Page 2 sur 2 • 1, 2
- NeithanNiveau 1
Je ne vois pas en quoi mettre des notes élevées ou ne pas faire apprendre par cœur des listes de vocabulaire est incompatible avec l'apprentissage d'une LV
- InvitéInvité
Disons qu'apprendre le vocabulaire par listes permet de faire beaucoup plus rapidement des progrès au niveau lexical, c'est indéniable.
Mais avec la plupart des élèves maintenant, procéder comme ça, c'est les perdre à tous les coups. Parce que ça demande une sacrée discipline.
Mais avec la plupart des élèves maintenant, procéder comme ça, c'est les perdre à tous les coups. Parce que ça demande une sacrée discipline.
- Mike92Niveau 10
Ah mais, on ne leur fait pas apprendre des listes : on leur donne des listes (substantifs, adjectifs-adverbes, verbes et locutions) avec lesquelles ils vont apprendre à faire des phrases correctes. Car ils apprennent au passage la notion capitale de collocation (avec 2 l) : quel adjectif va avec quel substantif ? quel substantif avec quel verbe ? dans "faire un voyage", la langue cible utilise-t-elle la même construction ? quel verbe traduit "faire" ??
Et en grammaire, une règle est accompagnée de bcp d'exemples.. et de phrases tirées du contexte étudié.. pourquoi la grammaire serait-elle secondaire, apprise par bouts digestes ? On parle bien, nous, la LV en respectant la grammaire ?
Et en grammaire, une règle est accompagnée de bcp d'exemples.. et de phrases tirées du contexte étudié.. pourquoi la grammaire serait-elle secondaire, apprise par bouts digestes ? On parle bien, nous, la LV en respectant la grammaire ?
_________________
Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger. (Roger Ikor)
site : http://allemand-postbac.npage.de
manuels publiés : http://www.decitre.fr/auteur/141431/Michel+Luciani/
- InvitéInvité
Tout cela, je le sais bien, mais maintenant, les listes, c'est mal, et la grammaire démotive les élèves. Voilà voilà.
Et nous, on se débrouille pour faire des compromis entre tout cela.
Et nous, on se débrouille pour faire des compromis entre tout cela.
- BritLétyHabitué du forum
Mouais. Bof.
En ce qui concerne les notes, l'année dernière j'avais deux 5èmes. Au 1er trimestre, elles avaient 11 et 14 de moyenne générale. Je n'ai pas l'impression de surnoter ou quoi, mais à évaluation égale, notation égale, j'avais cette énorme différence qui bien sûr reflétait l'énorme différence de niveau entre les deux classes. Là où dans la 5ème1 la meilleure moyenne était de 18.5, dans la 5ème2, j'avais au moins 6 élèves qui étaient entre 18.5 et 19.5. Là où en 5ème1 j'avais déjà des élèves avec moins de 5 de moyenne, en 5ème2 je n'avais que deux élèves en dessous de la barre symbolique des 10, et la moins bonne moyenne était de 8.
Et au cours du conseil de classe, je me suis rendue compte que j'étais pas la seule à être très agréablement surprise par le niveau général de la classe.
Pour les listes de vocabulaire, après avoir galéré pendant des années à tenter de mettre en pratique ce que m'avais enseigné l'IUFM ( pas de liste, toujours en contexte, surtout pas de traduction ect ), j'en ai eu plus qu'assez de me manger le mur. Maintenant le vocabulaire est vu en contexte, mais lors de la trace écrite je leur demande de recopier le vocabulaire nouveau ( donc de faire une liste ) et de le traduire. Théoriquement ils sont censés le faire à la maison, mais la vérité c'est qu'il y a de gros malins qui se dépêchent d'écrire leur trace écrite pour vite faire leur vocabulaire, et ils font tout de mémoire!
Et franchement, je sens la différence, le vocabulaire est mieux appris, et je sens que les élèves plus faibles arrivent enfin à comprendre le sens des phrases que je leur fais copier.
Maintenant y plus l'excuse du " mais on l'a pas vu ", puisque avec la liste, tout est tout de suite beaucoup plus clair qu'un mot souligné en vert au milieu d'une phrase parmi d'autres.
Je ne me suis jamais faite inspecter depuis, je sais que ça va pas plaire ( surtout à cause de la traduction, mais je suis désolée, le fait d'avoir un mot nouveau au milieu d'une phrase, pour près de la moitié des élèves, c'est: ah bah je sais plus/ j'ai pas compris ce que ça veut dire, je zappe" ), mais tant pis.
En ce qui concerne les notes, l'année dernière j'avais deux 5èmes. Au 1er trimestre, elles avaient 11 et 14 de moyenne générale. Je n'ai pas l'impression de surnoter ou quoi, mais à évaluation égale, notation égale, j'avais cette énorme différence qui bien sûr reflétait l'énorme différence de niveau entre les deux classes. Là où dans la 5ème1 la meilleure moyenne était de 18.5, dans la 5ème2, j'avais au moins 6 élèves qui étaient entre 18.5 et 19.5. Là où en 5ème1 j'avais déjà des élèves avec moins de 5 de moyenne, en 5ème2 je n'avais que deux élèves en dessous de la barre symbolique des 10, et la moins bonne moyenne était de 8.
Et au cours du conseil de classe, je me suis rendue compte que j'étais pas la seule à être très agréablement surprise par le niveau général de la classe.
Pour les listes de vocabulaire, après avoir galéré pendant des années à tenter de mettre en pratique ce que m'avais enseigné l'IUFM ( pas de liste, toujours en contexte, surtout pas de traduction ect ), j'en ai eu plus qu'assez de me manger le mur. Maintenant le vocabulaire est vu en contexte, mais lors de la trace écrite je leur demande de recopier le vocabulaire nouveau ( donc de faire une liste ) et de le traduire. Théoriquement ils sont censés le faire à la maison, mais la vérité c'est qu'il y a de gros malins qui se dépêchent d'écrire leur trace écrite pour vite faire leur vocabulaire, et ils font tout de mémoire!
Et franchement, je sens la différence, le vocabulaire est mieux appris, et je sens que les élèves plus faibles arrivent enfin à comprendre le sens des phrases que je leur fais copier.
Maintenant y plus l'excuse du " mais on l'a pas vu ", puisque avec la liste, tout est tout de suite beaucoup plus clair qu'un mot souligné en vert au milieu d'une phrase parmi d'autres.
Je ne me suis jamais faite inspecter depuis, je sais que ça va pas plaire ( surtout à cause de la traduction, mais je suis désolée, le fait d'avoir un mot nouveau au milieu d'une phrase, pour près de la moitié des élèves, c'est: ah bah je sais plus/ j'ai pas compris ce que ça veut dire, je zappe" ), mais tant pis.
- NeithanNiveau 1
On s'éloigne carrément du sujet initial, mais je fonctionne de la même façon pour le vocabulaire. Je leur donne en fin de séance une liste qui leur permet de fixer ce qu'on a vu en cours, ou de les réutiliser pour un exercice. ça peut être une liste imprimée quand je suis sûr qu'on verra quasiment tout en cours (blond/brun/châtain/roux, grand/petit/mince/gros, etc. ==> pour la description physique en début de 4ème par exemple), mais sinon ça peut être juste une liste des mots nouveaux rencontrés dans la séance (fait ensemble à la fin de la séance donc).
Je ne fais pas d'interros de vocabulaire, mais ils vont forcément devoir réutiliser ce vocabulaire pour autre chose, donc fatalement ils devront l'apprendre. Par contre ce sont toujours des mots qu'ils ont déjà vus utilisés dans un contexte, et je ne mets que les mots dans la langue cible. Je leur laisse par contre la liberté de noter les traductions s'ils en ont envie. Quelques élèves stressés notent la traduction, mais dans l'ensemble ils n'en voient pas l'utilité.
Mike92 toi tu fais l'inverse (liste en début de cours) mais au final ça revient un peu au même. Par contre j'ai vu certains collègues l'année dernière qui donnaient des listes à apprendre par coeur à chaque cours, avec des mots qui n'avaient souvent pas été vus en cours, sans contexte. DU coup les élèves apprenaient pour le cours suivant, mais les oubliaient aussi sec.
Je ne fais pas d'interros de vocabulaire, mais ils vont forcément devoir réutiliser ce vocabulaire pour autre chose, donc fatalement ils devront l'apprendre. Par contre ce sont toujours des mots qu'ils ont déjà vus utilisés dans un contexte, et je ne mets que les mots dans la langue cible. Je leur laisse par contre la liberté de noter les traductions s'ils en ont envie. Quelques élèves stressés notent la traduction, mais dans l'ensemble ils n'en voient pas l'utilité.
Mike92 toi tu fais l'inverse (liste en début de cours) mais au final ça revient un peu au même. Par contre j'ai vu certains collègues l'année dernière qui donnaient des listes à apprendre par coeur à chaque cours, avec des mots qui n'avaient souvent pas été vus en cours, sans contexte. DU coup les élèves apprenaient pour le cours suivant, mais les oubliaient aussi sec.
- BritLétyHabitué du forum
Oui c'est vrai, pardon.
Le fait est que je cherche encore un système efficace de noter la participation, je trouve que le tableau avec différentes colonnes et des petites croix est très très lourd à gérer en ce qui me concerne
Quand à l'auto évaluation, ça dépend de qui on a en face. Il y a des classes avec qui je pense pouvoir le faire les yeux fermés, et d'autres où franchement ça m'apporterait plus de problèmes qu'autre chose.
Quand à l'évaluation de la PPC, c'est encore un autre débat, je peux pas mettre sur un pied d'égalité une évaluation en PPC prévenue d'avance et la participation d'un élève pendant le cours qui tente quelque chose et qui finalement se plante.
Par contre un élève qui ne parle pas du tout, ça ne me gêne pas de lui mettre 0, généralement c'est la mauvaise surprise du 1er trimestre, et ça lui "sert de leçon" pour le reste de l'année. Je n'ai jamais mis 0 pendant une année entière à un élève.
Le fait est que je cherche encore un système efficace de noter la participation, je trouve que le tableau avec différentes colonnes et des petites croix est très très lourd à gérer en ce qui me concerne
Quand à l'auto évaluation, ça dépend de qui on a en face. Il y a des classes avec qui je pense pouvoir le faire les yeux fermés, et d'autres où franchement ça m'apporterait plus de problèmes qu'autre chose.
Quand à l'évaluation de la PPC, c'est encore un autre débat, je peux pas mettre sur un pied d'égalité une évaluation en PPC prévenue d'avance et la participation d'un élève pendant le cours qui tente quelque chose et qui finalement se plante.
Par contre un élève qui ne parle pas du tout, ça ne me gêne pas de lui mettre 0, généralement c'est la mauvaise surprise du 1er trimestre, et ça lui "sert de leçon" pour le reste de l'année. Je n'ai jamais mis 0 pendant une année entière à un élève.
- lucie profNiveau 7
Je mets une note sur 2 à chaque cours, au bout de 10 cours ils ont une note sur 20 coef 2 dans la moyenne.
_________________
2011-2012 : comptabilité : 2 1ère compta espagnol : 2 terminales maçonnerie et logistique
Professeur de Comptabilité et D'espagnol en LEP mais à partir de 2013 professeur d'espagnol !!!!!
- LapluspireNiveau 3
Avant, je mettais des "+" à l'oral. Chaque fois qu'un élève participait (et construisait une phrase complète et correcte, même avec mon aide au final), j'inscrivais les 3 premières lettres de son prénom et un + à côté.
