- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marcassin a écrit:C'est la même chose qu'avec la laïcité, confisquée par le FN.
Absolument! Confisquée ET dévoyée au profit, finalement, d'une seule catégorie de Français (car Marine Le Pen ne se prive pas pour montrer ses préférences, avec son éternelle croix autour du cou). Riposte laïque, la mal nommée, participe du même mouvement.
Aujourd'hui, il est effectivement difficile d'avoir une position laïque, de gauche, antimondialiste sans être nationaliste, bref républicaine, sans se faire taxer de lepéniste. Heureusement que Mélenchon est un porte-parole crédible et audible.
- AuroreEsprit éclairé
D'accord.Marcel Khrouchtchev a écrit:Aurore a écrit:
Alors, ils sont où, les vrais réactionnaires ? :diable:
Je suis assez d'accord sur le constat de frontières brouillées entre "réactionnaires" et "progressistes". Mais nous avons derrière nous un lourd passif, avec le collège unique, et il sera difficile de revenir en arrière, alors même que, selon moi, ce retour en arrière (sur ce point du collège unique en tout cas) serait un progrès (et c'est bien à cause de cela que la frontière entre "progressistes" et "républicains" se brouille).
Le fait est que la position "républicaine" (celle que je défends dans le fond) de l'égalité de tous devant les programmes, d'un refus du délaissement des exigences disciplinaires, est totalement parasitée par le FN qui reprend cette position par opportunisme électoral. D'ailleurs, le FN dénature la position républicaine et empêche de vrais républicains (comme le Front de Gauche par exemple) d'être audibles dans cette histoire, car dès ses origines la République a une vocation universaliste. De ce fait, lier la position "républicaine" sur l'enseignement à un retour au "roman national" en histoire par exemple est totalement absurde, puisque précisément la République ne saurait être uniquement nationaliste.
Un détail cependant : il est possible de critiquer les programmes actuels d'histoire-géo (ceux du lycée, par exemple, qui sont à la fois incohérents, parcellaires, thématiques et bien trop techniques par certains aspects) sans pour autant faire l'apologie du "roman national". Mais ici comme ailleurs, le débat est biaisé.
- gelsomina31Grand Maître
Aurore a écrit:Lis un peu Libé, tu comprendras mieux...gelsomina31 a écrit:Aurore a écrit:Fais gaffe, tu frôles la lepénisation des esprits !gelsomina31 a écrit:iphigénie a écrit:question de Candide: mais pourquoi pose-t-on toujours le problème en terme "d'échec scolaire"?
Et si l'école n'était qu'un outil, celui de la transmission, et que tout le reste , c'était le problème (et l'échec) de la société, de l'entreprise, du développement économique, tout ça, ( et pas de l'école) ? Réglez le problème du chômage, de l'économie parallèle, de l’acculturation des parents, de la délinquance des jeunes, et l'école deviendra performante. Par contre que l'école règle tout ça, hum....
je ne comprend pas tout là... :|
Je suis pleinement d'accord avec toi. Je faisais allusion à certains beaux esprits qui, de leurs beaux quartiers, ignorent certaines réalités tout en se permettant de donner des leçons de morale.
OK, je n'avais pas perçu l'ironie...
Quant à lire Libé... ou d'autres journaux dit "d'opinion"... je n'y arrive plus depuis la rentrée scolaire dernière... ou plutôt depuis une certaine élection en mai dernier qui m'a fait comprendre qu'on n'était jamais mieux trahis que par ses "proches". Quand les "proches" s'ingénient à vous miner le moral et ainsi rejoignent vos "ennemis", l'urgence, en ce qui me concerne, c'est de me protéger et de reprendre des forces avant de replonger dans la bataille.
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- LefterisEsprit sacré
Marcel Khrouchtchev a écrit:Aurore a écrit:]Fais gaffe, tu frôles la lepénisation des esprits !
La lepénisation des esprits, c'est si on avait dit que la délinquance des jeunes est liée à l'immigration ou si on avait dit que les programmes d'histoire sont orientés vers la repentance.
Votre discours, Aurore, est assez volontairement réactionnaire (et je vous rejoins d'ailleurs sur certains points précis), alors ne vous étonnez pas si on vous traite de réactionnaire.
