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- BabayagaGrand sage
buster Keaton a écrit:Thalia de G a écrit:Je suis, hélas, obligée de te donner raison.Aevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Même constat. Je suis souvent atterré lors de la réunion de pré-rentrée, quand une bonne partie de l'assemblée raconte ses vacances à son voisin alors que le proviseur est en train de s'exprimer ....
Et bien moi au début aussi je l'étais, car je trouvais cela malpoli. Je continue de trouver cela malpoli mais de moins en moins. Ce qui me dérange de plus en plus par contre c'est le CDE qui profite que tout le monde soit rassemblé pour s'écouter parler et déblatérer des âneries plus grosses les unes que les autres. Je finis par me demander qui a l'attitude la plus déplacée, et je ne regarde plus les collègues qui parlent de travers. Quant à vouloir raconter ses vacances au lieu d'écouter le CDE parler dans le vide, je trouve cela de plus en plus légitime également.
- BabayagaGrand sage
Dinaaa a écrit:Comme tout un chacun, quand je m'emmerde, que je me sens méprisée par la personne qui parle, que mes problème sont minimisés, alors oui, je décroche et je raconte mes vacances à mon voisin.
- quand je m'emmerde : réunion de pré-rentrée où on nous bassine avec les chiffres meeeeerveilleux de passage au lycée et de réussite au brevet : pipeau.
- quand je me sens méprisée : formation d'établissement où la formatrice vient nous expliquer, à nous, professeurs de collèges, que nous ne savons pas ce qu'est un adolescent et comment il faut lui parler.
- quand mes problèmes sont minimisés : l'IPR vient, nous inspecte toutes, puis déclare que décidément tout va bien dans cet établissement, c'est merveilleux, d'ailleurs une classe de 27 élèves de 6e (dont 1/3 ne sait pas lire) c'est peu, elle va demander au rectorat de remplir davantage les classes à la rentrée prochaine...
Si j'avais la possibilité de répondre, de donner mon avis, d'argumenter avec des exemples précis et d'avoir l'espoir d'être entendue, je serais très attentive. Mais dans tous les cas cités, je n'avais que la possibilité de fermer ma gueule et d'écouter la bonne parole venue d'en haut, ce qui est une forme de mépris intense. Alors je le revendique, je fais partie de ceux qui corrigent des copies en réunion de ce genre. Pour ne pas avoir l'impression de perdre mon temps.
Je suis complètement d'accord, et je vais finir par faire pareil si ça continue.
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Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- MUTISExpert
Dinosaura a écrit:Comme Mutis et Lefteris, dans la pratique je vois plus de profs dociles et ayant peur de leur ombre (infantilisme oui) qu'un public "adolescent" tout à fait rétif à l'autorité. Précision : je suis jeune, et suis dans un étab de jeunes (25-35 ans maxi chez nous), c'est une tare donc malheureusement assez répandue.
Je ne comprends pas pourquoi certains (sur le forum) continuent de tendre la bâton pour se faire battre à un article visiblement calomnieux qui n'a pour autre fonction que de charger la barque de l'imaginaire anti-prof auprès de l'opinion publique...( Pour mieux faire passer les réformes en cours ?...)
Je ne suis pas bonne soeur qui ai choisi de tendre systématiquement l'autre joue quand notre pratique quotidienne de l'autorité est quasi systématiquement bafouée, ou en tout cas pour laquelle il faut se battre au quotidien pour faire valoir notre intégrité/dignité. Donc parler de posture adolescente alors qu'on cherche à nous imposer des "nouvelles missions" qui ne ressortissent pas de l'idée que j'ai de mon métier ou à tout nous faire gober, c'est un comble !!!
Oui, visiblement ce monsieur préfère les enfants bien sages et bien dociles, ceux qui écoutent le maître sans broncher et en opinant du chef... (belle expression !!!)... Il déteste les rebelles et les turbulents, ceux qui pensent avant d'obéir par exemple. Il n'était pas fait pour être prof. Juste un cadre bien docile qui fera ce qu'on lui demande...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- MarcassinHabitué du forum
Pour reprendre le titre de l'article ("Réforme de l’école : beaucoup de profs ne savent pas écouter"), j'ai une question de béotien : sur les 600 invités, combien de professeurs ont été invités en tant que tels à la concertation ?
Je ne parle pas des représentants des syndicats.
Je constate surtout que ce sont les professeurs qui ne sont jamais écoutés quand il s'agit de leur métier.
Je ne parle pas des représentants des syndicats.
Je constate surtout que ce sont les professeurs qui ne sont jamais écoutés quand il s'agit de leur métier.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- badinNiveau 7
Oui, visiblement ce monsieur préfère les enfants bien sages et bien dociles, ceux qui écoutent le maître sans broncher et en opinant du chef... (belle expression !!!)... Il déteste les rebelles et les turbulents, ceux qui pensent avant d'obéir par exemple. Il n'était pas fait pour être prof. Juste un cadre bien docile qui fera ce qu'on lui demande...[/quote]
En tant que prof je préfère les enfants sages et dociles qui m'écoutent, je n'aime pas trop les rebelles et les turbulents! Ne faites pas aux autres ce etc. On exige le respect mais on ne respecte guère les autres?
- DinosauraHabitué du forum
badin a écrit:
Oui, visiblement ce monsieur préfère les enfants bien sages et bien dociles, ceux qui écoutent le maître sans broncher et en opinant du chef... (belle expression !!!)... Il déteste les rebelles et les turbulents, ceux qui pensent avant d'obéir par exemple. Il n'était pas fait pour être prof. Juste un cadre bien docile qui fera ce qu'on lui demande...
En tant que prof je préfère les enfants sages et dociles qui m'écoutent, je n'aime pas trop les rebelles et les turbulents! Ne faites pas aux autres ce etc. On exige le respect mais on ne respecte guère les autres?[/quote]
Beau morceau de mauvaise foi ! Vous semblez confondre en tout cas le respect dû à un adulte et le minimum de savoir-vivre requis dans une société (que nombre de nos ados ignorent superbement dans les classes, encouragés en cela par une administration servile et lâche) et l'application zélée de réformes rabaissantes et iniques par des chefs d'établissement sommés d'être des courroies de transmission du ministère. Alors même qu'en prof de base qui ne demande qu'un peu de respect pour pouvoir faire mon métier dans des conditions "normales", je remarque juste que le silence de nombre d'entre de CDE est en fait "acheté" (au sens premier du terme) et que l'on est en face de pantins carriéristes qui cherchent avant tout à taire ce qui fâche ("ne pas faire de vagues") et à travestir le réel, tout en voulant mettre au pas les éléments récalcitrants qui ont encore le bon sens de réfléchir ou une idée plus noble de leur mission que celle de tenir les murs.
- MarcassinHabitué du forum
+1
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- isamiaNiveau 5
Entièrement d'accord avec toi.Dinaaa a écrit:Comme tout un chacun, quand je m'emmerde, que je me sens méprisée par la personne qui parle, que mes problème sont minimisés, alors oui, je décroche et je raconte mes vacances à mon voisin.
- quand je m'emmerde : réunion de pré-rentrée où on nous bassine avec les chiffres meeeeerveilleux de passage au lycée et de réussite au brevet : pipeau.
- quand je me sens méprisée : formation d'établissement où la formatrice vient nous expliquer, à nous, professeurs de collèges, que nous ne savons pas ce qu'est un adolescent et comment il faut lui parler.
- quand mes problèmes sont minimisés : l'IPR vient, nous inspecte toutes, puis déclare que décidément tout va bien dans cet établissement, c'est merveilleux, d'ailleurs une classe de 27 élèves de 6e (dont 1/3 ne sait pas lire) c'est peu, elle va demander au rectorat de remplir davantage les classes à la rentrée prochaine...
Si j'avais la possibilité de répondre, de donner mon avis, d'argumenter avec des exemples précis et d'avoir l'espoir d'être entendue, je serais très attentive. Mais dans tous les cas cités, je n'avais que la possibilité de fermer ma gueule et d'écouter la bonne parole venue d'en haut, ce qui est une forme de mépris intense. Alors je le revendique, je fais partie de ceux qui corrigent des copies en réunion de ce genre. Pour ne pas avoir l'impression de perdre mon temps.
- IphigénieProphète
pourquoi? Vous voulez opiner du quoi, vous?en opinant du chef... (belle expression !!!)...
:lol!:
- ChocolatGuide spirituel
Aevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Ce constat est malheureusement vrai.
Ce qui est dommage, c'est que lorsqu'on demande aux collègues de se mobiliser vraiment, pour faire bouger les lignes, il n'y a plus personne, et cela contribue à nous remettre dans le tiroir "immatures aigris"...
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- BientôtlesudFidèle du forum
Cela dépend...Certaines réunions sont strictement inutiles, et justement quand personne n'ose remettre en cause la tenue de celles-ci, le "public" les saborde en étant pas attentif.
Lorsque j'ai fait des réunions devant des dizaines de collègues, notamment lors d'informations mutation, je n'ai pas constaté de chahut disproportionné.
Lorsque j'ai fait des réunions devant des dizaines de collègues, notamment lors d'informations mutation, je n'ai pas constaté de chahut disproportionné.
- ChocolatGuide spirituel
Saborder en étant peu attentif, cela convient lorsqu'on a 15 ans; à 35, on exprime son désaccord, on se lève et on s'en va.
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- LefterisEsprit sacré
Pas d'accord.Les réunions sont obligatoire s. Il ne sert à rien de faire un coup d'éclat dans lequel on se met en tort. On est donc obligé de subir, pas d'adhérer. Cela étant jamais je ne permettrais de faire du bruit.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Presse-puréeGrand sage
Aevin a écrit:
Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
Je ne dirais pas "jamais", mais plus "rarement". C'est notamment le cas en réunion d'étab, ou en formation.
Et, comme dit Chocolat: à 35 ou 40 ans, si le contenu d'une réunion ne convient pas, on peut toujours se lever et se barrer. Je trouve cela plus cohérent.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- BientôtlesudFidèle du forum
Chocolat a écrit:Saborder en étant peu attentif, cela convient lorsqu'on a 15 ans; à 35, on exprime son désaccord, on se lève et on s'en va.
Je ne peux qu'être d'accord avec toi, mais force est de constater que parfois, nul n'a le courage de le faire.
- User5899Demi-dieu
Je savais bien qu'un jour, Aevin et moi serions d'accord sur quelque choseAevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Parler devant des profs ? C'est l'enfer ultime. Même leur parler de leurs élèves, même en conseil de classe, même devant des élèves ou des parents : toujours en train de jacasser. Ce sont les seuls moments de ma vie professionnelle (les conseils que je copréside) où je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir parler.
L'amalgame est grossier : ici, on parle successivement, et ce que vous appelez "écoute" et "respect" n'a rien à voir avec ce dont il est question dans l'article.Isis39 a écrit:Et il n'y a qu'à voir certains fils dans ce forum : écoute et respect des autres ne sont pas toujours au rendez-vous, malheureusement.
Je replussoie. Combien de collègues totalement ignorants du cadre légal dans lequel s'exerce leur métier ? Ne participe pas aux réunions de collègues où leur travail quotidien est analysé pour qu'on puisse tenter d'en améliorer le cadre ?Chocolat a écrit:Ce constat est malheureusement vrai.
Ce qui est dommage, c'est que lorsqu'on demande aux collègues de se mobiliser vraiment, pour faire bouger les lignes, il n'y a plus personne, et cela contribue à nous remettre dans le tiroir "immatures aigris"...
- Invité21Fidèle du forum
On voit bien que je ne suis pas faite pour être prof: j'écoute toujours en réunion.
- AevinHabitué du forum
Et ce n'est pas la première fois ... ça vous fait peur ? Moi aussiCripure a écrit:Je savais bien qu'un jour, Aevin et moi serions d'accord sur quelque choseAevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Parler devant des profs ? C'est l'enfer ultime. Même leur parler de leurs élèves, même en conseil de classe, même devant des élèves ou des parents : toujours en train de jacasser. Ce sont les seuls moments de ma vie professionnelle (les conseils que je copréside) où je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir parler.
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Automate - et fier de l'être
"Well, the travelling teachers do come through every few months," said the Baron.
"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
Terry Pratchett - I Shall Wear Midnight
... und wer Fehler findet, kann sie behalten!
- ChocolatGuide spirituel
Lefteris a écrit:Pas d'accord.Les réunions sont obligatoire s. Il ne sert à rien de faire un coup d'éclat dans lequel on se met en tort. On est donc obligé de subir, pas d'adhérer. Cela étant jamais je ne permettrais de faire du bruit.
Si je comprends bien, tu acceptes de subir toutes les absurdités du système éducatif sans réagir, pour éviter de "te mettre en tort".
C'est un point de vue très discutable, selon moi.
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- LefterisEsprit sacré
Non, tu ne comprends pas bien : je ne parle pas pour moi, j'évite soigneusement les réunions, les formations bidon et autre blabla inutile, je ne fais aucun projet, j'ai même posté ici même un document sur les réunions obligatoires ou non. là, j'ai accepté pour la première fois depuis quatre ans d'être au Conseil de discipline, parce qu'il faut aussi être solidaire , tourner, sans laisser le terrain aux parents.Chocolat a écrit:Lefteris a écrit:Pas d'accord.Les réunions sont obligatoire s. Il ne sert à rien de faire un coup d'éclat dans lequel on se met en tort. On est donc obligé de subir, pas d'adhérer. Cela étant jamais je ne permettrais de faire du bruit.
Si je comprends bien, tu acceptes de subir toutes les absurdités du système éducatif sans réagir, pour éviter de "te mettre en tort".
C'est un point de vue très discutable, selon moi.
Mais je pense aux stagiaires par exemple, qui risquent leur titularisation en esquivant une réunion. Et évites-tu la réunion de prérentrée par exemple ? Ou la réunion obligatoire du jour de "rattrapage" ? Ou un conseil de classe même ennuyeux ? Une convocation de l'inspection ? Non bien sûr ... Il serait stupide de perdre un jour de traitement. Donc le mieux dans ces cas c'est d'y être muet et absent mentalement. La résistance passive est une forme
Après , il y a les réunions que les réunions organisées entre nous, syndicales, c'est autre chose, là il vaut mieux y être, et savoir parler et écouter.
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- ChocolatGuide spirituel
Lefteris a écrit:
Non, tu ne comprends pas bien : je ne parle pas pour moi, j'évite soigneusement les réunions, les formations bidon et autre blabla inutile, je ne fais aucun projet, j'ai même posté ici même un document sur les réunions obligatoires ou non. là, j'ai accepté pour la première fois depuis quatre ans d'être au Conseil de discipline, parce qu'il faut aussi être solidaire , tourner, sans laisser le terrain aux parents.
Mais je pense aux stagiaires par exemple, qui risquent leur titularisation en esquivant une réunion. Et évites-tu la réunion de prérentrée par exemple ? Ou la réunion obligatoire du jour de "rattrapage" ? Ou un conseil de classe même ennuyeux ? Une convocation de l'inspection ? Non bien sûr ... Il serait stupide de perdre un jour de traitement. Donc le mieux dans ces cas c'est d'y être muet et absent mentalement. La résistance passive est une forme
Après , il y a les réunions que les réunions organisées entre nous, syndicales, c'est autre chose, là il vaut mieux y être, et savoir parler et écouter.
Il est évident que la posture de stagiaire n'est pas la meilleure pour des coups de gueule de ce type; mieux vaut avoir quelques années d'exercice à l'actif, histoire de ne pas entendre, en guise de réponse: "Vous êtes trop jeune; votre expérience, très insuffisante, ne vous permet pas de formuler un avis négatif pertinent sur la question."
Quant au reste, je n'évite aucune des réunions ou convocations que tu cites; comment veux-tu que j'exprime mon point de vue sur une question si je suis absente ? Comment veux-tu que je quitte une réunion qui tourne en rond depuis chez moi ?
Puis quel rapport avec le traitement ?
Bref, la résistance passive, je n'y crois pas une seule seconde - tout le monde s'en fiche !
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- LefterisEsprit sacré
Le rapport avec le traitement, c'est que les journées de réunion sont des journées de travail ; si tu esquives une réunion, on peut t'appliquer la règle du 1/30ème.Chocolat a écrit:Lefteris a écrit:
Non, tu ne comprends pas bien : je ne parle pas pour moi, j'évite soigneusement les réunions, les formations bidon et autre blabla inutile, je ne fais aucun projet, j'ai même posté ici même un document sur les réunions obligatoires ou non. là, j'ai accepté pour la première fois depuis quatre ans d'être au Conseil de discipline, parce qu'il faut aussi être solidaire , tourner, sans laisser le terrain aux parents.
Mais je pense aux stagiaires par exemple, qui risquent leur titularisation en esquivant une réunion. Et évites-tu la réunion de prérentrée par exemple ? Ou la réunion obligatoire du jour de "rattrapage" ? Ou un conseil de classe même ennuyeux ? Une convocation de l'inspection ? Non bien sûr ... Il serait stupide de perdre un jour de traitement. Donc le mieux dans ces cas c'est d'y être muet et absent mentalement. La résistance passive est une forme
Après , il y a les réunions que les réunions organisées entre nous, syndicales, c'est autre chose, là il vaut mieux y être, et savoir parler et écouter.
Il est évident que la posture de stagiaire n'est pas la meilleure pour des coups de gueule de ce type; mieux vaut avoir quelques années d'exercice à l'actif, histoire de ne pas entendre, en guise de réponse: "Vous êtes trop jeune; votre expérience, très insuffisante, ne vous permet pas de formuler un avis négatif pertinent sur la question."
Quant au reste, je n'évite aucune des réunions ou convocations que tu cites; comment veux-tu que j'exprime mon point de vue sur une question si je suis absente ? Comment veux-tu que je quitte une réunion qui tourne en rond depuis chez moi ?
Puis quel rapport avec le traitement ?
Bref, la résistance passive, je n'y crois pas une seule seconde - tout le monde s'en fiche !
Du reste, il y a des réunions générées pour obliger les enseignants à accepter et même à se créer du boulot ( projets, socle, hIDA, gestion du BII à une époque...) . C'st là qu'il faut faire le boulet ...
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- User5899Demi-dieu
Aevin a écrit:Et ce n'est pas la première fois ... ça vous fait peur ? Moi aussiCripure a écrit:Je savais bien qu'un jour, Aevin et moi serions d'accord sur quelque choseAevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Parler devant des profs ? C'est l'enfer ultime. Même leur parler de leurs élèves, même en conseil de classe, même devant des élèves ou des parents : toujours en train de jacasser. Ce sont les seuls moments de ma vie professionnelle (les conseils que je copréside) où je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir parler.
- AevinHabitué du forum
Oui, ça m'a fait le même effet.Cripure a écrit:Aevin a écrit:Et ce n'est pas la première fois ... ça vous fait peur ? Moi aussiCripure a écrit:Je savais bien qu'un jour, Aevin et moi serions d'accord sur quelque choseAevin a écrit:En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).Marcassin a écrit:Jean-Philippe Barret :
Première contradiction : le décalage entre le besoin des enseignants d’être écoutés, par les élèves, par le monde social, par les décideurs, et l’incapacité patente d’un certain nombre d’entre eux – pas tous bien évidemment – à faire preuve d’une capacité minimale d’écoute au quotidien.
Combien de réunions donnant le spectacle d’une assemblée incapable de se concentrer plus d’un quart d’heure sur le propos tenu par toute autre personne, du collègue jusqu’au recteur d’académie ? Cause toujours, tu m’intéresses.
Parler devant des profs ? C'est l'enfer ultime. Même leur parler de leurs élèves, même en conseil de classe, même devant des élèves ou des parents : toujours en train de jacasser. Ce sont les seuls moments de ma vie professionnelle (les conseils que je copréside) où je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir parler.
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"Yes, sir, I know sir, and they're useless. They teach facts, not understanding. It's like teaching people about forests by showing them a saw. I want a proper school, sir, to teach reading an writing, and most of all thinking, sir [...]"
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- Thalia de GMédiateur
Moi aussi, j'ai dit que j'étais d'accord, ce qui n'est pas si fréquent.Aevin a écrit:Oui, ça m'a fait le même effet.Cripure a écrit:Aevin a écrit:Et ce n'est pas la première fois ... ça vous fait peur ? Moi aussiCripure a écrit:Je savais bien qu'un jour, Aevin et moi serions d'accord sur quelque choseAevin a écrit:
En tout cas là, il a raison. Je n'ai jamais vu un public plus désagréable que des professeurs. Incapable de la fermer 5 min, toujours en train de bavarder sans jamais rien écouter. Et le pire : ils savent ce que c'est, de se trouver devant une foule qui n'écoute pas, mais ils ne sont pas capable de mieux faire (= donner le bon exemple).
Parler devant des profs ? C'est l'enfer ultime. Même leur parler de leurs élèves, même en conseil de classe, même devant des élèves ou des parents : toujours en train de jacasser. Ce sont les seuls moments de ma vie professionnelle (les conseils que je copréside) où je suis obligé de m'arrêter pour pouvoir parler.
J'étais prem's !
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- PseudoDemi-dieu
Ce que dit ce monsieur n'est pas faux, mais il serait bien inspiré de se demander comment le système secrète ce genre de comportements. Car, à moins de considérer que les profs sont une tribu génétiquement modifiée, leur comportement, comme, ceux des autres humains, sont en grande partie lié à un système au coeur duquel ils interagissent.
Concernant la posture "adolescente", elle est fréquemment provoquée dans le genre humain, par une posture de parent critique en face. Ce monsieur serait bien inspiré de s'en souvenir, car s'il souhaite voir moins de profs "rebelles", il a intérêt à baisser son pavillon de père moralisateur.
Concernant la posture "adolescente", elle est fréquemment provoquée dans le genre humain, par une posture de parent critique en face. Ce monsieur serait bien inspiré de s'en souvenir, car s'il souhaite voir moins de profs "rebelles", il a intérêt à baisser son pavillon de père moralisateur.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
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- Profs, ils ont fui l’école : « Le fonctionnariat est une cage dorée » (Rue89)
- [rue89]Des profs en formation : comment utiliser le numérique à l’école ?
- Au fait, avez-vous eu le temps d'écouter ce que Bayrou disait hier sur le numérique à l'école et la réforme du collège?
- Sur les enseignants. Il leur sera beaucoup pardonné parce qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent !
- C'est la rentrée : Le Monde reprend ses caricatures sur l'école.
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