat Providence pour revendiquer tel ou tel droit, et cela passe aujourd'hui dans les mentalités, bon an mal an.
Symétriquement à cela, l'Etat ne cesse d'essayer d'extorquer de l'argent aux citoyens, pour sauver le navire certes, mais cela contribue à un sentiment de racket permanent qui légitime l'idée selon laquelle il faut essayer d'être plus malin que celui qui vous vide les poches alors qu'elles sont déjà vides.
Je vous donne un exemple, vous en ferez ce que vous voudrez : je me suis rendu au début du mois pour une simple petite course en voiture chez un artisan se trouvant dans la ville de Massy (Essonne) à 35 km de chez moi. J'avais besoin d'un devis pour une réparation d'un objet. Le devis était trop cher pour moi (environ 200 euros) et je suis donc rentré chez moi.
Une semaine plus tard, je reçois un courrier de la préfecture : 145 euros d'amende et des points retirés pour un stationnement dangereux. Je m'étais garé dans la rue derrière un camion garé et devant une autre voiture pensant que c'était des places car c'était mal signalé et je ne connaissais pas le lieu. Nous étions en fait tous 3 mal garés. Je suis resté 15 minutes mais la police est passée avec son engin électronique et m'a aligné.
Dur surtout en ce moment où je compte chaque euro. Mais ce n'est pas fini, je reçois 2 jours plus tard un autre courrier de la préfecture : 45 euros pour dépassement de vitesse (pris à 76 km heures sur un petit tronçon de la nationale au lieu de 70 soit 1 km heures de trop après déduction marge).
Total de ce petit tour à Massy : EUR 190, pour ne pas avoir pu dépenser la même chose pour l'artisan.
On peut me dire que c'est ma faute, c'est vrai, qu'il ne faut pas prendre la voiture, etc... mais j'ai vraiment le sentiment de payer une sorte de dîme au seigneur du coin, totalement disproportionnée par rapport à mes revenus et à mes fautes, et cela me donne vraiment un sentiment d'insécurité et d'injustice. En gros, je préfèrerais que l'on me demande de payer un impôt supplémentaire tous les ans sur ma voiture que de me faire truander de la sorte.
Je ne vous parle pas des 350 euros que j'ai dû payer pour la même voiture en novembre, cette fois garée sur une place tout à fait normale et gratuite à côté de chez moi, mais le voisin qui déménageait a appelé la police pour pouvoir poser son panneau de stationnement interdit après mon stationnement. N'ayant pas utilisé la voiture ces jours là, je ne l'ai pas vu, et la police m'a dit qu'elle n'avait pas réussi à rentrer chez moi pour me prévenir car il y avait un code !!!!!! Sachant que n'importe quel livreur de prospectus entre chez nous sans problème malgré le code, et la police ne peut pas !!! On se croirait dans un sketch des Inconnus. Bref 4 jours de fourrière, une grosse amende, et le sentiment encore d'être victime d'un abus.
- CeladonDemi-dieu
Je comprends, Edgar.
- ElaïnaDevin
Edgar, c'est effectivement une situation rageante que je peux comprendre : ici, nous faisons des pieds et des mains pour obtenir une place en crèche qui de toute façon nous coûtera cher car nous perdons, pour quelques euros "en trop", quasiment toutes les allocations familiales. Il n'y a pas de place en crèche, c'est trop cher, la mairie n'a pas d'argent... oui mais il y a de l'argent pour payer la cantine de gens qui n'ont cure de la payer.
Alors oui, on se sent bien bête, à être honnête, à payer ce qu'on doit...
Alors oui, on se sent bien bête, à être honnête, à payer ce qu'on doit...
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- EdgarNeoprof expérimenté
Artémise a écrit:Edgar, c'est effectivement une situation rageante que je peux comprendre : ici, nous faisons des pieds et des mains pour obtenir une place en crèche qui de toute façon nous coûtera cher car nous perdons, pour quelques euros "en trop", quasiment toutes les allocations familiales. Il n'y a pas de place en crèche, c'est trop cher, la mairie n'a pas d'argent... oui mais il y a de l'argent pour payer la cantine de gens qui n'ont cure de la payer.
Alors oui, on se sent bien bête, à être honnête, à payer ce qu'on doit...
A l'époque où mon fils était petit et que nous cherchions une place en crèche, j'avais failli me fâcher avec la fonctionnaire en lui demandant s'il fallait être un clandestin ou un réfugié politique sans revenu pour espérer avoir une place en crèche car je ne voyais pas bien comment satisfaire aux conditions dès lors que l'on avait un emploi. Tout cela en sachant que des femmes ne travaillant pas et loin d'être à plaindre avait réussi dans ma commune à avoir des passe-droit pour mettre le gosse en crèche et aller se refaire le maquillage pdt que Monseigneur travaille dans sa grosse voiture noire. Nous avons donc fait comme tout le monde, casqué 800 euros par mois de nourrice... qui est aujourd'hui devenue une amie.
- CondorcetOracle
Je ne comprends par pourquoi le montant de la dette n'est pas prélevé chaque mois sur le compte courant du père. Même si cela prend du temps, une décision de justice peut être prise, non ?