Ca, c'est depuis qu'on lui a retiré sa camisole de force (vu qu'elle n'était que "semi-démente"...) , elle se rattrape :lol:
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Aurore a écrit:
Un détail cependant : il est possible de critiquer les programmes actuels d'histoire-géo (ceux du lycée, par exemple, qui sont à la fois incohérents, parcellaires, thématiques et bien trop techniques par certains aspects) sans pour autant faire l'apologie du "roman national". Mais ici comme ailleurs, le débat est biaisé.
Je ne sais pas si vous êtes historienne ou géographe de formation, mais je dois dire que pour un historien, ces programmes sont extrêmement stimulants je trouve. Le problème, effectivement, c'est qu'ils partent du présupposé (faux) que les élèves ont des bases. Alors le retour à un peu de chronologie, oui, le retour à l'étude des "grands hommes" et de la "France éternelle", non.
- AuroreEsprit éclairé
Vous avez le sens de l'euphémisme...Marcel Khrouchtchev a écrit:Aurore a écrit:
Un détail cependant : il est possible de critiquer les programmes actuels d'histoire-géo (ceux du lycée, par exemple, qui sont à la fois incohérents, parcellaires, thématiques et bien trop techniques par certains aspects) sans pour autant faire l'apologie du "roman national". Mais ici comme ailleurs, le débat est biaisé.
Je ne sais pas si vous êtes historienne ou géographe de formation, mais je dois dire que pour un historien, ces programmes sont extrêmement stimulants je trouve. Le problème, effectivement, c'est qu'ils partent du présupposé (faux) que les élèves ont des bases. Alors le retour à un peu de chronologie, oui, le retour à l'étude des "grands hommes" et de la "France éternelle", non.
Lefteris a écrit:Ca, c'est depuis qu'on lui a retiré sa camisole de force (vu qu'elle n'était que "semi-démente"...) , elle se rattrape :lol:
- MarcassinHabitué du forum
J'ai eu la même pensée avec les nouveaux programmes de français au collège de 1996. Je les ai d'abord trouvés stimulants, avant de me rendre compte par l'expérience à quel point ils oubliaient le niveau réel des élèves, notamment pour ce qui est de la langue, fondement de tout apprentissage. Stimulants à première vue pour le pédagogue, mais catastrophiques à long terme pour les élèves, notamment les plus défavorisés.Marcel Khrouchtchev a écrit:je dois dire que pour un historien, ces programmes sont extrêmement stimulants je trouve. Le problème, effectivement, c'est qu'ils partent du présupposé (faux) que les élèves ont des bases.
Et je ne suis pas pour le retour au roman national ou au Lagarde & Michard.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
Je note que le roman national est une bonne vieille idéologie en histoire, mais que l'hagiographie européenne, la lutte contre toutes les discriminations ou le développement durable sont nos idéologies actuelles.
A tel point que je trouve avec effarement dans des commentaires composés de lycéens des biais de lecture qui font de Francis Ponge célébrant la boue un écologiste avant l'heure ou de La Fontaine un citoyen militant de la cause féministe, dans le sujet de français de l'an dernier au bac. :|
Fin du hors sujet.
A tel point que je trouve avec effarement dans des commentaires composés de lycéens des biais de lecture qui font de Francis Ponge célébrant la boue un écologiste avant l'heure ou de La Fontaine un citoyen militant de la cause féministe, dans le sujet de français de l'an dernier au bac. :|
Fin du hors sujet.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marcassin a écrit:Je note que le roman national est une bonne vieille idéologie en histoire, mais que l'hagiographie européenne, la lutte contre toutes les discriminations ou le développement durable sont nos idéologies actuelles.
A tel point que je trouve avec effarement dans des commentaires composés de lycéens des biais de lecture qui font de Francis Ponge célébrant la boue un écologiste avant l'heure ou de La Fontaine un citoyen militant de la cause féministe, dans le sujet de français de l'an dernier au bac. :|
Fin du hors sujet.
Ce n'est pas hors sujet je trouve. Effectivement, la construction européenne survalorisée et le développement durable posé en axiome sont nos nouvelles idoles. C'est justement aux républicains de trouver un juste milieu entre mondialisme et nationalisme, sans que ce juste milieu soit l'européisme (du moins, pas comme acceptation aveugle de tout ce qui vient de l'UE).
- ParatgeNeoprof expérimenté
Marcassin a écrit:J'ai eu la même pensée avec les nouveaux programmes de français au collège de 1996. Je les ai d'abord trouvés stimulants, avant de me rendre compte par l'expérience à quel point ils oubliaient le niveau réel des élèves, notamment pour ce qui est de la langue, fondement de tout apprentissage. Stimulants à première vue pour le pédagogue, mais catastrophiques à long terme pour les élèves, notamment les plus défavorisés.Marcel Khrouchtchev a écrit:je dois dire que pour un historien, ces programmes sont extrêmement stimulants je trouve. Le problème, effectivement, c'est qu'ils partent du présupposé (faux) que les élèves ont des bases.
Et je ne suis pas pour le retour au roman national ou au Lagarde & Michard.
Il faut être ambitieux dans les programmes mais ne pas faire de prépostérisme : faire d'emblée ce qu'on ne peut faire qu'après !
Quintilien raillait déjà ceux qui par une hâte impatiente de plaire font croire que leurs élèves sont très avancés. J'ai été le témoin navré de ça : une formatrice IUFM, incapable d'enseigner à lire dans sa classe de CP, faisait dans le style coranique. Ses élèves apprenaient par cœur à l'unisson les maigres répliques du spectacle de fin d'année, incapables qu'ils étaient de lire par eux-mêmes...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Paratge a écrit:J'ai été le témoin navré de ça : une formatrice IUFM, incapable d'enseigner à lire dans sa classe de CP, faisait dans le style coranique. Ses élèves apprenaient par cœur à l'unisson les maigres répliques du spectacle de fin d'année, incapables qu'ils étaient de lire par eux-mêmes...
Vous voyez, ça c'est la lepénisation des esprits. Un vrai défenseur de l'école républicaine aurait plutôt raillé la façon d'apprendre de ces élèves en la comparant à une psalmodie.
- CelebornEsprit sacré
Marcassin a écrit:
Et je ne suis pas pour le retour au roman national ou au Lagarde & Michard.
Autant l'étude des textes dans le L&M est effectivement plus que discutable, autant pour tout ce qui est histoire littéraire, contextualisation et même réflexion d'ensemble sur la figure de tel ou tel écrivain, c'est une mine d'or.
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- ParatgeNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Paratge a écrit:J'ai été le témoin navré de ça : une formatrice IUFM, incapable d'enseigner à lire dans sa classe de CP, faisait dans le style coranique. Ses élèves apprenaient par cœur à l'unisson les maigres répliques du spectacle de fin d'année, incapables qu'ils étaient de lire par eux-mêmes...
Vous voyez, ça c'est la lepénisation des esprits. Un vrai défenseur de l'école républicaine aurait plutôt raillé la façon d'apprendre de ces élèves en la comparant à une psalmodie.
Et utiliser le mot « algèbre », c'est du Le Pen ?
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Marcel Khrouchtchev a écrit:Aurore a écrit:
Un détail cependant : il est possible de critiquer les programmes actuels d'histoire-géo (ceux du lycée, par exemple, qui sont à la fois incohérents, parcellaires, thématiques et bien trop techniques par certains aspects) sans pour autant faire l'apologie du "roman national". Mais ici comme ailleurs, le débat est biaisé.
Je ne sais pas si vous êtes historienne ou géographe de formation, mais je dois dire que pour un historien, ces programmes sont extrêmement stimulants je trouve. Le problème, effectivement, c'est qu'ils partent du présupposé (faux) que les élèves ont des bases. Alors le retour à un peu de chronologie, oui, le retour à l'étude des "grands hommes" et de la "France éternelle", non.
Ah non Marcel, notre amie Aurore (& sa meilleure part comme dirait l'autre) n'est pas du tout de notre crèmerie, mais elle sait comme nous devrions faire notre métier, nos programmes, tout. Vous chercherez longuement sur ce site un passage où elle indiquerait d'où elle parle et quelles sont ses qualifications pour pontifier avec un tel aplomb sans rien trouver.
Il semble que notre amie occupe une position d'importance au SNALC ou dans une autre organisation de cette orientation (conservatrice pour rester mesuré)...
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- CelebornEsprit sacré
Collier de Barbe a écrit:
Il semble que notre amie occupe une position d'importance au SNALC
Première nouvelle… :shock:
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Paratge a écrit:
Et utiliser le mot « algèbre », c'est du Le Pen ?
Je ne vois pas bien le rapport. Algèbre est un nom commun utilisé dans le langage courant. Par contre, comparer l'apprentissage par coeur au "style coranique", je n'avais jamais vu ça, et je perçois cette évolution comme une lepénisation des esprits. En tout cas le vôtre apparemment. Moi, en français, je dis de quelqu'un qui récite bêtement qu'il psalmodie. Mais ça, les Le Pen aiment bien, parce que ça évoque le christianisme dont ils font la promotion (tout en défendant la laïcité).
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Presse-purée a écrit:Waa...
Elle est là la ligne de fracture.
C'est le savoir qui émancipe. Les compétences aliènent.
Enfin vous me montrerez un élève (ou un professeur) en train d'employer du "savoir pur"? un élève (ou un prof) manipulant des compétences vides?
Ce débat est complètement oiseux, l'un peut difficilement aller sans les autres...
_________________
CdB
@AbbeCordillere
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Collier de Barbe a écrit:
Ah non Marcel, notre amie Aurore (& sa meilleure part comme dirait l'autre) n'est pas du tout de notre crèmerie, mais elle sait comme nous devrions faire notre métier, nos programmes, tout. Vous chercherez longuement sur ce site un passage où elle indiquerait d'où elle parle et quelles sont ses qualifications pour pontifier avec un tel aplomb sans rien trouver.
Il semble que notre amie occupe une position d'importance au SNALC ou dans une autre organisation de cette orientation (conservatrice pour rester mesuré)...
Deux réponses:
1. Effectivement, le ton péremptoire utilisé par Aurore me laissait penser qu'elle était elle-même enseignante en HG, et apprendre que non me plonge dans le scepticisme face à ses idées (que je partage sur certains points, mais que je rejette sur d'autres, plus nombreux).
2. Il y a des historiens de valeur qui appartiennent au SNALC et j'ai longtemps milité pour un syndicat qui était, sur la question des statuts et de la liberté pédagogique, sur des positions assez voisines. Je vous signale que certains adhérents du SNALC ont appelé (en tant que citoyens) à voter Mélenchon (et j'ai partagé ce choix d'ailleurs). Je ne vois pas où est le conservatisme là dedans.
- Presse-puréeGrand sage
La citation de Watrelot est intéressante: il clive, comme d'autres le faisaient à une époque...
Ensuite, balancer que ceux qui ne sont pas d'accord avec lui sont pour lécole à la grand-papa, et en fait des xénophobes européano-centrés, c'est aller dans le clivage, c'est chercher à énerver les collègues... Il est suffisamment intelligent pour ne pas en penser un traitre mot.
@ Aevin: Les opérations cérébrales qui dynamisent le savoir sont bien plus complexes qu'un accompagnement pédagogique. Le problème, c'est que vous pensez avoir la solution miracle qui marche tout le temps, qui dispense de systématiser, qui dispense d'apprendre (après tout, lit-on partout, tout est sur internet... mais maîtrise-t-on le sujet après la consultation?). Bref, vous sautez une étape.
Ensuite, apprendre à apprendre, ça permet aussi de dire au futur travailleur qu'il n'est pas encore assez compétent pour avoir un salaire décent. Mais que s'il ne gueule pas, s'il ne se syndique pas, peut-être que, en loucedé, dans un bureau, seul face à son patron et son DRH, il aura une augmentation.
Belle émancipation que voilà. Un individu qui devra se construire contre ses pairs. Chapeau.
Ensuite, balancer que ceux qui ne sont pas d'accord avec lui sont pour lécole à la grand-papa, et en fait des xénophobes européano-centrés, c'est aller dans le clivage, c'est chercher à énerver les collègues... Il est suffisamment intelligent pour ne pas en penser un traitre mot.
