Re: [edit] Mauvaise période + mauvaise communication avec ma cde

par Mehitabel Lun 19 Nov 2012 - 13:26

Franchement je croyais avoir tout entendu en 10 ans de carrière, mais une CDE qui appelle ton médecin traitant pour prendre rdv et t'y emmener, alors là ça dépasse l'entendement!!!!! affraid

Elle se prend pour qui honnêtement? Ta mère? Ta psy? Madame la redresseuse de tort qui sait mieux qu'un médecin si tu es capable ou non de prendre en charge une classe? Je trouve cela très grave, et très déplacée de sa place!
Bon courage en tout cas pour cette mauvaise passe, et ne te laisse pas dépasser par cette CDE.
(Peut être faudrait-il aussi que tu te rapproches d'un syndicat, au cas où elle serait plus insistante, du genre à t'appeler chez toi quand elle aura reçu ton arrêt de travail...)

par Lilypims Lun 19 Nov 2012 - 14:16

Pseudo a écrit:Il est aussi possible que ta chef soit vraiment inquiète. Mais elle outrepasse clairement ses fonctions, et ne t'aide pas en te traitant ainsi.

C'est peut-être, effectivement, de l'inquiétude et de la maladresse de la part de ta chef mais tu fais bien de ne pas y aller cet après-midi. Préserve-toi.

par Hermione0908 Lun 19 Nov 2012 - 14:27

Je viens de tomber sur ton post et de ma chaise en le lisant...
Tiens bon, tu n'as pas à te sentir fautive.
Prends soin de toi. fleurs2

On croit rêver quand on lit ce genre de choses.

par lapetitemu Lun 19 Nov 2012 - 14:45

Vos réactions me font du bien et me réconfortent.
Il faut dire que, depuis mon nouveau poste, je n'ai plus grand-monde à qui parler : pas tellement d'affinités avec mes collègues, mes amis ne sont pas toujours à portée de main... Mon mari est très présent mais n'est pas dans le métier.
Merci à tous les Neos, donc [edit] Mauvaise période + mauvaise communication avec ma cde - Page 4 2252222100

[edit] Mauvaise période + mauvaise communication avec ma cde - Page 4 2252222100

par Condorcet Lun 19 Nov 2012 - 15:24

Lapetitemu fleurs2

par Invité12 Lun 19 Nov 2012 - 16:29

Je découvre ton histoire. Tout d'abord, toutes mes pensées en cette phase difficile. Je rejoins les autres, la CDE outrepasse ses fonctions.

Mais Lapetitemu, sache que tu n'as pas à te justifier sans cesse. Je te conseillerais de ne pas chercher assentiment et compréhension auprès de tes supérieurs, ce n'est pas leur rôle. Quand s'expliquer et se justifier devient un automatisme, cela revient à exposer ses faiblesses au monde et à des gens qui peuvent s'en servir pour nous déresponsabiliser (Mme CDE téléphonant au docteur), nous faire culpabiliser (Mme CDE laissant entendre que tu n'assumais pas tes responsabilités en ne prenant pas ta classe) et asseoir leur autoritarisme (Mme CDE t'obligeant à assister à une réunion). Tout le monde a des fragilités. C'est un fait, tu n'as pas à t'en excuser. Tu as le droit de ne pas venir en cours si tu as un papier du docteur. Point. Tu n'as pas à répondre aux interrogations de tes supérieurs concernant ton état de santé. Un simple "problème de santé, j'irai mieux dans x jours" suffira. Depuis quand invite-t-on ses supérieurs dans la salle de consultation ?

par Thalia de G Lun 19 Nov 2012 - 16:50

Tu aurais pu poster le déroulement de ta journée dans "J'hallucine".
Je rejoins bien sûr les autres sur leur réactions. Je crois aussi qu'il faut que tu parviennes à dépasser un sentiment de culpabilité que je perçois, peut-être à tort.
Courage !

par Nuits Lun 19 Nov 2012 - 18:06

Mais je rêve là !
Ta CDE dépasse les bornes des limites ! Elle n'a pas a t'obliger à rester à une réunion, n'a pas à prendre RDV chez ton médecin pour toi et n'a pas à juger de tes difficulté s face au deuil.

Sinon, tu es allée chez ton médecin ? Es tu arrêtée ?

par Derborence Lun 19 Nov 2012 - 19:26

Hermione0908 a écrit:Je viens de tomber sur ton post et de ma chaise en le lisant...
Tiens bon, tu n'as pas à te sentir fautive.
Prends soin de toi.
On croit rêver quand on lit ce genre de choses.

