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- DorindeHabitué du forum
.MUTIS a écrit:malo21 a écrit:C'est aussi parce que je vieillis mutis...au début j'avais 4 classes et je n'arrêtais pas. maintenant je n'ai que deux classes et déjà les préparations me prennent beaucoup de temps et bizarrement je ne m'en porte pas plus mal! mes élèves n'ont plus d'ailleurs.
2 classes ? ça fait combien d'heures ?
Avez-vous remarqué le nombre de profs de Lettres en temps partiel... Les corrections usent, pas de doute. En revanche les profs d'EPS en temps partiel, j'en connais moins...
et bien moi je dois en connaitre 4 autour de moi...qui s'occupent de leurs enfants, à commencer par mon mari. pas de généralité. et puis les profs d'ePS sont à 20 heures pour "compenser" sans compter le fait qu'ils soient dehors par tous les temps, que le mercredi ils font bcp plus que 3h d'unss....Ahl lala l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. mais peut-être qu'il y a plus d eprofs de lettres à temps partiel parce qu'il y a plus de femmes et qu'en eps, il y a plus d'hommes et que statistiquement ce sont surtout les femmes qui prennent le temps partiel de droit...allez savoir
- MUTISExpert
Dorinde a écrit:.MUTIS a écrit:malo21 a écrit:C'est aussi parce que je vieillis mutis...au début j'avais 4 classes et je n'arrêtais pas. maintenant je n'ai que deux classes et déjà les préparations me prennent beaucoup de temps et bizarrement je ne m'en porte pas plus mal! mes élèves n'ont plus d'ailleurs.
2 classes ? ça fait combien d'heures ?
Avez-vous remarqué le nombre de profs de Lettres en temps partiel... Les corrections usent, pas de doute. En revanche les profs d'EPS en temps partiel, j'en connais moins...
et bien moi je dois en connaitre 4 autour de moi...qui s'occupent de leurs enfants, à commencer par mon mari. pas de généralité. et puis les profs d'ePS sont à 20 heures pour "compenser" sans compter le fait qu'ils soient dehors par tous les temps, que le mercredi ils font bcp plus que 3h d'unss....Ahl lala l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. mais peut-être qu'il y a plus d eprofs de lettres à temps partiel parce qu'il y a plus de femmes et qu'en eps, il y a plus d'hommes et que statistiquement ce sont surtout les femmes qui prennent le temps partiel de droit...allez savoir
Je vais vous raconter une petite anecdote. Dans un établissement où j'ai enseigné il y a quelques années il y avait un prof de EPS syndicaliste de choc, genre grande gueule et vindicatif à souhait. Par ailleurs pertinent. Eh bien ce garçon, qui se vantait d'être au grand choix, racontait volontiers qu'il ne travaillait jamais chez lui... Connaissez-vous un seul prof de Lettres qui pourrait dire la même chose ??? Alors 20 heures dans ces conditions, ça n'a rien à voir avec un service de 18h en lettres... Je constate tout de même que la proportion de gens en Lettres qui sont à temps partiel est importante. Plus que dans d'autres matières où il y a des femmes aussi. La surcharge de travail dont beaucoup témoignent ici et la difficulté à enseigner cette matière aujourd'hui sont les causes de ce phénomène. Voilà mon interprétation mais ce n'est qu'une hypothèse qui mériterait une analyse chiffrée et des enquêtes plus poussées.
_________________
"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DorindeHabitué du forum
C'est marrant parce que dans mon bahut j'ai un collègue syndicaliste en lettres qui dit la même chose.... (et ce n'est même pas une blague! je vous jure!!) quant à la difficulté d'enseigner notre matière, là dessus je n'ai aucun doute. je relativisais simplement un à priori trop fréquent ça et là. De même, il faut savoir que les profs d'eps ont de plus en plus de fiches à faire remplir par les élèves et à corriger, mais bien plus rapide à corriger sans aucun doute.
depuis 3/4 ans et les réformes mon mari a systématiquement des choses à corriger en course de longue durée, en course d'orientation etc.
depuis 3/4 ans et les réformes mon mari a systématiquement des choses à corriger en course de longue durée, en course d'orientation etc.
- MUTISExpert
Dorinde a écrit:C'est marrant parce que dans mon bahut j'ai un collègue syndicaliste en lettres qui dit la même chose.... (et ce n'est même pas une blague! je vous jure!!) quant à la difficulté d'enseigner notre matière, là dessus je n'ai aucun doute. je relativisais simplement un à priori trop fréquent ça et là. De même, il faut savoir que les profs d'eps ont de plus en plus de fiches à faire remplir par les élèves et à corriger, mais bien plus rapide à corriger sans aucun doute.
depuis 3/4 ans et les réformes mon mari a systématiquement des choses à corriger en course de longue durée, en course d'orientation etc.
Franchement, un prof de lettres qui ne travaille pas chez lui !!! Il doit avoir une décharge à temps plein !!! Je n'ai pas d'a priori sur les profs d'EPS. Il s'agit en fait d'a posteriori plutôt...
Et quand je les vois donner des leçons (chez nous en tout cas) d'application zélée et docile du socle et du LPC je rigole !
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- DorindeHabitué du forum
Ah ben alors on n'a pas les mêmes collègues!!!
j'ai une recette pour être prof de lettres et avoir moins de travail à la maison:
(bon en théorie car en pratique je n'ai jamais réussi à l'appliquer, ni même voulu.)
le pentalogue du prof de lettres paresseux
1. jamais tes cours tu ne modifieras, moins de prép à la maison tu gagneras.
2. souvent des oeuvres adaptées au cinéma tu feras, plus de cours au fond de la salle tu vivras.
3. moins d'évaluations tu donneras, moins de corrections tu feras.
4. des évaluations en QCM tu créeras, moins de temps à corriger tu passeras.
5. la pédagogie de l'auto-évaluation tu prôneras, moins de travail à la maison tu auras.
j'ai une recette pour être prof de lettres et avoir moins de travail à la maison:
(bon en théorie car en pratique je n'ai jamais réussi à l'appliquer, ni même voulu.)
le pentalogue du prof de lettres paresseux
1. jamais tes cours tu ne modifieras, moins de prép à la maison tu gagneras.
2. souvent des oeuvres adaptées au cinéma tu feras, plus de cours au fond de la salle tu vivras.
3. moins d'évaluations tu donneras, moins de corrections tu feras.
4. des évaluations en QCM tu créeras, moins de temps à corriger tu passeras.
5. la pédagogie de l'auto-évaluation tu prôneras, moins de travail à la maison tu auras.
- lisette83Érudit
1. Mais les programmes et les niveaux changent...
2. L'adaptation est une création et ne se substitue pas à l'étude de l’œuvre.
3. Il faut bien se rendre compte de ce que les élèves ont retenu.
4. C'est une évaluation très pauvre, quand l'élève écrit-il?
5. A petites doses.
Donc pas de solution miracle!
2. L'adaptation est une création et ne se substitue pas à l'étude de l’œuvre.
3. Il faut bien se rendre compte de ce que les élèves ont retenu.
4. C'est une évaluation très pauvre, quand l'élève écrit-il?
5. A petites doses.
Donc pas de solution miracle!
- DorindeHabitué du forum
euh... c'était de l'humour...
- IlseÉrudit
MUTIS a écrit: Je n'ai pas d'a priori sur les profs d'EPS. Il s'agit en fait d'a posteriori plutôt...
Et quand je les vois donner des leçons (chez nous en tout cas) d'application zélée et docile du socle et du LPC je rigole !
Ou comme chez nous proposer une 6ème sans notes (c'est dans le contrat d'objectifs qu'il a discuté... sans nous en parler!!); ou vouloir valider les compétences dès le conseil de classes de fin de 4ème, ce que j'ai refusé de faire, avec la collègue d'histoire !
- lisette83Érudit
J'avais bien compris de votre part mais malheureusement c'est ce qui est prôné par certains formateurs auprès de nos jeunes stagiaires car pour les élèves écrire, lire plus de quelques lignes et en plus risquer d'obtenir une note qui les "dévalorise en tant qu'individu" est hors de question. Donc nous sommes parfois obligés d'argumenter et là ce n'est pas de l'humour.Dorinde a écrit:euh... c'était de l'humour...
- LefterisEsprit sacré
MUTIS a écrit:Dorinde a écrit:.MUTIS a écrit:malo21 a écrit:C'est aussi parce que je vieillis mutis...au début j'avais 4 classes et je n'arrêtais pas. maintenant je n'ai que deux classes et déjà les préparations me prennent beaucoup de temps et bizarrement je ne m'en porte pas plus mal! mes élèves n'ont plus d'ailleurs.
2 classes ? ça fait combien d'heures ?
Avez-vous remarqué le nombre de profs de Lettres en temps partiel... Les corrections usent, pas de doute. En revanche les profs d'EPS en temps partiel, j'en connais moins...
et bien moi je dois en connaitre 4 autour de moi...qui s'occupent de leurs enfants, à commencer par mon mari. pas de généralité. et puis les profs d'ePS sont à 20 heures pour "compenser" sans compter le fait qu'ils soient dehors par tous les temps, que le mercredi ils font bcp plus que 3h d'unss....Ahl lala l'herbe est toujours plus verte chez le voisin. mais peut-être qu'il y a plus d eprofs de lettres à temps partiel parce qu'il y a plus de femmes et qu'en eps, il y a plus d'hommes et que statistiquement ce sont surtout les femmes qui prennent le temps partiel de droit...allez savoir
Je vais vous raconter une petite anecdote. Dans un établissement où j'ai enseigné il y a quelques années il y avait un prof de EPS syndicaliste de choc, genre grande gueule et vindicatif à souhait. Par ailleurs pertinent. Eh bien ce garçon, qui se vantait d'être au grand choix, racontait volontiers qu'il ne travaillait jamais chez lui... Connaissez-vous un seul prof de Lettres qui pourrait dire la même chose ??? Alors 20 heures dans ces conditions, ça n'a rien à voir avec un service de 18h en lettres... Je constate tout de même que la proportion de gens en Lettres qui sont à temps partiel est importante. Plus que dans d'autres matières où il y a des femmes aussi. La surcharge de travail dont beaucoup témoignent ici et la difficulté à enseigner cette matière aujourd'hui sont les causes de ce phénomène. Voilà mon interprétation mais ce n'est qu'une hypothèse qui mériterait une analyse chiffrée et des enquêtes plus poussées.
Absolument impossible de ne pas travailler, je confirme, même en faisant tous ses efforts dans ce sens , ce que j'essaie de faire (voir plus haut). Une autre difficulté à enseigner notre matière est qu'elle devient de plus en plus méprisée dans la société -et pas seulement par l'auteur de la célèbre apostrophe contre une certaine princesse- qu'elle demande du travail aux élèves, ce qui est source de conflit permanent. Je remarque aussi que les seuls qui ont toujours un truc sur le feu sont les professeurs de lettres, auxquels on demande en plus de participer à tout ce qui est périphérique (HdA , projets, réunions...)
Pour autant, je n'envie pas les profs d'EPS qui font tout sauf du sport, beaucoup d'éducatif, de projets, de blabla. La réunionnite chez eux est permanente. Ils sont effectivement les collabos des "compétences" qu'ils appliquent avec zèle , mais on les y oblige beaucoup. Ils ont aussi la responsabilité civile et pénale, avec des élèves prenant des risques, ne les écoutant pas . Un métier auquel j'avais pensé étant jeune (j'étais à l'époque plus sportif que littéraire) mais que je ne regrette nullement quand je les vois.Dorinde a écrit:C'est marrant parce que dans mon bahut j'ai un collègue syndicaliste en lettres qui dit la même chose.... (et ce n'est même pas une blague! je vous jure!!) quant à la difficulté d'enseigner notre matière, là dessus je n'ai aucun doute. je relativisais simplement un à priori trop fréquent ça et là. De même, il faut savoir que les profs d'eps ont de plus en plus de fiches à faire remplir par les élèves et à corriger, mais bien plus rapide à corriger sans aucun doute.
depuis 3/4 ans et les réformes mon mari a systématiquement des choses à corriger en course de longue durée, en course d'orientation etc.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OccideusNiveau 1
Certaines constatations du début se vérifient en cours de route, et s'avèrent de grandes lois du genre en fin de partie...
- ParatgeNeoprof expérimenté
En même temps, les agrégés de ballon, il faut se les farcir !
Ce sont eux qui collaborent en effet le plus, qui font le plus dans la novlangue par exemple...
Ce sont eux qui collaborent en effet le plus, qui font le plus dans la novlangue par exemple...
- MUTISExpert
Occideus a écrit:
Certaines constatations du début se vérifient en cours de route, et s'avèrent de grandes lois du genre en fin de partie...
Vous voulez dire que l'a posteriori confirme souvent l'a priori ?
Possible ...
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"Heureux soient les fêlés car ils laissent passer la lumière" (Audiard)
"Ce n'est pas l'excès d'autorité qui est dangereux, c'est l'excès d'obéissance" (Primo Levi)
"La littérature, quelque passion que nous mettions à le nier, permet de sauver de l'oubli tout ce sur quoi le regard contemporain, de plus en plus immoral, prétend glisser dans l'indifférence absolue" (Enrique Vila-Matas)
" Que les dissemblables soient réunis et de leurs différences jaillira la plus belle harmonie ; rien ne se fait sans lutte." (Héraclite)
"Les hommes sont si nécessairement fous que ce serait être fou par un autre tour de folie, de n'être pas fou" (Pascal).
- lapetitemuExpert
Bref, pour revenir à mon problème : en fait, ce sont les "petits" devoirs qui me prennent parfois le plus de temps. Je m'explique : une éval de fin de chapitre ou une rédaction (qui sont, logiquement, les deux plus gros devoirs du chapitre), j'ai appris à les préparer suffisamment en amont pour m'épargner du travail en aval. (J'ai appris ça l'an dernier, toute seule, comme une grande, même si j'aurais aimé qu'un formateur/tuteur me le dise...) Donc préparation minutieuse du sujet, choix des questions et du barême de manière à avoir le moins possible de réponses "non-notables" (les réponses pour lesquelles on n'arrive jamais à savoir si c'est juste, faux, au milieu...). Et même chose pour les rédactions, en fait : je multiplie les critères, ça ne me convient pas toujours au final car j'ai toujours l'impression que les barêmes hyper-détaillés m'obligent à remonter les notes, mais il faut avouer qu'à la correction, c'est quand même un gain de temps.
Bon. Mais tous ces petits exercices que je ramasse, les dictées, les exercices d'écriture de milieu de chapitre..., ce qui rentre dans l'évaluation "formative" et non "sommative", je peux y passer des heures. Parce que je ne sais jamais comment noter exactement, parce que je mets des tonnes d'annotation dans l'espoir que ça serve aux élèves...
Très sincèrement, je peux passer deux heures sur un paquet d'exercices de 5 lignes.
Bon. Mais tous ces petits exercices que je ramasse, les dictées, les exercices d'écriture de milieu de chapitre..., ce qui rentre dans l'évaluation "formative" et non "sommative", je peux y passer des heures. Parce que je ne sais jamais comment noter exactement, parce que je mets des tonnes d'annotation dans l'espoir que ça serve aux élèves...
Très sincèrement, je peux passer deux heures sur un paquet d'exercices de 5 lignes.
- LefterisEsprit sacré
Faut pas, il ne les lisent pas : j'ai même beaucoup d'élèves qui déchirent directement la feuille, surtout quand la note ne leur plaît pas.lapetitemu a écrit:Bref, pour revenir à mon problème : en fait, ce sont les "petits" devoirs qui me prennent parfois le plus de temps. Je m'explique : une éval de fin de chapitre ou une rédaction (qui sont, logiquement, les deux plus gros devoirs du chapitre), j'ai appris à les préparer suffisamment en amont pour m'épargner du travail en aval. (J'ai appris ça l'an dernier, toute seule, comme une grande, même si j'aurais aimé qu'un formateur/tuteur me le dise...) Donc préparation minutieuse du sujet, choix des questions et du barême de manière à avoir le moins possible de réponses "non-notables" (les réponses pour lesquelles on n'arrive jamais à savoir si c'est juste, faux, au milieu...). Et même chose pour les rédactions, en fait : je multiplie les critères, ça ne me convient pas toujours au final car j'ai toujours l'impression que les barêmes hyper-détaillés m'obligent à remonter les notes, mais il faut avouer qu'à la correction, c'est quand même un gain de temps.
Bon. Mais tous ces petits exercices que je ramasse, les dictées, les exercices d'écriture de milieu de chapitre..., ce qui rentre dans l'évaluation "formative" et non "sommative", je peux y passer des heures. Parce que je ne sais jamais comment noter exactement, parce que je mets des tonnes d'annotation dans l'espoir que ça serve aux élèves...
Très sincèrement, je peux passer deux heures sur un paquet d'exercices de 5 lignes.
De toute manière, s'il y a trop d'écrit, il s n'aiment pas lire . A l'iUFM, on te dirait qu'ils sont en "surcharge cognitive"...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- OccideusNiveau 1
C'est à...voir.... mon formateur IUFM préféré avait un credo : "L'évidence, l'évidence...!!!"Vous voulez dire que l'a posteriori confirme souvent l'a priori ?
Encore une question de point de vue ...
- LilypimsGrand sage
lapetitemu a écrit:Bref, pour revenir à mon problème : en fait, ce sont les "petits" devoirs qui me prennent parfois le plus de temps. Je m'explique : une éval de fin de chapitre ou une rédaction (qui sont, logiquement, les deux plus gros devoirs du chapitre), j'ai appris à les préparer suffisamment en amont pour m'épargner du travail en aval. (J'ai appris ça l'an dernier, toute seule, comme une grande, même si j'aurais aimé qu'un formateur/tuteur me le dise...) Donc préparation minutieuse du sujet, choix des questions et du barême de manière à avoir le moins possible de réponses "non-notables" (les réponses pour lesquelles on n'arrive jamais à savoir si c'est juste, faux, au milieu...). Et même chose pour les rédactions, en fait : je multiplie les critères, ça ne me convient pas toujours au final car j'ai toujours l'impression que les barêmes hyper-détaillés m'obligent à remonter les notes, mais il faut avouer qu'à la correction, c'est quand même un gain de temps.
Bon. Mais tous ces petits exercices que je ramasse, les dictées, les exercices d'écriture de milieu de chapitre..., ce qui rentre dans l'évaluation "formative" et non "sommative", je peux y passer des heures. Parce que je ne sais jamais comment noter exactement, parce que je mets des tonnes d'annotation dans l'espoir que ça serve aux élèves...
Très sincèrement, je peux passer deux heures sur un paquet d'exercices de 5 lignes.
J'essaie un truc, cette année, en 4e. Exercice d'écriture à faire à la maison. Le jour du rendu, établissement des critères de réussite, au tableau, par les élèves. Ensuite, quelques élèves lisent leur exercice d'écriture à la classe et on les analyse ensemble. Je note directement et on en discute. Ensuite, j'en ramasse une dizaine et la correction va assez vite parce que je sais que les élèves ont bien compris (a posteriori) ce qui était attendu.
- AmaliahEmpereur
En 6°, je corrige mais ne note pas ce qui est fait à la maison, ça va plus vite.
En 3° j'interroge certains élèves à l'oral et j'en relève d'autres que je note sur 5. Les volontaires peuvent toujours me rendre leur travail. Je ne corrige pas tout.
Pour les dictées, ça va vite normalement. Tu soulignes les fautes et appliques le barème. Pourquoi mets-tu autant de temps?
En 3° j'interroge certains élèves à l'oral et j'en relève d'autres que je note sur 5. Les volontaires peuvent toujours me rendre leur travail. Je ne corrige pas tout.
Pour les dictées, ça va vite normalement. Tu soulignes les fautes et appliques le barème. Pourquoi mets-tu autant de temps?
- cariboucGuide spirituel
En dictée, j'applique mon barème. Et je mets une appréciation un peu détaillée si le besoin s'en fait sentir. Ensuite, je les oblige à corriger et récupère les corrections (et ça, en revanche, ça me prend un temps fou ). Qu'écris-tu pour que ça te prenne autant de temps ?
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- OccideusNiveau 1
N'est-ce donc pas m'sieur "Payons" qui réfléchit à l'idée de ne plus donner de travail " à la maison" ? Et... est-ce valable pour les profs aussi ??? :shock:
- lapetitemuExpert
Pour les dictées, deux problèmes :
1) la multitude de points à compter (ne pas en oublier, compter et recompter les demi-points, points, voire quarts de points...)
2) le barême à proprement parler : je pense ne pas être la seule à ne pas appliquer le barême type brevet en 6e ou même 5e... Donc à chaque fois il faut que je sache combien de points j'enlève, et souvent je fais mon barême seulement après avoir relevé les copies... ceci pour éviter de mettre 0 à tout le monde (je lis deux ou trois copies pour voir comment ils s'en sont sortis).
Pour les autres exercices : s'il s'agit d'exercices d'entraînement, ben je considère que je dois leur expliquer ce qu'il faut améliorer ou non, donc c'est là que je passe des heures à écrire. Autre problème : pour les exercices maison que je ramasse (des exercices "normaux" que je ramasse pour quelques élèves seulement + les volontaires), comme je les prends au début de l'heure histoire qu'ils ne fassent pas passer la correction pour leur réponse à eux, je me sens parfois obligée de corriger leurs fautes, puisqu'ils n'avaient pas leur feuille en main pendant la correction.
(je ne sais pas si je suis claire... il est tard, désolée !)
Bref, je sais qu'il y a plein de ficelles pour corriger plus vite, d'ailleurs l'an dernier j'en appliquais beaucoup et je m'en sortais beaucoup mieux...
Ma mère m'a dit quelque chose de très pertinent aujourd'hui : c'est quand on commence à être "installé" dans son boulot qu'on travaille le plus. Ces deux dernières années, je débarquais sur des postes, j'avais dans ma vie personnelle d'autres chats à fouetter, agréables ou non, donc je prenais beaucoup plus de recul par rapport au boulot. Maintenant, je suis installée sur mon poste, ma vie personnelle est beaucoup plus stable, donc, inconsciemment, je me mets à en faire davantage, comme si je me disais que je n'avais "que ça à faire".
(Ce qui est bien sûr totalement faux. Cette année je cours sans cesse après le temps, et ça me bouffe. Je rêve d'avoir du temps devant moi.)
1) la multitude de points à compter (ne pas en oublier, compter et recompter les demi-points, points, voire quarts de points...)
2) le barême à proprement parler : je pense ne pas être la seule à ne pas appliquer le barême type brevet en 6e ou même 5e... Donc à chaque fois il faut que je sache combien de points j'enlève, et souvent je fais mon barême seulement après avoir relevé les copies... ceci pour éviter de mettre 0 à tout le monde (je lis deux ou trois copies pour voir comment ils s'en sont sortis).
Pour les autres exercices : s'il s'agit d'exercices d'entraînement, ben je considère que je dois leur expliquer ce qu'il faut améliorer ou non, donc c'est là que je passe des heures à écrire. Autre problème : pour les exercices maison que je ramasse (des exercices "normaux" que je ramasse pour quelques élèves seulement + les volontaires), comme je les prends au début de l'heure histoire qu'ils ne fassent pas passer la correction pour leur réponse à eux, je me sens parfois obligée de corriger leurs fautes, puisqu'ils n'avaient pas leur feuille en main pendant la correction.
(je ne sais pas si je suis claire... il est tard, désolée !)
Bref, je sais qu'il y a plein de ficelles pour corriger plus vite, d'ailleurs l'an dernier j'en appliquais beaucoup et je m'en sortais beaucoup mieux...
Ma mère m'a dit quelque chose de très pertinent aujourd'hui : c'est quand on commence à être "installé" dans son boulot qu'on travaille le plus. Ces deux dernières années, je débarquais sur des postes, j'avais dans ma vie personnelle d'autres chats à fouetter, agréables ou non, donc je prenais beaucoup plus de recul par rapport au boulot. Maintenant, je suis installée sur mon poste, ma vie personnelle est beaucoup plus stable, donc, inconsciemment, je me mets à en faire davantage, comme si je me disais que je n'avais "que ça à faire".
(Ce qui est bien sûr totalement faux. Cette année je cours sans cesse après le temps, et ça me bouffe. Je rêve d'avoir du temps devant moi.)
- cariboucGuide spirituel
Je ne comprends pas, la petite mulapetitemu a écrit:Pour les dictées, deux problèmes :
1) la multitude de points à compter (ne pas en oublier, compter et recompter les demi-points, points, voire quarts de points...)
2) le barême à proprement parler : je pense ne pas être la seule à ne pas appliquer le barême type brevet en 6e ou même 5e... Donc à chaque fois il faut que je sache combien de points j'enlève, et souvent je fais mon barême seulement après avoir relevé les copies... ceci pour éviter de mettre 0 à tout le monde (je lis deux ou trois copies pour voir comment ils s'en sont sortis).
Il n'y a pas de barème en dictée. Enfin, pas pour moi. Je choisis un texte en fonction du niveau. Mais après, c'est -1, -0,5 et -0,25 (parce que je suis gentille, ici plein de profs font le double :diable: ). Et si tout le monde a zéro, c'est que j'ai mal choisi quelque part (je croise les doigts, ça ne m'est jamais arrivé).
Non ? Ca veut dire quoi : "faire son barème en fonction de..." ?
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- AmaliahEmpereur
Si tu adoptes le barème officiel du brevet, en mettant la note sur 20, tu n'as pas de quart de point. C'est -2, -1 ou -0,5. Et je choisis mes textes de dictée en faisant attention à ce qu'ils ne soient pas trop longs en 6°. Mais je respecte ce barème même si j'ai plein de zéros. Je ne vois pas l'intérêt de faire un barème à -1, -0,5 et -0,25 si c'est pour mettre un texte long non plus, je sais que ce n'est pas ce que tu as dit, mais je le dis parce que j'y pense.
Franchement un paquet de dictées de 6°, je le corrige en moins de 20 minutes. Tu ne te facilites pas la tâche, là, je trouve.
Franchement un paquet de dictées de 6°, je le corrige en moins de 20 minutes. Tu ne te facilites pas la tâche, là, je trouve.
- cariboucGuide spirituel
Moi, mes dictées sont plutôt longues par rapport à ce qui se fait en brevet (quoique, pas toujours ). Mais après Noël, je crois que je vais passer à la notation "officielle"
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- lapetitemuExpert
Faut voir ce que donne le nouveau brevet, mais, vu ce qui se donnait jusque là (cinq lignes ridicules avec les mots difficiles écrits au tableau), je ne voyais pas l'intérêt de leur appliquer le barême officiel, à part aligner les zéros dans leur moyenne.
Autant je suis intransigeante sur beaucoup de choses, autant pour l'orthographe, je suis blasée et ne crois plus à l'intérêt des longues dictées à barême très strict. Je me trompe peut-être, sans doute, à vous lire, mais j'ai déjà bien assez de mauvaises notes à leur mettre par ailleurs...)
Donc je n'ai pas "un" barême pour toutes les dictées. Parfois je ne compte des fautes que pour des points vus en cours, parfois je compte seulement les fautes d'accord, etc...
Autant je suis intransigeante sur beaucoup de choses, autant pour l'orthographe, je suis blasée et ne crois plus à l'intérêt des longues dictées à barême très strict. Je me trompe peut-être, sans doute, à vous lire, mais j'ai déjà bien assez de mauvaises notes à leur mettre par ailleurs...)
Donc je n'ai pas "un" barême pour toutes les dictées. Parfois je ne compte des fautes que pour des points vus en cours, parfois je compte seulement les fautes d'accord, etc...
- LilypimsGrand sage
lapetitemu a écrit:Faut voir ce que donne le nouveau brevet, mais, vu ce qui se donnait jusque là (cinq lignes ridicules avec les mots difficiles écrits au tableau), je ne voyais pas l'intérêt de leur appliquer le barême officiel, à part aligner les zéros dans leur moyenne.
Autant je suis intransigeante sur beaucoup de choses, autant pour l'orthographe, je suis blasée et ne crois plus à l'intérêt des longues dictées à barême très strict. Je me trompe peut-être, sans doute, à vous lire, mais j'ai déjà bien assez de mauvaises notes à leur mettre par ailleurs...)
Donc je n'ai pas "un" barême pour toutes les dictées. Parfois je ne compte des fautes que pour des points vus en cours, parfois je compte seulement les fautes d'accord, etc...
Tu n'es pas obligée de compter toutes les notes de dictée. Tu peux aussi mettre un (tout) petit coef.
Je compte faire 5 dictées par trimestre, je supprime la plus mauvaise note. Elles sont en coef 0,5.
Provence, je crois, fait la moyenne de toutes ses dictées. Ce qui ne fait qu'une note sur le bulletin et fait moins baisser la moyenne.
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