Le fait de voir leur nom au tableau et l'avancement des + motivait bien toutes les classes.
A la fin du cours, je notais les + sur mon cahier de notes. Après, à chacun de voir ce qu'il fait de ces + selon son idée du système. J'en faisais une note de participation dans la moyenne.
Ceux qui ne participaient jamais, même si je les sollicitais, pouvaient avoir 0. J'estime que je ne peux pas inventer les participations des élèves.
Après, ceux en grande difficulté avaient juste pour but de répéter un message produit par un camarade. En général, ça débloque la situation à plus ou moins long terme.
Depuis cette année, j'ai mis en place les îlots de Marie Rivoire. Avec son système, TOUS les élèves participent, sans exception, car s'ils ne le font pas, ils grillent les autres. Ils s'entraident et tout le monde finit par lever la main.
Le fait de voir leur nom au tableau et l'avancement des + motivait bien toutes les classes.
A la fin du cours, je notais les + sur mon cahier de notes. Après, à chacun de voir ce qu'il fait de ces + selon son idée du système. J'en faisais une note de participation dans la moyenne.
Ceux qui ne participaient jamais, même si je les sollicitais, pouvaient avoir 0. J'estime que je ne peux pas inventer les participations des élèves.
Après, ceux en grande difficulté avaient juste pour but de répéter un message produit par un camarade. En général, ça débloque la situation à plus ou moins long terme.
Depuis cette année, j'ai mis en place les îlots de Marie Rivoire. Avec son système, TOUS les élèves participent, sans exception, car s'ils ne le font pas, ils grillent les autres. Ils s'entraident et tout le monde finit par lever la main.
- Leonor91Niveau 5
Leonor91 a écrit:J'évalue moi aussi la prise de parole, avec un procédé qui me semble assez simple... mais qui paraîtra peut-être "usine à gaz" à certains collègues!
Voilà comment je procède cette année (j'ai testé plein de trucs mais c'est finalement cette solution qui me semble la plus appropriée à ma pratique) : à chaque cours, les élèves gagnent un point dès lors qu'ils participent de façon constructive et volontaire au cours. Un élève interrogé (= que j'ai dû aller chercher) ne gagne pas de point, un élève qui tente quelque chose même si l'énoncé comporte des fautes ou qu'il est à côté de la plaque, si. ça me permet de valoriser les prises de risque.
En fin de trimestre, je compte le nombre de séances, il me donne la note maximale : si 26 séances, note sur 26. Le principe a été annoncé dès le premier cours et de temps à autre, lorsque j'ai le temps de le faire, je fais un point avec les élèves sur leurs "cagnottes" respectives.
Bénéfices constatés après un trimestre : la participation est plus active que l'année dernière et les cours ont maintenant une dynamique tout à fait acceptable (j'avais moi aussi une classe de troisième qui n'ouvrait pas la bouche l'an dernier : un enfer!), la plupart des élèves prennent plus régulièrement la parole volontairement, le fait de valoriser les prises de risque décomplexe quelques élèves.
Mais le procédé a ses limites : pour certains élèves ça ne marche pas plus qu'autre chose (les ultra-timides, les "j'menfoutistes"), ça demande d'avoir constamment stylo et liste des élèves sous la main mais maintenant je suis rodée, certains (mais objectivement peu) ne participent que de façon très irrégulière et voudraient qu'on leur donne la parole dans la seconde lorsqu'ils se réveillent! Il faut donc savoir gérer les petites contrariétés de certains. Personnellement, j'ignore quand c'est possible et je règle ça à la fin de l'heure.
Je sais que certains de mes collègues de langue utilisent cette "méthode" mais en mettant un point par participation. J'ai testé l'an dernier...et abandonné : je me sentais prisonnière de ma feuille de papier!