+ 1 C'est hallucinant. fleurs2

par lapetitemu Lun 19 Nov 2012 - 20:12

Maintenant que j'ai pris un peu de recul, je suis tout à fait d'accord avec vous et si c'était à refaire, je n'agirai pas du tout comme je l'ai fait. Mais bon, elle a profité de ma faiblesse, voilà tout.

Le médecin m'a arrêtée quinze jours, prescrit des anxiolytiques (mais je ne suis pas sûre de les prendre), re-conseillé vivement d'appeler la psychiatre (que je n'ai pas réussi à avoir aujourd'hui, elle ne travaille peut-être pas le lundi), et puis une prise de sang au cas où.

Je suis fermement décidée à profiter de ces quinze jours pour aller mieux. Je vais transmettre dès ce soir, par mail, du boulot pour mes élèves (de toute façon, j'avais préparé mes cours pour deux semaines, donc puisque c'est prêt, autant transmettre). Et une fois déchargée de ce souci-là, je vais me reposer et remettre de l'ordre dans mes idées.
La seule chose qui m'ennuie, ce sont les horaires de présence au domicile, qui me contraignent à rester chez moi toute la semaine, mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Je vais essayer de voir si des amis peuvent venir me voir dans la semaine, histoire de ne pas finir folle toute seule entre mes quatre murs (parce que, bon, l'hiver, sortir avant 9h ou après 16h, ça ne laisse pas des masses de possibilité).

Merci encore à tous ! Je vous tiendrai au courant, en espérant avoir des choses positives à vous dire.

par Derborence Lun 19 Nov 2012 - 20:16

Prends soin de toi. fleurs2

Pour les cours à transmettre aux élèves, je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée.
Si tu es remplacée (on ne sait jamais), ton remplaçant prendra contact avec toi. Si tu ne l'es pas, tes cours seront prêts pour ta reprise.

par Lilypims Lun 19 Nov 2012 - 20:16

Je crois que tu peux demander à ton médecin d'adapter tes heures de sortie. Repose-toi bien.

par Invité21 Lun 19 Nov 2012 - 20:17

Pourquoi ne pas prendre ces anxiolytiques? C'est une prescription médicale.
L'arrêt est pris, mais non ce qui l'accompagne?
Si c'est l'angoisse qui est handicapante, pourquoi ne pas tenter de la juguler ainsi?

par Pseudo Lun 19 Nov 2012 - 20:17

lapetitemu a écrit:Maintenant que j'ai pris un peu de recul, je suis tout à fait d'accord avec vous et si c'était à refaire, je n'agirai pas du tout comme je l'ai fait. Mais bon, elle a profité de ma faiblesse, voilà tout.

Le médecin m'a arrêtée quinze jours, prescrit des anxiolytiques (mais je ne suis pas sûre de les prendre), re-conseillé vivement d'appeler la psychiatre (que je n'ai pas réussi à avoir aujourd'hui, elle ne travaille peut-être pas le lundi), et puis une prise de sang au cas où.

Je suis fermement décidée à profiter de ces quinze jours pour aller mieux. Je vais transmettre dès ce soir, par mail, du boulot pour mes élèves (de toute façon, j'avais préparé mes cours pour deux semaines, donc puisque c'est prêt, autant transmettre). Et une fois déchargée de ce souci-là, je vais me reposer et remettre de l'ordre dans mes idées.
La seule chose qui m'ennuie, ce sont les horaires de présence au domicile, qui me contraignent à rester chez moi toute la semaine, mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Je vais essayer de voir si des amis peuvent venir me voir dans la semaine, histoire de ne pas finir folle toute seule entre mes quatre murs (parce que, bon, l'hiver, sortir avant 9h ou après 16h, ça ne laisse pas des masses de possibilité).

Merci encore à tous ! Je vous tiendrai au courant, en espérant avoir des choses positives à vous dire.

Le travail préparé, garde le pour ton retour. Pourquoi veux-tu leur envoyer ? Pour le faire avec qui ?

