j'hallucine (boulot)

je les vois un peu agités, je me dis qu'ils sont un peu stressés parce que leurs notes sur le même exercice en DM étaient mauvaises

Tant de naïveté , c'est touchant...

Je veux garder mes illusions

linotte a écrit:

je les vois un peu agités, je me dis qu'ils sont un peu stressés parce que leurs notes sur le même exercice en DM étaient mauvaises

Tant de naïveté , c'est touchant...

:lol!:

caribouc a écrit:

Celadon a écrit:http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/enseignants-faites-votre-travail-123935
NON MAIS LE CULOT !!!!!!!!!!!!!!

2 choses :
- les devoirs peuvent être généralement faits par les enfants seuls, s'ils ont suivi le cours. Le parent n'est pas "nécessaire".
- quand un médecin prescrit des médocs, on ne vient pas se plaindre après qu'il ne vient pas les donner tous les matins au patient avec le laïus : "il faut faire son travail d'un bout à l'autre." (un exemple parmi tant d'autres qui me viennent à l'esprit)

Lire ça de bon matin... Je m'en retourne prendre un café, tiens

Bien d'accord avec toi!
Quand un parent se confond en excuses car son gamin ne peut pas faire ses devoirs puiqu'il il a le grand malheur d'avoir un père ou une mère qui n'est pas avec lui en rentrant des cours, j'ai envie de répondre: "Pauvre petit chouchou n'a pas son papounet ou sa mamounette pour tenir le stylo à sa place? " :boulet:
Je réponds aux parents que leur enfant doit être capable de faire ses devoirs seuls et ils peuvent vérifier en rentrant. C'est trop facile l'excuse du " j'ai pas pu faire mes devoirs car mes parents n'étaient pas là :bebe: ."
"Va faire un tour chez Tata Autonomie et en attendant, donne-moi ton carnet!" :diable:

Al-qalam a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Il est où le smiley qui se pend ?

Tiens, cadeau

Merci pour ce grand réconfort, ML.

Moi, quand je peux aider, hein !

Marie Laetitia a écrit:

Sibérie a écrit:Je suis ulcérée.
Dans mon lycée, dans le hall, c'est à dire dans l'enceinte de l'établissement, un curé, accompagné des ses dames patronnesses, distribuait des friandises aux élèves, pour les attirer à l’aumônerie, le tout en connivence avec la direction, même si, m'a -t-on dit, c'est une tradition qui remonte à avant sa venue.

Mais ou suis-je! quelle complaisance! Imaginons qu'un imam se soit pointé dans le hall, tous les parents appelaient dans l'heure!

Les professeurs disent qu'ils sont choqués, n'empêche que le curé revient chaque année...

:shock: :shock:

'ttends, 'tends, 'tends, Sibérie, rassure-moi, tu es dans le privé, là? Dis-moi que oui...

Moi, dans le privé? Jamais.
Tu as bien lu. L'aumônier fait son affaire dans un hall de lycée public.

Marie Laetitia a écrit:

- quand un médecin prescrit des médocs, on ne vient pas se plaindre après qu'il ne vient pas les donner tous les matins au patient avec le laïus : "il faut faire son travail d'un bout à l'autre." (un exemple parmi tant d'autres qui me viennent à l'esprit)

excellent argument. Sans compter que, ce que l'on demande aux élèves pour le travail à la maison (en dehors des leçons à apprendre) c'est avant tout d'essayer, pas de réussir.

Ca me travaille ce truc et je bouillonne toute seule : demande-t-on au boucher-charcutier de venir faire la blanquette avec la viande qu'il nous a vendue (et parfois même pas découpé, en plus) ?

Sinon, tu as raison, je leur dis souvent que ce n'est pas si grave que ça soit faux, il vaut même mieux que ça soit faux à l'exercice plutôt qu'en devoir (ça permet de réexpliquer, ajuster, affiner)

Sibérie a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Sibérie a écrit:Je suis ulcérée.
Dans mon lycée, dans le hall, c'est à dire dans l'enceinte de l'établissement, un curé, accompagné des ses dames patronnesses, distribuait des friandises aux élèves, pour les attirer à l’aumônerie, le tout en connivence avec la direction, même si, m'a -t-on dit, c'est une tradition qui remonte à avant sa venue.

Mais ou suis-je! quelle complaisance! Imaginons qu'un imam se soit pointé dans le hall, tous les parents appelaient dans l'heure!

Les professeurs disent qu'ils sont choqués, n'empêche que le curé revient chaque année...

:shock: :shock:

'ttends, 'tends, 'tends, Sibérie, rassure-moi, tu es dans le privé, là? Dis-moi que oui...

Moi, dans le privé? Jamais.
Tu as bien lu. L'aumônier fait son affaire dans un hall de lycée public.

:shock: :shock:
Mais c'est possible ???
C'est quoi ce lycée ? C'est proprement scandaleux

caribouc a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

- quand un médecin prescrit des médocs, on ne vient pas se plaindre après qu'il ne vient pas les donner tous les matins au patient avec le laïus : "il faut faire son travail d'un bout à l'autre." (un exemple parmi tant d'autres qui me viennent à l'esprit)

excellent argument. Sans compter que, ce que l'on demande aux élèves pour le travail à la maison (en dehors des leçons à apprendre) c'est avant tout d'essayer, pas de réussir.

Ca me travaille ce truc et je bouillonne toute seule : demande-t-on au boucher-charcutier de venir faire la blanquette avec la viande qu'il nous a vendue (et parfois même pas découpé, en plus) ?

Sinon, tu as raison, je leur dis souvent que ce n'est pas si grave que ça soit faux, il vaut même mieux que ça soit faux à l'exercice plutôt qu'en devoir (ça permet de réexpliquer, ajuster, affiner)

Le problème effectivement c'est que pour les parents, les devoirs étaient une corvée et qu'il y a une projection dans le travail que l'on donne à leurs enfants. Ainsi, à la corvée que nous assignons à leurs enfants se doublent l'image de leur propre corvée. D'où ce rejet assez massif.

Il faudrait juste arriver à faire comprendre que les devoirs sont un prolongement et un approfondissement de ce qui a été fait en classe, pas un substitut.

Oui, je trouve aussi. Il paraît qu'un professeur s'est, l'année dernière, presque pris le bec avec l'homme d'église, il ne supportait plus sa présence. Cette année, il l'a évité.
Mais bon, les élèves sont calmes et gentils dans l'ensemble, alors on ne se plaint pas trop...

Je sais dans quel lycée tu es, il me semble.
J'enseignais au LP à côté il y a 20 ans et je n'ai jamais entendu parler de cette tradition: d'ailleurs ce lycée n'est pas assez vieux pour en avoir vraiment!
Et dans le LP mitoyen par la cantine, beaucoup plus ancien , aucun curé n'est jamais venu pour ça. Sont moins intéressants, les maçons et les électriciens?

Il faudrait demander officiellement en CA la fin de cette "tradition".
Au collège de la ville, il y avait une heure dans l'edt pour l'enseignement religieux...optionnel...bien sûr...

Nuits a écrit:

Sibérie a écrit:

Marie Laetitia a écrit:

Sibérie a écrit:Je suis ulcérée.
Dans mon lycée, dans le hall, c'est à dire dans l'enceinte de l'établissement, un curé, accompagné des ses dames patronnesses, distribuait des friandises aux élèves, pour les attirer à l’aumônerie, le tout en connivence avec la direction, même si, m'a -t-on dit, c'est une tradition qui remonte à avant sa venue.

Mais ou suis-je! quelle complaisance! Imaginons qu'un imam se soit pointé dans le hall, tous les parents appelaient dans l'heure!

Les professeurs disent qu'ils sont choqués, n'empêche que le curé revient chaque année...

:shock: :shock:

'ttends, 'tends, 'tends, Sibérie, rassure-moi, tu es dans le privé, là? Dis-moi que oui...

Moi, dans le privé? Jamais.
Tu as bien lu. L'aumônier fait son affaire dans un hall de lycée public.

:shock: :shock:
Mais c'est possible ???
C'est quoi ce lycée ? C'est proprement scandaleux

Non, tu es en Alsace ! Dans les collèges publics d'Alsace, la religion est obligatoire et les parents doivent rédiger une dispense de cours s'ils ne veulent pas que leur marmaille reçoive la bonne parole.

Sinon, l'an passé, "la prof de religion qui ne fait pas de prosélytisme" avait oublié un devoir près de la photocopieuse. Sujet : "Pour demain, trouve dans ton entourage, dans ta vie, dix preuves de l'existence de Dieu."

C'est du lourd !

cath5660 a écrit:Je sais dans quel lycée tu es, il me semble.
J'enseignais au LP à côté il y a 20 ans et je n'ai jamais entendu parler de cette tradition: d'ailleurs ce lycée n'est pas assez vieux pour en avoir vraiment!
Et dans le LP mitoyen par la cantine, beaucoup plus ancien , aucun curé n'est jamais venu pour ça. Sont moins intéressants, les maçons et les électriciens?

C'est pour cela que je mettais "tradition" entre parenthèses, il a un peu plus que mon âge, ce lycée. Je répète ce que l'on m'a dit: cela fait des années que c'est comme ça, le curé, et ses bonbons...

Petite hallu. Dans Pronotes, il existe la catégorie "cours expérimental", makécécé ça ? :shock:
D'une certaine manière, tous mes cours sont expérimentaux, j'ai l'impression :lol:

Un curé qui donne des bonbons, je me méfierais.

retraitée a écrit:Un curé qui donne des bonbons, je me méfierais.

:lol!:

ysabel a écrit:

retraitée a écrit:Un curé qui donne des bonbons, je me méfierais.

:lol!:

Vous pensez, c'était LA blaque en salle des profs!

Sibérie a écrit:

ysabel a écrit:

retraitée a écrit:Un curé qui donne des bonbons, je me méfierais.

:lol!:

Vous pensez, c'était LA blaque en salle des profs!

La BAC donnait des bonbons ? Méfiance !

Sibérie a écrit:
Tu as bien lu. L'aumônier fait son affaire dans un hall de lycée public.

:shock: ça me rendrait dingue... (et pourtant, hein, je ne bouffe pas du curé, enfin ça dépend lesquels. Enfin en principe je n'en bouffe pas.)

Ah mon avis légalement il y a moyen de faire quelque chose...

Mais puisque l'Etat et l'Eglise sont toujours liés en Alsace?
De toute façon, je trouve le fait de distribuer des bonbons aux enfants un peu pathétique de la part d'un prêtre.

Des missels, ce serait mieux ?

Des bretzels, voyons, on est en Alsace :lol:

Justinien a écrit:Mais puisque l'Etat et l'Eglise sont toujours liés en Alsace?
De toute façon, je trouve le fait de distribuer des bonbons aux enfants un peu pathétique de la part d'un prêtre.

Mais je ne suis pas en Alsace! Regarde à gauche..
C'était un peu pathétique cette façon d'attirer l'attention avec un stand goûter.

Ça me rappelle les baptêmes de mon enfance: à la fin de la cérémonie, le père de l'enfant se plaçait sur le perron de l'église et balançait des poignées de bonbons aux enfants rassemblés sur le parvis. C'était le seul moment intéressant de la messe!

Au moins, tu revis de bons souvenirs grâce à mon aumônier!