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- LagomorpheFidèle du forum
valle a écrit:youpeka a écrit:Merci pour vos réponses, je vais essayer de préciser la question, ca concerne principalement la période d’été.
Quand on est en congé, on peux vaquer, partir loin,…
[...]
J’essaye donc de savoir quand on est officiellement en vacance, et pas, et malgré mes recherches j’ai du mal à m’y retrouver.
Voilà l'enjeu de la question : les liens entre les vacances scolaires et les congés des enseignants.
Ne te demande pas quand on est en congé, il est impossible de le savoir : il s'agit de cinq semaines parmi celles où les cours vaquent, sans qu'il soit à priori possible de délimiter quels sont les jours exacts où ces congés ont eu lieu.
En revanche, du fait de la nature de nos obligations, qui consistent notamment à faire cours, ce n'est pas parce qu'on n'est pas en congé qu'on est mobilisable : après la fin de la session d'examens (où on peut être appelés parce que la participation à un jury fait partie de nos obligations) et jusqu'à la date de la prérentrée (signalée dans l'arrêté fixant le calendrier scolaire), tu n'es pas mobilisable (en fait, tu n'es même pas tenu de te rendre à ton établissement ou de prendre connaissance des informations, consignes ou ordres qui te sont adressés).
Reste à voir la possibilité d'être contraint d'assister à des formations pendant les périodes de vacances scolaires, mais cette éventualité doit avoir été prévue d'avance par les rectorats, ce qui n'est je pense pas le cas pour l'instant.
Des formations pendant les vacances ? Ah mais si si si c'est prévu. Avec une allocation ad hoc :
Bulletin officiel n°36 du 3 octobre 2019 a écrit:
Objet : création d'une allocation de formation pour les professeurs bénéficiant d'une formation pendant les périodes de vacance des classes.
Article 1 - Une allocation de formation est attribuée aux personnels enseignants de l'éducation nationale qui bénéficient lors des périodes de vacance des classes, à l'initiative de l'autorité compétente ou après son accord, d'actions de formation professionnelle relevant du 2°, du 3°, du 4° et du 5° de l'article 1 du décret du 15 octobre 2007 susvisé approuvées par le recteur.
Dès lors qu'elles sont réalisées à l'initiative de l'autorité compétente, ces actions de formation n'excèdent pas, pour une année scolaire donnée, cinq jours lors des périodes de vacance de classes. L'autorité compétente informe les personnels, dès le début de l'année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler de telles actions de formation. La liste de ces actions de formation se déroulant pendant des périodes de vacance de classe est présentée annuellement pour avis en comité technique académique.
La réalisation de ces actions de formation dans le cadre de l'utilisation du compte personnel de formation ouvre également droit à l'attribution de cette allocation.
https://www.education.gouv.fr/bo/19/Hebdo36/MENH1831653D.htm
- valleExpert spécialisé
Lagomorphe a écrit:valle a écrit:youpeka a écrit:Merci pour vos réponses, je vais essayer de préciser la question, ca concerne principalement la période d’été.
Quand on est en congé, on peux vaquer, partir loin,…
[...]
J’essaye donc de savoir quand on est officiellement en vacance, et pas, et malgré mes recherches j’ai du mal à m’y retrouver.
Voilà l'enjeu de la question : les liens entre les vacances scolaires et les congés des enseignants.
Ne te demande pas quand on est en congé, il est impossible de le savoir : il s'agit de cinq semaines parmi celles où les cours vaquent, sans qu'il soit à priori possible de délimiter quels sont les jours exacts où ces congés ont eu lieu.
En revanche, du fait de la nature de nos obligations, qui consistent notamment à faire cours, ce n'est pas parce qu'on n'est pas en congé qu'on est mobilisable : après la fin de la session d'examens (où on peut être appelés parce que la participation à un jury fait partie de nos obligations) et jusqu'à la date de la prérentrée (signalée dans l'arrêté fixant le calendrier scolaire), tu n'es pas mobilisable (en fait, tu n'es même pas tenu de te rendre à ton établissement ou de prendre connaissance des informations, consignes ou ordres qui te sont adressés).