Tu as vérifié les horaires sur ta feuille maladie ? En cas de dépression les toubibs mettent en général des horaires libres, parce que prendre l'air, sortir, ca aide dans ces cas là. Et s'il ne l'a pas fait, ton médecin est un mauvais médecin.

par Reine Margot Lun 19 Nov 2012 - 20:23

lapetitemu a écrit:Ce matin mon mari m'a emmené au collège. Arrivée devant le portail, crise d'angoisse et de larmes. Impossible d'y aller. Pour me mettre en règle vis-à-vis de l'administration, je rentre quand même dans le collège et vais voir ma chef dans son bureau pour lui dire, tout simplement, que je vais rentrer chez moi. Enorme erreur de ma part.
Elle m'a gardée dans son bureau, a voulu me faire parler, et son leitmotiv était "il faut prendre sur soi, vous n'irez pas mieux en restant toute seule chez vous à pleurer". Je doute grandement de sa sincérité et je pense qu'elle voulait tout simplement que j'assure mes cours, point barre. Mais n'importe qui aurait vu que je ne pouvais pas aller chercher mes élèves dans mon état. (D'ailleurs, même elle me disait "Oui, faut pas pleurer devant les élèves, bien sûr." Elle croyait quoi ? Qu'en étant en larmes à 8h moins 5, j'allais péter le feu à 8h, d'un seul coup ?)
Elle m'a donc plus ou moins obligée à rester, m'a dit d'aller faire un tour mais en glissant "laissez vos sacs ici", vraiment comme si elle voulait m'empêcher de rentrer chez moi, et "revenez dans mon bureau à 9h moins le quart, on fera le point".
Ben, à 9h, pas de miracle, j'étais toujours dans le même état : forcément, tout ce que je voulais, c'était être seule, c'était le seul moyen de me calmer. Elle voulait que je monte en classe, j'ai dû mettre les points sur les i en disant que, non, là, je n'en étais pas capable. Elle m'a demandé le nom de mon médecin traitant et a appelé elle-même pour prendre rdv. Résultat, elle veut que je vienne en réunion de 14h à 16h (une réunion avec les parents des 6e que j'avais accepté d'animer avec la CPE), et elle m'emmènera à mon rdv chez le médecin à 16h15.
Je n'ai rien pu faire d'autre que dire "oui" pour pouvoir enfin rentrer chez moi et qu'elle me fiche la paix.

Donc maintenant, comme si j'avais besoin de ça, je passe pour une dépressive feignante même pas fichue d'aller en cours, même pas fichue d'être devant les élèves ou d'assister à une réunion. Comme j'iai eu le malheur de lui dire, en plus, qu'étant débutante, ce n'était pas encore facile d'avoir toute l'autorité nécessaire devant les élèves -c'était pour souligner le fait que je n'avais pas envie que les élèves me voient en situation de faiblesse aujourd'hui-, eh bien en plus de ça elle va me cataloguer "prof en difficulté".

J'ai appelé mon mari, il est scandalisé et veut lui passer un coup de téléphone pour lui dire ce qu'il en pense. Je l'en ai dissuadé car il faudra bien que j'y retourne un jour ou l'autre et je ne veux pas être en froid avec ma chef.

Et moi, je ne sais vraiment plus où j'en suis. J'ai l'impression de m'enfoncer encore plus dans un problème dont je n'arrivais déjà pas à me défaire toute seule.

Ne JAMAIS faire confiance aux chefs, ce ne sont pas des amis bienveillants. Cette CDE avait besoin d'une prof face aux gamins, elle t'a poussée à y aller malgré ton état parce que ça l'arrangeait elle. et ne jamais s'excuser, se justifier ou montrer de faiblesse. Les gens ne sont pas toujours bienveillants et peuvent en jouer.

Courage Petite Mu. fleurs2

par Reine Margot Lun 19 Nov 2012 - 20:29

je rajoute: attention, cette CDE rentre sur un terrain personnel (appeler ton médecin, t'amener chez toi, on rêve) et n'est plus dans son rôle professionnel. Elle essaie de prendre l'ascendant psychologiquement sur toi, il va falloir que tu poses les limites clairement, là, sinon elle va aller TRES loin.

exemple "je vais appeler votre médecin"
- non merci, j'ai son numéro, je l'appelle à la maison et je transmets l'arrêt s'il/elle en donne un"
- je vous ramène chez vous
- non merci j'appelle mon mari, il va arriver

etc.

par jilucorg Lun 19 Nov 2012 - 20:32

Pseudo a écrit:Tu as vérifié les horaires sur ta feuille maladie ? En cas de dépression les toubibs mettent en général des horaires libres, parce que prendre l'air, sortir, ca aide dans ces cas là. Et s'il ne l'a pas fait, ton médecin est un mauvais médecin.

+ 1 !!

par *Lady of Shalott* Lun 19 Nov 2012 - 20:33

lapetitemu a écrit:Maintenant que j'ai pris un peu de recul, je suis tout à fait d'accord avec vous et si c'était à refaire, je n'agirai pas du tout comme je l'ai fait. Mais bon, elle a profité de ma faiblesse, voilà tout.

Le médecin m'a arrêtée quinze jours, prescrit des anxiolytiques (mais je ne suis pas sûre de les prendre), re-conseillé vivement d'appeler la psychiatre (que je n'ai pas réussi à avoir aujourd'hui, elle ne travaille peut-être pas le lundi), et puis une prise de sang au cas où.

Je suis fermement décidée à profiter de ces quinze jours pour aller mieux. Je vais transmettre dès ce soir, par mail, du boulot pour mes élèves (de toute façon, j'avais préparé mes cours pour deux semaines, donc puisque c'est prêt, autant transmettre). Et une fois déchargée de ce souci-là, je vais me reposer et remettre de l'ordre dans mes idées.
La seule chose qui m'ennuie, ce sont les horaires de présence au domicile, qui me contraignent à rester chez moi toute la semaine, mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Je vais essayer de voir si des amis peuvent venir me voir dans la semaine, histoire de ne pas finir folle toute seule entre mes quatre murs (parce que, bon, l'hiver, sortir avant 9h ou après 16h, ça ne laisse pas des masses de possibilité).

Merci encore à tous ! Je vous tiendrai au courant, en espérant avoir des choses positives à vous dire.

C'est bien que tu soies arrêtée fleurs2

Mais tu es absente pour de vrai, vois-tu : ce n'est pas la peine d'envoyer du travail à tes élèves (qui ne le feront pas ou mal, en l'absence de consignes). Le travail que tu as d'avance, tu le feras en revenant, un point c'est tout. Et tu ne passes pas ton temps à regarder tes mails de boulot ou l'ENT ou que sais-je encore : tu te reposes !! (dit celle qui est fin crevée et qui s'endort sur ses prép' de cours... mais il n'empêche que mon conseil est bon Wink

)

par neomath Lun 19 Nov 2012 - 20:33

On ne se méfie jamais trop des gens qui prétendent vouloir notre bien alors que l'on ne leur a rien demandé ! Et tu as en plus dérogé à une règle fondamentale : on ne parle pas de ses problèmes personnels à ses chefs.
Il n'est pas trop tard pour rattraper le coup :
1) Tu te fais bichonner par monsieur pendant 15 jours sans d’occuper le moins du monde du collège ni de tes élèves (il se débrouilleront très bien sans toi).
2) Tu prends, dans un premier temps, les médicaments que l'on t'a prescrits. Si les effets secondaire sont trop désagréables ou si cela commence à aller mieux, tu diminue la dose.
3) A ton retour au collège, tu fais comme si de rien n'était. Tu ne donne aucune nouvelle de ta santé à qui que ce soit. Et tu sèche systématiquement toutes les réunions qui te paraissent inutiles. La seule conséquence sera que tes chefs trouveront d'autres pigeons pour y assister.

par Mona Lisa Klaxon Lun 19 Nov 2012 - 20:45

Contente de savoir que tu es arrêtée pour de vrai. Mais maintenant, la priorité, c'est te soigner pour "sortir de l'ornière". Comme les autres, je te conseillerais de garder le boulot prévu pour tes élèves (tu serais dégoûtée de voir qu'il faudra tout reprendre par la suite). Il se peut qu'il y ait un remplacement, et sinon, ce n'est pas à toi d'occuper les élèves: toi, ton travail, c'est de te refaire une santé, donc rideau sur le collège pour les 15 jours qui viennent.
Traitement, psy(chiatre ou chologue), tout est bon à prendre pour sortir la tête de l'eau! Soigne-toi bien.

