- InvitéInvité
roxanne a écrit:C'est quoi le rapport avec l'école à la maison?Lornet a écrit:A côté de chez moi, il y a une très belle mediatheque jeunesse, récente, avec des livres neufs ou en très bon état. L'abonnement est gratuit. On peut emprunter jusqu'à 10 livres pendant 4 à 6 semaines.
Et bien, je n'y ai jamais vu plus de 3 à 4 enfants. Parfois il n'y en a aucun.
Par contre le parc avec toboggan, 3 bancs, une balançoire, juste à côté, ne desemplit pas.
Tous ceux qui vont dans le parc, seuls dès qu'ils ont 6-7 ans, vont à l'école. Les bancs sont tagges, il y a des crachats.
Ceux qui sont dans la bibliothèque, (très) minoritaires, sont ceux à qui la question de l'école à la maison risque de se poser.
- celitianSage
Lornet a écrit:roxanne a écrit:C'est quoi le rapport avec l'école à la maison?Lornet a écrit:A côté de chez moi, il y a une très belle mediatheque jeunesse, récente, avec des livres neufs ou en très bon état. L'abonnement est gratuit. On peut emprunter jusqu'à 10 livres pendant 4 à 6 semaines.
Et bien, je n'y ai jamais vu plus de 3 à 4 enfants. Parfois il n'y en a aucun.
Par contre le parc avec toboggan, 3 bancs, une balançoire, juste à côté, ne desemplit pas.
Tous ceux qui vont dans le parc, seuls dès qu'ils ont 6-7 ans, vont à l'école. Les bancs sont tagges, il y a des crachats.
Ceux qui sont dans la bibliothèque, (très) minoritaires, sont ceux à qui la question de l'école à la maison risque de se poser.
Dans ton exemple, plus que le problème de l'école et de l'enseignement, c'est plutôt le problème du public et du mélange des enfants. Et là je suis d'accord avec toi, ça ne marche plus du tout et c'est vraiment très inquiétant.
- Longyearbyen's loverNiveau 5
Je lis dans certaines témoignages : je veux la crème de la crème question profs pour mes enfants, je suis à même de juger les profs, de les jauger, même. Je déteste les parendélèves quand ils viennent me faire c**** dans le cadre de mon travail, mais moi, j'ai le droit d'aller gueuler dans l'école / le collège / le lycée de mon poupounou-qui-ne-s'appelle-pas -Kévin, parce que môa, je veux les profs les plus performants-à-qui-je-décerne-des-félicitations.
Etre parent, c'est parfois réveiller l'IPR qui sommeille dans son petit coeur de pôpa ou de môman.
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mon petit Enguerrand, ma petite Eglantine n'auront jamais de crise d'adolescence, ils ne passeront pas par l'âge bête, aucun gueux ne viendra entacher ma blanche colombe.
Etre parent, c'est parfois réveiller l'IPR qui sommeille dans son petit coeur de pôpa ou de môman.
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mon petit Enguerrand, ma petite Eglantine n'auront jamais de crise d'adolescence, ils ne passeront pas par l'âge bête, aucun gueux ne viendra entacher ma blanche colombe.
- Fesseur ProGuide spirituel
Et vlan !
Ceci dit, c'est pas faux.
Ceci dit, c'est pas faux.
_________________
Pourvu que ça dure...
- Longyearbyen's loverNiveau 5
Venant d'un Fesseur Pro, le "et vlan ! " est savoureux.
- dandelionVénérable
Tu le lis, mais est-ce écrit?Longyearbyen's lover a écrit: Je lis dans certaines témoignages : je veux la crème de la crème question profs pour mes enfants, je suis à même de juger les profs, de les jauger, même. Je déteste les parendélèves quand ils viennent me faire c**** dans le cadre de mon travail, mais moi, j'ai le droit d'aller gueuler dans l'école / le collège / le lycée de mon poupounou-qui-ne-s'appelle-pas -Kévin, parce que môa, je veux les profs les plus performants-à-qui-je-décerne-des-félicitations.
Etre parent, c'est parfois réveiller l'IPR qui sommeille dans son petit coeur de pôpa ou de môman.
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mon petit Enguerrand, ma petite Eglantine n'auront jamais de crise d'adolescence, ils ne passeront pas par l'âge bête, aucun gueux ne viendra entacher ma blanche colombe.
En ce qui me concerne, il me semble même avoir écrit le contraire: l'idée de mettre mes enfants dans une école où il n'y aurait que des enfants d'un même milieu social et culturel me gêne, et je trouve que ceux qui ont cette expérience sont souvent très peu au fait des réalités du monde (l'expression 'home-schooled' en anglais est aussi utilisée pour se moquer de certaines personnes un peu trop spontanées/naïves). Il est néanmoins amusant de noter que, si on souhaite remettre l'armée pour que puissent se rencontrer différents milieux, on souhaite éviter ce mélange à l'école. Cela dit, je pense que c'est moins par conviction politique que parce que nous savons que certains élèves sont maltraités, parfois de façon extrême, sans que l'institution leur vienne en aide, et que cela nous fait peur pour nos enfants. Enfin, les médecins ont peur des maladies, les enseignants ont peur de l'inculture, c'est somme toute bien normal.
- V.MarchaisEmpereur
Tu sais, Longyearby..., ça fait quinze ans que je me bats de façon très concrète pour que les Kévin et Samantha aient les profs les moins tarte possible, en tout cas, des profs avec des outils et des démarches auxquels je crois.Longyearbyen's lover a écrit:
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mais la réforme qui nous arrive, je peux rien contre. Encore une fois, ce n'est pas les profs, le problème, c'est le système, c'est les programmes, de plus en plus vides.
- RoninMonarque
Clarianz a écrit:Rosanette a écrit:Enfin ça, ça vaut pour la maternelle, où je pense qu'il est facile que des enfants prennent de l'avance pour peu qu'ils aient des parents profs ou qui cherchent à beaucoup les éveiller (mais où l'enjeu de socialisation est énorme, quoiqu'on en dise) - ça l'est beaucoup moins ensuite.
Après c'est aussi un atout d'arriver à l'école avec cette avance, de consolider ses acquis et de pouvoir profiter de tous les à-côtés ludiques (chansons, activités manuelles, autant d'aspects de l'éveil que les parents n'ont pas tout le temps le courage de mener).
Finalement, je trouve le titre de ce fil révélateur. C'est une question qui traverse les esprits, mais peu la concrétisent au vu des difficultés et des sacrifices que cela demande.
Je ne suis pas d'accord avec toi, depuis qu'il est au CP, clairement (mis à part le temps passé avec ses copains), mon fils ne découvre pas grand chose... En même temps tu parles de temps ludiques, je ne l'envoie pas à l'école pour ça!
Et si je ne peux pas réellement faire l'école à la maison, je le regretterai, et je trouve que le titre du fil est révélateur du maelström qu'est devenu l'école, non pas des rêves des gens.
Entrer à l'école en sachant déjà lire a été un handicap, non pas pour lui, mais pour son instit' qui ne peut pas le blairer et a sorti des horreurs, le fait pleurer aussi, à l'occasion en lui disant devant tout le monde qu'elle a bien compris que nous voulons le retirer de l'école le mercredi. Ce qui est faux, je n'ai jamais parlé de ce projet avec lui encore, mais son instit' prend un malin plaisir à le déstabiliser pour le mettre "en zone d'inconfort", et elle le revendique.
Le léger conflit, les méthodes surprenantes et le vides des apprentissages, ma foi, tout cela forme un mélange détonnant.
Hallucinant. Y a des baffes qui se perdent.
_________________
- lottaFidèle du forum
Longyearbyen's lover : tu as des enfants ? Parce que sinon, c'est facile de juger.
Je me bats moi aussi pour instruire les enfants des autres avec le plus d'exigences possible. Moi non plus, je n'ai pas décidé de cette réforme ou des programmes. Mais quand tu as des enfants, il me semble naturel de vouloir les protéger.
Avant, j'étais contre le privé. Je disais que ça empêchait la mixité sociale à l'école publique. Depuis que je suis mère, j'y pense de plus en plus pour ma fille.
Les grands principes, comme toujours, on ne les applique pas forcément à soi-même.
Je me bats moi aussi pour instruire les enfants des autres avec le plus d'exigences possible. Moi non plus, je n'ai pas décidé de cette réforme ou des programmes. Mais quand tu as des enfants, il me semble naturel de vouloir les protéger.
Avant, j'étais contre le privé. Je disais que ça empêchait la mixité sociale à l'école publique. Depuis que je suis mère, j'y pense de plus en plus pour ma fille.
Les grands principes, comme toujours, on ne les applique pas forcément à soi-même.
- AmaliahEmpereur
Ce fil risque de tourner au pugilat... Remake de l'autre fil sur le saut de classe à la demande des parents...
D'un côté, les parents d'enfants dans la norme et qui à 3 ans ne connaissent pas les lettres (et qui seront probablement d'aussi bons élèves que ceux plus en avance au même âge), de l'autre les parents d'enfants un peu plus curieux, un peu plus en avance (et qui risquent potentiellement de s'ennuyer) et enfin les parents d'enfants très en avance, peut-être différents dans leur fonctionnement, précoces si on veut les appeler ainsi, bien que le mot irrite (et pourtant pour avoir deux enfants, un précoce, l'autre non et pourtant très bon élève également, je vois bien la différence). Les uns vont accuser les autres de crier au génie quand il ne s'agit pas de cela.
Dans la classe de CP de l'époque de mon aîné, 8 enfants lisaient tout à fait couramment en septembre sur 25 élèves, l'année de mon cadet seulement deux. Ecole privée avec Alphas en GS. Mais une PE dans la banlieue plutôt chic de Toulouse me disait qu'environ un tiers des enfants arrivaient au CP en sachant lire couramment.
L'ennui est productif, a-t-on lu sur l'autre fil, laissez-les s'ennuyer et trouver à s'occuper seuls...
Je suis perplexe devant les multiples formes que prend l'ennui. Un petit ennui passager, très bien, tout le monde ou presque a connu ça, me semble-t-il. Mais le vrai ennui, celui qui fait que l'enfant se démotive complètement, ne s'intéresse plus à rien, a des résultats moins bons, comment le gérer?
En tant que prof, on passe notre vie à s'adapter aux enfants en difficulté, pourquoi ne pas essayer de s'adapter aux plus rapides, aux plus vifs afin de proposer à TOUS un enseignement de qualité qui tire les enfants vers le meilleur? Et je pense que la responsabilité individuelle de l'enseignant est primordiale. D'un maître à l'autre, d'un prof à l'autre...
Mon aîné en CM2 s'ennuie à mourir, il a pris l'école en grippe, heureusement qu'il y retrouve les copains et copines, mais réduire l'école à sa vie sociale me désole...
Quelqu'un a dit sur l'autre fil (et s'est fait ensuite lyncher!) que le CM2 était l'année qui ne servait à rien. Je partage cette opinion : à part gagner en maturité, quelles sont les nouveautés en français? A part la voix passive, je ne vois pas...
Si seulement sa maîtresse pouvait l'enthousiasmer et le pousser à se dépasser... Malheureusement ce n'est pas le cas cette année et j'en suis réduite à lui dire "Courage! Il ne reste que quatre mois!" sans trop savoir ce que nous réservera le collège...
L'an dernier, il était en CM1-CM2 avec 8 CM1 triés sur le volet et 18 CM2. Le vendredi de la rentrée de septembre, j'ai dû lui sortir ma leçon sur le passé simple parce qu'ils avaient un tableau de conjugaison à remplir sauf la dernière ligne sur le PS réservée aux CM2. En moins de 24h, il avait appris tout le PS... la maitresse de CM1 a toujours fait en sorte qu'ils ne s'ennuient jamais. Et là cette année, il a revu le présent jusqu'à Noël... Et la maîtresse m'expliquait qu'il ne s'intéressait à rien...
Et pourtant je dois reconnaître que la maîtresse fait son boulot en ce qui concerne l'étude la langue.
Que répondre à un enfant qui me demande pourquoi aller à l'école toute une journée puisqu'en moins d'une heure trente il pourrait largement avoir tout fait?
Cela dit, j'ai un autre modèle, travailleur, qui ne s'ennuie jamais, qui a un an d'avance aussi mais à la force du poignet et qui est tout à fait dans la norme, pas précoce du tout. C'est tellement plus facile!
En tout cas, l'école à la maison, hors de question, à part les faire travailler l'été...
J'aime ponctuellement réfléchir à des activités sympas à leur faire faire mais je veux faire autre chose que voir mes propres enfants et aller voir mes élèves (oserais-je dire avec lesquels je n'ai aucun problème d'autorité?). Je tiens aussi à ce qu'ils soient confrontés à d'autres adultes, d'autres exigences.
La question de l'IEF met en évidence le naufrage de l'EN...
D'un côté, les parents d'enfants dans la norme et qui à 3 ans ne connaissent pas les lettres (et qui seront probablement d'aussi bons élèves que ceux plus en avance au même âge), de l'autre les parents d'enfants un peu plus curieux, un peu plus en avance (et qui risquent potentiellement de s'ennuyer) et enfin les parents d'enfants très en avance, peut-être différents dans leur fonctionnement, précoces si on veut les appeler ainsi, bien que le mot irrite (et pourtant pour avoir deux enfants, un précoce, l'autre non et pourtant très bon élève également, je vois bien la différence). Les uns vont accuser les autres de crier au génie quand il ne s'agit pas de cela.
Dans la classe de CP de l'époque de mon aîné, 8 enfants lisaient tout à fait couramment en septembre sur 25 élèves, l'année de mon cadet seulement deux. Ecole privée avec Alphas en GS. Mais une PE dans la banlieue plutôt chic de Toulouse me disait qu'environ un tiers des enfants arrivaient au CP en sachant lire couramment.
L'ennui est productif, a-t-on lu sur l'autre fil, laissez-les s'ennuyer et trouver à s'occuper seuls...
Je suis perplexe devant les multiples formes que prend l'ennui. Un petit ennui passager, très bien, tout le monde ou presque a connu ça, me semble-t-il. Mais le vrai ennui, celui qui fait que l'enfant se démotive complètement, ne s'intéresse plus à rien, a des résultats moins bons, comment le gérer?
En tant que prof, on passe notre vie à s'adapter aux enfants en difficulté, pourquoi ne pas essayer de s'adapter aux plus rapides, aux plus vifs afin de proposer à TOUS un enseignement de qualité qui tire les enfants vers le meilleur? Et je pense que la responsabilité individuelle de l'enseignant est primordiale. D'un maître à l'autre, d'un prof à l'autre...
Mon aîné en CM2 s'ennuie à mourir, il a pris l'école en grippe, heureusement qu'il y retrouve les copains et copines, mais réduire l'école à sa vie sociale me désole...
Quelqu'un a dit sur l'autre fil (et s'est fait ensuite lyncher!) que le CM2 était l'année qui ne servait à rien. Je partage cette opinion : à part gagner en maturité, quelles sont les nouveautés en français? A part la voix passive, je ne vois pas...
Si seulement sa maîtresse pouvait l'enthousiasmer et le pousser à se dépasser... Malheureusement ce n'est pas le cas cette année et j'en suis réduite à lui dire "Courage! Il ne reste que quatre mois!" sans trop savoir ce que nous réservera le collège...
L'an dernier, il était en CM1-CM2 avec 8 CM1 triés sur le volet et 18 CM2. Le vendredi de la rentrée de septembre, j'ai dû lui sortir ma leçon sur le passé simple parce qu'ils avaient un tableau de conjugaison à remplir sauf la dernière ligne sur le PS réservée aux CM2. En moins de 24h, il avait appris tout le PS... la maitresse de CM1 a toujours fait en sorte qu'ils ne s'ennuient jamais. Et là cette année, il a revu le présent jusqu'à Noël... Et la maîtresse m'expliquait qu'il ne s'intéressait à rien...
Et pourtant je dois reconnaître que la maîtresse fait son boulot en ce qui concerne l'étude la langue.
Que répondre à un enfant qui me demande pourquoi aller à l'école toute une journée puisqu'en moins d'une heure trente il pourrait largement avoir tout fait?
Cela dit, j'ai un autre modèle, travailleur, qui ne s'ennuie jamais, qui a un an d'avance aussi mais à la force du poignet et qui est tout à fait dans la norme, pas précoce du tout. C'est tellement plus facile!
En tout cas, l'école à la maison, hors de question, à part les faire travailler l'été...
J'aime ponctuellement réfléchir à des activités sympas à leur faire faire mais je veux faire autre chose que voir mes propres enfants et aller voir mes élèves (oserais-je dire avec lesquels je n'ai aucun problème d'autorité?). Je tiens aussi à ce qu'ils soient confrontés à d'autres adultes, d'autres exigences.
La question de l'IEF met en évidence le naufrage de l'EN...
- InvitéInvité
V.Marchais a écrit:Tu sais, Longyearby..., ça fait quinze ans que je me bats de façon très concrète pour que les Kévin et Samantha aient les profs les moins tarte possible, en tout cas, des profs avec des outils et des démarches auxquels je crois.Longyearbyen's lover a écrit:
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mais la réforme qui nous arrive, je peux rien contre. Encore une fois, ce n'est pas les profs, le problème, c'est le système, c'est les programmes, de plus en plus vides.
+1
- InvitéInvité
celitian a écrit:Lornet a écrit:roxanne a écrit:
C'est quoi le rapport avec l'école à la maison?
Tous ceux qui vont dans le parc, seuls dès qu'ils ont 6-7 ans, vont à l'école. Les bancs sont tagges, il y a des crachats.
Ceux qui sont dans la bibliothèque, (très) minoritaires, sont ceux à qui la question de l'école à la maison risque de se poser.
Dans ton exemple, plus que le problème de l'école et de l'enseignement, c'est plutôt le problème du public et du mélange des enfants. Et là je suis d'accord avec toi, ça ne marche plus du tout et c'est vraiment très inquiétant.
J'avoue avoir du mal à comprendre. Je suis à 10 minutes à pied de cette médiathèque construite au milieu des HLM. La municipalité, à première vue, a fait un choix judicieux. Pas loin de là, il y a aussi un centre culturel flambant neuf avec des activités (solfège, modelage, illustrations avec un dessinateur jeunesse, danse...c'est plutôt varié). L'inscription à l'année, pour un enfant, est peu élevée (une centaine d'euros et il est possible que ce soit gratuit pour les familles gagnant très peu). Or dans le centre culturel, je vois peu de familles du quartier. La plupart des enfants viennent de mon quartier ou de quartiers plus riches. Pour la médiathèque, idem : les enfants des habitants du coin n'y vont pas.
A côté, on voit les tags, le PMU rempli, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi Kevin et Samantha ne font pas du modelage le samedi matin, du solfège le lundi et ne vont pas à la médiathèque une fois par mois puisque ce n'est pas lié à la dépense financière. C'est comme s'il y avait un amalgame couches sociales élevés / culture. Alors que la culture est gratuite (école publique, médiathèque), que c'est une chance. Mais dans les faits, c'est décevant, et ce que j'ai aimé dans l'exemple de Gennevilliers, c'est que ça se passe en ZEP, que justement les élèves qui ont eu la chance d'être dans cette classe et d'apprendre à lire à 3-4 ans, ce n'étaient pas des enfants que leurs familles poussaient. Ce sont des enfants que l'école a poussé, ce qui devrait être le cas partout. Mais je ne blâme pas les enseignants. C'est l'EN qui est en panne, et la culture qui se morfond.
Il y a un souci, de toute façon.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110124trib000595003/les-etudes-superieures-de-moins-en-moins-accessibles-aux-enfants-d-ouvriers.html
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Longyearbyen's lover a écrit: Je lis dans certaines témoignages : je veux la crème de la crème question profs pour mes enfants, je suis à même de juger les profs, de les jauger, même. Je déteste les parendélèves quand ils viennent me faire c**** dans le cadre de mon travail, mais moi, j'ai le droit d'aller gueuler dans l'école / le collège / le lycée de mon poupounou-qui-ne-s'appelle-pas -Kévin, parce que môa, je veux les profs les plus performants-à-qui-je-décerne-des-félicitations.
Etre parent, c'est parfois réveiller l'IPR qui sommeille dans son petit coeur de pôpa ou de môman.
Les Kévin-Samantha prolos, ils peuvent avoir les profs les plus tartes, c'est déjà trop bon pour eux.
Mon petit Enguerrand, ma petite Eglantine n'auront jamais de crise d'adolescence, ils ne passeront pas par l'âge bête, aucun gueux ne viendra entacher ma blanche colombe.
Non pas la crème de la crème tu caricatures. Mais le système actuel fait que de plus en plus d'enseignants peuvent à juste titre faire peur (quand je lis dans un compte-rendu d'équipe éducative que l'enfant s'épanouie, et la faute est répétée dans la conclusion, ce n'est pas une coquille, cela me fait peur). Et ce n'est plus un cas isolé. J'apprécie plus ou moins les enseignants de mes enfants, il y en a que j'admire plus que d'autres, mais tant que je vois que le prof fait son travail correctement (et cela passe aussi par une classe homogène et des moyens incitatifs pour les tenir), je conçois très bien que tous ne soient pas forcément géniaux.
Je ne suis pas non plus à la base pour le privé, la mixité sociale est importante (mes parents étaient issus de milieu peu favorisé, quand je repense au topic sur les sauts de classe c'est l'institution même qui avait demandé un saut de classe pour eux, mais parce qu'ils savaient lire tôt, pas sur un bilan psy comme on le fait aujourd'hui -et je suis persuadée que les WISC et autres devraient être utilisés uniquement pour détecter les QI hors normes ou sub normaux, pas pour faire sauter des classes, le saut de classe devant être décidé par les enseignants -enfin dans un système qui fonctionnerait et serait exigeant).
Je préférerais laisser mes enfants dans le public, mais franchement quand je vois la réforme du collège là je me dis que c'est la mort du public et la mort de la mixité sociale (en tout cas là où je suis). Mais que faire? je me demande comment les bons collèges publics vont faire pour contourner la suppression des bilangues (qui était l'ultime recours des familles défavorisées n'ayant pas les moyens de payer le privé). Restent les CHAM, mais les défavorisés passaient plus par les bilangues (le conservatoire n'est pas donné).
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- RosanetteEsprit éclairé
Lornet a écrit:celitian a écrit:Lornet a écrit:
Tous ceux qui vont dans le parc, seuls dès qu'ils ont 6-7 ans, vont à l'école. Les bancs sont tagges, il y a des crachats.
Ceux qui sont dans la bibliothèque, (très) minoritaires, sont ceux à qui la question de l'école à la maison risque de se poser.
Dans ton exemple, plus que le problème de l'école et de l'enseignement, c'est plutôt le problème du public et du mélange des enfants. Et là je suis d'accord avec toi, ça ne marche plus du tout et c'est vraiment très inquiétant.
J'avoue avoir du mal à comprendre. Je suis à 10 minutes à pied de cette médiathèque construite au milieu des HLM. La municipalité, à première vue, a fait un choix judicieux. Pas loin de là, il y a aussi un centre culturel flambant neuf avec des activités (solfège, modelage, illustrations avec un dessinateur jeunesse, danse...c'est plutôt varié). L'inscription à l'année, pour un enfant, est peu élevée (une centaine d'euros et il est possible que ce soit gratuit pour les familles gagnant très peu). Or dans le centre culturel, je vois peu de familles du quartier. La plupart des enfants viennent de mon quartier ou de quartiers plus riches. Pour la médiathèque, idem : les enfants des habitants du coin n'y vont pas.
A côté, on voit les tags, le PMU rempli, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi Kevin et Samantha ne font pas du modelage le samedi matin, du solfège le lundi et ne vont pas à la médiathèque une fois par mois puisque ce n'est pas lié à la dépense financière. C'est comme s'il y avait un amalgame couches sociales élevés / culture. Alors que la culture est gratuite (école publique, médiathèque), que c'est une chance. Mais dans les faits, c'est décevant, et ce que j'ai aimé dans l'exemple de Gennevilliers, c'est que ça se passe en ZEP, que justement les élèves qui ont eu la chance d'être dans cette classe et d'apprendre à lire à 3-4 ans, ce n'étaient pas des enfants que leurs familles poussaient. Ce sont des enfants que l'école a poussé, ce qui devrait être le cas partout. Mais je ne blâme pas les enseignants. C'est l'EN qui est en panne, et la culture qui se morfond.
Il y a un souci, de toute façon.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110124trib000595003/les-etudes-superieures-de-moins-en-moins-accessibles-aux-enfants-d-ouvriers.html
Mais quel rapport avec l'école ? Les instits emmènent les enfants dans les bibliothèques, qu'on ne me dise pas le contraire !
Alors lire "j'ai du mal à comprendre pourquoi Kevin et Samantha ne font pas du modelage le samedi matin, du solfège le lundi et ne vont pas à la médiathèque une fois par mois puisque ce n'est pas lié à la dépense financière"... Hé bien peut-être parce que ça n'a rien à voir avec l'école - l'école peut emmener des gosses au spectacle, à la bibliothèque, mais elle ne va pas payer une adhésion à la bibliothèque ou à la médiathèque - c'est aux parents de prendre ce chemin (puis aux enfants eux-mêmes quand ils sont assez autonomes).
Cette phrase est HS mais en plus elle est d'une mauvaise foi confondante : bien sûr que les inégalités d'accès à la culture, surtout en France, ne reposent pas que sur les inégalités financières mais dépendent de configuration familiale et culturelle (enfin si vraiment ça vous désespère faut aller faire une BA et parler aux jeunes dans le parc pour leur dire d'aller à la médiathèque) !
- InvitéInvité
Aliceinwonderland a écrit:
Je ne suis pas non plus à la base pour le privé, la mixité sociale est importante (mes parents étaient issus de milieu peu favorisé, quand je repense au topic sur les sauts de classe c'est l'institution même qui avait demandé un saut de classe pour eux, mais parce qu'ils savaient lire tôt, pas sur un bilan psy comme on le fait aujourd'hui -et je suis persuadée que les WISC et autres devraient être utilisés uniquement pour détecter les QI hors normes ou sub normaux, pas pour faire sauter des classes, le saut de classe devant être décidé par les enseignants -enfin dans un système qui fonctionnerait et serait exigeant).
Idem pour moi. Quand mes parents ont été convoqués, ils pensaient que c'était parce que j'étais bizarre, dans ma bulle, que j'avais du mal à m'intégrer dans la classe, mais pas pour un saut de classe. Ils étaient ouvriers, donc la question du prestige ? (J'ai lu dans le topic sur les sauts de classe que c'était lié au prestige... ) Puis j'en ai eu un deuxième, également à la demande de l'institution. On a envoyé mes parents me faire faire le bilan psy après coup.
Ensuite, ma soeur, qui avait un profil très différent du mien, a sauté une classe. Ma fille, qui n'est pas non plus dans sa bulle, vient de sauter une classe, à la demande des enseignants. Mon neveu me semble précoce aussi et je ne serais pas étonnée qu'il saute aussi une classe par la suite. Maintenant... Au quotidien, ce n'est pas simple à gérer. Ce n'est pas simple à comprendre non plus : rien que sur ce forum, je lis un jour qu'à 4-5 ans, beaucoup d'enfants savent lire, que ça n'a rien d'exceptionnel, et le lendemain voire le jour même que c'est rare.
- Thalia de GMédiateur
Je croyais que... On se comprend.isajan a écrit:Tiens, revoilà la fille de Lornet...
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- isajanNiveau 5
V.Marchais a écrit:Parfois si.Rosanette a écrit:un enfant ne sait pas lire à 4/5 simplement parce qu'on lui a lu des histoires !
Ça a été mon cas, si j'en crois mes parents.
Ça a été le cas de mes deux aînés - même si, pour le premier, ça a été un brin plus compliqué que ça, mais j'abrège.
Ma petite est en PS, elle connaît seulement quelques lettres, mais elle a compris comment les associer. Elle déchiffre PA, PO, PI, SO, SA, SI, TO, TA, TI. Je crois que c'est tout, mais comme une fois qu'on a compris ça, le reste est très logique, je pense qu'elle saura lire l'an prochain. Et je n'ai rien fait pour. Elle a reconnu le O de son prénom, puis reconnu la même lettre dans ses POPI et ses POMME d'API, d'autant que le O est mis en valeur par un graphisme différent. Elle a repéré d'elle-même le P répété dans PO-Pi et PO-mme d'aPI. Elle est arrivée aux syllabes en P comme ça (je crois). Elle a déduit le reste à force de jouer avec les lettres. Je n'ai rien fait d'autre dans tout ça que lui lire ses magazines.
Et ces enfants ne sont pas exceptionnels. J'en connais plein d'autres comme ça.
Oui c'est aussi mon expérience. Lire à haute voix est ce qui déclenche en général la lecture. Et, récemment, les jeux alphabétiques sur iPad. Je suis anti-TICE et autres a priori, surtout en maternelle, mais je dois bien constater que beaucoup de PS/MS comprennent le truc grâce à l'iPad, et c'est un phénomène assez récent.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Je pense aussi qu'il y a des familles qui même quand on leur ôte le problème de l'argent (je le vois avec la CMU) n'arrivent pas à se discipliner et à bénéficier du cadeau que leur fait la société si je puis dire. Elles n'arrivent pas à se discipliner pour quelque chose qui leur paraît inutile ou sans bénéfices immédiats. Il faut se battre, insister pour qu'elles comprennent qu'il faut venir chaque semaine, à la même heure pour avoir un résultat. J'ai affiché l'heure du conte de ma bibliothèque, des infos sur la ludothèque (gratuite) dans ma salle d'attente mais je vois bien que certaines familles ne sont pas capables de profiter de tout cela. Il arrive qu'on arrive à "discipliner"une famille récalcitrante mais parfois on ne peut vraiment rien faire, les gens se lassent, abandonnent et ne se saisissent pas de l'aide. Mais comme le dit Rosanette concernant la bibliothèque/ou médiathèque l'école peut squizzer les familles et jouer aussi un rôle.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- InvitéInvité
Rosanette a écrit:Lornet a écrit:celitian a écrit:
Dans ton exemple, plus que le problème de l'école et de l'enseignement, c'est plutôt le problème du public et du mélange des enfants. Et là je suis d'accord avec toi, ça ne marche plus du tout et c'est vraiment très inquiétant.
J'avoue avoir du mal à comprendre. Je suis à 10 minutes à pied de cette médiathèque construite au milieu des HLM. La municipalité, à première vue, a fait un choix judicieux. Pas loin de là, il y a aussi un centre culturel flambant neuf avec des activités (solfège, modelage, illustrations avec un dessinateur jeunesse, danse...c'est plutôt varié). L'inscription à l'année, pour un enfant, est peu élevée (une centaine d'euros et il est possible que ce soit gratuit pour les familles gagnant très peu). Or dans le centre culturel, je vois peu de familles du quartier. La plupart des enfants viennent de mon quartier ou de quartiers plus riches. Pour la médiathèque, idem : les enfants des habitants du coin n'y vont pas.
A côté, on voit les tags, le PMU rempli, mais j'ai du mal à comprendre pourquoi Kevin et Samantha ne font pas du modelage le samedi matin, du solfège le lundi et ne vont pas à la médiathèque une fois par mois puisque ce n'est pas lié à la dépense financière. C'est comme s'il y avait un amalgame couches sociales élevés / culture. Alors que la culture est gratuite (école publique, médiathèque), que c'est une chance. Mais dans les faits, c'est décevant, et ce que j'ai aimé dans l'exemple de Gennevilliers, c'est que ça se passe en ZEP, que justement les élèves qui ont eu la chance d'être dans cette classe et d'apprendre à lire à 3-4 ans, ce n'étaient pas des enfants que leurs familles poussaient. Ce sont des enfants que l'école a poussé, ce qui devrait être le cas partout. Mais je ne blâme pas les enseignants. C'est l'EN qui est en panne, et la culture qui se morfond.
Il y a un souci, de toute façon.
http://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20110124trib000595003/les-etudes-superieures-de-moins-en-moins-accessibles-aux-enfants-d-ouvriers.html
Mais quel rapport avec l'école ? Les instits emmènent les enfants dans les bibliothèques, qu'on ne me dise pas le contraire !
Alors lire "j'ai du mal à comprendre pourquoi Kevin et Samantha ne font pas du modelage le samedi matin, du solfège le lundi et ne vont pas à la médiathèque une fois par mois puisque ce n'est pas lié à la dépense financière"... Hé bien peut-être parce que ça n'a rien à voir avec l'école - l'école peut emmener des gosses au spectacle, à la bibliothèque, mais elle ne va pas payer une adhésion à la bibliothèque ou à la médiathèque - c'est aux parents de prendre ce chemin (puis aux enfants eux-mêmes quand ils sont assez autonomes).
Cette phrase est HS mais en plus elle est d'une mauvaise foi confondante : bien sûr que les inégalités d'accès à la culture, surtout en France, ne reposent pas que sur les inégalités financières mais dépendent de configuration familiale et culturelle (enfin si vraiment ça vous désespère faut aller faire une BA et parler aux jeunes dans le parc pour leur dire d'aller à la médiathèque) !
Où ai-je parlé des instits, Rosanette ? Où ?
Tu pourras me relire autant de fois que tu le voudras : je n'en ai pas parlé. Bien sûr que c'est au parent d'emmener leurs enfants à la bibliothèque ou aux spectacles, surtout quand il n'y a rien à payer ! Parce que ça :
...Si tu m'avais lue, tu aurais vu que justement, c'est gratuit dans ma commune. Je l'ai écrit (contrairement à ce que tu écris, que tu sors de je ne sais où !)elle ne va pas payer une adhésion à la bibliothèque ou à la médiathèque
Quant à la BA...Je l'ai dit : le parc est taggé, il y a des jeunes qui crachent et qui fument, et des gamins de 6-7 ans sans leurs parents livrés à eux-mêmes à l'intérieur devant des ados en train de se rouler des pelles. Donc aller les voir, je passe mon tour. Mais ils vont à l'école, au collège, tous ces jeunes. Je n'ai aucune solution. La culture, gratuite, est à leur porte, mais ils s'en moquent. Sur le toboggan ou la balançoire, c'est écrit "Nique", "Fuck" et autres trucs du même genre, les jeux sont détériorés, et contre ce gâchis, on ne peut rien faire.
La question : est-ce qu'on doit donner à nos enfants cette éducation-là pour qu'ils soient dans la norme ? Parce que si on les pousse, on anticipe...
- InvitéInvité
Je me souviens d'un livre dont le titre était Tout se joue avant six ans.
On ne peut qu'en convenir quand on regarde ces vidéos :
Or les enfants vont à l'école à trois ans, voire trois ans et huit mois pour ceux nés en janvier qui entrent en CP à 6 ans et 8 mois...et apprennent à lire à presque 7 ans.
Pourtant je suis tout à fait d'accord avec fran 24 :
Et si on ne patiente pas, si on suit le rythme des enfants, on se retrouve avec une étiquette "précoce" et des sauts de classe.
Alors que beaucoup d'enfants peuvent apprendre à lire à 4 ans !
Pas un enfant n'est pareil ou identique.
On ne peut qu'en convenir quand on regarde ces vidéos :
Or les enfants vont à l'école à trois ans, voire trois ans et huit mois pour ceux nés en janvier qui entrent en CP à 6 ans et 8 mois...et apprennent à lire à presque 7 ans.
Pourtant je suis tout à fait d'accord avec fran 24 :
fran24 a écrit:
Ce que je constate en tant qu'enseignante, après l'avoir remarqué en tant que mère, c'est que beaucoup d'enfants sont prêts, et surtout en demande d'apprendre à lire vers 4 ans...Le système actuel les oblige tous à patienter 1 voire 2 ans, avec une perte de motivation... Dommage!
Et si on ne patiente pas, si on suit le rythme des enfants, on se retrouve avec une étiquette "précoce" et des sauts de classe.
Alors que beaucoup d'enfants peuvent apprendre à lire à 4 ans !
Pas un enfant n'est pareil ou identique.
- dandelionVénérable
Quatre ans, ça me semble très jeune. En GS, oui, en MS, je suis dubitative, d'autant plus qu'il faut, pour lire, avoir un minimum de bagage de vocabulaire (lire pour ne pas comprendre, ça manque beaucoup d'intérêt quand même).
Un des critères de la précocité est justement que les enfants aient appris à lire 'seuls' avant l'âge normal.
Un des critères de la précocité est justement que les enfants aient appris à lire 'seuls' avant l'âge normal.
- isajanNiveau 5
Mais non, on n'est pas précoce parce qu'on sait lire à 5 ans voire avant! C'est l'âge normal en Angleterre, aux US, à Singapour! Chaque pays, en fonction de sa culture et de ses théoriciens locaux (en France, Guiomar) a défini un âge d'or de la lecture, mais il n'y a pas de vérité absolue!
Mais en affirmant que la plupart des enfants, surtout des filles, pourrait apprendre à lire vers 5 ans sans problème, mais qu'en attendant jusqu'à 6 ou 7 ans, presque tous les enfants peuvent apprendre à lire sans problème, et donc, du point de vue de l'école, mais non des individus, il est préférable d'attendre, on est certainement dans le vrai!
Il reste que, si l'on se place du point de vue des individus et non de l'école, je suis persuadée qu'il est préférable d'apprendre à lire tôt. Mais je connais aussi de très grands lecteurs qui ont appris à lire à 7 ans... donc la vérité dans ce domaine ma foi...
Mais en affirmant que la plupart des enfants, surtout des filles, pourrait apprendre à lire vers 5 ans sans problème, mais qu'en attendant jusqu'à 6 ou 7 ans, presque tous les enfants peuvent apprendre à lire sans problème, et donc, du point de vue de l'école, mais non des individus, il est préférable d'attendre, on est certainement dans le vrai!
Il reste que, si l'on se place du point de vue des individus et non de l'école, je suis persuadée qu'il est préférable d'apprendre à lire tôt. Mais je connais aussi de très grands lecteurs qui ont appris à lire à 7 ans... donc la vérité dans ce domaine ma foi...
- ProvenceEnchanteur
isajan a écrit:Mais non, on n'est pas précoce parce qu'on sait lire à 5 ans voire avant! C'est l'âge normal en Angleterre, aux US, à Singapour! Chaque pays, en fonction de sa culture et de ses théoriciens locaux (en France, Guiomar) a défini un âge d'or de la lecture, mais il n'y a pas de vérité absolue!
C'est curieux: une de mes cousines avait été scolarisée aux Etats-Unis. Eh bien clairement, elle avait un an d'avance en lecture sur ses camarades du même âge. Ils apprenaient à lire durant l'équivalent du CE1 pour nous.
- InvitéInvité
dandelion a écrit:Quatre ans, ça me semble très jeune. En GS, oui, en MS, je suis dubitative, d'autant plus qu'il faut, pour lire, avoir un minimum de bagage de vocabulaire (lire pour ne pas comprendre, ça manque beaucoup d'intérêt quand même).
Un des critères de la précocité est justement que les enfants aient appris à lire 'seuls' avant l'âge normal.
Le petit garçon, dans la vidéo en noir et blanc en bas du lien (qui dure trois minutes), a trois ans et apprend à lire :
https://lamaternelledesenfants.wordpress.com/2015/01/18/peut-on-apprendre-a-lire-avant-le-cp/
Je suis plus dubitative quand je vois le système des pancartes devant des enfants de deux ans :
Il y a beaucoup de vidéos de ce type sur le net...
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Lornet a écrit:Je me souviens d'un livre dont le titre était Tout se joue avant six ans.
Pas complètement d'accord. Beaucoup de choses se jouent avant 6 ans, mais pas tout.
Je connais des enfants qui ont su lire avant les miens mais qui sont moins bons aujourd'hui (pour diverses raisons d'ailleurs - refus de saut pour que Monchéri reste le meilleur mais du coup il s'est ennuyé, ou diag de précocité et la pépette a un ego surdimensionné et ne respecte pas les profs, ou plus triste école/collège pourri et l'enfant n'est pas stimulé ou pire est harcelé et régresse...)
Et par contre dans mon travail je vois que même après 6 ans, si l'école ne fonctionne pas trop mal et que qui plus est la famille coopère, on peut encore rattraper beaucoup de choses.
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Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
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