Reste à voir la possibilité d'être contraint d'assister à des formations pendant les périodes de vacances scolaires, mais cette éventualité doit avoir été prévue d'avance par les rectorats, ce qui n'est je pense pas le cas pour l'instant.
Des formations pendant les vacances ? Ah mais si si si c'est prévu. Avec une allocation ad hoc :Bulletin officiel n°36 du 3 octobre 2019 a écrit:
Objet : création d'une allocation de formation pour les professeurs bénéficiant d'une formation pendant les périodes de vacance des classes.
Article 1 - Une allocation de formation est attribuée aux personnels enseignants de l'éducation nationale qui bénéficient lors des périodes de vacance des classes, à l'initiative de l'autorité compétente ou après son accord, d'actions de formation professionnelle relevant du 2°, du 3°, du 4° et du 5° de l'article 1 du décret du 15 octobre 2007 susvisé approuvées par le recteur.
Dès lors qu'elles sont réalisées à l'initiative de l'autorité compétente, ces actions de formation n'excèdent pas, pour une année scolaire donnée, cinq jours lors des périodes de vacance de classes. L'autorité compétente informe les personnels, dès le début de l'année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler de telles actions de formation. La liste de ces actions de formation se déroulant pendant des périodes de vacance de classe est présentée annuellement pour avis en comité technique académique.
La réalisation de ces actions de formation dans le cadre de l'utilisation du compte personnel de formation ouvre également droit à l'attribution de cette allocation.
https://www.education.gouv.fr/bo/19/Hebdo36/MENH1831653D.htm
Oui, oui, c'est prévu, mais au-delà de la prévision ministérielle, il faut la prévision rectorale ("L'autorité compétente informe les personnels, dès le début de l'année scolaire, des périodes de vacance de classes pendant lesquelles pourraient se dérouler de telles actions de formation."). À ma connaissance, aucun recteur n'a arrêté de tels périodes.
- CasparProphète
Il y a des stages d'été à l'étranger pour les professeurs de LV par exemple.
- valleExpert spécialisé
Mais ça existait bien avant la possibilité que l'administration organise des stages de formation obligatoires pendant les vacances scolaires.Caspar a écrit:Il y a des stages d'été à l'étranger pour les professeurs de LV par exemple.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Tout comme les stages chez des pros (indus etc) pour les profs du technique (ABB, Legrand etc)https://cataloguecefpep.education.fr/consultation/listeStages.php?plan=internautevalle a écrit:Mais ça existait bien avant la possibilité que l'administration organise des stages de formation obligatoires pendant les vacances scolaires.Caspar a écrit:Il y a des stages d'été à l'étranger pour les professeurs de LV par exemple.
- valleExpert spécialisé
Mais là la question à l'origine est si on peut être mobilisés par notre employeur lors des vacances scolaires, et non l'existence d'actions de formation volontaires.
Pour rendre des formations obligatoires (ce qui est désormais possible), il faut que le recteur arrête les périodes de vacances où ces actions peuvent avoir lieu.
Pour rendre des formations obligatoires (ce qui est désormais possible), il faut que le recteur arrête les périodes de vacances où ces actions peuvent avoir lieu.
- JacqGuide spirituel
Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
- valleExpert spécialisé
Triste situation, @Jacq, qui se situe (je pense) dans la ligne de ce que je disais plus haut : ce qui fait qu'on ne soit pas mobilisables lors des vacances n'est pas qu'on soit éventuellement en congés, mais le fait que nos missions statutaires requièrent la présence d'élèves.
Les dérives du flou sur les obligations de service des enseignants sont, hélas, variées...
Les dérives du flou sur les obligations de service des enseignants sont, hélas, variées...
