- lene75Prophète
Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Ah... mes élèves de TS m'affirment pourtant n'avoir jamais fait de démonstrations (ce qui est très handicapant pour la philo), sauf ceux qui sont en spé maths, qui disent n'en faire qu'en spé. Et mes collègues de maths confirment.
- Isis39Enchanteur
Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
- MareuilNeoprof expérimenté
Je ne suis pas prof de maths, mais selon ce que me disent les matheux éminents qu'il m'arrive de croiser , vous avez raison.lene75 a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Ah... mes élèves de TS m'affirment pourtant n'avoir jamais fait de démonstrations (ce qui est très handicapant pour la philo), sauf ceux qui sont en spé maths, qui disent n'en faire qu'en spé. Et mes collègues de maths confirment.
- MareuilNeoprof expérimenté
Ils font en effet "pythalès" jusqu'à plus soif.Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
- IgniatiusGuide spirituel
Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Non mais là j'abandonne : c'est comme parler à un mur.
Trouve un prof de maths de lycée qui pense que l'on fait de la géométrie et je te paye le champagne car je suis généreux.
Je suis quand même un peu consterné de voir que même des profs prennent les descriptions des instructions officielles pour argent comptant.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- V.MarchaisEmpereur
Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Isis, lis ce qu'a expliqué Ignatius, qui est aussi clair qu'édifiant : ce qu'il reste de la géométrie est réduit à sa plus simple expression et ne peut guère plus prétendre au statut de raisonnement, au sens où ce mot suppose un certain cheminement de la pensée et non la simple application d'un théorème.
- V.MarchaisEmpereur
Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits.
Ah ! mais je ne vous attribue guère de tels propos.
- IgniatiusGuide spirituel
Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Les DÉMONSTRATIONS ont disparu.
J'ai essayé d'expliquer les limites de Thales et Pythagore plus avant mais je crois que Christine Boutin se mariera avec sa cousine avant qu'on me croie...
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
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- V.MarchaisEmpereur
Tu sais, Ignatius, de même, nos collègues sont convaincus qu'on enseigne encore la grammaire parce que le mot "grammaire" apparaît dans les programmes.
Il y a même des profs de Lettres qui le croient...
Il y a même des profs de Lettres qui le croient...
- IgniatiusGuide spirituel
V.Marchais a écrit:Tu sais, Ignatius, de même, nos collègues sont convaincus qu'on enseigne encore la grammaire parce que le mot "grammaire" apparaît dans les programmes.
Il y a même des profs de Lettres qui le croient...
L'avantage, c'est que j'ai des neveux du CE1 a la 4ème, et j'observe leurs cours de français : bcp de choses s'expliquent...
_________________
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St Augustin
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- ParatgeNeoprof expérimenté
Igniatius a écrit:il est clair que leur objectif n'est plus du tout de structurer l'esprit par des connaissances (j'entends la structure obtenue par l'effort de compréhension des concepts enseignés) mais bien de créer une sorte d'esprit de corps global d'une génération.
L'expression est mal choisie mais je n'en trouve pas de plus adaptée : ils veulent en fait faire émerger une société très homogène.
Autrement dit :
« Changer la société pour changer l'école, changer l'école pour changer la société. »
Devise des Cahiers pédagogiques !
L'école est, pour ces activistes minoritaires, le lieu de l'ingénierie sociale, et non de l'instruction qui devient secondaire.
D'où le faire-semblant qui règne en maître.
Et toute ingénierie sociale commençant avec les mots : une novlangue a envahi l'Éducnat'. Avec ses "groupes de pilotage", ses "modules", ses "groupes-classes" (!), ses "leviers" et tous ces acronymes dignes d'autres régimes.
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Igniatius a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Non mais là j'abandonne : c'est comme parler à un mur.
Trouve un prof de maths de lycée qui pense que l'on fait de la géométrie et je te paye le champagne car je suis généreux.
Je suis quand même un peu consterné de voir que même des profs prennent les descriptions des instructions officielles pour argent comptant.
Allons souffre que je n'adhère pas à 100%, comme la passion t'emporte et que le tableau que tu brosses est un peu excessif et unilatéral, je me permets d'être un peu sceptique.
Mais j'ai compris le sens général de tes remarques.
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Isis39Enchanteur
Igniatius a écrit:Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Les DÉMONSTRATIONS ont disparu.
Je répondais juste à la question sur la disparition de la géométrie. Je ne peux pas répondre sur la façon dont on l'enseigne, mais elle n'a pas disparu.
- PatissotDoyen
La démonstration au collège et au lycée, la bonne blague. J'ai d'ailleurs eu une demi journée de formation sur le raisonnement et une autre sur la logique particulièrement marquante. Il parait que la logique est naturelle et propre à chaque individu, inutile de recourir à un formalisme, il faut faire travailler les élèves sur des énoncés concrets... qui s'avéraient être inconsistant. :lol!:
_________________
« Déjà, certaines portions de ma vie ressemblent aux salles dégarnies d'un palais trop vaste, qu'un propriétaire appauvri renonce à occuper tout entier. »
- AnaxagoreGuide spirituel
Le problème principal des programmes de mathématiques actuels est qu'ils sont ou bien démentiels d'ambition sur certains sujets - et donc stériles pour beaucoup d'élèves - ou bien vides sur certains sujets.
Je vois de très nombreuses occasions de faire étudier des démonstrations et de faire faire des démonstrations au collège, y compris dès la 6e. J'entrevois même la possibilité de faire un cours cohérent en restant dans l'adhérence du programme (en collège, parce qu'au lycée je trouve que c'est bien pire!!!!!!!!!).
Mais qui fait étudier les démonstrations? Ceux qui nient la nécessité de faire un cours dense, riche et progressif?
Pour ceux qui les font, sont-elles accessibles pour les élèves au vu de la manière dont sont bâtis les programmes?
"La réponse est dans la question".
Je vois de très nombreuses occasions de faire étudier des démonstrations et de faire faire des démonstrations au collège, y compris dès la 6e. J'entrevois même la possibilité de faire un cours cohérent en restant dans l'adhérence du programme (en collège, parce qu'au lycée je trouve que c'est bien pire!!!!!!!!!).
Mais qui fait étudier les démonstrations? Ceux qui nient la nécessité de faire un cours dense, riche et progressif?
Pour ceux qui les font, sont-elles accessibles pour les élèves au vu de la manière dont sont bâtis les programmes?
"La réponse est dans la question".
- adelaideaugustaFidèle du forum
Paratge a écrit:Igniatius a écrit:il est clair que leur objectif n'est plus du tout de structurer l'esprit par des connaissances (j'entends la structure obtenue par l'effort de compréhension des concepts enseignés) mais bien de créer une sorte d'esprit de corps global d'une génération.
L'expression est mal choisie mais je n'en trouve pas de plus adaptée : ils veulent en fait faire émerger une société très homogène.
Autrement dit :
« Changer la société pour changer l'école, changer l'école pour changer la société. »
Devise des Cahiers pédagogiques !
L'école est, pour ces activistes minoritaires, le lieu de l'ingénierie sociale, et non de l'instruction qui devient secondaire.
D'où le faire-semblant qui règne en maître.
Et toute ingénierie sociale commençant avec les mots : une novlangue a envahi l'Éducnat'. Avec ses "groupes de pilotage", ses "modules", ses
"groupes-classes" (!), ses "leviers" et tous ces acronymes dignes d'autres régimes.
J'aime beaucoup aussi ses "personnes-ressources".
- MareuilNeoprof expérimenté
adelaideaugusta a écrit:Paratge a écrit:Igniatius a écrit:il est clair que leur objectif n'est plus du tout de structurer l'esprit par des connaissances (j'entends la structure obtenue par l'effort de compréhension des concepts enseignés) mais bien de créer une sorte d'esprit de corps global d'une génération.
L'expression est mal choisie mais je n'en trouve pas de plus adaptée : ils veulent en fait faire émerger une société très homogène.
Autrement dit :
« Changer la société pour changer l'école, changer l'école pour changer la société. »
Devise des Cahiers pédagogiques !
L'école est, pour ces activistes minoritaires, le lieu de l'ingénierie sociale, et non de l'instruction qui devient secondaire.
D'où le faire-semblant qui règne en maître.
Et toute ingénierie sociale commençant avec les mots : une novlangue a envahi l'Éducnat'. Avec ses "groupes de pilotage", ses "modules", ses
"groupes-classes" (!), ses "leviers" et tous ces acronymes dignes d'autres régimes.
J'aime beaucoup aussi ses "personnes-ressources".
C'est un peu comme les "femmes fontaine" !
Bon je sors.
- ParatgeNeoprof expérimenté
Anaxagore a écrit:Le problème principal des programmes de mathématiques actuels est qu'ils sont ou bien démentiels d'ambition sur certains sujets - et donc stériles pour beaucoup - ou bien vides sur certains sujets.