Bon courage pour parvenir à faire ouvrir la bouche à tes petites carpes, Célinette!
J'ai affiné la méthode en cours d'année : même principe mais une note sur 10 tous les 5 cours : les élèves à la participation moyenne ont progressé. Je crois que cette note qui tombe tous les 5 cours plutôt qu'en fin de trimestre les motive davantage ("j'ai une meilleure note que la dernière fois"). Pour les "carpes" et les "dynamiques", aucun changement...
- dolovan27Niveau 2
Comment faire parler les élèves en LV qui sont passifs, ne veulent pas lire à haute voix, qui n'
apprennent pas leur voc et dont aucun sujet ne
semble vraiment les intéresser ??
apprennent pas leur voc et dont aucun sujet ne
semble vraiment les intéresser ??
- SolovieïNiveau 10
dolovan27 a écrit:Comment faire parler les élèves en LV qui sont passifs, ne veulent pas lire à haute voix, qui n'
apprennent pas leur voc et dont aucun sujet ne
semble vraiment les intéresser ??
Cet objectif excède peut-être tes compétences d'enseignant, il faut savoir le reconnaître. En ce qui me concerne, cela fait bien longtemps que je n'essaye plus... Je ne suis ni psychologue ni médiateur social. L'essentiel est qu'ils ne perturbent pas la classe et ceux qui veulent apprendre.
Il y a de plus en plus de jeunes présents à l'école et qui n'ont rien à y faire.
- valleExpert spécialisé
@dolovan27, tu interviens dernièrement sur plusieurs fils en lien avec la didactique des LV. Il me paraît que tu es néo-contractuel, c'est ça ? (Ou je te confonds avec quelqu'un d'autre). Il y a des choses qui viennent avec le temps. Je ne pense pas qu'avoir des avis trop arrêtés soit prudent.
En l'occurrence, il m'avait paru comprendre que tu travaillais essentiellement l'écrit et la grammaire, puisque cela permettait à ton avis à tous les élèves de progresser et d'intéragir à l'écrit, non ? Si tel est le cas, il est normal qu'ils aient plus de difficultés à l'oral !
Souhaites-tu travailler davantage l'oral (pour moi c'est un abus de langue, il faudrait dire l'expression orale) en cours ? Pars toutefois du principe que c'est comme l'écrit ! Les élèves doivent travailler (écrit, oral, compréhension, expression, vocabulaire, qu'importe).
Il y a un ancien débat sur la "participation". Pour moi, surtout avec des classes peu actives, il faut éviter la notion. Ce n'est pas de la participation, mais de l'expression, de la prise de parole en langue cible. Tu peux organiser un "simple" exercice de mise en voix, de micro-dialogues, etc.
En l'occurrence, il m'avait paru comprendre que tu travaillais essentiellement l'écrit et la grammaire, puisque cela permettait à ton avis à tous les élèves de progresser et d'intéragir à l'écrit, non ? Si tel est le cas, il est normal qu'ils aient plus de difficultés à l'oral !
Souhaites-tu travailler davantage l'oral (pour moi c'est un abus de langue, il faudrait dire l'expression orale) en cours ? Pars toutefois du principe que c'est comme l'écrit ! Les élèves doivent travailler (écrit, oral, compréhension, expression, vocabulaire, qu'importe).
Il y a un ancien débat sur la "participation". Pour moi, surtout avec des classes peu actives, il faut éviter la notion. Ce n'est pas de la participation, mais de l'expression, de la prise de parole en langue cible. Tu peux organiser un "simple" exercice de mise en voix, de micro-dialogues, etc.
- dolovan27Niveau 2
Solovieï, n'est-on pas censé faire travailler tout le monde, y compris ceux qui en rien à f...? Vialle, je
préférerai avoir des exemples concrets de prise de parole, merci. Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ? On n'est pas des magiciens pour changer la donne.
préférerai avoir des exemples concrets de prise de parole, merci. Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ? On n'est pas des magiciens pour changer la donne.
- valleExpert spécialisé
Comme d'habitude, tu ne réponds pas aux questions ! Je ne sais toujours pas si tu es un néo-contractuel ou un titulaire avec 20 ans d'expérience dans le supérieur qui vient de prendre une classe de 5e...dolovan27 a écrit:Solovieï, n'est-on pas censé faire travailler tout le monde, y compris ceux qui en rien à f...? Vialle, je
préférerai avoir des exemples concrets de prise de parole, merci. Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ? On n'est pas des magiciens pour changer la donne.
Tu maintiens aussi tes réponses toutes prêtes. Tu disposes que "le" problème est parfaitement identifié et délimité, tu nous en informes. D'accord, c'est noté !
En effet, un brevet de magicien n'est pas requis en France pour enseigner.
Bon courage !
- CasparProphète
dolovan27 a écrit:Solovieï, n'est-on pas censé faire travailler tout le monde, y compris ceux qui en rien à f...? Vialle, je
préférerai avoir des exemples concrets de prise de parole, merci. Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ? On n'est pas des magiciens pour changer la donne.
Tu généralises: si, il y a en France des élèves intéressés par les langues étrangères, j'en vois tous les jours dans mes classes. Il y a aussi des sections européennes, des Abibac, Bachibac...
Valle t'a donné des exemples concrets: si les élèves ne veulent pas "participer", il faut organiser des activités d'expression orale avec éventuellement la carotte de la note pour motiver les plus rétifs (il restera tout de même des irréductibles). Nous ne sommes pas magiciens en effet, je crois que nous en sommes tous là: faire de notre mieux sans avoir la garantie du succès pour tous, la pédagogie n'est pas une science exacte.
PS: Oui, encore un nouveau fil ouvert qui risque de tourner en rond assez vite, et il me semble qu'un fil très similaire avait été lancé il n'y a pas si longtemps.
- SolovieïNiveau 10
dolovan27 a écrit:Solovieï, n'est-on pas censé faire travailler tout le monde, y compris ceux qui en rien à f...? Vialle, je
préférerai avoir des exemples concrets de prise de parole, merci. Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ? On n'est pas des magiciens pour changer la donne.
Tu peux en revenir aux textes officiels et aux belles missions qui sont les nôtres... sur le papier, tu n'y trouveras pas réponse à tes questions.
D'ailleurs, tu l'écris toi-même : on est pas des magiciens. Il y a aussi d'autres façons de transmettre d'autres valeurs aux élèves. Si on insiste, tout ce qu'on obtient, c'est plus de rejet des élèves non impliqués. On ne peut pas forcer quelqu'un qui ne veut pas, qu'il soit jeune ou adulte. Si on laisse ces élèves tranquilles, sans les solliciter, peut-être certains d'entre eux comprendront-ils, à la longue, que personne ne viendra les sauver, que l'âge où les adultes se plient en quatre pour eux est terminé et que, comme dans le monde réel, si tu ne fais pas d'effort, tu es marginalisé, plus ou moins consciemment, par les autres. Parfois, une prise de conscience apparait.
- valleExpert spécialisé
J'ajouterais que je pense que c'est mal s'y prendre. Tu ne peux pas demander aux élèves de s'intéresser par ta matière (par ailleurs, je ne pense pas qu'il y ait une différence essentielle entre les LV, les langues anciennes, la musique ou la géographie).Caspar a écrit:Tu généralises: si, il y a en France des élèves intéressés par les langues étrangères, j'en vois tous les jours dans mes classes. Il y a aussi des sections européennes, des Abibac, Bachibac...dolovan27 a écrit:Les élèves en ne sont pas intéressés par les langues étrangères, c'est bien là le problème, non ?
Tu peux exiger d'eux qu'ils travaillent, qu'ils soient polis, qu'ils ne soient pas méprisants envers la discipline (le terme est peut-être abusif, mais bon) mais non qu'ils expérimentent, montrent ou feignent de l'intérêt ou une adhésion intime et spontanée à ton projet d'apprentissage.