- Ajonc35Sage
C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?Jacq a écrit:Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
- A TuinVénérable
youpeka a écrit:Merci pour vos réponses, je vais essayer de préciser la question, ca concerne principalement la période d’été.
Quand on est en congé, on peux vaquer, partir loin,…
J’ai noté que:
- je reçois une lettre du recteur qui précise que je suis mobilisable pour les épreuves, jury et surveillance jusqu’à une certaine date autour du 10 juillet;
- je suis comme tout le monde convoqué tous les ans à la pré-rentrée, un jour avant la rentrée du calendrier officiel,
- que le proviseur dans le lycée où je travaille interdit désormais la présence des enseignants en dehors des jours du calendrier scolaire avec les jours de «permanence» (soit quelques jours après et avant les débuts et fin de vacances)
j’arrive donc à voir a peu près quand je peux partir, mais cette années les collègues de ma discipline on décidé de faire une réunion le mardi 30 aout. Je suis le seul gêné, i.e. le seul à avoir des enfants non autonomes. Je n’arrive pas à résister à cette réunion, car il me semble que la direction aussi aimerai (soutien ?) le fait que les enseignants reviennent avant les vacances.
J’essaye donc de savoir quand on est officiellement en vacance, et pas, et malgré mes recherches j’ai du mal à m’y retrouver.
Tu les emmenes à la réunion sinon.
Maintenant parfois je fais ça. Si tout le monde s'endure et que ces façons conviennent à tout le monde, pas de raisons que ça change.
Si 5 ou 6 collègues amenaient chacune leurs enfants, ça se verrait très bien et peut-être l'année suivante ils mettraient d'autres jours.
- A TuinVénérable
Hocam a écrit:Idem. J'hallucine de voir le nombre d'établissements où la question d'une pré-rentrée le 30 août se pose — surtout quand, comme chez nous, il n'y a eu aucune réunion ces dernières semaines, pas même une petite plénière ces derniers jours, pour préparer les aspects de la rentrée qui peuvent l'être dès la fin de l'année précédente (jours et horaires pour l'accueil des différents niveaux, petit aperçu du calendrier et des projets déjà actés, dernières nouvelles des répartitions, des partants et des nouveaux venus...). On s'est regardé dans le blanc des yeux pendant deux semaines, à attendre les éventuels derniers rescapés de 6e-5e que les parents obligeaient à aller à l'école jusqu'au bout, on était présent parce qu'il fallait être présent jusqu'au 7 juillet, et maintenant il faudrait qu'on revienne deux jours avant la rentrée pour faire ce qui n'a pas été fait ? Mais on se fiche du monde.
Ah oui c'est totalement ça ! Tout à fait d'accord.
- CasparProphète
Enfant autonome ou pas peu importe: il ne faut pas aller à cette réunion.
- A TuinVénérable
Le problème de ces moments off organisés par des collègues zélés peut être de faire circuler des informations ou arrangements de classes dès avant la prérentrée et celui qui n'en est pas, n'est pas forcément au courant ensuite. C'est le côté pernicieux de ce système.Caspar a écrit:Enfant autonome ou pas peu importe: il ne faut pas aller à cette réunion.
- CasparProphète
A Tuin a écrit:Le problème de ces moments off organisés par des collègues zélés peut être de faire circuler des informations ou arrangements de classes dès avant la prérentrée et celui qui n'en est pas, n'est pas forcément au courant ensuite. C'est le côté pernicieux de ce système.Caspar a écrit:Enfant autonome ou pas peu importe: il ne faut pas aller à cette réunion.
Alors il y a vraiment un gros problème dans cet établissement au niveau de la direction comme des collègues.