Il y a des gens qui veulent enseigner de vraies maths même dans des quartiers vraiment durs des grandes villes américaines :
Mathématiques : les Latinos peuvent réussir ou la méthode Escalante
https://www.neoprofs.org/t56018-mathematiques-les-latinos-peuvent-reussir
- User5899Demi-dieu
C'est ce que j'entends et des collègues et de certains élèves, lorsqu'il m'arrive de vouloir distinguer "argumenter" de "démontrer", par exemple.Mareuil a écrit:Je ne suis pas prof de maths, mais selon ce que me disent les matheux éminents qu'il m'arrive de croiser , vous avez raison.lene75 a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Ah... mes élèves de TS m'affirment pourtant n'avoir jamais fait de démonstrations (ce qui est très handicapant pour la philo), sauf ceux qui sont en spé maths, qui disent n'en faire qu'en spé. Et mes collègues de maths confirment.
- User5899Demi-dieu
CdB est tout jeune, il n'a pas compris que les IO relèvent de la parole magique. "Les élèves ont appris", "les élèves voient", "les élèves savent", "les élèves sont rendus capables".Igniatius a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Non mais là j'abandonne : c'est comme parler à un mur.
Trouve un prof de maths de lycée qui pense que l'on fait de la géométrie et je te paye le champagne car je suis généreux.
Je suis quand même un peu consterné de voir que même des profs prennent les descriptions des instructions officielles pour argent comptant.
Abracadabra !
- User5899Demi-dieu
Ca dépend évidemment de ce que vous mettez sous le terme. Si pour vous la géométrie consiste, en 3e, à expliquer ce qu'est un triangle rectangle et à donner deux règles qui s'appliquent à lui, alors, il y a de la géométrie. C'est exactement comme quand en histoire géo vous avez prétendu (peut-être continuez-vous) enseigner le paragraphe argumenté (rien que la dénomination choisie par vos huiles était dépourvue de la moindre signification, vu que le paragraphe sert à argumenter, mais qu'il n'est pas objet d'argumentation) : ben vos élèves, au bout du bout, sont rigoureusement incapables de pratiquer l'argumentation, pour laquelle, souvent, ils ont reçu de bonnes notes au brevet.Isis39 a écrit:Igniatius a écrit:Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:Collier de Barbe a écrit:@v marchais
Je ne sais pas ou vous avez lu que je conteste l'intérêt des maths pour former les esprits. Je me contente de contester (un peu) les descriptions apocalyptiques d'Ignatius: non la géométrie (par exemple) n'a pas disparu et oui on continue a recommander son apprentissage pour pratiquer la démonstration. Possible que cela se fasse avec des objectifs nettement moins ambitieux qu'il y a 20 ans, mais qui maîtrisait alors l'ensemble de ces programmes?
Pour le français clairement des mutations dramatiques ont eu lieu et j'espère qu'on va finir par le prendre en compte. Quand je vois par exemple pulluler les confusions homophoniques était/ été je me dis que quelque chose effectivement dysfonctionnent sévèrement.
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Les DÉMONSTRATIONS ont disparu.
Je répondais juste à la question sur la disparition de la géométrie. Je ne peux pas répondre sur la façon dont on l'enseigne, mais elle n'a pas disparu.
Est-ce si difficile à admettre que pour étudier des programmes, il convient d'être capable d'un minimum de recul ?
- User5899Demi-dieu
MouarfMareuil a écrit:C'est un peu comme les "femmes fontaine" !adelaideaugusta a écrit:J'aime beaucoup aussi ses "personnes-ressources".
Bon je sors.
- doublecasquetteEnchanteur
V.Marchais a écrit:Tu sais, Ignatius, de même, nos collègues sont convaincus qu'on enseigne encore la grammaire parce que le mot "grammaire" apparaît dans les programmes.
Il y a même des profs de Lettres qui le croient...
... ou qui s'extasient devant la Grrrrande RRRRRefondation "parce que les élèves vont avoir 4,5 jours de classe et plein de Rrrrrrésolution de Croblèmes " !
- PatissotDoyen
Cripure a écrit:Ca dépend évidemment de ce que vous mettez sous le terme. Si pour vous la géométrie consiste, en 3e, à expliquer ce qu'est un triangle rectangle et à donner deux règles qui s'appliquent à lui, alors, il y a de la géométrie. C'est exactement comme quand en histoire géo vous avez prétendu (peut-être continuez-vous) enseigner le paragraphe argumenté (rien que la dénomination choisie par vos huiles était dépourvue de la moindre signification, vu que le paragraphe sert à argumenter, mais qu'il n'est pas objet d'argumentation) : ben vos élèves, au bout du bout, sont rigoureusement incapables de pratiquer l'argumentation, pour laquelle, souvent, ils ont reçu de bonnes notes au brevet.Isis39 a écrit:Igniatius a écrit:Isis39 a écrit:Mareuil a écrit:
Vous êtes sûr que la géométrie n'a pas disparu des programmes ?
