Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- CeladonDemi-dieu
OK Charlie. Mais il me semble qu'il faudrait qd même que Peillon le sache, ça lui éviterait de se lancer dans une voie sans issue. Sauf à passer en force, ce que je n'exclus pas, la couleur de ce gvt Vallsien l'a déjà démontré.
- DuplayExpert
arcenciel a écrit:ItouCeladon a écrit:
Je ne comprends pas comment la mobilisation n'est pas plus sérieuse contre ce projet.
Parce qu'il y a un os, un gros.
Ce projet ne tombe pas du ciel. Il s'inscrit dans la droite ligne de la "Charte pour l'école du XXIe siècle" et de l'appel de Bobigny, qui ont reçu l'aval de 3 syndicats : la FSU, de l'UNSA et le SGEN. Peillon pouvait donc légitimement penser qu'il passerait sans faire trop de vagues, d'autant que Darcos était parvenu de son côté à faire passer le décret des 108 h.
Seulement, voilà : ce n'est pas dans un contexte d'opulence budgétaire que ce projet sort (litote !) et il apparaît de manière évidente qu'engager une réforme de cette ampleur sans moyens implique des conséquences inacceptables pour ceux qui vont en faire les frais, élèves comme enseignants, ainsi que pour l'avenir de l'Ecole républicaine. Et la surprise, c'est que les si dévoués PE ne sont pas prêts cette fois-ci à laisser faire docilement, malgré toute la propagande autour du fameux intérêt de l'enfant.
Ces 3 syndicats ont d'ores et déjà pris acte du mercredi matin travaillé et, en dépit de déclarations indignées, acceptent de négocier dans ce cadre-là, en évoquant notamment une compensation financière... Or des sous, Peillon a clairement dit qu'il n'y en avait pas. Et la base commence à remuer méchamment, si bien qu'ils sont quelque peu gênés aux entournures. Pas facile d'accompagner la réforme dans ces circonstances.
Bref, pour qu'une mobilisation d'envergure puisse rapidement démarrer, s'organiser et aboutir à la victoire, il faudrait un appel de toutes les organisations syndicales sur une revendication très claire : le retrait de ce projet. Si réforme il doit y avoir, ce ne peut être sur les bases retenues par Peillon. C'est à la base, c'est-à-dire l'ensemble des collègues, d'exprimer maintenant avec détermination ses exigences et d'imposer ce mandat à ses représentants. Faute de quoi, grèves et manifs ne serviront à rien, si ce n'est à faire un beau baroud d'honneur...
- CathEnchanteur
Ce ministre reconnait qu'il n'a pas les moyens de faire mieux, mais que les enseignants ne sont pas assez payés.
Par conséquent, il se réjouit de les faire travailler gratuitement 1/2 journée de plus, c'est à dire de les payer encore moins...
Logique.
Par conséquent, il se réjouit de les faire travailler gratuitement 1/2 journée de plus, c'est à dire de les payer encore moins...
Logique.
- User5899Demi-dieu
NB L'UNSA et la FSU ne sont pas des syndicats. Notamment la FSU, qui n'est pas unitaire sur ces questions. C'est le SNUIPP qui pose problème, dans la FSU. Soyons précis
- DuplayExpert
Cripure a écrit:NB L'UNSA et la FSU ne sont pas des syndicats. Notamment la FSU, qui n'est pas unitaire sur ces questions. C'est le SNUIPP qui pose problème, dans la FSU. Soyons précis
Soyons précis en effet : il s'agit du SE-UNSA (ce qui change tout).
Quant à la FSU, oui, en tant que fédération, elle est partie prenante de l'Appel de Bobigny, au même titre que plusieurs de ses syndicats :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Relisez donc cet appel : vous ne le regretterez pas !
- User5899Demi-dieu
Je le connais très bienMowgli a écrit:Cripure a écrit:NB L'UNSA et la FSU ne sont pas des syndicats. Notamment la FSU, qui n'est pas unitaire sur ces questions. C'est le SNUIPP qui pose problème, dans la FSU. Soyons précis
Soyons précis en effet : il s'agit du SE-UNSA (ce qui change tout).
Quant à la FSU, oui, en tant que fédération, elle est partie prenante de l'Appel de Bobigny, au même titre que plusieurs de ses syndicats :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Relisez donc cet appel : vous ne le regretterez pas !
- DuplayExpert
Pour ceux qui n'auraient pas le courage de lire les 16 pages, en voici quelques extraits :
Franchement, s'il y a bien quelque chose qu'on ne pourra pas reprocher à Peillon, c'est de ne pas avoir entendu ce vibrant appel !