Aevin a écrit:Encore faut-il savoir s'en servir pour s'émanciper. Et c'est cela que l'école doit (entre autre) enseigner. Pour cela on a besoin de savoirs, mais comme outil, pas comme but en soi.
@ Aevin: Les opérations cérébrales qui dynamisent le savoir sont bien plus complexes qu'un accompagnement pédagogique. Le problème, c'est que vous pensez avoir la solution miracle qui marche tout le temps, qui dispense de systématiser, qui dispense d'apprendre (après tout, lit-on partout, tout est sur internet... mais maîtrise-t-on le sujet après la consultation?). Bref, vous sautez une étape.
Ensuite, apprendre à apprendre, ça permet aussi de dire au futur travailleur qu'il n'est pas encore assez compétent pour avoir un salaire décent. Mais que s'il ne gueule pas, s'il ne se syndique pas, peut-être que, en loucedé, dans un bureau, seul face à son patron et son DRH, il aura une augmentation.
Belle émancipation que voilà. Un individu qui devra se construire contre ses pairs. Chapeau.
_________________
Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- ParatgeNeoprof expérimenté
Ça y est on a atteint le point Godwin !
Ultima ratio...
Ultima ratio...
- MarcassinHabitué du forum
Un peu comme nos docteurs en sciences de l'éducation. :lol:Collier de Barbe a écrit:Ah non Marcel, notre amie Aurore (& sa meilleure part comme dirait l'autre) n'est pas du tout de notre crèmerie, mais elle sait comme nous devrions faire notre métier, nos programmes, tout.
Il semble que notre amie occupe une position d'importance au SNALC ou dans une autre organisation de cette orientation (conservatrice pour rester mesuré)...
Dans l'esprit de Collier de Barbe, il n'y a qu'une gauche, celle des syndicats autoproclamés réformistes. La pire des insultes à ses yeux, on le voit, c'est d'appartenir au SNALC, supposément de droite voire d'extrême-droite.Marcel Khrouchtchev a écrit:Il y a des historiens de valeur qui appartiennent au SNALC et j'ai longtemps milité pour un syndicat qui était, sur la question des statuts et de la liberté pédagogique, sur des positions assez voisines. Je vous signale que certains adhérents du SNALC ont appelé (en tant que citoyens) à voter Mélenchon (et j'ai partagé ce choix d'ailleurs). Je ne vois pas où est le conservatisme là dedans.
Pour moi, avec les propositions communes ahurissantes du Sgen du SE-Unsa et de la FCPE, l'extrémisme est aujourd'hui plutôt à chercher au centre. :diable:
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
On dirait que vous n'avez pas cherché longuement, pour votre part : https://www.neoprofs.org/t53291-mezetulle-l-autonomie-des-etablissements-appliquee-aux-conservatoires-de-musique-le-profil-de-l-en-de-demainCollier de Barbe a écrit:Vous chercherez longuement sur ce site un passage où elle indiquerait d'où elle parle et quelles sont ses qualifications pour pontifier avec un tel aplomb sans rien trouver.
Au passage, lisez : vous verrez que la réflexion est plus approfondie que la caricature que vous en faites.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MarcassinHabitué du forum
On est d'accord.Celeborn a écrit:Autant l'étude des textes dans le L&M est effectivement plus que discutable, autant pour tout ce qui est histoire littéraire, contextualisation et même réflexion d'ensemble sur la figure de tel ou tel écrivain, c'est une mine d'or.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Paratge a écrit:Ça y est on a atteint le point Godwin !
Ultima ratio...
Où ça? En parlant du Coran?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Marcassin a écrit:
Pour moi, avec les propositions communes ahurissantes du Sgen du SE-Unsa et de la FCPE, l'extrémisme est aujourd'hui plutôt à chercher au centre. :diable:
Absolument d'accord! Et la vraie gauche, elle n'est sûrement ni au PS, ni à ses syndicats affidés comme l'UNSA et le SGEN.
J'étais militant à FO (et donc au Front de Gauche, disons-le clairement), mais je me sens infiniment plus proche du SNALC que de ces deux syndicats "réformistes".
- neoSage
+ 1 !Presse-purée a écrit:
C'est le savoir qui émancipe. Les compétences aliènent.
_________________
Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
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