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Les DÉMONSTRATIONS ont disparu.
Je répondais juste à la question sur la disparition de la géométrie. Je ne peux pas répondre sur la façon dont on l'enseigne, mais elle n'a pas disparu.
Est-ce si difficile à admettre que pour étudier des programmes, il convient d'être capable d'un minimum de recul ?
Bah la géométrie c'est des cours de dessin à la règle et au compas, c'est naze.
- MareuilNeoprof expérimenté
Z'avez raison !Patissot a écrit:Cripure a écrit:Ca dépend évidemment de ce que vous mettez sous le terme. Si pour vous la géométrie consiste, en 3e, à expliquer ce qu'est un triangle rectangle et à donner deux règles qui s'appliquent à lui, alors, il y a de la géométrie. C'est exactement comme quand en histoire géo vous avez prétendu (peut-être continuez-vous) enseigner le paragraphe argumenté (rien que la dénomination choisie par vos huiles était dépourvue de la moindre signification, vu que le paragraphe sert à argumenter, mais qu'il n'est pas objet d'argumentation) : ben vos élèves, au bout du bout, sont rigoureusement incapables de pratiquer l'argumentation, pour laquelle, souvent, ils ont reçu de bonnes notes au brevet.Isis39 a écrit:Igniatius a écrit:Isis39 a écrit:
Mes élèves de collège en font. Notamment Thalès et Pythagore.
Les DÉMONSTRATIONS ont disparu.
Je répondais juste à la question sur la disparition de la géométrie. Je ne peux pas répondre sur la façon dont on l'enseigne, mais elle n'a pas disparu.
Est-ce si difficile à admettre que pour étudier des programmes, il convient d'être capable d'un minimum de recul ?
Bah la géométrie c'est des cours de dessin à la règle et au compas, c'est naze.
Petite question :
Voici deux énoncés de problème, en fait c’est le même :
pour comparer la liberté et l’initiative laissées aux élèves.
Extrait du livre d’algèbre et géométrie de 4e de Lebossé Hémery de 1947 :
88. Deux points A et B sont d'un même côté d'une droite xy. Trouver sur cette droite un point M tel que la somme AM + MB soit la plus petite possible.
Et le même problème, 50 ans plus tard :
Extrait du manuel de mathématiques de Troisième de Bréal, 1999
Page 187, numéro 87, (affecté de deux astérisques, donc considéré par l'auteur comme difficile).
Le rectangle ci-après représente une table de billard. L'unité est le centimètre. Deux boules de billard R et N sont placées telles que CD = 90 ; NC = 25 ; RD = 35. Les angles ECN et EDR sont droits. Un joueur veut toucher la boule N avec la boule R après un rebond sur le bord du billard. Pour cela, la boule R doit venir taper le billard au point E, situé entre C et D, tel que l'angle CEN = DER. On pose ED = x ; x désignant un nombre positif qu'il faut déterminer.
1. 1 a) Donner un encadrement de x. b) Exprimer CE en fonction de x.
2. 2. a) Dans le triangle RED, exprimer tan DER en fonction de x. b) Dans le triangle NEC, exprimer tan CEN en fonction de x. c) Que peut-on dire de tan DER et tan CEN ? En déduire que x est la solution de l'équation
35 (90 - x) = 25 x.
Résoudre cette équation.
3. En déduire la valeur des angles CEN et DER arrondie au degré.
Lequel des deux énoncés est le mieux une éducation à la liberté de pensée ? Lequel respecte le plus les élèves ?
- Isis39Enchanteur
Cripure a écrit:Ca dépend évidemment de ce que vous mettez sous le terme. Si pour vous la géométrie consiste, en 3e, à expliquer ce qu'est un triangle rectangle et à donner deux règles qui s'appliquent à lui, alors, il y a de la géométrie. C'est exactement comme quand en histoire géo vous avez prétendu (peut-être continuez-vous) enseigner le paragraphe argumenté (rien que la dénomination choisie par vos huiles était dépourvue de la moindre signification, vu que le paragraphe sert à argumenter, mais qu'il n'est pas objet d'argumentation) : ben vos élèves, au bout du bout, sont rigoureusement incapables de pratiquer l'argumentation, pour laquelle, souvent, ils ont reçu de bonnes notes au brevet.
Est-ce si difficile à admettre que pour étudier des programmes, il convient d'être capable d'un minimum de recul ?
J'ai enseigné ce qui s'appelait (malheureusement) le paragraphe argumenté. Je n'ai jamais prétendu enseigner à mes élèves l'argumentation.
ET le recul sur les programmes, j'en ai. Surtout sur ceux d'histoire de 3e
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