par loup des steppes Lun 19 Nov 2012 - 20:56

Courage Lapetitemu bisous

je partage ce que les autres néos ont dit..
Tu as le droit d'être fatiguée, et d'être absente, alors surtout ne pas culpabiliser (tes préparations tu te les gardes au chaud pour ton retour), éviter autant que faire se peut la CDE -elle a manifesté une tendance malsaine en voulant s'immiscer dans ta vie privée et même si cela peut aussi venir d'un "bon" sentiment, ce n'est pas son rôle; donc prendre bien soin de toi c'est ce qui importe le plus pour le moment. fleurs2

par fanette Lun 19 Nov 2012 - 21:01

Je pense qu'il ne faut pas faire l'impasse sur les anxiolytiques. Si le médecin te les a prescrits, c'est que tu en as besoin. Même si tu te sens mieux en n'allant pas bosser, il faudra bien reprendre dans 15 jours : les médocs te permettront de repartir d'un bon pied. Tu ne seras pas accro, tu les diminueras et les supprimeras lorsque tu n'en auras plus besoin. Bon courage fleurs

par lalilala Lun 19 Nov 2012 - 21:02

Sibérie a écrit:Pourquoi ne pas prendre ces anxiolytiques? C'est une prescription médicale.
L'arrêt est pris, mais non ce qui l'accompagne?
Si c'est l'angoisse qui est handicapante, pourquoi ne pas tenter de la juguler ainsi?

Je te conseille quand même d'essayer de suivre la prescription. Si vraiment tu sens que tu es dans le cirage, réduis ou bien prends un comprimé quand tu sens l'angoisse monter. Moi je n'avais pas réussi à suivre la prescription 3 cachets par jour), c'était trop, j'avais en permanence des vertiges et j'avais plein de trous de mémoire (et comme je n'étais pas en arrêt, il valait mieux que je réduise la dose et que je sois plus ou moins opérationnelle).

par Salsepareille Lun 19 Nov 2012 - 21:19

Coucou,
Je découvre ton histoire.
Profite de ton arrêt pour bien te reposer. Ne te soucie pas des élèves ni du collège pendant ces 15 jours.

Pour le reste, je tombe des nues quand je lis que ta CDE a téléphoné à ton docteur. Qu'elle t'a fait aller à une réunion jusqu'à 16h00 puis qu'elle t'a emmenée ensuite chez le docteur. Vraiment, je n'en reviens pas.
Je pense que quand on a des pbs personnels, parfois il faut en parler au CDE (c'était mon cas il y a deux ans, et j'ai bien fait d'en parler). Tu n'as donc pas à avoir de regrets pour lui en avoir touché deux mots. Mais ta CDE n'a pas réagi sainement. Téléphoner à ton docteur: elle devait sous-estimer ta situation, te forcer à dire "non non pas la peine" pour te prouver que tu étais en état de faire cours. Et ensuite, te proposer de t'y emmener, c'est terriblement malsain car sous couvert de bienveillance (genre: "vous n'êtes pas en état d'y aller"), en fait elle te surveille pour voir si tu y vas bien.
Lorsque tu reviendras au collège, méfie-toi de cette CDE!!!! Ne lui dis plus rien.

par Mamousse Lun 19 Nov 2012 - 22:05

Coucou lapetitemu?

Je découvre ce fil aujourd'hui. CEla me touche beaucoup : je me souviens avoir échangé avec toi sur un autre sujet que tu avais lancé et qui rejoint celui-ci...
Je n'ai pas tout lu mais ai compris que tu es enfin en arrêt. Profite de ces 15 jours pour te faire chouchouter.
Ne t'occupe pas de tes cours : toi d'abord. Cela ne va sans doute pas être simple mais ta santé en priorité. Et puis, prends ce que le médecin t'a prescrit. C'est une béquille qui va t'aider à avancer.

En attendant d'avoir de tes nouvelles, :succes: :succes: :succes: fleurs2

par lapetitemu Lun 19 Nov 2012 - 22:26

Pour les médocs, comme je l'ai dit sur un autre fil, le problème est qu'ils ne sont pas compatibles avec la conduite (enfin, niveau 2), et que j'ai des cours de conduite cette semaine et la semaine prochaine. Et je ne souhaite absolument pas annuler ces heures.
Je retournerai voir le pharmacien demain pour me faire conseiller, peut-être.

Pour le travail, je ne sais pas. Le problème avec notre métier, c'est qu'on ne peut pas vraiment s'arrêter en disant "je fais un break de quinze jours et je reviens comme une fleur" parce qu'il y a toujours des trucs à préparer. Et pas sûr que les trucs qui étaient prêts pour cette semaine soient encore valables dans deux semaines. Notamment, la fin d'une séance que j'ai commencée vendredi et pas eu le temps de finir, dans quinze jours, ça tombera comme un cheveu sur la soupe.