Si tu attends qu'ils s'intéressent aux LV pour travailler ce que tu souhaites travailler, ça risque d'être long...
- CasparProphète
- PixelNiveau 2
Quels niveaux as-tu?
J'ai joint un exemple d'activité orale que je fais en 5ème (anglais), une d'expression orale en interaction et l'autre expression orale en continu. Le vocabulaire a bien évidemment été travaillé en amont avec ces mêmes images (goose, toys, a watch, oysters, money, wine...). Cela permet de réinvestir le vocabulaire du Noel et travailler l'expression du souhait via le conditionnel (Bidule would like ...).
Pour l'activité d'EOI je dis une première phrase en exemple puis les "meilleurs" élèves qui captent très vite se lancent. Je laisse les plus à l'aise s'exprimer au début mais tout le monde est bien obligé d'écouter et de comprendre ce qui est dit afin d'entourer la bonne réponse (la classe est coupée en deux : l'équipe A possède le doc A et l'équipe B le doc B).
Au bout d'un moment, j'interroge et force donc ceux qui ne se sont pas encore exprimés à faire une phrase. Les plus faibles sont maintenant en mesure de s'exprimer puisqu'il s'agit de la même phrase répétée 50 fois! (Machin would like ...).
Comme dit plus haut, ils n'ont pas à avoir envie ou à être intéressés, peu m'importe à vrai dire. Je les interroge, ils répondent, point. Aucune excuse possible du type "J'ai pas compris" puisqu'il s'agit de "perroquetage".
En revanche je n'ai jamais enseigné en lycée donc je ne pourrai te conseiller concernant le type d'activités à mettre en oeuvre afin de les obliger à parler.
J'ai joint un exemple d'activité orale que je fais en 5ème (anglais), une d'expression orale en interaction et l'autre expression orale en continu. Le vocabulaire a bien évidemment été travaillé en amont avec ces mêmes images (goose, toys, a watch, oysters, money, wine...). Cela permet de réinvestir le vocabulaire du Noel et travailler l'expression du souhait via le conditionnel (Bidule would like ...).
Pour l'activité d'EOI je dis une première phrase en exemple puis les "meilleurs" élèves qui captent très vite se lancent. Je laisse les plus à l'aise s'exprimer au début mais tout le monde est bien obligé d'écouter et de comprendre ce qui est dit afin d'entourer la bonne réponse (la classe est coupée en deux : l'équipe A possède le doc A et l'équipe B le doc B).
Au bout d'un moment, j'interroge et force donc ceux qui ne se sont pas encore exprimés à faire une phrase. Les plus faibles sont maintenant en mesure de s'exprimer puisqu'il s'agit de la même phrase répétée 50 fois! (Machin would like ...).
Comme dit plus haut, ils n'ont pas à avoir envie ou à être intéressés, peu m'importe à vrai dire. Je les interroge, ils répondent, point. Aucune excuse possible du type "J'ai pas compris" puisqu'il s'agit de "perroquetage".
En revanche je n'ai jamais enseigné en lycée donc je ne pourrai te conseiller concernant le type d'activités à mettre en oeuvre afin de les obliger à parler.
- PixelNiveau 2
Pixel a écrit:Quels niveaux as-tu?
J'ai joint un exemple d'activité orale que je fais en 5ème (anglais), une d'expression orale en interaction et l'autre expression orale en continu. Le vocabulaire a bien évidemment été travaillé en amont avec ces mêmes images (goose, toys, a watch, oysters, money, wine...). Cela permet de réinvestir le vocabulaire du Noel et travailler l'expression du souhait via le conditionnel (Bidule would like ...).
