- ZorglubHabitué du forum
Au nom du vivre ensemble, je les encourage vivement à entreprendre une action de sensibilisation auprès de la fenêtre afin que cessent ces pratiques discriminatoires.Paratge a écrit:Je connais des PLP qui ont une élève qui parle, par exemple, à la fenêtre (qui ne lui répond d'ailleurs pas).
- ParatgeNeoprof expérimenté
Zorglub a écrit:Au nom du vivre ensemble, je les encourage vivement à entreprendre une action de sensibilisation auprès de la fenêtre afin que cessent ces pratiques discriminatoires.Paratge a écrit:Je connais des PLP qui ont une élève qui parle, par exemple, à la fenêtre (qui ne lui répond d'ailleurs pas).
Oh, oui ! Oh, oui !
Encore une journée-de-sensibilisation-et-de-prévention-machin-truc ! Avec infirmières et intervenanzextérieurs !
La fenêtre n'a qu'à bien se tenir !
- jul'Érudit
ce que vous racontez est effarant
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l'humour, c'est comme les essuie-glaces, ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer (J.L. Fournier)
- ZorglubHabitué du forum
Non ! suivant les sources, entre 0,2 et 1 % de la population.jul' a écrit:ce que vous racontez est effarant
(bien entendu, en ne limitant pas le décompte exclusivement à ceux qui parlent aux fenêtres, chaussures, trousses et cartables.)
- toubyExpert
Nonancourt a écrit:J'ai un spécimen du même genre en cours. Il parle tout seul en s'adressant à sa trousse ou à ses chaussures.Il entend des insultes imaginaires et s'énervent pour un rien. Il ne comprend absolument rien en cours : il a 2 de moyenne générale. Bref, il m'inquiète. J'en ai parlé à sa prof principale qui a remarqué la même chose. Nous sommes en train de faire le tour des collègues afin par la suite d'alerter la direction et l'infirmière.
J'avais un élève comme ça : il était atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. (Stade peu avancé)
- KimberliteExpert
Bonjour,touby a écrit:Nonancourt a écrit:J'ai un spécimen du même genre en cours. Il parle tout seul en s'adressant à sa trousse ou à ses chaussures.Il entend des insultes imaginaires et s'énervent pour un rien. Il ne comprend absolument rien en cours : il a 2 de moyenne générale. Bref, il m'inquiète. J'en ai parlé à sa prof principale qui a remarqué la même chose. Nous sommes en train de faire le tour des collègues afin par la suite d'alerter la direction et l'infirmière.
J'avais un élève comme ça : il était atteint du syndrome de Gilles de la Tourette. (Stade peu avancé)
J'ai une élève qui a le même syndrome: ça se soigne pas trop mal... elle a juste de temps en temps des mouvements réflexe, et ses médicaments entraînent des somnolences (donc elle a parfois du mal à se concentrer).
Ce n'est pas un gros problème psychologique (ça ne gêne en rien la compréhension), mais si les mouvements et paroles réflexe ne sont pas maîtrisés, ça génère surtout des problèmes de socialisation (rejet et incompréhension des autres...).
K.
- auléricNeoprof expérimenté
nous avions l'an dernier un élève reconnu schizophrène et soigné pour çà , ce qui n'empêchait pas parfois des débordements .
c'est vrai que nous remarquons aussi en élémentaire de plus en plus de "cas" psychologiques "lourds" face auxquels nous nous sentons démunis et on ne nous propose guère de solution (nous ne pouvons même pas vraiment les exclure , ce qui leur permettrait de souffler ...et à leurs camarades aussi) . Je me demande bien à quoi ces épidémies de comportements inadaptés sont dues ?
En tout cas courage à tous
c'est vrai que nous remarquons aussi en élémentaire de plus en plus de "cas" psychologiques "lourds" face auxquels nous nous sentons démunis et on ne nous propose guère de solution (nous ne pouvons même pas vraiment les exclure , ce qui leur permettrait de souffler ...et à leurs camarades aussi) . Je me demande bien à quoi ces épidémies de comportements inadaptés sont dues ?
En tout cas courage à tous
- V.MarchaisEmpereur
À la fermeture des lieux d'accueil adaptés ?
À une application a minima, c'est-à-dire dans les pires conditions pour tous, de la loi école et handicap ?
À une application a minima, c'est-à-dire dans les pires conditions pour tous, de la loi école et handicap ?
- RoninMonarque
A la diminution des budgets de l'hôpital, au manque de place en soins-études, à la loi de 2005.
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- OlympiasProphète
4V.Marchais a écrit:Voilà, c'est ce que je me dis. Même si c'est de la comédie, c'est inquiétant.
Et puis tout le reste, l'asociabilité, les difficultés d'élocution, l'incapacité à regarder l'interlocuteur, tout ça, mes collègues le constatent aussi. Rien que ça, ce n'est pas normal. Il faut qu'à un moment, on sache où en est ce môme et s'il a besoin de soins, sans se contenter tout le temps de : "Il a un pète au casque."
Dans l'incertitude, je préfère me planter en alertant médecin et psy pour rien plutôt qu'en ne faisant rien et en retrouvant un jour ce gosse baignant dans son sang.
Tu as raison. On a eu un schizophrène chez nous, diagnostiqué très très tard (famille très problématique...). Très doué en dessin (d'un morbide...on voyait bien qu'il était intérieurement très torturé), écriture illisible, incapable de parler autrement qu'en chuchotant, mais très peureux et très gentil. Le diagnostic a eu lieu parce qu'il a pété les plombs chez lui pendant une période de petites vacances. On était très inquiets car on a soupçonné des abus dans sa famille.
- RoninMonarque
Très honnêtement, il n'est pas difficile, si la direction vous soutient, et je sais que là... de forcer des parents à consulter avec menace d'exclusion ou de déscolarisation s'ils ne le font pas. La plupart des ados que je vois arrivent comme ça, et je suis convaincu que les collèges ont bien raison de "forcer" les parents à consulter. ( Ceci étant la schizophrénie se déclare plutôt entre 16-17 et 25 ans, mais il y a foule de pathologies qui sont très bizarres pour qui n'est pas habitué ).
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- snoopÉrudit
Il y a souvent des signes avant-coureurs. Pour être exact, il faudrait dire "la schizophrénie est généralement diagnostiquée entre 16-17 et 25 ans", lorsque les signes ne peuvent plus être ignorés, lorsque la pathologie prend le dessus.
Il a besoin d'être soigné.Nonancourt a écrit:Zorglub a écrit:Alors c'est peut-être le début d'une épidémie paske j'ai le même (sauf cartable vs chaussures).Nonancourt a écrit:J'ai un spécimen du même genre en cours. Il parle tout seul en s'adressant à sa trousse ou à ses chaussures.Il entend des insultes imaginaires et s'énervent pour un rien. Il ne comprend absolument rien en cours : il a 2 de moyenne générale. Bref, il m'inquiète.
Le meilleur c'est lorsqu'il fait dialoguer trousse et cartable ...
Mais moi, je ne m'inquiète pas, ce n'est que le collège unique et tant qu'il parle à voix basse où est le pb ?
La dernière fois il est venu me dire que C. n'a pas arrêté de l'insulter pendant que j'écrivais au tableau. Le problème est que C. n'était pas là... Il était en sortie scolaire...
Malheureusement, oui. Je me souviens d'enfants repérés par l'instit dès la petite section de maternelle et envoyés aussitôt dans des lieux d'accueil plus adaptés. Aujourd'hui on les garde, au mépris de leurs difficultés et des élèves qui vont cohabiter en classe avec eux, mais bien sûr ça coûte moins cher (à court terme).V.Marchais a écrit:À la fermeture des lieux d'accueil adaptés ?
À une application a minima, c'est-à-dire dans les pires conditions pour tous, de la loi école et handicap ?
- ParatgeNeoprof expérimenté
snoop a écrit:Malheureusement, oui. Je me souviens d'enfants repérés par l'instit dès la petite section de maternelle et envoyés aussitôt dans des lieux d'accueil plus adaptés. Aujourd'hui on les garde, au mépris de leurs difficultés et des élèves qui vont cohabiter en classe avec eux, mais bien sûr ça coûte moins cher (à court terme).V.Marchais a écrit:À la fermeture des lieux d'accueil adaptés ?
À une application a minima, c'est-à-dire dans les pires conditions pour tous, de la loi école et handicap ?
Il y a plusieurs arguments pour justifier ce genre d'absurdités :
– ça coûte cher ;
– la folie n'existe pas, célafotalasociété ;
– l'École "thérapeutique" et garderie (le tristement célèbre vivrensemble). D'ailleurs elle a adopté le vocabulaire hospitalier (accueil, accompagnement, remédiation, etc.).
- GrypheMédiateur
Je ne suis pas d'accord sur ce dernier point. "Accueil" et "accompagnement" sont deux mots magnifiques qui représentent de très belles idées. Pourquoi les réserver au seul domaine hospitalier ?Paratge a écrit:D'ailleurs elle a adopté le vocabulaire hospitalier (accueil, accompagnement, remédiation, etc.).
- OlympiasProphète
Oui mais nous devons alors pouvoir disposer des moyens pour gérer certaines situations.Gryphe a écrit:Je ne suis pas d'accord sur ce dernier point. "Accueil" et "accompagnement" sont deux mots magnifiques qui représentent de très belles idées. Pourquoi les réserver au seul domaine hospitalier ?Paratge a écrit:D'ailleurs elle a adopté le vocabulaire hospitalier (accueil, accompagnement, remédiation, etc.).
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