Et l'on comprend que certaines organisations soient quelque peu gênées aux entournures pour combattre son projet de refondation...
Mais il n'est pas trop tard pour se reprendre et faire machine arrière. Vite !
Nous voulons et nous pouvons nous appuyer, pour le transformer, sur le service public laïque d’éducation de la maternelle à l’enseignement supérieur et sur ses personnels, sur le secteur de la petite enfance en pleine mutation vers un véritable service public. Nous voulons évaluer les expériences éducatives qui fonctionnent et les promouvoir.
Nous voulons et nous devons nous appuyer sur la mobilisation des parents dans une démarche de coéducation, sur tous les acteurs de l’éducation populaire, du champ culturel et sur les travailleurs sociaux, mais aussi sur les jeunes eux-mêmes.
Nous pouvons nous appuyer sur des communes, des départements et des régions assumant la priorité à l’éducation et engagés dans des démarches de “territoires apprenants” ou de “villes éducatrices” et mobiliser tous les acteurs du monde économique et leur potentiel de formation et d’insertion en relation avec le service public.
Définir un projet éducatif global ambitieux pour l’enfance et la jeunesse sur tous les temps et les espaces éducatifs et sociaux articulant éducations formelle, informelle et non formelle, dans un processus de formation tout au long de la vie s’appuyant sur une formation initiale solide.
Mobiliser avec ce projet éducatif global toutes les ressources éducatives des territoires et de l’école, à travers l’articulation des objectifs nationaux avec les projets éducatifs des établissements d’enseignement et des institutions culturelles publiques, et ceux des territoires.
Une attention particulière devra être accordée, avec la participation des parents, aux moments délicats de transitions, parfois vécues comme des ruptures – à l’entrée en maternelle, de la grande section au CP, du CM2 en 6e, de la troisième à la seconde – en réalisant des projets communs et des coopérations entre enseignants des écoles et des collèges, des modules de formation communs, des liaisons inter-cycles développées, un suivi et un soutien spécifiques pour les enfants en difficulté.
Pour améliorer les rythmes de vie et de travail des enfants et des jeunes, très rapidement il faut un cadre national, décliné dans les projets éducatifs de territoire et les projets éducatifs d’établissement. Il doit prendre en compte les préconisations de l’Académie de médecine à propos de l’école primaire. Il faut donc alléger la journée et adapter le travail scolaire aux temps favorables aux apprentissages, alterner et équilibrer dans la journée les différentes formes de regroupement, les différentes activités et disciplines, les formes de travail, garantir la pause méridienne, refuser la semaine actuelle de 4 jours et prioriser un rythme annuel alternant 7 semaines scolaires et 2 semaines complètes de vacances intermédiaires, définir un volume annuel d’heures d’enseignement. Ce cadre national doit préconiser l’articulation des temps éducatifs et sociaux, leur mise en cohérence et la coopération éducative de tous. La conférence nationale sur les rythmes, convoquée par le Ministère à l’initiative de partenaires des Assises, doit commencer par acter ce cadre national pour ne pas reporter les premières décisions. Elle doit permettre ensuite de travailler avec tous les acteurs concernés pour dépasser les conflits d’intérêts et définir les moyens de sa mise en oeuvre.
Franchement, s'il y a bien quelque chose qu'on ne pourra pas reprocher à Peillon, c'est de ne pas avoir entendu ce vibrant appel !
Et l'on comprend que certaines organisations soient quelque peu gênées aux entournures pour combattre son projet de refondation...
Mais il n'est pas trop tard pour se reprendre et faire machine arrière. Vite !
- CeladonDemi-dieu
En même temps, il n'est pas agrégé de maths.cath5660 a écrit:Ce ministre reconnait qu'il n'a pas les moyens de faire mieux, mais que les enseignants ne sont pas assez payés.
Par conséquent, il se réjouit de les faire travailler gratuitement 1/2 journée de plus, c'est à dire de les payer encore moins...
Logique.
- User5899Demi-dieu
Fut un temps où être philosophe et mathématicien plus qu'élémentaire se concevait
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- Journée spéciale education et rythmes scolaires sur France Inter le 21/03
- Rythmes scolaires : "Les professeurs des écoles sont très majoritairement des femmes qui n'ont pas apprécié de devoir travailler le mercredi matin".
- Rythmes scolaires : Les collectivités locales inquiètes de devoir payer une demi-journée de plus.
- rythmes scolaires à Paris : le soir, les "animateurs" détruisent en moins de 10 minutes le travail de la journée
- Rythmes scolaires à Paris - Colombe Brossel : "Un point sera fait au second semestre pour nous assurer que les associations retenues sont aptes à travailler avec les enfants".
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum