Je suis enrouée depuis 5 jours : comment retrouver sa voix ?

Les gouttes du Bolchoï. Salutaires...

Le mieux est de ne plus parler pendant deux jours car "forcer la voix" ne fera qu'accentuer le mal. Allez voir le médecin qui, normalement, devrait vous arrêter.

Une tisane de gingembre deux fois par jour est très efficace pour entretenir ses cordes vocales.

EDIT: grillé par Cripure. Trop de tintinophiles ici.

lalilala a écrit:T'as de la chance : l'année dernière j'ai été enrouée ou carrément aphone avec de grosses quintes de toux pendant 4 semaines et aucun médecin ne m'a proposé de m'arrêter. C'est vrai que la voix quand on est prof, c'est un détail...

Alors que le mien il m'arrête et m'interdit de parler.

Si c'est "juste" un rhume, oui, les corticoïdes feront merveille. Encore faut-il en avoir ... car c'est à manier avec prudence. (3 ou 4 jours maxi).

Sinon :
-boire sans modération (de l'eau, tu thé vert, des tisanes ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit !!)
- les célèbres pastilles Euphon
- et un truc très mauvais mais très efficace : la propolis

Une aphonie de qq jours associée à un rhume, une angine etc ... c'est banal, mais si ça perdure, il faut consulter sans attendre, et pas un ORL, un vrai phoniatre, denrée rare, en voie de disparition même. (j'ai des adresses fiables sur Paris, grâce à ma prof de chant. en mp si nécessaire. )

J'ai une à deux extinctions de voix par an, toujours le même schéma : maux de gorge, voix trop sollicitée donc aphone dès le lendemain. J'ai tout essayé : Euphon, Solupred, pastilles, miel... J'ai fait de l'orthophonie aussi...

Mais JAMAIS un seul médecin ne m'a arrêtée pour autant ! Et ils me disent de mettre ma voix au repos (ben voyons !! Au collège !!)

Ma voix reviens au bout d'une bonne semaine et après des années, ma voix a changé : je pourrais animer des émissions de radio tardives sur la sexualité avec ma voix suave à la Macha Béranger !!

Une chose à laquelle on pense rarement, car l'aphonie est immédiatement associée à un problème d'ordre ORL : l'impact des remontées acides gastro-oesophagiennes.

L'an passé, j'ai été arrêtée quinze jours pour cette raison. l'acide avait littéralement "brûlé" une de mes cordes vocales, avec un oedème. Dès que la corde est lésée, il faut arrêter de forcer. (mais pas de repos vocal complet).

olive-in-oil a écrit:J'ai une à deux extinctions de voix par an, toujours le même schéma : maux de gorge, voix trop sollicitée donc aphone dès le lendemain. J'ai tout essayé : Euphon, Solupred, pastilles, miel... J'ai fait de l'orthophonie aussi...

Mais JAMAIS un seul médecin ne m'a arrêtée pour autant ! Et ils me disent de mettre ma voix au repos (ben voyons !! Au collège !!)

Ma voix reviens au bout d'une bonne semaine et après des années, ma voix a changé : je pourrais animer des émissions de radio tardives sur la sexualité avec ma voix suave à la Macha Béranger !!

Mon médecin sait apparemment que pour mettre la voix d'un prof au repos, il faut nécessairement le mettre en arrêt.

Isis39 a écrit:

olive-in-oil a écrit:J'ai une à deux extinctions de voix par an, toujours le même schéma : maux de gorge, voix trop sollicitée donc aphone dès le lendemain. J'ai tout essayé : Euphon, Solupred, pastilles, miel... J'ai fait de l'orthophonie aussi...

Mais JAMAIS un seul médecin ne m'a arrêtée pour autant ! Et ils me disent de mettre ma voix au repos (ben voyons !! Au collège !!)

Ma voix reviens au bout d'une bonne semaine et après des années, ma voix a changé : je pourrais animer des émissions de radio tardives sur la sexualité avec ma voix suave à la Macha Béranger !!

Mon médecin sait apparemment que pour mettre la voix d'un prof au repos, il faut nécessairement le mettre en arrêt.

Idem pour moi et je ne vois pas où est le problème. C'est notre outil de travail tout de même!

Pour la solution douce mais efficace (conseillée par un médecin, et approuvée!): faire bouillir dans de l'eau chaude des épluchures d'oignons jaunes (juste la eau sèche). Agrémenter la tisane de miel, citron, romarin, et rhum.

Bonjour,
Je suis dans l'enseignement depuis 20 ans . Des extinctions de voix j'en ai connu . Les médecins ne mesurent pas à quel point c'est grave de forcer sur la voix surtout quand on est prof. J'ai galéré avec ce problème jusqu'à ce que je tombe sur un médecin qui m'explique que le meilleur moyen d'entretenir sa gorge est de l'humidifier constamment.
Depuis que j'ai tout le temps ma bouteille d'eau (une gorgée toutes les 20mn environ) je n'ai plus eu de problèmes de voix.

Merci pour le conseil !

olive-in-oil a écrit:J'ai une à deux extinctions de voix par an, toujours le même schéma : maux de gorge, voix trop sollicitée donc aphone dès le lendemain. J'ai tout essayé : Euphon, Solupred, pastilles, miel... J'ai fait de l'orthophonie aussi...

Mais JAMAIS un seul médecin ne m'a arrêtée pour autant ! Et ils me disent de mettre ma voix au repos (ben voyons !! Au collège !!)

Ma voix reviens au bout d'une bonne semaine et après des années, ma voix a changé : je pourrais animer des émissions de radio tardives sur la sexualité avec ma voix suave à la Macha Béranger !!

Je suis tout à fait curieuse de savoir comment on peut mettre sa voix au repos en enseignant (notamment en primaire et en collège, même si c’est effectivement compliqué en lycée et dans le supérieur aussi). Je sors le pop-corn, et je m'installe confortablement pour écouter ton médecin.

Les gouttes du Bolchoï, j'ai investi aussi. Mais j'avoue être assez peu sujette à l'extinction de voix (plutôt l'enrouement).

Mon IEN me dit que pour éviter ces tourments, je n'ai qu'à me faire prescrire par mon généraliste des séances avec un phoniatre pour apprendre poser ma voix...
Je lui ai répondu que dans la mesure où c'était notre principal outil de travail, il serait bon que les animations pédagogiques nous soient utiles, et que ce travail autour de la voix serait plus que nécessaire.

Une fois encore, je me dis qu'il faudrait dans notre formation initiale des cours de chant pour placer sa voix...
Sauf pathologie préexistante, ou sale virus qui tombe sur les cordes vocales et le pharynx, si l'on utilise bien sa voix, on ne devrait jamais avoir de problème .

Le miel, c'est bien gentil, mais ça ne sert pas à grand chose...
Le romarin, le thym, sont des antiseptiques, ça va éviter l'infection, la calmer, mais ça ne va pas remettre en état une gorge et des cordes vocales inflammées.
Sinon, le conseil de boire régulièrement un peu d'eau est bon.

Seule solution autre que la cortisone: le silence absolu.

Et si le problème est récurrent, il faut consulter un spécialiste pour poser un diagnostic et soigner, puis un autre pour apprendre à se servir de sa voix. Ce serait bête de se retrouver avec des nodules ou pire à cause de ce job...

carolette a écrit:Mon IEN me dit que pour éviter ces tourments, je n'ai qu'à me faire prescrire par mon généraliste des séances avec un phoniatre pour apprendre poser ma voix...
Je lui ai répondu que dans la mesure où c'était notre principal outil de travail, il serait bon que les animations pédagogiques nous soient utiles, et que ce travail autour de la voix serait plus que nécessaire.

Et si c'était prévu dans notre formation initiale ? jdçjdr...

Chez moi, il n'y a que le solupred qui marche , associé à un repos complet de la voix ( il faut même éviter de chuchoter);j'ai de la chance d'avoir un médecin qui connaît le problème et qui m'arrête quand c'est nécessaire.
Mais je retiens les pistes données ici.
Et je suis bien d'accord, on devrait nous apprendre à bien utiliser notre voix dès le départ. Les cordes vocales sont fragiles et on risque des ennuis si on n'en prend pas soin .

Je me suis retrouvée avec des nodules sur les cordes vocales parce que je posais mal ma voix mais surtout... Le stress me faisait crisper la mâchoire et tout le reste autour était crispé ! Larynx complètement bloqué ... Et je ne savais pas respirer. Autant dire que le miel, les tisanes au thym et les quelques jours d'arrêt que je grapillais par ci par là ne m'ont pas aidée du tout.
J'ai pris RV seule chez le phoniatre, envoyant paître le parcours de soin classique et j'ai eu raison : 52 séances d'orthophonie ont été nécessaires ! Et dans ces séances, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'ostéopathie pour rouvrir mon larynx, ma cage thoracique ...
J'ai eu de la chance, je ne suis pas passée loin de l'opération des nodules.
Et c'est hyper traitre parce que le généraliste ne voit pas les lésions sur les cordes vocales. Que n'ai-je entendu ! "C'est dans votre tête... C'est que vous n'avez pas envie de travailler ...."
Quel soulagement ça a été quand le phoniatre m'a dit que de parler, de faire cours avec une voix dans cet état, c'était comme courir le tour de france avec les pneus à plat.

Audrey a écrit:Une fois encore, je me dis qu'il faudrait dans notre formation initiale des cours de chant pour placer sa voix...
Sauf pathologie préexistante, ou sale virus qui tombe sur les cordes vocales et le pharynx, si l'on utilise bien sa voix, on ne devrait jamais avoir de problème .

Le miel, c'est bien gentil, mais ça ne sert pas à grand chose...
Le romarin, le thym, sont des antiseptiques, ça va éviter l'infection, la calmer, mais ça ne va pas remettre en état une gorge et des cordes vocales inflammées.
Sinon, le conseil de boire régulièrement un peu d'eau est bon.

Seule solution autre que la cortisone: le silence absolu.

Et si le problème est récurrent, il faut consulter un spécialiste pour poser un diagnostic et soigner, puis un autre pour apprendre à se servir de sa voix. Ce serait bête de se retrouver avec des nodules ou pire à cause de ce job...

Je chante dans une chorale. Je n'ai jamais d'extinction de voix, sauf virus (comme l'an dernier une complication de la grippe).
Chanter apprend à placer sa voix, et l'entraîne.

J'ajoute que faire du théâtre a presque le même effet...
Ca me fait toujours sourire quand je vois que, dans la grande salle poly de mon collège, tout le monde m'entend alors que je parle sans micro lors des réunions pour les voyages scolaires, le tout sans effort de ma part, sans crier, alors que mes collègues paniquent et ont besoin du micro sous peine de voir les parents lancer le fameux "On n'entend rien!"...
Tout ça, c'est grâce au chant et au théâtre.
Non seulement on y apprend à placer sa voix, mais on apprend aussi, par son corps, sa gestuelle, ses intonations, à en imposer autrement qu'en haussant la voix.

Il y a des Journées de la voix organisées par la MGEN.

Le silence absolu (repos vocal total) est aujourd'hui déconseillé : il faut s'arrêter, en effet, ne plus enseigner pour ne pas forcer ni même projeter la voix, mais pas s'arrêter totalement, le résultat serait l'équivalent de l'ankylose musculaire.
En revanche, le téléphone est déconseillé (non , ce n'est pas une blague).

Il y a des orthophonistes qui apprennent à mieux placer la voix.

Il faut aussi que les cordes vocales soient bien hydratées.

Un bon bouquin (pendant son arrêt) L'Odyssée de la voix de Jean Abitbol.

Quand la voix est complètement partie, ou presque, si si, les premiers temps, il faut la reposer complètement...si la voix est simplement éraillée, ok, il suffit de parler moins, moins fort, mieux... mais persister à parler alors que c'est déjà hiroshima sur tes cordes vocales, c'est vraiment une mauvaise idée.

Audrey a écrit:Quand la voix est complètement partie, ou presque, si si, les premiers temps, il faut la reposer complètement...si la voix est simplement éraillée, ok, il suffit de parler moins, moins fort, mieux... mais persister à parler alors que c'est déjà hiroshima sur tes cordes vocales, c'est vraiment une mauvaise idée.

Je confirme. Avec une voix complètement partie, il faut se taire. Et elle revient, les graves d'abord, les aigus en dernier.

Isis39 a écrit:

Audrey a écrit:Quand la voix est complètement partie, ou presque, si si, les premiers temps, il faut la reposer complètement...si la voix est simplement éraillée, ok, il suffit de parler moins, moins fort, mieux... mais persister à parler alors que c'est déjà hiroshima sur tes cordes vocales, c'est vraiment une mauvaise idée.

Je confirme. Avec une voix complètement partie, il faut se taire. Et elle revient, les graves d'abord, les aigus en dernier.

Quand, en chantant, je me rends compte que je ne chope plus les aigus comme d'habitude, je sais que je suis en train de me couver un petit virus...et j'arrête illico de chanter! (bon, restreindre les bavardages, c'est dur...) ;-)

Audrey a écrit:

Isis39 a écrit:

Audrey a écrit:Quand la voix est complètement partie, ou presque, si si, les premiers temps, il faut la reposer complètement...si la voix est simplement éraillée, ok, il suffit de parler moins, moins fort, mieux... mais persister à parler alors que c'est déjà hiroshima sur tes cordes vocales, c'est vraiment une mauvaise idée.

Je confirme. Avec une voix complètement partie, il faut se taire. Et elle revient, les graves d'abord, les aigus en dernier.

Quand, en chantant, je me rends compte que je ne chope plus les aigus comme d'habitude, je sais que je suis en train de me couver un petit virus...et j'arrête illico de chanter! (bon, restreindre les bavardages, c'est dur...) ;-)

Je suis alto, je chope mal les aigus de toute façon !
Mais c'est un signe !