- roxanneOracle
oui, à a bas les privilèges des clandestins !!Edgar a écrit:Artémise a écrit:Edgar, c'est effectivement une situation rageante que je peux comprendre : ici, nous faisons des pieds et des mains pour obtenir une place en crèche qui de toute façon nous coûtera cher car nous perdons, pour quelques euros "en trop", quasiment toutes les allocations familiales. Il n'y a pas de place en crèche, c'est trop cher, la mairie n'a pas d'argent... oui mais il y a de l'argent pour payer la cantine de gens qui n'ont cure de la payer.
Alors oui, on se sent bien bête, à être honnête, à payer ce qu'on doit...
A l'époque où mon fils était petit et que nous cherchions une place en crèche, j'avais failli me fâcher avec la fonctionnaire en lui demandant s'il fallait être un clandestin ou un réfugié politique sans revenu pour espérer avoir une place en crèche car je ne voyais pas bien comment satisfaire aux conditions dès lors que l'on avait un emploi. Tout cela en sachant que des femmes ne travaillant pas et loin d'être à plaindre avait réussi dans ma commune à avoir des passe-droit pour mettre le gosse en crèche et aller se refaire le maquillage pdt que Monseigneur travaille dans sa grosse voiture noire. Nous avons donc fait comme tout le monde, casqué 800 euros par mois de nourrice... qui est aujourd'hui devenue une amie.
je trouve qu'il y a beaucoup d'amalgames à partir d'une situation qui effectivement ne me paraît pas normale.Attention après aux raccourcis et aux clichés sur les "privilègiés"..vous savez, pour certains ce sont les profs, alors si on pouvait éviter de faire la même chose..
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
roxanne a écrit:
oui, à a bas les privilèges des clandestins !!
je trouve qu'il y a beaucoup d'amalgames à partir d'une situation qui effectivement ne me paraît pas normale.Attention après aux raccourcis et aux clichés sur les "privilègiés"..vous savez, pour certains ce sont les profs, alors si on pouvait éviter de faire la même chose..
- DHMonarque
Je lutte de toutes mes forces, des fois, pour ne pas me sentir "victime".
Travaillant à 35 km de la maison, souvent à 8 heures (sauf cette année) je dois partir de chez moi à 6h30 pour déposer la grande à 7h15 à l'école, l'autre à 7h25 pour espérer franchir les bouchons.
On se doute bien que je ne peux les scolariser là où j'habite. Je pars à 6h30 pas d'accueil!
Donc la restauration se fait sur un tarif "hors ville". Je paie 5 euros par jour pour chaque enfant!
Je travaille et suis obligée de les fire manger à la cantine. D'autres font le choix de les mettre alors qu'elles ne bossent pas et ce pour 0.70 centimes (oui oui)
Je paie donc tous les mois 160 euros de cantine. Je trouve que c'est excessif! que la localisation comme critère tarifaire est dégueulasse!
alors évidemment quand je vois cette affaire, ça me dégo$ute au plus haut point!
Travaillant à 35 km de la maison, souvent à 8 heures (sauf cette année) je dois partir de chez moi à 6h30 pour déposer la grande à 7h15 à l'école, l'autre à 7h25 pour espérer franchir les bouchons.
On se doute bien que je ne peux les scolariser là où j'habite. Je pars à 6h30 pas d'accueil!
Donc la restauration se fait sur un tarif "hors ville". Je paie 5 euros par jour pour chaque enfant!
Je travaille et suis obligée de les fire manger à la cantine. D'autres font le choix de les mettre alors qu'elles ne bossent pas et ce pour 0.70 centimes (oui oui)
Je paie donc tous les mois 160 euros de cantine. Je trouve que c'est excessif! que la localisation comme critère tarifaire est dégueulasse!
alors évidemment quand je vois cette affaire, ça me dégo$ute au plus haut point!
- CathEnchanteur
Décidément, cette histoire n'en finit pas de me scandaliser!
- CathEnchanteur
Et:
"De son côté, le père de Léa a annoncé qu'il déposera une plainte «pour violences volontaires sur mineur», «la seule recevable» pour connaître toute la vérité sur l'incident."
Même pas honte!
"De son côté, le père de Léa a annoncé qu'il déposera une plainte «pour violences volontaires sur mineur», «la seule recevable» pour connaître toute la vérité sur l'incident."
Même pas honte!
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
DH a écrit:D'autres font le choix de les mettre alors qu'elles ne bossent pas et ce pour 0.70 centimes (oui oui)
Eh bien moi quand je vois certains parents qui ne bossent pas, je me dis que leurs enfants mangeront mieux et plus équilibré à la cantine.
Ce qui ne m'empêche pas d'être absolument d'accord avec le reste de ton message. Ta situation personnelle est effectivement vraiment anormale et on ne peut que regretter cela. Mais je ne vois pas pourquoi tu devrais absolument trouver des situations hautement injustes pour rendre la tienne encore plus insupportable. Laisse donc les enfants de chômeurs manger à la cantine, je pense franchement que dans de nombreux cas, c'est mieux pour eux.
- DHMonarque
Je suis d'accord avec toi. D'autant qu'être chomeur ne signifie pas glander en attndant que ça passe. I suffit de voir le nombre de déplacements que ça peut occasionner et il se peut que ce soit compliquer de toujours prendre son enfant. Mais voilà, quand même. Je trouve qu'il y a une forme de déresponsabilisation folle. On peut être chômeur et prendre son enfant quand même qqs fois dans le mois . Je ne vois pas pourquoi je dois autant payer le fait de travailler! Entre0.70 et 5 euros le repas quand même! sans compter les centres d'accueil pour les vacances (où je ne les mets pas. 1- je suis en vacances 2- trop cher), le périscolaire etc.... Ce qui est censé être normal finit par devenir honteux
- ElaïnaDevin
cath5660 a écrit:Et:
"De son côté, le père de Léa a annoncé qu'il déposera une plainte «pour violences volontaires sur mineur», «la seule recevable» pour connaître toute la vérité sur l'incident."
Alors là... je reste sans voix. Il y en a vraiment qui touchent le fond de la stupidité et de l'abjection...
bientôt il va exiger des excuses de la mairie, pour avoir eu l'outrecuidance de lui réclamer les sommes dues...
- egometDoyen
Ce qui est vraiment inquiétant, c'est que cette déresponsabilisation commence à l'école.
Lorsque les prestations sociales ont été mises en place, la plupart des gens avaient quand même une vague culture du travail. Ils se souvenaient que le travail est nécessaire pour produire la richesse, qu'on est responsable de ses actes et que tout se paie d'une manière ou d'une autre. Ça compensait un peu des incitations délétères du système de redistribution. Aujourd'hui, nous avons une génération entièrement "éduquée" dans l'idée que tout est dû. Ça commence avec les passages systématiques dans la classe supérieure, ou avec l'absence de sanctions sérieuses, comme si rien n'avait de conséquences. Lorsqu'un gouvernement prétend assurer la réussite de tous les élèves, il envoie un très mauvais signe. Car quelles que soient les qualités du système, le succès nécessite au moins un peu de bonne volonté de la part des intéressés. Ces promesses idiotes deviennent un piège et peuvent enfermer définitivement dans l'échec et la pauvreté. Impossible d'avoir un vrai travail si l'on n'a pas été préalablement habitué à l'effort.
On oublie qu'un repas gratuit, ça n'existe pas. Il est toujours payé par quelqu'un. Le problème des "droits sociaux", c'est qu'ils passent toujours par un prélèvement sur le travail d'autrui. La moindre des choses, quand on en bénéficie est d'être reconnaissant. Mais il est difficile d'éprouver un tel sentiment vis-à-vis d'une administration ou du contribuable...
Dans la "solidarité publique", il manque juste l'essentiel, la solidarité. Le contribuable et le bénéficiaire des prestations sociales ont-ils vraiment le sentiment d'appartenir à une communauté de destin?
Lorsque les prestations sociales ont été mises en place, la plupart des gens avaient quand même une vague culture du travail. Ils se souvenaient que le travail est nécessaire pour produire la richesse, qu'on est responsable de ses actes et que tout se paie d'une manière ou d'une autre. Ça compensait un peu des incitations délétères du système de redistribution. Aujourd'hui, nous avons une génération entièrement "éduquée" dans l'idée que tout est dû. Ça commence avec les passages systématiques dans la classe supérieure, ou avec l'absence de sanctions sérieuses, comme si rien n'avait de conséquences. Lorsqu'un gouvernement prétend assurer la réussite de tous les élèves, il envoie un très mauvais signe. Car quelles que soient les qualités du système, le succès nécessite au moins un peu de bonne volonté de la part des intéressés. Ces promesses idiotes deviennent un piège et peuvent enfermer définitivement dans l'échec et la pauvreté. Impossible d'avoir un vrai travail si l'on n'a pas été préalablement habitué à l'effort.
On oublie qu'un repas gratuit, ça n'existe pas. Il est toujours payé par quelqu'un. Le problème des "droits sociaux", c'est qu'ils passent toujours par un prélèvement sur le travail d'autrui. La moindre des choses, quand on en bénéficie est d'être reconnaissant. Mais il est difficile d'éprouver un tel sentiment vis-à-vis d'une administration ou du contribuable...
Dans la "solidarité publique", il manque juste l'essentiel, la solidarité. Le contribuable et le bénéficiaire des prestations sociales ont-ils vraiment le sentiment d'appartenir à une communauté de destin?
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- doublecasquetteEnchanteur
Comme disait ma grand-mère : "Où qu'y a d'la gêne, y'a pas d'plaisir !"
C'est vrai quoi, quand on fait des gosses, c'est quand même pas pour avoir à assumer les dépenses que ça occasionne, quand même !
Au fait, qu'a-t-elle eu pour son petit Noël, la petite Léa ?
C'est vrai quoi, quand on fait des gosses, c'est quand même pas pour avoir à assumer les dépenses que ça occasionne, quand même !
Au fait, qu'a-t-elle eu pour son petit Noël, la petite Léa ?
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