- A TuinVénérable
Caspar a écrit:A Tuin a écrit:Le problème de ces moments off organisés par des collègues zélés peut être de faire circuler des informations ou arrangements de classes dès avant la prérentrée et celui qui n'en est pas, n'est pas forcément au courant ensuite. C'est le côté pernicieux de ce système.Caspar a écrit:Enfant autonome ou pas peu importe: il ne faut pas aller à cette réunion.
Alors il y a vraiment un gros problème dans cet établissement au niveau de la direction comme des collègues.
Si c'est un type d'établissement ainsi, oui sûrement peu évident. Sinon la solution de ne pas y aller est la plus raisonnable en l'occurrence, au vu du jour proposé qui est placé pendant les vacances. Il y avait suffisamment le temps la première semaine de juillet pour faire ce type de réunion, et c'eût été plus efficace et aurait permis de caler les choses.
- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?Jacq a écrit:Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
Mixité des publics je pense. J'en saurai davantage à la rentrée. Des apprentis en T.GA l'an prochain. Je suis allée voir une élève en stage dernièrement, qui fera partie de ces élèves-là. Elle effectuait sa PFMP dans l'entreprise où elle sera apprentie. J'espère que je me suis trompée, mais j'ai eu un sursaut quand le tuteur m'a montré le planning prévisionnel des périodes où elle sera avec lui et pas au lycée. Un nombre de semaines qui me paraît faramineux.
Si c'est le cas, on va s'amuser : minimum 4 élèves sur 35 avec statut d'apprenti, et bien sûr des périodes sur le lieu d'apprentissage qui ne coïncideront pas.
Je refuse de suivre ces élèves car je suis mise devant le fait accompli, il n'y a au aucune concertation et la PP (prof en pro, 2 classes), a déjà commencé à nous envoyer des mails en nous disant gentiment (antiphrase) que ces élèves devaient avoir un tuteur. Ben voyons. Mais tiendrai-je bon, et surtout à quel prix? C'est ça qui est usant.
- zigmag17Guide spirituel
A Tuin a écrit:Le problème de ces moments off organisés par des collègues zélés peut être de faire circuler des informations ou arrangements de classes dès avant la prérentrée et celui qui n'en est pas, n'est pas forcément au courant ensuite. C'est le côté pernicieux de ce système.Caspar a écrit:Enfant autonome ou pas peu importe: il ne faut pas aller à cette réunion.
C'est ainsi que cela se passe quand tout dysfonctionne : personne n'est à sa place, tout le monde fait le boulot de tout le monde et en général qui fait les frais des ordres donnés par de pseudo petits chefs? Suivez mon regard...
- JacqGuide spirituel
valle a écrit:Triste situation, @Jacq, qui se situe (je pense) dans la ligne de ce que je disais plus haut : ce qui fait qu'on ne soit pas mobilisables lors des vacances n'est pas qu'on soit éventuellement en congés, mais le fait que nos missions statutaires requièrent la présence d'élèves.
Les dérives du flou sur les obligations de service des enseignants sont, hélas, variées...
Par contre, on pourrait objecter que nous ne pouvons pas prendre des congés comme la quasi totalité des salariés en France qui peuvent choisir quand partir dans l'année (outre les fermetures de certaines entreprises qui obligent à poser des congés).
Nous avons des vacances, c'est à dire des "absences" d'élèves finalement, mais nous ne pouvons poser des congés puisque nous sommes dépendants des rythmes scolaires qui sont dépendants de... de... la pédagogie ? Le tourisme ah oui !
Ajonc35 a écrit:C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?Jacq a écrit:Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
Non non, je ne parle pas des collègues de CFA qui ne sont pas certifiés.
IFAS : Institut de Formation des Aides Soignants en post-bac. La collègue est certifiée, parfois des collègues certifiés interviennent en complément de leur service pour quelques heures. Sauf que la Région et le GRETA local (qui n'est même pas dans notre établissement) imposent en plus des formations initiales de formations d'apprentis (nouveauté depuis l'année écoulée). Donc oui, on se retrouve sur de la mixité de public. Et comme la Région est propriétaire de mon établissement, nous n'avons pas eu le choix malgré notre opposition. La collègue a demandé sa mutation et ils l'ont eu à leur tour où je pense.
Mais c'est la même chose dans un établissement d'une autre ville proche où il y a des formations par alternance au GRETA intégré dans l'établissement. Les titulaires qui ont assez d'heures pour un EDT complet ont refusé d'intervenir dessus et donc ce sont les contractuels (déjà super bien payés) qui se tapent tout, y compris les visites durant les vacances.
- EnaecoVénérable
Caspar a écrit:Il suffit de ne pas y aller...que peuvent faire les collègues ou le cde ?
Ca dépend de la nature de la réunion.
Nous n'avons pas plus de détails à ce sujet mais voici un exemple de ce que j'ai pu connaitre : en Physique-Chimie, dans certains lycées, la tension au niveau des salles impose des progressions communes (ou au contraire décalées).
Pour pouvoir discuter de tout ça, il nous faut les emplois du temps. Trouver un moment où nous disposons de nos EdT et où nous n'avons pas d'élèves à accueillir, ça se résume à la pré-rentrée et le temps y est insuffisant.
Ne pas être présent à la réunion, ça veut dire ne pas donner son avis ni se positionner sur des choix qui impactent le quotidien de l'année.
On ne risque rien, si ce n'est d'être pénalisé du contenu de la réunion et de ne pas avoir pu faire entendre sa voix. Les conséquences peuvent être bien plus désagréables que s'être déplacé un jour où on n'aurait pas du.
Je ne dis pas que c'est normal mais parfois il est préférable de s'y plier.
- CathEnchanteur
Mais là ce sont les collègues de discipline de Youpeka qui ont décidé d'une réunion, elle ne va pas rater grand chose.
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?Jacq a écrit:Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
Mixité des publics je pense. J'en saurai davantage à la rentrée. Des apprentis en T.GA l'an prochain. Je suis allée voir une élève en stage dernièrement, qui fera partie de ces élèves-là. Elle effectuait sa PFMP dans l'entreprise où elle sera apprentie. J'espère que je me suis trompée, mais j'ai eu un sursaut quand le tuteur m'a montré le planning prévisionnel des périodes où elle sera avec lui et pas au lycée. Un nombre de semaines qui me paraît faramineux.
Si c'est le cas, on va s'amuser : minimum 4 élèves sur 35 avec statut d'apprenti, et bien sûr des périodes sur le lieu d'apprentissage qui ne coïncideront pas.
Je refuse de suivre ces élèves car je suis mise devant le fait accompli, il n'y a au aucune concertation et la PP (prof en pro, 2 classes), a déjà commencé à nous envoyer des mails en nous disant gentiment (antiphrase) que ces élèves devaient avoir un tuteur. Ben voyons. Mais tiendrai-je bon, et surtout à quel prix? C'est ça qui est usant.
Tu peux laisser à cette collègue PP les élèves en apprentissage.
Un problème se pose : actuellement nous ne pouvons pas envoyer des élèves en stage (sauf si le chef ou un prof le veut bien) durant les vacances pour rattraper des journées perdues pour divers motifs.
Motif (justement) : la direction est en "vacances" donc il n'y a pas de responsable.
Mais notons, pour revenir au sujet, que les "vacances" des personnels de direction ne sont pas les "vacances" des élèves.
Par contre, qu'on ne vienne pas me dire que durant les "vacances" les tuteurs pourraient me joindre sur mon téléphone "personnel". Si on veut me joindre, qu'on me fournisse un téléphone professionnel.
- zigmag17Guide spirituel
Jacq a écrit:zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?Jacq a écrit:Des collègues, même avec statut de certifiés, peuvent être "mobilisés" pour les visites de stages des apprentis (dans les établissements scolaires publics) durant les vacances.
Nous avons eu la polémique dans mon établissement quand la Région a imposé des apprentis à notre IFAS. La collègue (enseignante certifiée) chargée des visites avait la remarque à son inspectrice que les stages se déroulaient en partie sur les vacances y compris les grandes. L'inspectrice lui avait rétorqué qu'elle était comme tous les salariés, qu'elle avait cinq semaines de vacances (sans préciser lesquelles puisque c'est impossible).
Mixité des publics je pense. J'en saurai davantage à la rentrée. Des apprentis en T.GA l'an prochain. Je suis allée voir une élève en stage dernièrement, qui fera partie de ces élèves-là. Elle effectuait sa PFMP dans l'entreprise où elle sera apprentie. J'espère que je me suis trompée, mais j'ai eu un sursaut quand le tuteur m'a montré le planning prévisionnel des périodes où elle sera avec lui et pas au lycée. Un nombre de semaines qui me paraît faramineux.
Si c'est le cas, on va s'amuser : minimum 4 élèves sur 35 avec statut d'apprenti, et bien sûr des périodes sur le lieu d'apprentissage qui ne coïncideront pas.
Je refuse de suivre ces élèves car je suis mise devant le fait accompli, il n'y a au aucune concertation et la PP (prof en pro, 2 classes), a déjà commencé à nous envoyer des mails en nous disant gentiment (antiphrase) que ces élèves devaient avoir un tuteur. Ben voyons. Mais tiendrai-je bon, et surtout à quel prix? C'est ça qui est usant.
Tu peux laisser à cette collègue PP les élèves en apprentissage.
Un problème se pose : actuellement nous ne pouvons pas envoyer des élèves en stage (sauf si le chef ou un prof le veut bien) durant les vacances pour rattraper des journées perdues pour divers motifs.
Motif (justement) : la direction est en "vacances" donc il n'y a pas de responsable.
Mais notons, pour revenir au sujet, que les "vacances" des personnels de direction ne sont pas les "vacances" des élèves.
Par contre, qu'on ne vienne pas me dire que durant les "vacances" les tuteurs pourraient me joindre sur mon téléphone "personnel". Si on veut me joindre, qu'on me fournisse un téléphone professionnel.
Je suis bien d'accord. Mais la situation est rendue compliquée par la PP elle-même ( j'ai beaucoup hésité à suivre la classe à cause de ça). Il est manifeste qu'elle ne veut pas suivre ces élèves. Qu'est-ce qui l'a incitée à leur présenter l'apprentissage au sein de cette classe comme une solution satisfaisante ? ( car il y avait certainement d'autres solutions). Mystère. C'est vrai que je n'ai pas pensé au positionnement de la direction pour les périodes pendant les vacances.
Et encore d'accord sur le téléphone professionnel.
- JacqGuide spirituel
zigmag17 a écrit:Jacq a écrit:zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:
C'est à cause de la mixité des publics? Ou ce sont des certifiés qui ont des cours en cfa ( heures supp)?
Mixité des publics je pense. J'en saurai davantage à la rentrée. Des apprentis en T.GA l'an prochain. Je suis allée voir une élève en stage dernièrement, qui fera partie de ces élèves-là. Elle effectuait sa PFMP dans l'entreprise où elle sera apprentie. J'espère que je me suis trompée, mais j'ai eu un sursaut quand le tuteur m'a montré le planning prévisionnel des périodes où elle sera avec lui et pas au lycée. Un nombre de semaines qui me paraît faramineux.
Si c'est le cas, on va s'amuser : minimum 4 élèves sur 35 avec statut d'apprenti, et bien sûr des périodes sur le lieu d'apprentissage qui ne coïncideront pas.
Je refuse de suivre ces élèves car je suis mise devant le fait accompli, il n'y a au aucune concertation et la PP (prof en pro, 2 classes), a déjà commencé à nous envoyer des mails en nous disant gentiment (antiphrase) que ces élèves devaient avoir un tuteur. Ben voyons. Mais tiendrai-je bon, et surtout à quel prix? C'est ça qui est usant.
Tu peux laisser à cette collègue PP les élèves en apprentissage.
Un problème se pose : actuellement nous ne pouvons pas envoyer des élèves en stage (sauf si le chef ou un prof le veut bien) durant les vacances pour rattraper des journées perdues pour divers motifs.
Motif (justement) : la direction est en "vacances" donc il n'y a pas de responsable.
Mais notons, pour revenir au sujet, que les "vacances" des personnels de direction ne sont pas les "vacances" des élèves.
Par contre, qu'on ne vienne pas me dire que durant les "vacances" les tuteurs pourraient me joindre sur mon téléphone "personnel". Si on veut me joindre, qu'on me fournisse un téléphone professionnel.
Je suis bien d'accord. Mais la situation est rendue compliquée par la PP elle-même ( j'ai beaucoup hésité à suivre la classe à cause de ça). Il est manifeste qu'elle ne veut pas suivre ces élèves. Qu'est-ce qui l'a incitée à leur présenter l'apprentissage au sein de cette classe comme une solution satisfaisante ? ( car il y avait certainement d'autres solutions). Mystère. C'est vrai que je n'ai pas pensé au positionnement de la direction pour les périodes pendant les vacances.
Et encore d'accord sur le téléphone professionnel.
4 élèves ? 5 élèves ? Si elle est prof de matière pro elle peut largement tous les suivre. En prof de LHG j'ai maximum 5 élèves. En plus, c'est dommage, en terminale, beaucoup de stages sont certificatifs et ne peuvent être suivis, selon les sections, que par les prof de matières pro.
C'est dommage, ils vont morfler !
- zigmag17Guide spirituel
Elle a lancé un appel à l'encan pour qu'on les suive. Je ne comprends ni sa manière de faire ni ses motivations. C'est sûr que 4 ou 5 à suivre en pro c'est petit jeu. Mais elle a bien compris la différence entre congés et vacances on dirait!! On va bien voir.
- CathEnchanteur
Ceci dit, c'est curieux, car j'avais cette année en Tle un élève en apprentissage, je ne l'ai appris qu'en fin d'année car il était toujours présent, sauf une semaine en fin d'année (comme ça que je l'ai su).
Faut croire que son calendrier était mieux aménagé.
Idem pour des BTS alternants : il n'y avait, de mémoire, qu'un semaine qui "dépassait" sur le calendrier scolaire.
Faut croire que son calendrier était mieux aménagé.
Idem pour des BTS alternants : il n'y avait, de mémoire, qu'un semaine qui "dépassait" sur le calendrier scolaire.
- zigmag17Guide spirituel
Cath a écrit:Ceci dit, c'est curieux, car j'avais cette année en Tle un élève en apprentissage, je ne l'ai appris qu'en fin d'année car il était toujours présent, sauf une semaine en fin d'année (comme ça que je l'ai su).
Faut croire que son calendrier était mieux aménagé.
Idem pour des BTS alternants : il n'y avait, de mémoire, qu'un semaine qui "dépassait" sur le calendrier scolaire.
Est-ce que cela ne dépend pas de la filière ? En commerce dans mon lycée ils vivent la situation que tu décris et hormis des semaines d'absence accolées à celles de nos vacances, les élèves ont toujours été là et apparemment tout s'est bien passé. En GA ça m'a l'air plus délicat parce que les lieux de stages sont de nature très différente ( garage, supermarché...) et les périodes de "rush" pour les tuteurs ne dont pas les mêmes ( par exemple on ne peut pas dire dans ce domaine " à telle période de l'année ce seront les soldes, l'élève devra être présent de telle date à telle date", c'est plus complexe, selon que le futur apprenti fera plutôt du secrétariat, plutôt de la compta ou les deux).
Je ne le sens pas du tout.
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