Aisne : Une prof de collège retrouvée pendue dans sa classe

Mauvaise nouvelle... Encore

"VILLENEUVE-SAINT-GERMAIN (Aisne). En début d'après-midi, une professeur de Bio-technologie du collège Louise-Michel a été retrouvée pendue dans sa salle de classe. Elle avait une cinquantaine d'années.



Vers 14 heures, les cours vont bientôt reprendre au collège Louise-Michel de Villeneuve-Saint-Germain, près de Soissons (Aisne). Une enseignante de bio-technologie n'est pas là pour accueillir ses élèves de 4e SEGPA qui attendent devant la porte. Des collègues s'inquiètent et entrent dans la salle de classe... et font la macabre découverte. L'établissement est sous le choc.

Jean-Luc Lanouilh, vice-président conseil général de l’Aisne n'a pas tardé à réagir : "Je suis choqué et impressionné du nombre d’enseignants qui souffrent d’un mal-être et qui, parfois, portent ainsi atteinte à leurs jours. Ce drame traduit une crise profonde de cette profession".

Une enquête a été ouverte par le commissariat de Soissons, mais le parquet s'oriente d'ores et déjà vers la thèse du suicide."

Lien : http://www.lunion.presse.fr/article/aisne/une-prof-retrouvee-pendue-dans-sa-classe

Wow, j'habite à Soissons. Je suis très choqué.

Quelle horreur d'en arriver là...
c'est malheureusement très significatif (quelle que soit la profession) de se suicider sur son lieu de travail...
J'en ai mal au coeur

Quand va-t-on prendre en compte le malaise qui grandit...

Quelle horreur, je viens d'avoir un choc en voyant le titre du post et encore plus en lisant. Je suis triste pour cette femme et son entourage.

triste...

Quelle horreur...
Une pensée à son entourage, aux collègues, et particulièrement à ceux qui l'ont découverte. Heureusement que les élèves n'ont visiblement rien vu...

On a changé de gouvernement.
Et chaque jour, une nouvelle sottise, et chaque jour, un peu moins d'envie d'y aller, un peu plus de découragement.
Quelle misère.

C'est le même département que le prof qui s'était suicidé lorsqu'un élève l'avait accusé à tort de lui avoir donné une gifle

Cripure a écrit:On a changé de gouvernement.
Et chaque jour, une nouvelle sottise, et chaque jour, un peu moins d'envie d'y aller, un peu plus de découragement.
Quelle misère.

Entièrement d'accord mais de là à mettre fin à ses jours... Je ne peux pas croire qu'on puisse songer à se suicider uniquement à cause de son boulot (et pourtant je sais bien que ces cas sont très nombreux)...
N'y a-t-il pas d'autres choses dans la vie privée qui mérite de continuer à vivre ?
C'est un peu simpliste comme vision, je le concède, mais je refuse de faire de mon métier une priorité...ma vie est ailleurs.

Il faut bien reconnaître que l'Aisne est un département sinistré et difficile...

Pas de mots

On ne sait même pas quoi dire, c'est horrible.

Mourir parce qu'on est prof, à ce moment de l'année, dans ce contexte tellement minable de l'EN...

Cripure a écrit:On a changé de gouvernement.
Et chaque jour, une nouvelle sottise, et chaque jour, un peu moins d'envie d'y aller, un peu plus de découragement.
Quelle misère.

+1

Schéhérazade a écrit:

Cripure a écrit:On a changé de gouvernement.
Et chaque jour, une nouvelle sottise, et chaque jour, un peu moins d'envie d'y aller, un peu plus de découragement.
Quelle misère.

+1

+1

Horrible. Combien de souffrance pour en arriver là.
Mes plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues.

littlemary a écrit:

Cripure a écrit:On a changé de gouvernement.
Et chaque jour, une nouvelle sottise, et chaque jour, un peu moins d'envie d'y aller, un peu plus de découragement.
Quelle misère.

Entièrement d'accord mais de là à mettre fin à ses jours... Je ne peux pas croire qu'on puisse songer à se suicider uniquement à cause de son boulot (et pourtant je sais bien que ces cas sont très nombreux)...
N'y a-t-il pas d'autres choses dans la vie privée qui mérite de continuer à vivre ?
C'est un peu simpliste comme vision, je le concède, mais je refuse de faire de mon métier une priorité...ma vie est ailleurs.

Je pense qu'on en vient à se suicider quand:
-on n'a pas d'espoir de reconversion ou même plus la force de l'envisager
-quand la vie privée ne protège plus, ou plus assez: l'entourage est là, aimant, mais on peut traverser des états où l'on ne peut même plus recevoir son affection et son soutien.
-on peut avoir envie de se tuer quand on se sent anéanti comme personne: cas du professeur insulté/agressé à qui on explique qu'il ne s'est rien passé, ou qu'on incrimine carrément. On est fragilisé parce qu'on vit dans un univers de double contrainte constante (instruire mais sans exiger d'efforts, transmettre, mais avec des méthodes ineptes, etc) et de mensonges (sur le niveau réel des élèves, sur le comportement "normal" d'un élève, etc..) qui peuvent nous rendre fous.

Alors oui, je pense qu'il faut avoir beaucoup de recul, et qu'il faut aussi se battre parfois pour ne pas laisser la "machine" nous broyer et pour faire respecter nos droits. Qu'il faut cultiver son jardin et ne pas laisser ce métier envahissant empiéter dessus. Qu'il faut ne pas hésiter à fuir (reconversion, congé maladie à plus court terme) quand on se sent à bout. Mais je comprends que certains "craquent". Et surtout je compatis.

piesco a écrit:Horrible. Combien de souffrance pour en arriver là.
Mes plus sincères condoléances à sa famille, ses amis, ses collègues.

je reprends tes mots, Piesco...