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- PseudoDemi-dieu
Ce que dit ce monsieur n'est pas faux, mais il serait bien inspiré de se demander comment le système secrète ce genre de comportements. Car, à moins de considérer que les profs sont une tribu génétiquement modifiée, leur comportement, comme, ceux des autres humains, sont en grande partie lié à un système au coeur duquel ils interagissent.
Concernant la posture "adolescente", elle est fréquemment provoquée dans le genre humain, par une posture de parent critique en face. Ce monsieur serait bien inspiré de s'en souvenir, car s'il souhaite voir moins de profs "rebelles", il a intérêt à baisser son pavillon de père moralisateur.
Concernant la posture "adolescente", elle est fréquemment provoquée dans le genre humain, par une posture de parent critique en face. Ce monsieur serait bien inspiré de s'en souvenir, car s'il souhaite voir moins de profs "rebelles", il a intérêt à baisser son pavillon de père moralisateur.
- ChocolatGuide spirituel
Lefteris a écrit:
Le rapport avec le traitement, c'est que les journées de réunion sont des journées de travail ; si tu esquives une réunion, on peut t'appliquer la règle du 1/30ème.
Du reste, il y a des réunions générées pour obliger les enseignants à accepter et même à se créer du boulot ( projets, socle, hIDA, gestion du BII à une époque...) . C'st là qu'il faut faire le boulet ...
C'est normal, non ?
On ne peut pas tout avoir...
Quant à faire le boulet, je dirais - au risque de radoter - c'est drôle à 15 ans; et encore...
Bref, nos points de vue sont très différents.
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- badinNiveau 7
Il est évident que pour pouvoir contester des décisions il faut d'abord les entendre et donc écouter! Les réunions sont rarement des messes et les interventions des uns et des autres ne sont que rarement malvenues. Parfois on ne peut pas intervenir tout simplement parce qu'on n'entend rien ou presque.
- LefterisEsprit sacré
Qu'est-ce que tu veux faire quand on te parle de projets, et que tu n'en fais pas ? Tu interviens ? Moi non... Ou sur des khonneries comme le socle ? Ou sur l'HDA ? Tout a été dit 100 fois autant laisser radoter ceux qui aiment ça... Encore mieux quand il y a des bilans comme à la prérentrée, avec le satisfectit sur les résultats du brevet par exemple.Tu peux même pas envoyer braire le CDE, il n'y croit pas lui-mêmeChocolat a écrit:Lefteris a écrit:
Le rapport avec le traitement, c'est que les journées de réunion sont des journées de travail ; si tu esquives une réunion, on peut t'appliquer la règle du 1/30ème.
Du reste, il y a des réunions générées pour obliger les enseignants à accepter et même à se créer du boulot ( projets, socle, hIDA, gestion du BII à une époque...) . C'st là qu'il faut faire le boulet ...
C'est normal, non ?
On ne peut pas tout avoir...
Quant à faire le boulet, je dirais - au risque de radoter - c'est drôle à 15 ans; et encore...
Bref, nos points de vue sont très différents.
Là où je me lève l'air mécontent -mais je vais à la réunion au départ- c'est quand les discussions deviennent oiseuses, ou quand un parent d'élève parle mal, par exemple.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- badinNiveau 7
Mon projet? Faire faire des maths à mes élèves, développer leur goût pour la matière, bref enseigner. Je l'ai dit dans une réunion sur les projets et nombre de mes collègues ont apprécié!
- Johnny GuitarNiveau 2
Est-ce qu'on ne pourrait pas tout simplement nous laisser un peu tranquilles?? Il y a actuellement une hystérie collective sur l'éducation, censée être la source miracle (et commode) de remèdes à une crise qui la dépasse largement... Si un ministre voulait simplement faire une "refondation de la boulangerie", "refondation de la banque", "refondation de l'industrie automobile", on pourrait enfin remplacer les articles sur les profs par des sujets sur les bons, moyens, mauvais boulangers, banquiers, ingénieurs, contremaîtres... On pourrait alors considérer le métier de prof comme un métier à peu près normal. Le paradoxe, c'est que c'est au moment où ce métier est sans doute le plus bas depuis un siècle dans l'échelle et les représentations sociales, qu'il semble devenu l'objet de toutes les interrogations et de tous les fantasmes, un métier au sujet duquel on parle sans cesse de "vocation", de "tout faire pour les élèves", "d'innovations pédagogiques", en usant ce vocabulaire à aux confins de la technocratie, de l'humanitaire et du religieux. Comme si une bonne partie du monde social voulait le beurre (des profs pas trop payés, relégués dans l'échelle sociale) et l'argent du beurre (des profs ultra motivés qui vivent leur boulot comme un sacerdoce laïc).
- Presse-puréeGrand sage
Par ailleurs, je suis allé lire l'article. J'ai trouvé cela assez creux en fait.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- MoonchildSage
Je fais le même constat : en milieu enseignant la crainte de se retrouver taxé de ne pas être constructif est un puissant inhibiteur de contestation. De nombreux collègues qui savent pourtant parfaitement reconnaître une injonction absurde vont cependant faire en sorte d'y répondre le plus consciencieusement possible. C'est ainsi que dans la mise en place d'un dispositif aussi bancal que l'accompagnement personnalisé, les apparences sont sauvées par des collègues qui suivent docilement une organisation décidée par le CDE (faire des barettes sur plusieurs classes/matières et faire tourner les groupes après chaque vacances quitte à avoir des élèves qu'on ne connaît pas, après tout pourquoi pas ? ... tant qu'on enseigne autrement...), ou encore que les TICE se répandent dans les pratiques de classes en dépit de leur efficacité plus que contestable...MUTIS a écrit:On peut regretter certains excès de la "position adolescente" d'opposition. Mais le problème tient davantage à l'absence d'écoute des personnels par les cadres justement qui croient tout savoir parce qu'ils sont investis d'un pouvoir nouveau. On peut regretter aussi la position infantile qui consiste à craindre le pouvoir, à acquiescer systématiquement, à faire preuve de soumission muette et de docilité béate. Dans beaucoup d'établissements c'est cet infantilisme qui règne (la peur du chef, la soumission à l'autorité) bien plus que la rébellion "adolescente". En fait c'est la hiérarchie qui s'avère souvent allergique au dialogue... Et l'infantilisation va de pair avec l'infantilisme craintif de beaucoup...
- InstructeurpublicFidèle du forum
J'ai eu une discussion avec un pote qui bosse dans le privé. Il m'a dit qu'il branlait tellement rien de ses journées (pour vous le situer, c'est le genre du gus qui exagère) que du coup il se sentait obligé de donner le change en réunion et que précisément, beaucoup de gens de sa boite étaient à fond dans les réunions et en redemandaient parce que ça coupait un peu l'ennui. Or, un prof c'est le contraire : peu d'heures effectives mais très intenses où il n'est pas vraiment possible de tirer au flanc (même kinenveut à dû bosser dur pour en être là où il en est). Donc pour un prof, la réunion c'est la récré. Déjà d'une on "l'oblige", de deux il se contrefout de ce que l'on y raconte, trois ça permet de tester ses dernières blagues sur un public de collègues très disposé dans ces moment là.
- LaliretteNiveau 5
Je n'ai pas tout lu, mais je veux juste donner mon point de vue là-dessus.Aevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
(Dans un cadre privé, on peut faire cette remarque de beaucoup de gens : peu savent écouter; beaucoup se racontent.)
Dans un cadre professionnel, les enseignants ont des excuses, celui d'être justement, la majorité de leur temps pro, avec des enfants, ou des ados.
Alors, OK, lors des anim' péda, on n'écoute pas toujours. On emporte nos copies lors des conf'. C'est souvent le bazar en salle des maîtres, ça parle dans tous les sens...
Pourquoi ?
Parce qu'enfin, on a un moment entre collègues, entre adultes exerçant le même métier, justement.Que c'est suffisamment rare de rencontrer les collègues des écoles voisines que, eh bien la conférence sur le dernier manuel à la mode ou le LPC, bof.
- LaliretteNiveau 5
Instructeurpublic a écrit:J'ai eu une discussion avec un pote qui bosse dans le privé. Il m'a dit qu'il branlait tellement rien de ses journées (pour vous le situer, c'est le genre du gus qui exagère) que du coup il se sentait obligé de donner le change en réunion et que précisément, beaucoup de gens de sa boite étaient à fond dans les réunions et en redemandaient parce que ça coupait un peu l'ennui. Or, un prof c'est le contraire : peu d'heures effectives mais très intenses où il n'est pas vraiment possible de tirer au flanc (même kinenveut à dû bosser dur pour en être là où il en est). Donc pour un prof, la réunion c'est la récré. Déjà d'une on "l'oblige", de deux il se contrefout de ce que l'on y raconte, trois ça permet de tester ses dernières blagues sur un public de collègues très disposé dans ces moment là.
IP, on est presque d'acc !
(Sauf que ce n'est pas toujours des blagues... On parle pédagogie aussi !)
- InstructeurpublicFidèle du forum
Allez soit pas timide, on est carrément d'accord ouais !!!
Edit : ah non moi c'est 100% blagues
Edit : ah non moi c'est 100% blagues
- MUTISExpert
badin a écrit:
En tant que prof je préfère les enfants sages et dociles qui m'écoutent, je n'aime pas trop les rebelles et les turbulents! Ne faites pas aux autres ce etc. On exige le respect mais on ne respecte guère les autres?
Moi, j'adore les vrais rebelles... quand ils sont fûtés et indociles, pertinents et impertinents. Mais ce sont des perles rares (et précieuses) par les temps qui courent... Les sages et dociles... bof !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- badinNiveau 7
MUTIS a écrit:badin a écrit:
En tant que prof je préfère les enfants sages et dociles qui m'écoutent, je n'aime pas trop les rebelles et les turbulents! Ne faites pas aux autres ce etc. On exige le respect mais on ne respecte guère les autres?
Moi, j'adore les vrais rebelles... quand ils sont fûtés et indociles, pertinents et impertinents. Mais ce sont des perles rares (et précieuses) par les temps qui courent... Les sages et dociles... bof !
Vous gouapez! :
- LefterisEsprit sacré
Très bien dit , tu synthétises ce que je dis souvent. Ces histoires mystiques de "vocation" commencent à nous pomper sérieusement, comme si nous n'exercions pas un métier avant tout ...Johnny Guitar a écrit:Est-ce qu'on ne pourrait pas tout simplement nous laisser un peu tranquilles?? Il y a actuellement une hystérie collective sur l'éducation, censée être la source miracle (et commode) de remèdes à une crise qui la dépasse largement... Si un ministre voulait simplement faire une "refondation de la boulangerie", "refondation de la banque", "refondation de l'industrie automobile", on pourrait enfin remplacer les articles sur les profs par des sujets sur les bons, moyens, mauvais boulangers, banquiers, ingénieurs, contremaîtres... On pourrait alors considérer le métier de prof comme un métier à peu près normal. Le paradoxe, c'est que c'est au moment où ce métier est sans doute le plus bas depuis un siècle dans l'échelle et les représentations sociales, qu'il semble devenu l'objet de toutes les interrogations et de tous les fantasmes, un métier au sujet duquel on parle sans cesse de "vocation", de "tout faire pour les élèves", "d'innovations pédagogiques", en usant ce vocabulaire à aux confins de la technocratie, de l'humanitaire et du religieux. Comme si une bonne partie du monde social voulait le beurre (des profs pas trop payés, relégués dans l'échelle sociale) et l'argent du beurre (des profs ultra motivés qui vivent leur boulot comme un sacerdoce laïc).
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- sebisebNiveau 9
Non, c'est juste qu'ils se vengent de ce qu'ils subissent quotidiennementAevin a écrit:
En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
Bon, sinon je dirais que le pire c'est d'avoir un CdE qui vous explique pendant 2H sur un ton monocorde, assis devant vous derrière une table, qu'il est fondamentale d'avoir une pédagogie active, diversifiée, ... Moi je ne raconte pas mes vacances, je me barre de la réunion, ou je lis le journal !
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- neomathÉrudit
Est ce que ce ne serait pas plutôt aux chefs de donner le bon exemple ? Tiens une première idée : en évitant de nous infliger des cours magistraux interminables pour nous expliquer que les cours magistraux c'est pas bien.Aevin a écrit:
En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
J'ai donné pas mal de cours à des enseignants. Ils me faisaient penser à certaines classes sympathiques mais bavardes. Il fallait réduire le baratin au minimum et les mettre rapidement en activité, et ça marchait très bien.
- LaliretteNiveau 5
sebiseb a écrit:Non, c'est juste qu'ils se vengent de ce qu'ils subissent quotidiennementAevin a écrit:
En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
Bon, et puis pourquoi comparer le silence qu'exigent les enseignants dans leur classe et une réunion entre adultes... Est-on sur le même plan cognitif ?
La hérarchie a donc tant à nous apprendre qu'elle aimerait un silence religieux, ou plutôt serait-ce une façon de prouver son pouvoir sur ces rebelles de profs ?
Un cours où tu n'enseignes rien est forcément chahuté, et je nous trouve parfois au contraire bien sympathiques et compréhensifs lors de certaines conférences.
- JPhMMDemi-dieu
Et comme beaucoup de leurs supérieurs hiérarchiques ne savent pas entendre, tout ce beau monde est donc fait pour travailler ensemble harmonieusement."Réforme de l’école : beaucoup de profs ne savent pas écouter"
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LefterisEsprit sacré
Lalirette a écrit:sebiseb a écrit:Non, c'est juste qu'ils se vengent de ce qu'ils subissent quotidiennementAevin a écrit:
En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
Bon, et puis pourquoi comparer le silence qu'exigent les enseignants dans leur classe et une réunion entre adultes... Est-on sur le même plan cognitif ?
La hérarchie a donc tant à nous apprendre qu'elle aimerait un silence religieux, ou plutôt serait-ce une façon de prouver son pouvoir sur ces rebelles de profs ?
Un cours où tu n'enseignes rien est forcément chahuté, et je nous trouve parfois au contraire bien sympathiques et compréhensifs lors de certaines conférences.
Sais-tu que le fait d'organiser des réunions fait partie des méthodes managériales ( tenir son monde, jauger, etc. ) ? Bon je file...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- LantelmeNiveau 6
Cet article décrit malheureusement une situation bien réelle. Parmi les nombreuses réunions auxquelles j'ai assisté, ce sont de loin celles avec des enseignants qui ont été les plus pénibles à cause de l'attitude des enseignants eux-mêmes : bavarages intempestifs, prise de parole anarchique, retards, agressivité pour certains, refus du dialogue... Et le pire, c'est quand assistent à ces réunions des personnes extérieures à l'Education nationale, et qui doivent se dire "Ces profs, décidément, sont vraiment insupportables".
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- Profs, ils ont fui l’école : « Le fonctionnariat est une cage dorée » (Rue89)
- [rue89]Des profs en formation : comment utiliser le numérique à l’école ?
- Au fait, avez-vous eu le temps d'écouter ce que Bayrou disait hier sur le numérique à l'école et la réforme du collège?
- Sur les enseignants. Il leur sera beaucoup pardonné parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent !
- C'est la rentrée : Le Monde reprend ses caricatures sur l'école.
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