Pour l'activité d'EOI je dis une première phrase en exemple puis les "meilleurs" élèves qui captent très vite se lancent. Je laisse les plus à l'aise s'exprimer au début mais tout le monde est bien obligé d'écouter et de comprendre ce qui est dit afin d'entourer la bonne réponse (la classe est coupée en deux : l'équipe A possède le doc A et l'équipe B le doc B).
Au bout d'un moment, j'interroge et force donc ceux qui ne se sont pas encore exprimés à faire une phrase. Les plus faibles sont maintenant en mesure de s'exprimer puisqu'il s'agit de la même phrase répétée 50 fois! (Machin would like ...).
Comme dit plus haut, ils n'ont pas à avoir envie ou à être intéressés, peu m'importe à vrai dire. Je les interroge, ils répondent, point. Aucune excuse possible du type "J'ai pas compris" puisqu'il s'agit de "perroquetage".
En revanche je n'ai jamais enseigné en lycée donc je ne pourrai te conseiller concernant le type d'activités à mettre en oeuvre afin de les obliger à parler.
EDIT : Il semblerait que je ne puisse pas encore partager de documents...
- CasparProphète
Pixel a écrit:Pixel a écrit:Quels niveaux as-tu?
J'ai joint un exemple d'activité orale que je fais en 5ème (anglais), une d'expression orale en interaction et l'autre expression orale en continu. Le vocabulaire a bien évidemment été travaillé en amont avec ces mêmes images (goose, toys, a watch, oysters, money, wine...). Cela permet de réinvestir le vocabulaire du Noel et travailler l'expression du souhait via le conditionnel (Bidule would like ...).
Pour l'activité d'EOI je dis une première phrase en exemple puis les "meilleurs" élèves qui captent très vite se lancent. Je laisse les plus à l'aise s'exprimer au début mais tout le monde est bien obligé d'écouter et de comprendre ce qui est dit afin d'entourer la bonne réponse (la classe est coupée en deux : l'équipe A possède le doc A et l'équipe B le doc B).
Au bout d'un moment, j'interroge et force donc ceux qui ne se sont pas encore exprimés à faire une phrase. Les plus faibles sont maintenant en mesure de s'exprimer puisqu'il s'agit de la même phrase répétée 50 fois! (Machin would like ...).
Comme dit plus haut, ils n'ont pas à avoir envie ou à être intéressés, peu m'importe à vrai dire. Je les interroge, ils répondent, point. Aucune excuse possible du type "J'ai pas compris" puisqu'il s'agit de "perroquetage".
En revanche je n'ai jamais enseigné en lycée donc je ne pourrai te conseiller concernant le type d'activités à mettre en oeuvre afin de les obliger à parler.
EDIT : Il semblerait que je ne puisse pas encore partager de documents...
Ok, mais encore une fois tu ne réponds pas à une question précise qui t'a été posée.
- MitcindyNiveau 10
dolovan27 a écrit:Comment faire parler les élèves en LV qui sont passifs, ne veulent pas lire à haute voix, qui n'
apprennent pas leur voc et dont aucun sujet ne
semble vraiment les intéresser ??
Ils ne veulent même lire à haute voix ?
Dans ce cas là, tu dis que l'exercice est noté !
Il existe parfois des classes passives, que RIEN ne motive.
Moi, dans ce cas, je fais beaucoup lire et... j'interroge aussi beaucoup.
Il ne faut pas laisser le choix aux élèves !
Ils viennent à l'école pour bosser.
- SergeMédiateur
Fusionné
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Humeur du jour : désinvolture, incorrection, décontraction vis-à-vis de l'adulte...
- Stratégies d'insctruction pour les élèves en difficulté et les élèves de l'éducation spécialisée.
- Pisa en Belgique : les élèves francophones derrière les élèves néerlandophones et germanophones.
- GCB dans Libé, beurk ... "Si les enseignants respectaient les élèves, à leur tour les élèves les respecteraient."
- Faire travailler les élèves en groupe en cours de langue
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum